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« Accord de la honte » entre droite et FN à Villeneuve-St-George

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2014

 

« Accord de la honte » entre droite et FN à Villeneuve-St-George

 

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  A Villeneuve-St-George, Val-de-Marne, la liste divers droite,

  UMP-UDI-Debout la République, conduite par Philippe Gaudin

  et la liste FN devraient fusionner en vue du deuxième tour.

  Ils veulent battre la maire communiste sortante.

  Un « accord de la honte » vivement dénoncé par le PCF.

 

C’est le PCF qui a sonné l’alarme ce mardi. Il dénonce cette « liste de la honte » , « contre la maire sortante Sylvie Altman et sa liste de rassemblement « Villeneuve à gauche, humaine, rassemblée, solidaire » avec Le FdG, le PS, le PRG et le soutien d’EELV au deuxième tour.»

Dans cette ville cheminote, la plus pauvre du Val-de-Marne, la maire PCF Sylvie Altman avait reconquis la ville en 2008. Elle a réussi pour ce scrutin à rassembler toute la gauche, EELV n’ayant pas pu faire de liste, bien que Villeneuve-St-George soit la ville de résidence de Cécile Duflot. Sylvie Altman a ainsi recueilli près de 39 % des suffrages, devant Philippe Gaudin (31,80%), et le FN Dominique Joly (26,05%).

Pour la maire communiste Sylvie Altman, la fusion des listes de la droite et du FN a créé « un grand choc ». « Nous avons le sentiment de vivre un moment grave dans l’histoire politique de notre ville. De nombreux habitants nous apportent leur soutien pour faire barrage à cette liste », explique-t-elle. La maire se dit combative : « On ne lâche rien. Nous allons redoubler la mobilisation d’ici dimanche », prévient-elle, rappelant que sa liste « est arrivée largement en tête du premier tour », et bénéficie désormais du soutien de toute la gauche, avec celui apporté par Europe écologie-les Verts entre les deux tours. « De nombreux projets on été engagés durant la première mandature. Nous allons nous battre jusqu’au bout avec les Villeneuvois pour qu’ils voient le jour », confie-t-elle.

Pour le PCF, « Toutes les forces de gauche doivent décupler d’énergie pour faire gagner à Villeneuve-St-Georges les valeurs de solidarité et de démocratie. Les habitants de cette commune populaire ne peuvent pas être les otages de ces basses manœuvres politiciennes. »
« Une telle perspective, si elle devait se confirmer, constituerait un très grave affront contre la République » a réagit Christian Favier, Président du Conseil général du Val-de-Marne. « La liste infâme d’extrême droite qui se prépare, c’est l’affaiblissement, la division et l’isolement de la commune, ce serait la pire des choses qui pourrait arriver aux Villeneuvoises et aux Villeneuvois. »

A droite, les réactions n’ont pas trainé non plus. Philippe Gaudin a été lâché par l’UMP et l’UDI qui « condamnent cette fusion » (…)

[Lire la suite sur humanite.fr]

Communiqué de Christian Favier

Publié dans France, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

« Après l’austérité, les citoyens européens paieront-ils la facture de la crise une seconde fois ? »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2014

 

SPÉCULATION

Crise financière :

comment des « fonds vautours » commencent à attaquer l’Europe

 

vautours  Plusieurs dizaines de fonds spéculatifs s’estiment

  lésés par la suppression d’aides publiques

  ou les restructurations de dettes souveraines

  menées en Europe.

  Au nom de la protection des investissements,

  ils attaquent donc les États devant des tribunaux

  commerciaux extranationaux.

 

En jeu : des centaines de millions d’euros d’indemnités à empocher. Si leurs premières

cibles sont l’Espagne, la Grèce et Chypre, d’autres pays pourront être concernés.

Après l’austérité, les citoyens européens paieront-ils la facture de la crise une seconde fois ?

 

En plus des politiques d’austérité, une nouvelle menace se profile à l’horizon pour les pays du Sud de l’Europe :

celle de procédures intentées devant des juridictions commerciales opaques par des acteurs financiers,

qui cherchent à tirer profit des traités garantissant la « protection des investisseurs ». Des fonds spéculatifs,

s’estimant lésés par des restructurations de dette ou par la fin de subventions publiques à certains secteurs,

font ainsi jouer la clause du « traitement juste et équitable » (lire notre article) des investisseurs pour demander

réparation.

Grèce, Chypre et Espagne sont ainsi la cible de procédures intentées devant divers « tribunaux » d’arbitrage

par des firmes privées, qui leur réclament plusieurs centaines de millions d’euros. Ces poursuites pourraient être

les signes avant-coureurs d’une nouvelle déferlante de procédures du même type affectant tous les pays

d’Europe, dont la France. Un nouveau rapport publié par le Transnational Institute et le Corporate Europe

Observatory, intitulé « Profiter de la crise – comment entreprises et avocats d’affaires font des profits

au détriment des pays européens frappés par la crise » [1] tire la sonnette d’alarme.

Quand les peuples doivent indemniser les spéculateurs

Pour les firmes plaignantes, les diverses mesures prises par les gouvernements européens durant la crise ont

diminué la valeur de leurs investissements, et constituent donc une forme d’« expropriation indirecte ».

Elles réclament en conséquence des centaines de millions d’euros de compensation. Pour les procédures

connues à ce jour, les montants en jeu atteignent 700 millions d’euros pour l’Espagne et un milliard d’euros

pour Chypre. La somme demandée à la Grèce n’est pas connue. Les citoyens de ces pays, déjà affectés

par des mesures d’austérité qui ont entraîné une dégradation sévère de leur niveau de vie, devront peut-être

payer une seconde fois la facture. Non plus, cette fois, pour renflouer les banques européennes,

mais pour indemniser les spéculateurs.

[Lire la suite sur Basta !]

 

Publié dans Basta!, Finance, Justice, Liberalisme, Speculation | Pas de Commentaire »

Un sommet pour une Otan économique et commerciale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2014

 

Europe Les enjeux

Un sommet pour une Otan économique et commerciale

 

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  La réunion d’aujourd’hui à Bruxelles

  entre les États-Unis et l’UE, en présence

  de Barack Obama, est destinée à resserrer

  les liens transatlantiques en poussant

  à la conclusion d’un accord de libre-échange

couvrant la moitié du PIB mondial.

 

Les deux rives de l’Atlantique sont pressées de signer. Ou tout au moins leurs dirigeants, leurs lobbies et leurs milieux d’affaires. Car les citoyens, eux, n’ont pas eu leur mot à dire au sujet de la conclusion d’un accord de libre-échange transatlantique entre les États-Unis et l’Union européenne (UE). Le sommet UE-USA, qui s’ouvre aujourd’hui, en présence de Barack Obama, le président états-unien, se penchera sur le sujet. « Il est important de veiller à ce que les deux parties réaffirment leur engagement d’aboutir à un accord ambitieux et de haut niveau », a enjoint samedi le représentant des États-Unis au Commerce, Michael Froman, à Bruxelles. Les élections européennes, où les politiques communautaires sont scrutées, inquiètent Washington. « L’Europe est dans une année politique. Nous voulons nous assurer qu’elle ne perde pas son élan au cours de cette période », a ajouté Froman.

La venue d’Obama au sommet pour montrer aux Européens son empressement à signer un accord transatlantique

Pour les États-Unis, l’enjeu n’est pas qu’économique. Les Américains ne sont pas dénués d’arrière-pensées stratégiques. Pour Froman, la « raison d’être » du partenariat transatlantique (TTIP) est d’autant « plus justifiée » avec la crise ukrainienne. C’est dans ce cadre que Barack Obama a annoncé sa venue au sommet. Celle-ci montre aux Européens l’empressement à signer un accord transatlantique, mais aussi que Washington ne se détourne pas du Vieux Continent, au moment où il noue des liens toujours plus étroits avec l’Asie du Sud-Est, au moyen d’un accord transpacifique.

[...]

Des deux côtés de l’Atlantique, on est pressé

Pour arracher un accord, les États-Unis prennent acte de la mobilisation citoyenne. Ils ont été contraints de « saluer » la semaine dernière la décision de la Commission d’organiser une consultation publique au sujet de l’un des points les plus contestés du TTIP, le mécanisme de règlement des différends. Celui-ci est fustigé par les organisations non gouvernementales. Il permet aux multinationales de contester les décisions politiques des États. Ainsi, en vertu d’un accord bilatéral d’investissements entre la Grèce et la Slovaquie, la banque Postava, originaire de ce pays, poursuit Athènes.

[...]

Lors de ce sommet, les Vingt-Huit et les États-Unis devraient s’accorder sur un point important : lever 96 % des taxes à l’importation. « Parmi les objectifs poursuivis, figure l’élimination de tous les droits de douane sur les échanges bilatéraux », peut-on lire dans un projet de communiqué, consulté par Reuters. Aujourd’hui, ces taxes ne sont plus que de 4 % en moyenne entre les deux zones, arguent les promoteurs du traité pour laisser penser que celui-ci aura peu de conséquences sur les filières productives. En réalité, l’avenir les producteurs automobiles ou agricoles pourrait être bouleversé. Dans ces secteurs, les droits de douane excèdent, pour certains produits, 10 %.

Des deux côtés de l’Atlantique, on est pressé. Car, chaque jour, de nouveaux représentants des citoyens découvrent les faces cachées du projet, qui touchera 800 millions de consommateurs, 50 % de la production mondiale et 30 % du commerce international. Ainsi, ce mois-ci, le Syndicat européen des étudiants a dénoncé le fait que les groupes privés pourraient vendre leurs « services éducatifs », mais surtout voir leurs diplômes reconnus.

[Article complet sur humanite.fr]

Lire également :

Publié dans ETATS-UNIS, EUROPE, Liberalisme, POLITIQUE, Union europeenne | Pas de Commentaire »

L’édito de l’Humanité : La « percée » ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2014

 

L’édito : La « percée » ?

 

Par Jean-Emmanuel Ducoin.

« La vraie question serait plutôt la suivante désormais : à force de poser ses pas sur le tapis rouge, Marine Le Pen et ses affidés parviendront-ils, à terme, à briser le plafond de verre politique et sociologique sur lequel ils buttent depuis le milieu des années 1990 ? »

La réalité, oui. Mais juste la réalité alors… Depuis dimanche, toute la médiacratie réunie pour le pire a décidé d’agiter le « chiffon rouge » du Front national, comme si « la percée » réalisée dans de nombreuses villes était le seul tremblement de terre électoral vécu par la France ce 23 mars. La prétendue « percée » est non seulement à relativiser, mais elle n’existe pas, à l’exception notable de quelques endroits. Les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur sont têtus. Au total, le FN n’a pu présenter des listes que dans 596 communes, souvent au prix de tripatouillages que la République réprouve. Le résultat national s’avère très faible : 4,65 % (et non 7 % comme annoncés), soit 1,2 million 
de votants. Comment parler de poussée irrépressible ?

Nous ne nierons pas – surtout ici dans ces colonnes – le danger que constitue le poison lepéniste, bien au contraire. Mais la paresse des éditocrates, la soumission à la communication politique à la merci du poujadisme ambiant et, plus profondément encore, l’effacement concerté de la « question sociale » nous lassent et nous navrent, car ils braquent les projecteurs uniquement sur les conséquences d’une situation de crise, jamais sur ses causes. Cette manipulation à grande échelle ne date pas d’hier. Depuis quelques mois, la promotion des leaders frontistes dans les médias a atteint un tel degré de démesure que nous pouvons parler d’une forme de harcèlement contre l’idée que nous nous faisons de la démocratie. Le FN a bénéficié de 26 % du temps de parole sur l’ensemble des huit chaînes de télévision comptabilisées par le CSA. Un véritable scandale qui contredit la loi et toutes les règles dites d’égalités représentatives. À climat pourri, méthodes pourries.

La vraie question serait plutôt la suivante désormais : à force de poser ses pas sur le tapis rouge, Marine Le Pen et ses affidés parviendront-ils, à terme, à briser le plafond de verre politique et sociologique sur lequel ils buttent depuis le milieu des années 1990 ? Posée autrement : sommes-nous réellement sortis du diagnostic brutalement verbalisé un certain soir du 21 avril 2002, quand un pan entier de la Ve République et de son cœur social s’est effondré ? L’interrogation se pose avec d’autant plus d’intérêt – donc d’inquiétudes – qu’il ne faudrait pas oublier que nous ne sommes plus dans l’avant-2012, quand la France était encore atteinte dans ses fondements les plus nobles par le sarkozysme, qui conjuguait les confusions idéologiques ultradroitières à tous les temps en flirtant 
avec les syllogismes maurrassiens et vichystes, au plus grand bonheur de la famille Le Pen, qui pouvait ainsi, en toute impunité, revendiquer la paternité de dérives accréditées par la droite « traditionnelle ». Comme à Villeneuve-Saint-Georges, la porosité FN-UMP n’est plus à démontrer…

 

PSdébacle

 

  Depuis 2012, donc, la France a vécu une alternance.

  Et c’est bien le problème. Dans un contexte de crise sociale

  et de mondialisation aveugle, qui écrase les souverainetés

  nationales, ce changement ne s’est soldé pour l’instant

  que par des promesses trahies, des espoirs déçus à gauche

  et une atomisation sociale encore plus forte au fil 
des mois,

  qui poussent au dégoût et à l’abstention.

 

Pour toute réponse, on nous propose encore le « front républicain », mêlant droite et gauche dans un magma informe,

sans principe et sans perspective politique. L’histoire nous a enseigné un invariant :

quand l’extrême droite se met à parler de social, le danger lui aussi devient extrême.

François Hollande et ses ministres, qui se comportent avec une arrogance mortifère contre le peuple

de gauche, ont-ils oublié que ce qui ne sort pas socialement sort politiquement, un jour ou l’autre ?

Publié dans F. Hollande, France, municipales 2014, POLITIQUE, PS | Pas de Commentaire »

 

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