Colère et indignation après l’assassinat d’Hervé Gourdel

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 septembre 2014

 

L’assassinat d’Hervé Gourdel, sanglant acte de naissance

de l’« EI » au Maghreb

 

Hassane Zerrouky et Rosa Moussaoui – 24 Septembre 2014

 

Capturehervegourdel

 

  L’otage français enlevé dimanche dans le massif kabyle

  par un groupe armé se réclamant de l’État islamique

  a été décapité par ses ravisseurs.

  Depuis 2010, al-Qaida au Maghreb islamique et ses filiales

  ont assassiné sept otages français.

 

 

Ce que l’on redoutait est arrivé. Les islamistes armés de Jund al-Khilafah ont mis leur menace à exécution

en décapitant Hervé Gourdel, le guide de haute montagne enlevé dimanche en Kabylie. Une vidéo, intitulée

Message de sang pour le gouvernement français, postée sur un site islamiste, montre l’otage français

agenouillé, les mains ligotées derrière le dos, entouré de quatre hommes cagoulés.

« Hollande, tu as suivi Obama », font dire à l’otage français ses ravisseurs. Les derniers mots d’Hervé

Gourdel sont pour ses proches : « Françoise, Anouk, mes parents, je vous aime. » Ses assassins, eux,

accusent la France de ne pas s’être « contentée de violences au Mali et en Algérie » mais d’avoir aussi

« combattu tous ceux qui ont embrassé l’islam ».

Hervé Gourdel aurait été exécuté dans la région des Ouacifs, là où l’armée algérienne poursuit ses opérations

de recherche pour retrouver son corps et les ravisseurs. Sa mort, la septième d’un otage français

dans la région depuis 2010, s’ajoute à celles de Michel Germaneau (juillet 2010 au Mali), d’Antoine de Leocour

et de Vincent Delory (janvier 2011 au Niger), de Philippe Verdon (juillet 2013 au Mali) et de Ghislaine Dupont

et Claude Verlon, les envoyés spéciaux de RFI assassinés le 6 novembre 2013 à Kidal (Mali). Tous ont été tués

par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et ses relais au Sahel.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Réaction de Jean-Marc Coppola (PCF-Front de gauche)Vice-Président du Conseil Régional

Provence-Alpes-Côte d’Azur

Communiqué du PCF

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« Otage, non à la Barbarie ! « 

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 septembre 2014

Communiqué du PCF – 23/09/14

« Otage, non à la Barbarie ! « 

 

Capturehervegourdel

  Le rapt d’Hervé Gourdel a été revendiqué par un groupe lié

  à l’État islamique, dans une vidéo diffusée sur internet lundi

  22 septembre dans la soirée et confirmé par le ministère

  des affaires étrangères. Fait prisonnier dimanche dernier

  en Algérie, les ravisseurs menacent de l’exécuter

  dans les 24 heures si la France n’arrête pas ses frappes

  contre l’État islamique en Irak.

 

Notre pensée et notre solidarité vont à Hervé Gourdel et à ses proches. Nous soutenons toutes les initiatives diplomatiques permettant sa libération.

Nous demandons aux gouvernements influents dans la Région de tout faire pour permettre de sauver la vie et l’intégrité d’Hervé Gourdel. Cet acte lâche ne laisse personne indifférent. Il nous rappelle que des centaines de milliers de personnes subissent au quotidien des sévices, des menaces dans la région. Nous sommes résolument aux cotés des progressistes Algériens, Syriens, Irakiens, Kurdes, qui combattent au quotidien les fanatiques qui veulent imposer par la force leur vision du monde.

Ces fanatiques ne sont pas au service d’une foi ou d’une religion. Par la peur, ils cherchent à nous entraîner dans un engrenage de haines, de violences. Ils déséquilibrent tout le continent Africain en alimentant les finances de leurs dirigeants et des trafiquants d’arme sans scrupule. Ils ne visent qu’à alimenter les finances de leurs dirigeants, et des trafiquants d’armes.

C’est pourquoi, nous demandons que des actions internationales soient prises contre les États qui les soutiennent, les marchands d’armes, et les différents trafics. Nous demandons que la cour internationale de La Haye puisse avoir les moyens d’actions d’investiguer, et de faire comparaître pour les juger les bourreaux et leurs commanditaires.

Lire également :

L’EI menace d’exécuter l’otage français enlevé en Algérie dimanche

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Mali : Les forces françaises en première ligne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 janvier 2013

 

Dans l’Humanité de ce lundi :

les forces françaises en première ligne au Mali

 

Mali : Les forces françaises en première ligne dans AFRIQUE huma1401

Après les violents combats de Konna, samedi,

des Rafale français ont bombardé, hier,

des positions djihadistes à Gao.

L’Élysée dit vouloir une « africanisation » de

l’intervention. Des contingents ouest-africains

sont attendus à Bamako.

Pour l’anthropologue André Bourgeot, spécialiste

de la zone saharo-sahélienne, l’affrontement armé

risque d’activer les solidarités djihadistes

dans la région.

Extrait.

Comment expliquez-vous 
la subite décision de Paris,

vendredi, d’engager unilatéralement 
ses troupes


sur le font malien ?

André Bourgeot. La décision paraît rapide dans sa diffusion

publique mais elle semble avoir été mûrement réfléchie

et préparée. Après les entretiens qui ont eu lieu entre les présidents Hollande et Bouteflika à Alger, qui ont

porté, entre autres, sur la situation au nord du Mali, et au vu de la déclaration des autorités algériennes,

il apparaît que

– cette intervention n’est pas condamnée ;

– la préservation de l’intégrité territoriale telle que définie lors des indépendances est réitérée ;

– la démarche du président intérimaire Dioncounda Traoré est approuvée.
Or celui-ci a fait appel, après cinquante

ans d’indépendance, à la France. Ce qui revient à dire que l’Algérie reconnaît le bien-fondé de cette intervention :

s’agit-il d’un blanc-seing ?

Pourquoi les islamistes d’Ansar Eddine se sont-ils retirés du processus de négociation ?

André Bourgeot. Probablement parce que Iyad Ag Ghali, chef du mouvement Ansar Eddin, n’a pas dû obtenir

les garanties requises pour son maintien au pouvoir et que sa stratégie ne correspondait pas aux intérêts

de la politique algérienne. J’en déduis que la volte-face d’Ansar Eddin résulte de l’échec des négociations

entre l’Algérie et Iyad Ag Ghali. Le comportement de cet ex-chef de la rébellion touareg des années 1990 est

un bon baromètre de l’influence de la politique et de la diplomatie algériennes dans la sous-région.

La suite de l’entretien réalisé par Rosa moussaoui, dans l’Humanité de ce lundi.

[Lire la suite]

Lire également :  Solidaires du peuple malien, l’éditorial de Jean Piérot

 

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Cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie : communiqué du PCF

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juillet 2012

 

50 ans de l’indépendance d’Algérie :

« La France doit assumer son passé colonial avec dignité »

Cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie : communiqué du PCF dans Algerie algerie_3A l’occasion de la commémoration officielle du cinquantenaire de

l’indépendance de l’Algérie, le PCF tient à réaffirmer ce qu’il a rappelé

en 2004, pour le 50ème anniversaire de l’insurrection algérienne

du 1er novembre 1954 et en 2005 pour le 60ème anniversaire

des massacres commencés à Sétif le 8 mai 1945 : la France, par

la voix de ses plus hautes autorités, celle de son chef de l’État, doit

se montrer capable d’assumer son passé colonial avec dignité en

reconnaissant les crimes du colonialisme, le fait colonial et toutes

ses conséquences.

Cinquante ans après, il est vraiment temps de dire clairement ce que

fut ce passé. Rien de ce qui a fait la tragédie et les crimes du colonialisme

ne pourra être dépassé tant qu’il n’y aura pas acceptation, par la France,

de sa propre responsabilité historique et compréhension pour la blessure infligée par plus d’un siècle de domination

et de violence au peuple algérien.

C’est à cette condition – une reconnaissance de la réalité historique – qu’un nouveau lien pourra s’établir entre la France

et l’Algérie.

Alors que les peuples arabes, au Maghreb et au Proche-Orient affirment leurs aspirations à la démocratie, à de vrais

changements politiques et sociaux, la France doit manifester une volonté réelle de s’inscrire positivement dans cette histoire

politique nouvelle du monde arabe en montrant qu’elle veut construire un autre avenir avec tous les peuples du Sud

de la Méditerranée et singulièrement avec le peuple algérien et avec l’Algérie.

Source : Site national du PCF  4 juillet 2012

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Hors-Série l’Humanité : Algérie 50 ans d’indépendance

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2012

 

Hors-Série l'Humanité : Algérie 50 ans d'indépendance dans Algerie algerie_3-227x300

L’Humanité a lancé, lundi 5 mars 2012 , un hors-série dédié

au cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie.

Un numéro d’histoire, d’analyses et d’entretiens sur la fin

de la guerre, jusqu’à l’Algérie d’aujourd’hui, confrontée

au vent des révoltes dans les pays voisins.

Ce hors-série comprend, également, le DVD du film

« Le Peuple en marche », un documentaire de René Vautier avec,

en bonus, les courts-métrages « Techniquement si simple »,

« La Caravelle » et la « Loi du silence ».

 


http://www.dailymotion.com/video/xp87zx

www.dailymotion.com/video/xp87zx

Hors-série de l’Humanité : Algérie, 50 ans d’indépendance par BerbereTV
Le nouveau hors-série de l’Humanité “Algérie, 50 ans d’indépendance” est disponible dans les kiosques

 

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« La ville de Neuilly-sur-Seine refuse de commémorer la répression du 17 octobre 1961″

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 octobre 2011

Source : Humanité.fr14 octobre 2011

La ville de Neuilly-sur-Seine refuse de commémorer

la répression du 17 octobre 1961


171061.jpg

La ville de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a refusé de commémorer le 50e anniversaire

de la répression du 17 octobre 1961, durant laquelle de nombreux Algériens avaient été tués,

et cette décision a été jugée vendredi « inacceptable » par le maire de Nanterre Patrick Jarry.

« Je suis indigné par cette décision inacceptable », écrit dans un communiqué Patrick Jarry (Gauche citoyenne)

qui a invité le maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin (Divers droite), à une cérémonie sur l’île du Pont

avec les maires d’Argenteuil, Asnières, Clichy-la-Garenne, Colombes et Gennevilliers.

Le maire de Neuilly a expliqué son refus d’accueillir « cette manifestation d’ampleur régionale » par le fait

que sa ville « n’a jamais été associée à cet événement par le passé« .

« Cette affirmation est contraire à la vérité historique : c’est bien du Pont de Neuilly que ce funeste 17 octobre

1961, des centaines de manifestants pacifiques, des enfants, des femmes et des hommes, dont beaucoup

venaient de Nanterre, ont été réprimés, battus, tués et jetés dans la Seine par la police »,

lui a répondu Patrick Jarry.

Une bonne partie des 30.000 personnes qui avaient répondu à l’appel à manifester du Front de libération

nationale (FLN) étaient partis de Nanterre qui abritait une forte communauté algérienne.

 

  • A lire aussi :

17 octobre 1961, un crime d’État oublié. Tribune de Mouloud Aounit, président d’Honneur du MRAP,

et Madjid Si Hocine, animateur du collectif l’Égalité d’abord !

Sur la commémoration du 17 octobre 1961 à Nanterre

--> Lundi 17 octobre, l’Humanité célèbre le cinquantième anniversaire du massacre des manifestants

algériens à Paris avec un supplément de 8 pages consacré à ces heures noires de l’histoire de France

 

Rappel :

Le 17 octobre 1961– c’était un mardi – des milliers d’Algériens et d’Algériennes défilèrent dans Paris pour

protester contre le couvre-feu qui leur était imposé par le préfet Maurice Papon. Si, depuis plus de cinq ans,

la guerre faisait rage en Algérie, cette manifestation organisée par le FNL était pacifiste. Les hommes et les

femmes s’étaient endimanchés, certains vinrent avec leurs enfants. Ils ne portaient aucune arme, avaient

consigne de ne répondre à aucune violence. Mais sur les ponts, au sortir des métros… les forces de l’ordre

les attendaient. La répression fut féroce: des milliers de blessés, des dizaines de morts – jusqu’à 300, affirme

l’historien Jean-Luc Einaudi. Durant des jours, des cadavres furent retrouvés dans la Seine.

Officiellement, il n’y a eu que deux morts. Aujourd’hui encore, l’État nie les faits historiquement établis et,

sous couvert de raison d’État, empêche de faire toute la lumière sur cette répression féroce.

(source dazibaoueb)

Vidéos 

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« Appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie du 17 octobre 1961 à Paris »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 octobre 2011

Lu sur : PCF Grésivaudan13 octobre 2011

URL article original : http://blogs.mediapart.fr/edition/17-octobre-1961/article/121011/appel-pour-la-reconnaissance-officielle-de-la-tragedie-d

 

Appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie

du 17 octobre 1961 à Paris

 

Le massacre de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961

fait partie de notre histoire. En partenariat avec l’association

Au nom de la mémoire, Mediapart lance, à l’aube du

cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie,

cet appel pour «une nouvelle fraternité franco-algérienne»

fondée sur la vérité, «gage de réconciliation».

 

Pour comprendre ou revisiter l’événement dramatique du 17 octobre 1961, Mediapart propose ici

le documentaire de Mehdi Lallaoui, Le Silence du fleuve ;

dix-sept contributions d’écrivains ;

enfin une étude des racines policières de cette répression raciste. 

«Il y a cinquante ans, le préfet de Police de la Seine, Maurice Papon, avec l’accord du gouvernement,

imposa un couvre-feu visant exclusivement tous les Français musulmans d’Algérie.

«Ce couvre-feu raciste entraîna une réaction pacifique des Algériens, sous la forme d’une manifestation

dans les rues de Paris. Au soir du mardi 17 octobre 1961, ils furent près de trente mille, hommes, femmes

et enfants, à défiler pacifiquement sur les grandes artères de la capitale pour revendiquer le droit à l’égalité

et défendre l’indépendance de l’Algérie.

«La répression policière de cette protestation non violente est une des pages les plus sombres de notre histoire.

Longtemps dissimulée à l’opinion et désormais établie par les historiens, elle fut féroce : onze mille arrestations,

des dizaines d’assassinats, dont de nombreux manifestants noyés dans la Seine, tués par balles, frappés à mort.

«Le temps est venu d’une reconnaissance officielle de cette tragédie dont la mémoire est aussi bien française

qu’algérienne. Les victimes oubliées du 17 octobre 1961 travaillaient, habitaient et vivaient en France.

Nous leur devons cette justice élémentaire, celle du souvenir.

«Reconnaître les crimes du 17 octobre 1961, c’est aussi ouvrir les pages d’une histoire apaisée entre les deux

rives de la Méditerranée. En 2012, l’Algérie fêtera cinquante ans d’une indépendance qui fut aussi une déchirure

française.

A l’orée de cette commémoration, seule la vérité est gage de réconciliation.

«Ni vengeance, ni repentance, mais justice de la vérité et réconciliation des peuples : c’est ainsi que nous

construirons une nouvelle fraternité franco-algérienne. »

Signez directement l’appel en ligne, en utilisant le formulaire ci-dessous.

Lire la suite et signer

 

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Le cauchemar des Femmes d’Hassi Messaoud

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2010

Depuis plusieurs semaines, et près de dix ans après les tragiques événements du 13 juillet 2001, les femmes d’Hassi Messaoud, base pétrolière du sud algérien, se font agresser par des bandes de jeunes délinquants. Dans la nuit du 11 avril dernier, les violences ont redoublé sans que la police n’intervienne.

Voir sur : http://hassi-messaoud.over-blog.com/ le reportage de TV5 Monde du 14 avril 2010

puce bleue ronde  Reportage autour de l’affaire Hassi Messaoud 

 

Articles :

Le cauchemar des Femmes d'Hassi Messaoud dans Algerie arton4788-52fca

Algérie

 

Le lynchage des femmes de Hassi Messaoud se poursuit

 

Des faits extrêmement graves ont eu lieu ces deux derniers mois dans la ville de Hassi Messaoud, base pétrolière du sud algérien où une chasse aux femmes s’est organisée. Ces dernières, venues des quatre coins du pays, travaillant dans des multinationales afin de subvenir aux besoins de leurs familles, se sont fait agresser régulièrement la nuit. Leurs maisons ont été saccagées et pillées par des hommes armés de gourdins, de haches, de couteaux, qui agissaient cagoulés, ou même à (…)

lire la suite de l’article

 

Algérie. Hassi Messaoud : la chasse aux femmes seules

Dans cette ville pétrolière du Sud algérien, les femmes venues travailler ici dans l’espoir de faire vivre leur famille sont agressées par des hommes. Influencés par les intégristes, ils se livrent à un soi-disant « expédition d’épuration ».

Hassi Messaoud, envoyée spéciale 
d’El Watan.

Depuis deux semaines, chaque soir, le scénario de l’horreur se répète, face à l’impuissance ou l’inertie des services de police, alors qu’un commissariat se trouve à quelques centaines de mètres du lieu des exactions dans Hassi Messaoud, cette ville pétrolière censée être la plus surveillée du pays. Les maisons ne sont pas choisies au hasard. Elles sont repérées dans la journée, puis mises à sac la nuit. La plupart sont habitées par des femmes originaires du Nord, qui vivent loin de leur famille. Rares sont celles qui déposent plainte, car les plus téméraires ont payé cher leur acte. Elles ont fini par abandonner leur domicile, errant d’un quartier à un autre à la recherche d’un lieu plus sûr. Les témoignages de certaines d’entre elles font froid dans le dos. Terrorisées, les victimes refusent toutes de révéler leur identité. « C’est la misère qui nous a fait faire des centaines de kilomètres à la recherche d’un emploi pour nourrir nos familles. Nous ne voulons pas perdre le pain de nos enfants. Nous voulons juste gagner notre vie avec dignité et dans la sécurité. Nous sommes des citoyennes au même titre que les autres, et nous avons le droit d’aller n’importe où pour travailler », déclare Souad, âgée d’une trentaine d’années. Lorsque nous lui avons rendu visite, dans sa maison du quartier des 36 Logements, elle a mis du temps à nous ouvrir la porte. Notre identité déclinée, elle exprime son « grand soulagement ».

Torturées, violées, enterrées vivantes

Cela fait plus d’une semaine que sa sœur et elle vivent un « vrai cauchemar ». Une bande de cinq à six jeunes enturbannés ont fait irruption chez elles au milieu de la nuit. « On nous avait déjà parlé de femmes ayant été agressées dans leur maison, mais je n’y ai pas cru. Je ne pensais pas qu’un jour je serais une des victimes », raconte Souad, l’aînée d’une famille de trois filles et un garçon. Cela fait dix ans qu’elle travaille à Hassi Messaoud.

Lire la suite sur : humanite.fr/2010-04-17

Algérie. Le fanatisme tue

Le Code de la famille faisant des femmes des mineures à vie et l’idéologie intégriste expliquent en grande partie le sexisme.

Comment est-il possible que des personnes soient torturées, violées, volées, humiliées dans l’indifférence et l’impunité  ? Neuf mois après le lynchage de dizaines de femmes à Hassi Messaoud, les agressions ont repris dans cette ville saharienne, à 800 kilomètres au sud-est d’Alger. En 2001, après un prêche virulent d’un imam, des hommes fanatisés se sont attaqués à des femmes vivant seules, célibataires ou divorcées, accusées d’être des « putes ». Cette importante commune pétrolière d’Algérie attire des milliers de travailleurs du pays, notamment des femmes, qui viennent faire le ménage ou la cuisine dans les entreprises étrangères arrivées avec la libéralisation de la production des hydrocarbures.

Les associations féministes d’ici et de là-bas lient cette violence sexiste au Code de la famille qui fait des femmes des mineures à vie, officiellement placées sous le contrôle des hommes. De telles agressions sont également à mettre en relation avec l’idéologie intégriste.

[Lire la suite]

 

Violences à l’égard des femmes à Hassi Messaoud :

Les victimes et les associations exigent une protection de l’État

Par Salima Tlemçani – 15 avril 2010

Dans une lettre ouverte adressée au wali d’Alger, douze femmes, victimes de violences à Hassi Messaoud, interpellent le premier responsable de la wilaya de Ouargla, dont dépend la ville de Hassi Messaoud où elles ont fait l’objet d’agression.

Les signataires indiquent qu’« en raison de l’absence de sécurité, chaque soir des jeunes armés de couteaux, barres de fer, sabres et bâtons attaquent leurs domiciles pour voler tout ce qui a de la valeur avant de les humilier et de les tabasser ».

[Lire la suite sur : El Watan.com/]

 

Violences contre les femmes travailleuses à Hassi Messaoud :

La société civile lance un collectif de solidarité

Par Salima Tlemçani – 20 avril 2010

Une réunion a regroupé, dimanche dernier à Alger, de nombreux représentants du mouvement associatif féminin et des militants des droits de l’homme.

Cette réunion a pour objectif la solidarité avec les femmes victimes de violences à Hassi Messaoud. Un collectif de soutien a été mis en place à cette occasion et doit prendre contact avec les pouvoirs publics pour les interpeller sur la situation des femmes travailleuses de cette ville pétrolière. Après un long débat, les participants à cette réunion ont proposé l’organisation d’un rassemblement devant le ministère de l’Intérieur pour « dénoncer les agressions » dont sont victimes les femmes à Hassi Messaoud et appelé à prendre des « mesures urgentes » pour mettre un terme à cette « dérive ».

[Lire la suite sur El Watan.com/]

 

*******************************************
Les événements du 13 juillet 2001 :

Épouvante à Hassi Messaoud

Par Hassane Zerrouky

Des femmes seules ont été agressées, violées et mutilées par des islamistes.

À Hassi Messaoud, il n’y a pas que le pétrole qui coule. L’intégrisme islamiste a refait son apparition. Dans la nuit du vendredi 13, aux environs de 22 heures, au samedi 14 juillet, 300 individus habitant le quartier Bouamama s’en sont pris avec une rare férocité à des femmes vivant seules dans des habitations vétustes dans le lieu-dit  » Haïcha « . Aux cris de  » Allah ou akbar « , les assaillants n’ont pas lésiné sur les moyens : viol collectif, agressions à l’arme blanche et au gourdin, faisant une vingtaine de blessées dont six dans un état jugé très sérieux. Certaines ont été tout simplement mutilées au corps et au visage. D’autres traînées nues dans la rue sous le regard épouvanté des riverains habitant une cité voisine de ce quartier déshérité.  » J’ai appelé la police mais elle n’est arrivée que vers 3 heures du matin, soit plus de cinq heures après le début de l’agression « , raconte un témoin dans le journal Liberté. Cette punition en règle a donc duré jusqu’à 3 heures du matin avant que la police n’intervienne.

À l’origine de cette expédition, un imam islamiste, Amar Taleb, qui lors de la grande prière du vendredi à la mosquée de la ville a prononcé un prêche virulent contre ces femmes au comportement  » immoral « , a appelé les habitants  » à chasser les fornicatrices de leur quartier « . Fanatisés, les assaillants ont alors décidé de punir au nom de Dieu ces femmes, dont le seul crime est de vivre seules à Hassi Messaoud.

Lire la suite sur : humanite.fr/2001-07-18

 

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France-Algérie : Déclaration de EFI sur les massacres de Hassi Messaoud

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2010

Europe Solidaire Sans Frontières

IFE-EFI, BABA-ASSA Soad, KACI Mina

17 avril 2010

ALGÉRIE :

NON AU LYNCHAGE DES FEMMES.

NON A « L’AMNISTIE NATIONALE » !

 

Nous sommes révoltées devant la folie meurtrière des intégristes islamistes qui a fait une nouvelle fois rage dans le quartier « d’El Haicha » à Hassi-Messaoud, ville pétrolifère du Sud de l’Algérie. Nous n’avons pas oublié la nuit funèbre du 13 juillet 2001 au cours de laquelle près de cinquante femmes ont vécu le martyre dans ce même quartier. En effet, cette nuit là, plusieurs centaines d’individus déchaînés suite au prêche d’un imam s’étaient armés de matraques, de couteaux et de sabres pour s’attaquer aux travailleuses et à leurs enfants.

Jusqu’où ira la barbarie ? Près de dix ans après l’expédition punitive de 2001 le scénario de l’horreur se reproduit encore ! A nouveau le sabre, le couteau, la hache et le bâton contre des femmes sans défense. Elles sont agressées, torturées, violées, assassinées. Depuis plusieurs semaines, le terrorisme fait de nouveau rage et les femmes, toujours et encore elles sont les boucs émissaires d’agresseurs qui tentent d’imposer leur ordre à la société.

Malgré les dépôts de plainte au commissariat, la police s’est figée dans une inertie totale. Les plaintes sont classées sans suite. Aucune mesure n’est prise pour juguler le climat de violence. Dans cette zone sous haute protection, cela signifie-t-il qu’aux yeux des pouvoirs publics algériens la sécurité des bases pétrolières est plus précieuse que les vies humaines !!

Évidemment, cette situation gravissime est le corollaire de toutes les dérives scandaleusement baptisées « rahma », « concorde civile », « réconciliation nationale » mais qui en fait, au nom de « l’amnistie nationale » banalisent voire légalisent le crime, le viol, le kidnapping et menacent l’avenir de l’Algérie sur l’autel du compromis avec l’islamisme politique.

Ces dispositifs n’ont jamais assuré la protection des victimes de la terreur islamiste, elles n’ont pas rendu justice aux familles des victimes, ni aux victimes elles-mêmes et en particulier les survivantes des massacres de HASSI MESSAOUD. Au contraire, ce sont les victimes qui doivent se cacher, se taire, se résoudre à la fuite, au silence, quand ce n’est pas à l’exil.

Ces évènements tragiques mettent une nouvelle fois à l’ordre du jour la nécessité d’abroger le Code de la famille qui ravale les femmes au statut de sous-citoyennes et cultive dans les esprits un obscurantisme d’un autre âge.

L’État algérien a failli à sa première mission qui est d’assurer la sécurité de ses citoyens et citoyennes.

L’Initiative Féministe Européenne IFE-EFI est aux cotés des féministes algériennes pour appeler toutes les forces démocratiques à manifester leur solidarité avec les femmes de Hassi-Messaoud et exiger :

  • la cessation de la terreur qui règne contre les femmes à Hassi-Messaoud et la fin de toutes les exactions,
  • la mise en place d’une protection immédiate et exceptionnelle pour garantir la sécurité, l’intégrité physique de ces femmes et leur droit au travail,
  • la reconnaissance publique par les autorités locales et territoriales des actes de terrorisme dont elles sont victimes,
  • la mise en place de poursuites judiciaires contre tous ceux qui ont été confondus de crimes à leur encontre,
  • la mise en œuvre d’une procédure de justice destinée à mettre un terme à l’impunité des actes de vandalisme et de terrorisme.

La Coordination Européenne de l’IFE-EFI

15 avril 2010

Premières organisations signataires :

. Initiative Féministe Européenne IFE-EFI (Europe) France, Pays d’Aubagne, Italie, Pologne, Suède, Angleterre, Croatie….

. FEMMES SOLIDAIRES

. UNION DES FAMILLES LAIQUES (UFAL)

. Collectif Femmes PARTI POUR LA LAICITE ET LA DEMOCRATIE-Algérie

. Organisation for Women’s Liberation-Iran

. Secularism is a women’s issue (SIAWI)

. Ligue du Droit International des Femmes

Premières personnalités signataires :

Wassyla TAMZALI, écrivaine

Anne Marie LIZIN, sénatrice honoraire belge

Marieme HELIELUCAS, Coordinatrice réseau SIAWI

André GOMAR, président association laïque de Saint-Denis

Hakim ARABDIOU, militant laïque algérien

* source : IFE-EFI Initiative Féministe Européenne pour une autre Europe- European Feminist Initiative for another Europe

ife VFL efi-europa.org

 

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