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PCF : Les militants écrivent le futur en rouge

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

PCF : Les militants écrivent le futur en rouge dans PCF 30 décembre 2010 – Lina Sankari

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Les militants écrivent le futur en rouge dscn6799.jpg

 

Les communistes réaffirment la pertinence de l’outil PCF. Au cœur de la crise, ils entendent s’appuyer sur le legs historique et jouer un rôle dans la transformation de la société.

Le nous employé par les militants communistes est toujours celui de la distinction. Celui qui marque l’originalité de leur formation politique. Aux gros titres de la presse qui martèlent le déclin, ils répondent : « Nous sommes les seuls à incarner la présence à la fois dans les luttes et dans les institutions. Pendant le mouvement sur les retraites, des dizaines de milliers de personnes ont signé la pétition qui portait les propositions des députés PCF et PG, et une quarantaine de personnes ont adhéré en Loire-Atlantique. Dans les manifestations, les porte-à-porte des quartiers populaires, les entreprises, tout le monde trouve cela normal de nous voir », explique Aymeric Seassau, secrétaire fédéral de la Loire-Atlantique. C’est également le cas de Fabien Roussel, secrétaire fédéral du Nord, qui a renoué avec les grandes campagnes d’adhésion où « les communistes iront voir 100 à 150 personnes avec qui ils ont partagé des combats sur différents bassins ». Objectif : une adhésion sur deux.

En accord avec la résolution du 34e Congrès, les militants réaffirment le choix de l’utilité du PCF. Avec l’élaboration de propositions au premier plan. Peu de place, dans ce contexte, pour les seules questions stratégiques. Aymeric Seassau garde en tête l’histoire du Parti et notamment son influence dans le monde ouvrier, la révolution d’Octobre, le Front populaire ou les grandes conquêtes sociales de la Libération afin de construire l’avenir : « Le PCF a montré son efficacité lorsqu’il a su rassembler et qu’il a épousé les revendications populaires. » Pas de « purisme révolutionnaire » donc. « De nombreux militants ont adhéré après la chute du mur, dans un monde qui avait changé. » Même discours du côté de Fabien Roussel pour qui le communisme a été trop vite « enterré alors que le capitalisme fait la démonstration qu’il n’est pas porteur de solutions. Le communisme reste porteur d’émancipation humaine et le débat d’idées montre que les idées de Marx sont d’actualité. À nous de faire des propositions pour une autre utilisation de l’argent, par exemple ».

Photos ajoutées par « Feignies Ensemble… »

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Le PCF pas près de passer son Tours !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Le PCF pas près de passer son Tours ! dans HISTOIRE 30 décembre 2010 – Sébastien Crépel

 

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Le PCF pas près de passer son Tours !

 

Le Parti communiste, né dans la nuit du 29 au 30 décembre 1920 à Tours, fête ses 90 ans. Bien que beaucoup réduisent son influence au 1,93 % des voix recueillies à la présidentielle de 2007, ses militants voient dans la crise du capitalisme le besoin d’une telle force à condition de le transformer en profondeur.

Discours de Marcel Cachin, lors du Congrès de Tours, en décembre 1920cachin.jpg

«Par 3 252 mandats sur 4 763, à une majorité qui dépasse les deux tiers, le Congrès de Tours a décidé l’adhésion du Parti socialiste à l’Internationale communiste. Notre émotion est grande en écrivant ces lignes. Enfin, enfin, enfin, le socialisme français rompt publiquement, solennellement avec les traditions périmées de la IIe Internationale », pouvait-on lire dans l’Humanité du 30 décembre 1920. La veille, à 22 h 18 exactement, étaient proclamés au Congrès de Tours les résultats des votes qui donnaient la majorité à la motion Cachin-Frossard, acte de naissance du Parti communiste français.

Quatre-vingt-dix ans plus tard, que reste-t-il du PCF ?

Au diagnostic établi par le Monde d’un « nonagénaire sans avenir », dans un éditorial nécrologique sans imagination non plus, d’autres répondent par un pronostic plus réservé : « Le Parti communiste présente aujourd’hui un bilan de santé fragile », écrivent ainsi les Échos. De fait, si le PCF s’est considérablement affaibli depuis trente ans, il demeure toujours une force influente, au-delà de ce que représente son score de 1,93 % obtenu à la dernière élection présidentielle. Avec des effectifs stabilisés à 134 000 militants depuis cinq ans, un résultat de 8,77 % à un scrutin local de portée nationale comme les dernières élections cantonales en 2008, le PCF reste la troisième force politique du pays derrière l’UMP et le PS.

Cet automne, la présence en nombre de militants de la Jeunesse communiste dans les cortèges contre la réforme des retraites a été remarquée, comme le souligne le journal Libération, qui s’interroge pour savoir s’il s’agit là du « signe d’une relève ». Alors, décédé, le Parti communiste ? « Je ne dis pas que le PCF est mort », nuance l’historien Romain Ducoulombier, auteur de Camarades ! (Éditions Perrin). « Reste que le PCF ne se porte pas très bien. Il a du mal à proposer une offre politique différente de ses concurrents de la gauche de la gauche », explique-t-il. Pour l’historien, « l’idée communiste n’a pas de raison de mourir. Elle est liée à la révolte contre les inégalités, à l’idée de démocratie. Mais le PCF doit prendre à bras-le-corps son histoire ».

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

Sur le même sujet :

L’historien Roger Martelli analyse et explique les raisons de la création du Parti communiste en France, né d’une scission majoritaire au sein de la social-démocratie il y a quatre-vingt-dix ans, au Congrès de Tours. 

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Xavier Bertrand valide la fermeture définitive du site de Philips EGP Dreux et le licenciement des salariés

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Source : CGT – PHILIPS – EGP – DREUX30 décembre 2010logocgtphilips.jpg


Urgent :

Zéro pointé, revoyez votre copie élève Xavier Bertrand !!

 

Zéro pointé, revoyez votre copie élève Xavier Bertrand !! Le ministre apporte son soutien au patronat en confirmant les licenciements des travailleurs du site de Philips EGP Dreux. Pour le ministre Xavier BERTRAND de Philips ce qui compte, c’est le maintien de l’emploi ?????

Comment Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé peut-il tenir une telle analyse ? Alors que la justice ainsi que l’inspection du travail avaient rejeté les licenciements des salariés de Philips EGP Dreux au motif du mauvais périmètre d’activité, suivant ainsi l’argumentaire développé par l’expertise comptable de SYNCEA, le ministère vient de rendre une décision le 29 décembre 2010 qui va à l’encontre des jugements rendus dans les différentes procédures depuis des années.

Monsieur le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé vient de valider la fermeture définitive du site de Philips EGP Dreux et les licenciements des salariés de Philips Dreux (Ceux qui se sont toujours battus pour l’emploi en se rappropriant l’outil de travail et en refusant les négociations des mesures indemnités de licenciements) Car le plus souvent les PSE sont validés par le ministère car les organisations syndicales se sont battues pour des indemnités de licenciements et non pour préserver l’emploi. Voilà après les Mollex, voilà les Philips Dreux, le ministre a validé tout de même les licenciements et la fermeture du site, malgré des décisions de justice favorables aux salariés, qui exigeaient le maintien de la production.

Il serait important que le ministre revoie ses copies et qu’il arrête d’être la boite aux lettres ridicule du Patronat. Le syndicat CGT de Philips EGP Dreux tient quand même à signaler au Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé qu’il vient d’apporter un soutien sans conditions à un groupe qui a supprimé plus de 7500 emplois en Eure et Loir et 18000 emplois en France en moins de 10 ans tout en engrangeant des profits faramineux.

Comment peut-il se féliciter de la responsabilité sociale du groupe Philips qui a refusé la loyauté d’information aux représentants du personnel ? Comment peut-il soutenir cette dissection quand Philips n’a pas hésité à utiliser le lock-out pour finaliser sa salle besogne en faisant fi y compris des tribunaux de la République qui ont ordonné la réintégration des salariés, élus CGT, préalablement autorisée par son propre ministère ?

M. le Ministre Xavier BERTRAND, si vous voulez vraiment préserver l’emploi nous vous invitons, nous élus CGT et travailleurs du site de Philips Dreux (la France qui se lève tôt), à venir nous rencontrer pour corriger votre copie, qui n’est qu’un polycopié du maître Philips et de ses actionnaires et de l’état bourgeois.
Le syndicat CGT Philips Dreux a toujours lutté et refusé le dictat du patronat et des capitalistes. Nous allons continuer le combat afin d’apporter la victoire à la classe ouvrière, ensemble soyons le monde que nous voulons. Nous appelons les camarades à la solidarité et à soutenir notre lutte.

Nous allons tenter la voie du référé, pour discréditer au maximum la décision du ministère du travail par rapport aux autres dossiers en cours pour maintenir nos emplois.

Pour vos dons :
Veuillez les envoyer chez : Manuel Georget 10 rue des Primevères 28000 Chartres Ou au local Syndical CGT Philips Dreux 1 rue de réveillon 28100 Dreux mais faites vite, la ville vient de racheter nos locaux syndicaux afin de nous foutre dehors pour que cessent nos activités sociales.
A l’ordre du : Syndicat CGT PHILIPS EGP DREUX
Salutations Syndicales et révolutionnaires

 

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Henri Pena-Ruiz : « Justice sociale et laïcité sont indissociables »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Henri Pena-Ruiz : 29 décembre 2010 - Entretien réalisé par 
Lina Sankari

Laïcité

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Entretien avec le philosophe Henri Pena-Ruiz 

« Justice sociale et laïcité sont indissociables »


Henri Pena-Ruiz
 fut membre de 
la commission Stasi sur la laïcité dans 
la République. 
La laïcité reste, 
pour lui, 
un combat d’actualité intimement lié 
à l’émancipation.

Comment expliquer que 
la laïcité revienne 
si régulièrement dans 
les débats français ?

Henri Pena-Ruiz Actuellement, il existe une stratégie des anti-laïcs qui consiste à dire que la laïcité est une réalité propre à la France, un « particularisme » qu’ils veulent supprimer. Les mêmes ont inventé les notions de « laïcité ouverte » ou « positive ». Celles-ci n’ont aucun sens sinon celui d’un rejet hypocrite de la laïcité. Parle-t-on de justice sociale ouverte ou de droits de l’homme ouverts ? En réalité la laïcité, sans adjectif, peut intéresser toute l’Europe. En Espagne, par exemple, les laïcs dénoncent l’octroi de fonds publics à l’Église alors que les services publics, communs aux croyants, aux athées, et aux agnostiques, sont maltraités.

La laïcité n’est pas « française » par essence, mais de portée universelle. Dit-on que les droits de l’homme sont français, l’habeas corpus anglais ou la pénicilline écossaise ? Il est vrai que la France reste l’un des pays qui a séparé le plus nettement l’État de l’Église. La laïcité appelle une stricte égalité de traitement entre les croyants, les athées et les agnostiques ; il n’y a donc pas de raison de créer des privilèges publics pour la religion, pas plus que pour l’athéisme.

Qu’en est-il du débat sur la pratique des cultes ?

Henri Pena-Ruiz. Il convient d’abord d’éviter toute confusion entre immigrés et croyants pratiquants. L’immigration maghrébine et turque en France est faite de travailleurs qui contribuent à produire la richesse du pays. Ils méritent donc exactement les mêmes droits que les travailleurs français. Parmi ces immigrés, certains seulement se reconnaissent dans l’islam. Il y a environ 5 millions de personnes issues de l’immigration maghrébine et turque. Il y aurait parmi eux 15 % de pratiquants, c’est-à-dire qui se rendent à la mosquée, et 85 % de personnes qui ne sont pas musulmanes ou qui, si elles le sont, appliquent les principes religieux dans leur vie quotidienne sans rien exiger de plus. En revanche, ces personnes attendent de la République qu’elle joue son rôle social, et soit donc présente dans les grands services publics d’éducation, de culture, de santé.

Il faut éviter l’erreur de croire que, pour mettre à égalité les citoyens musulmans avec les catholiques, il faudrait construire des mosquées grâce aux fonds publics. La justice sociale consiste à s’occuper d’abord de ce qui est commun à tous les hommes : l’accès aisé à la culture, à la santé, à l’éducation, à un logement décent. La gauche n’a pas à se soucier des 15 % de personnes croyantes pratiquantes, mais des 100 % de personnes qui aspirent à ce qui importe à tous. Ce n’est pas le rôle d’un État laïc de construire des mosquées ou des églises, mais c’est son rôle de faire des écoles publiques, des hôpitaux publics, des logements sociaux accessibles à tous.

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

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Laïcité : « dé tricotage » de la loi de 1905

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 décembre 2010

Laïcité : 29 décembre 2010 – Lina Sankari

La laïcité défigurée par la droite et son extrême

 

Financement public des lieux de culte et des salles de prière, subsides versés aux écoles confessionnelles… La loi de 1905 est de toutes parts attaquée. Dernièrement, l’extrême droite a profité de la brèche ouverte et des hésitations politiques pour se poser en unique défenseure de la laïcité.

Le « toilettage » de la loi de 1905 a conduit à de dangereux glissements. Voire à la lente destruction des principes fondateurs de la loi sur la laïcité. En 2006, à la demande du ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Machelon, professeur de droit, propose dans un rapport de faciliter les financements des lieux de culte par la puissance publique à partir du postulat selon lequel « les fidèles de deux confessions récentes, l’islamisme et le christianisme évangélique, rencontrent de réelles difficultés pour pratiquer leur culte ».

Si le rapport n’a pas eu de suites, la bataille idéologique était relancée. En l’occurrence, l’idée de financement public des cultes revenait de fait à rayer d’un trait de plume l’un des articles inscrit dans la loi de 1905 : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. »

Ces dernières semaines, le débat sur la laïcité est bel et bien revenu par la petite porte du financement des lieux de culte. En réponse à la sortie de Marine Le Pen, qui comparait les prières de rue à l’occupation nazie, et donnait à son combat xénophobe les atours de la laïcité, une partie des responsables politiques a préféré occuper le terrain de la construction des lieux de culte. Et a ainsi donné un coup de canif supplémentaire à la laïcité, qui constitue pourtant l’un des marqueurs idéologiques de la gauche.

« En ce qui concerne la pratique religieuse des musulmans, il faut tout simplement qu’on leur permette de pratiquer leur culte dans des conditions correctes et pas dans des caves ou dans la rue… Chaque municipalité doit faire des efforts », a, par exemple, asséné Laurent Fabius, pour le Parti socialiste.

Les terrains abandonnés à l’extrême droite

Les hésitations ou la peur de valider le discours de l’extrême droite ont conduit à des errements, selon le socialiste Razzy Hammadi, secrétaire national chargé des services publics : « L’extrême droite ne prospère que sur les terrains qui semblent abandonnés par les partis traditionnels, et la laïcité en est un. »

D’autant qu’« il s’ouvre dans ce pays une salle de prière évangélique ou musulmane par semaine. Certains lieux de culte sont vides mais d’autres, souvent radicaux, attirent les foules. Ils n’ont pas plus à bénéficier du droit de déborder sur la rue qu’une association d’aérobic dont le prof serait très recherché… », rappelle la journaliste Caroline Fourest, qui recense 2 600 salles de prière à travers le territoire. Et détruit ainsi le mythe de l’islam des caves.

La droite n’est pas en reste lorsqu’elle fait allégrement financer par les contribuables les écoles confessionnelles. Dernière illustration en date de cette laïcité à géométrie variable : le 1er décembre dernier, le sénateur UMP Jean-Claude Carle fait voter un amendement à la loi de finances pour 2011 octroyant 4 millions d’euros – l’équivalent de 250 postes d’enseignants – aux établissements privés sous contrat. De même, sur les 16 000 postes d’enseignants supprimés en 2011, seuls 10 % concerneront le privé confessionnel, qui n’accueille que 17 % des élèves. « Rigueur pour le public, faveurs pour le privé », rappelait l’Unsa éducation, qui précisait, par la voix d’un de ses secrétaires nationaux, Luc Bentz, que l’enseignement privé « bénéficie aux enfants les plus privilégiés ». Pour mémoire, la loi Carle de 2009 avait déjà permis à l’enseignement privé de récupérer entre 150 et 250 millions d’euros annuels de financements locaux en imposant aux maires de financer la scolarité des enfants inscrits dans une école privée hors de la commune. Plus largement, depuis 1959 et la loi Debré, l’État accorde toujours une aide aux écoles privées qui souhaitent passer un contrat avec la puissance publique.

La spiritualité plutôt que l’engagement politique

Pour achever de vider la loi de 1905 de son contenu, dans son livre paru en 2004, la République, les religions, l’espérance, Nicolas Sarkozy appelait les jeunes des banlieues « qui concentrent toutes les désespérances » à « espérer spirituellement plutôt que d’avoir dans la tête, comme “seule religion”, celle de la violence, de la drogue ou de l’argent ».

L’engagement spirituel, donc, plutôt que l’engagement politique qui pourrait éventuellement mener la jeunesse vers le terrain de la contestation de son action.

 

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L’Autre Davos 2011 les 21,22 et 23 janvier à Bâle

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 décembre 2010

Source : ATTAC Suisse

L’Autre Davos 2011.

Pour un autre monde. Pour un autre système social

 

L'Autre Davos 2011 les 21,22 et 23 janvier à Bâle dans ECONOMIE rubon237 L’Autre Davos 2011 se tiendra à nouveau à Bâle en 2011. Le programme détaillé est sur www.otherdavos.net/fra. Ci-dessous vous pouvez lire le texte d’appel.

L’intitulé de « L’Autre Davos 2011 » : « Pour un autre monde. Pour un autre système social » puise sa raison dans la dimension multiface de la crise du système capitaliste international.

Il ne s’agit pas seulement d’un simple nouvel épisode des crises conjoncturelles du capitalisme qui ont éclaté depuis 1974-1975 (en 1981-1982, en 1990-1991…).

Il ne s’agit pas seulement d’une « crise financière » qui s’inscrirait dans la foulée de celle de 1997-1998 (Asie et Russie), de la « bulle Internet » (2000), puis des « subprime » (2007) et des « mauvaises banques » (Lehman Brothers) et, enfin, « des dettes souveraines », celles de la Grèce (2009-2010), suivie par l’Irlande, le Portugal et l’Espagne. Avec des États et des populations qui seront mis sous tutelle.

Il ne s’agit pas seulement d’une mise en échec des « réponses » des classes dominantes face aux difficultés rencontrées pour valoriser le capital :

1° accentuer l’exploitation du travail et dans le même mouvement dégrader la santé des salarié·e·s ;

2° redistribuer massivement la richesse en faveur des « actionnaires » (éruption des inégalités sociales) ;

3° et stimuler diverses formes d’endettement privé et public afin de propulser un moteur économique exténué.

Il s’agit de tout cela… et de plus à la fois. Il s’agit d’une crise du mode de développement (capitaliste) à l’échelle mondiale. Donc d’une combinaison particulière où s’entrelacent les maillons d’une crise économique, sociale et de bouleversements climatiques. Ces derniers sont déjà payés, au comptant, par les populations les plus démunies du monde. Plus concrètement : les conditions de leur survie et de la reproduction de leur société sont minées.

Les séquelles de cette crise du XXIe siècle ont pour physionomie :

  • une attaque contre le salaire social : depuis le financement public de la formation jusqu’aux retraites, en passant par les régimes publics de santé ; autrement dit une démolition-privatisation du « welfare state » et des services publics ;
  • un chômage de masse, de longue durée avec une dimension mondialisée, où l’armée de réserve industrielle conjugue une fraction croissante de chômeurs et chômeuses chroniques et une aggravation continue du paupérisme ; ce qui facilite la mise en concurrence par les capitaux de toutes les catégories de salarié·e·s ; ce qui accroît la pression à la baisse sur les salaires et facilite l’imposition de diverses formes de despotisme sur l’organisation du travail et sur les modalités d’utilisation par les firmes des capacités de travail des salarié·e·s ;

  • une explosion des « saisies de logements », des « expulsions de locataires » et des « sans-logis », alors que la concentration, de fait, de la propriété immobilière atteint des degrés sans précédent ;

  • une usurpation par un pouvoir économique de plus en plus concentré et centralisé des progrès de la science, en élargissant massivement le champ de la propriété intellectuelle ;

  • un accaparement par des grandes firmes ou des fonds dits souverains de gigantesques terres arables – pour les soumettre à une exploitation épuisante par le Capital – alors qu’éclate la paupérisation des petits paysans et des sans-terre et que l’accès à la nourriture devient problématique pour un nombre croissant d’êtres humains, dans les pays périphériques ainsi que dans les pays dits riches où les « soupes populaires » ne peuvent plus répondre à la demande des personnes paupérisées ;

  • une appropriation privatisée croissante de l’eau : une ressource vitale…

***

[Lire la suite sur : suisse.attac.org/]

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Education : nouvelle galère pour les TZR de l’Académie de Lille

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 décembre 2010

Les TZR sont des enseignants titulaires affectés sur des zones de remplacement (ZR).

Après les fusions des zones de Douai et de Valenciennes, celles de Lille et Roubaix, le rectorat  de Lille poursuit son travail de sape en projetant de fusionner les 15 zones de remplacement actuelles en 6 nouvelles zones beaucoup plus étendues. Il s’agit pour le rectorat de disposer d’un vivier de « profs à tout faire », sans avoir plus à se soucier de respecter une zone de remplacement. C’est une illustration supplémentaire de la dégradation des conditions de travail des enseignants et de la politique de casse du service public d’éducation.

L’Intersyndicale Éducation appelle à signer la pétition (voir le texte ci-dessous)

Source : SNES-FSU Lille14 décembre 2010

Fusion des ZR pour la rentrée 2011 : inacceptable !

 

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Aujourd’hui les TZR, demain tous les personnels ?

Nous, personnels soussignés, nous opposons au projet du Rectorat de Lille de fusionner les 15 zones de remplacement actuelles en 6 nouvelles zones.

Si ce projet était officialisé, un TZR nommé sur la ZR Lille – Roubaix pourrait à compter de la rentrée 2011 remplacer de Dunkerque à Avesnes sur Helpe sans frais de déplacement. De même, un TZR titulaire de la nouvelle zone « St Pol sur Ternoise / Béthune / Arras / Lens – Liévin » pourrait être amené à couvrir toute l’académie puisque sa zone serait limitrophe de toutes les autres !

Ces dégradations des conditions de travail sont inacceptables pour les TZR qui subissent pour la plupart cette situation, qu’ils soient jeunes titulaires, personnels touchés par une mesure de carte scolaire ou encore titulaires dans une discipline sans possibilité de muter sur un poste fixe.

Nous exigeons le retrait immédiat du projet rectoral.

Pétition initiée par l’Intersyndicale Éducation (SNES-FSU / SNEP-FSU / SUD Education / SNALC-CSEN / SGEN-CFDT / SE-UNSA / CGT Educ’Action / Action et Démocratie / SNETAA / SNCL-FAEN / SN-FO-LC)

 

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Les Fralib appellent au boycott du thé Lipton pour sauver leurs emplois

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 décembre 2010

Source : cgt.fralibvivra29 décembre 2010

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LA DÉTERMINATION S’AFFICHE AU GRAND JOUR

 
 fralib220mlt.jpgLes salariés de Fralib à Gémenos ont officiellement lancé hier une campagne appelant au boycott d’une des marques du groupe Unilever.

Les salariés de Fralib, l’usine de thé de Gémenos menacée de fermeture, viennent de franchir un nouveau pas dans leur mobilisation pour la sauvegarde de l’emploi. Ils appellent en effet au boycott d’une des marques de leur groupe, à savoir le thé Lipton et notamment les sachets « pyramides ».

« Une nouvelle phase dans notre mobilisation »

Le lancement officiel de la campagne de boycott a été effectué hier aux alentours  de l’usine mais également dans les zones industrielles de Gémenos et d’Aubagne par une  quarantaine de salariés reconvertis pour l’occasion en colleurs d’affiches. « Nous entrons dans une phase de dénonciation de notre situation auprès des consommateurs » explique Olivier Leberquier, délégué syndical (CGT) de l’usine.

« Notre mobilisation va aller de manière croissante ».

L’action a été ciblée. Pas question d’appeler au boycott de l’ensemble des marques de la multinationale. « Nous nous concentrons sur les sachets pyramide » précise Olivier Leberquier. « Nous voulons faire mal au chiffre d’affaires » annonce d’emblée Gérard Cazorla, le secrétaire (CGT) du comité d’entreprise.

Les sachets « pyramides » comme principale cible

boycottimp.jpgDepuis plusieurs années, les salariés de Fralib estiment que leur usine a été délibérément écartée des plans d’investissement du groupe. Unilever mise actuellement sur la production de sachets de thé de format « pyramide ». Une catégorie que la direction du groupe ne souhaite pas faire produire à Gémenos.

« Nous avons été sacrifiés pour que la direction fasse encore plus de fric » résume un ouvrier de l’usine, balai et saut de colle à la main. Et des sacrifices ils estiment en avoir déjà faits assez. « Pour une boîte de thé vendue entre 1,60 et 2,60 euros dans le commerce, la part de la totalité des salaires (des 182 employés, cadres et dirigeants) représente à peine 15 centimes. Toutes cotisations salariales et patronales comprises » précise le délégué syndical. « Ils veulent quoi ? Qu’on vienne travailler pour encore moins ? Qu’on leur coûte 6 centimes comme en Pologne ? » 

« Nous envisageons d’autres actions à l’avenir »

Ce que les salariés dénoncent ce sont « les marges faites sur chaque boîte vendue ». Unilever France a versé plus d’un milliard à ses actionnaires en deux ans.

Les Fralib annoncent « d’autres actions fortes dans  les jours à venir » mais espèrent déjà que « le boycott marquera les esprits ». 

Plus de 10.000 affiches entendent y contribuer, dans tout le pays. 182 emplois et l’avenir industriel du site sont à la clé.

 

Signer La pétition :

clic ici http://www.lapetition.be/en-ligne/Pour-le-maintien-de-l-emploi-industriel-et-de-l-activite-a-FRALIB-Gemenos-8938.html

 

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Les Molex : Histoire d’une lutte

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 décembre 2010

Source : Les Molex : Histoire d'une lutte dans Luttes img_logo_lgs28 décembre 2010

URL de cet article : http://www.legrandsoir.info/Les-Molex-pour-memoire-ou-le-dinosaure-piteux.html

Singulier bras de fer entre 300 fétus de paille du Sud-Ouest et des négociateurs réfugiés à … Chicago.

Les Molex pour mémoire ou le dinosaure piteux

 

arton12329-fc571 dans SOCIAL

Maxime VIVAS

En a-t-il assez fait, cette année, LGS, dans sa dénonciation du journalisme laquais pacsé avec le Pouvoir, maqué avec la Finance et en divorce d’avec l’information ?

En a-t-il dénoncé des mauvais coups en tous genres et des malfrats sans scrupules (mais pas sans moyens) ?

 

Et donc, n’a-t-il pas trop porté atteinte au moral de ses lecteurs sous prétexte qu’ils sont de la trempe à voir le monde tel qu’il est, ainsi que le conseillait Voltaire : « Je n’aurais pas voulu être heureux à condition d’être imbécile » ? Dans le doute, voici (enfin !) un conte vrai, celui de la rencontre d’un journalisme debout et de citoyens conscients et organisés. C’est l’histoire d’une lutte.

Trois cents salariés d’un paisible village du Sud-Ouest sont pris à la gorge par un mastodonte sans foi ni loi (du genre « ça passe ou ça casse » : dans les deux cas, il s’en fiche).

Ils sont fourmis, il est dinosaure : 15 mètres au garrot, 26 mètres de long, une queue puissante capable de pulvériser l’usine, l’école, les commerces, la mairie après avoir décapité l’église. Emmanchée sur un long coup, sa petite tête est programmée pour une mission sommaire : je broute là où c’est le meilleur pour moi.

Finalement (vous en lirez les détails édifiants ci-après), le monstre préhistorique est cerné et éperonnée de toutes parts. Sa bestialité est telle que la presse, les élus locaux, l’Église, le gouvernement même la condamnent. Les tribunaux aussi. Et plutôt quatre fois qu’une.

En vain : « Gros-cul-petite-tronche » a filé aux USA, home, sweet home. Sous l’aile d’Obama, les lois françaises ne valent pas. L’application de nos jugements de Justice non plus.

Heureusement, avant la fuite, la bête a dû se délester de quelques tonnes du gras de son bide et d’une partie de son gouvernail caudal. Les lilliputiens n’ont pas tout perdu. Vous verrez.

De surcroît, ils ont vécu une extraordinaire aventure et ils ont été pris (le savent-ils ?) dans une de ces formidables et rares accélérations du mûrissement des consciences par lequel il advient qu’en quelques semaines des individus révèlent des qualités hors pair, que des stratèges, des tribuns se mettent à pulluler sur des lieux où la division du travail voulait qu’on exécute et qu’on se taise : chacun à sa place, Ford et Taylor l’avaient jadis expliqué depuis les States.

J’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois quelques-uns de ces phénomènes qu’on appelle « les Molex ». Pour bien le connaître, je sais qu’ils ont bouleversé Eric Cabanis, photographe de presse qui a tiré leur portrait dans un livre qui embaume la bonté et qui resplendit de beauté et d’intelligence.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

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Neuville en Ferrain : les salariés de Exp-Pli-Site bien décidés à ne pas se laisser virer « comme des malpropres »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 décembre 2010

Source : cgt59infos : Luttes dans le Nord - 28 décembre 2010

Communiqué de presse du 27 décembre de la CGT Exp Pli Site et de l’UL CGT de Tourcoing

 

Durant toute la matinée de ce 27 décembre, les salariés de l’entreprise Exp Pli Site, groupe Colruyt, à Neuville en Ferrain, ont maintenu la pression par leur présence, face à l’entreprise, sur un piquet improvisé, démontrant à la direction, en réunion avec nos délégués, leur détermination à ne pas se laisser virer « comme des malpropres ».

Ils ont été rejoints, et ceci démontre la conscience grandissante de notre nécessaire unité face au saccage social en cours, par une trentaine de personnes, militants CGT de Tourcoing et environs, en particulier des salariés de Gel Service et de Diramode, mais aussi les travailleurs en lutte de l’intersyndicale FO/CGT des chantiers Wauquiez. A noter, une présence importante de la presse sur les lieux.

Visiblement, M. D’Hooge, dirigeant de l’entreprise et émissaire du groupe millionnaire Colruyt, ne s’attendait pas à un tel comité d’accueil, regrettant que « la confidentialité » ne fut pas respectée. Cette réaction larmoyante, outre son absurdité et son indécence (en effet, il y a peut-être d’autres raisons de se scandaliser dans cette affaire…), témoigne de la nature des groupes capitalistes dont Colruyt est un fleuron : quand on met des travailleurs au chômage, on peut être brutal, mais il faut rester discret !

Les salariés se sont vus confirmer la cessation d’activités de l’entreprise, en dépit des observations de leurs délégués sur cette question, qui eux, SAVENT bien que l’entreprise est viable. Ils ont posé une question simple, restée sans réponse : pourquoi une liquidation à l’amiable et non pas un dépôt de bilan ?

La question du reclassement a ensuite été abordée, et nos délégués ont obtenu des promesses relativement précises, qui devront être confirmées lors de la réunion du 7 janvier prochain. En signe de bonne volonté, le piquet a alors été levé à midi, et ce de façon PROVISOIRE.

En effet, dès demain, les salariés se réuniront pour étudier d’un peu plus près les propositions verbales de la direction, et pour établir leurs revendications en fonction de leur situation. Il est fort probable, dans tous les cas, que la pression se maintiendra, d’une façon ou d’une autre, sur le groupe Colruyt dont les pratiques sociales sont à faire connaître plus largement. Nous vous informerons des suites très prochainement.

 

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