Au Qatar, construire les stades tue : « Carton rouge ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 octobre 2015

 

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo et signer la pétition.

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Captureqatar

 

  Infographie et vidéos.

  Le Qatar accueillera la Coupe du Monde de football en 2022.

  Dans ce pays, les accidents mortels du travail sont huit fois

  plus nombreux que dans le reste du monde.

  Les scandales se multiplient en matière de non-droits

  du salarié autour des stades en construction.

  A la Fête de l’Humanité, a été lancée l’opération

  « Carton rouge ».

 

 

 

Des faits et des chiffres

Population

Le Qatar, c’est 200 000 Qataris et 1,8 millions de travailleurs migrants soit 94% de la population totale

1 million

C’est le nombre de migrants travaillant sur les chantiers des stades

890 euros

C’est la somme qui peut être demandée à un Népalais, un Indien, Un Sri Lankais, un Bengali,

un Philippin … par une agence de recrutement pour se faire embaucher. (Soit 1000 dollars)

6545 euros

C’est le salaire moyen mensuel d’un Qatari, soit 7353 dollars par mois.

171 euros

C’est le salaire mensuel moyen d’un travailleur migrant (soit 192 dollars) pour 66 heures

de travail par semaine, 6 jours sur 7, par 50° à l’ombre.

Kalafa

Système de « parrainage » où l’employeur dispose d’un pouvoir quasi absolu sur la liberté de mouvement

de ceux qu’il emploie : confiscation des passeports, interdiction de quitter le pays,

de circuler dans le pays, d’aller dans les lieux publics…

Un système féodal

Privation de tout droit syndical, pas d’organisation syndicale, pas de droit de grève, pas d’inspection

du travail, pas de salaire minimum, disparités salariales basées sur la discrimination raciale,

tout changement d’emploi sans permission de l’employeur initial fait prendre le risque d’être emprisonné

ou d’être déporté.

Logement

70 000 nouvelles chambres d’hôtel de grand luxe sont construites pour le Mondial 2022. Alors que 600 000

salariés migrants vivent dans des camps de travail, à 14 par chambre en moyenne, sans eau, sans électricité,

sans WC.

[Voir les vidéos sur humanite.fr]

 

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Qatar : des organisations internationales dénoncent « une économie d’esclavage moderne »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 septembre 2014

 

RÉPRESSION

Qatar : des organisations internationales dénoncent

       « une économie d’esclavage moderne »

 

qataresclagisme

 

  « Je suis suivi par la police. On dirait qu’ils vont nous faire

  des problèmes. » C’est le dernier message envoyé le 31 août

  depuis le Qatar par Krishna Upadhyaya et Ghimire Gundev,

  deux militants britanniques des droits humains.

  Depuis, ils n’ont plus donné de nouvelles.

 

 

Les autorités qataries ont révélé le 7 septembre qu’ils étaient retenus prisonniers et interrogés pour avoir “violé les lois” de l’émirat [1]. Les deux hommes travaillent pour l’organisation norvégienne Global Network for Rights and Development (GNRD). Ils se sont rendus au Qatar pour rencontrer des travailleurs népalais et documenter la situation des travailleurs migrants sur les chantiers de la Coupe du monde de football 2022.

L’organisation Global Network for Rights and Development (GNRD) a lancé aux côtés de la Confédération syndicale internationale (CSI), de la fondation pour la défense des droits de l’homme Front line defenders et de l’ONG contre l’esclavage moderne Anti slavery international une action pour demander la libération des deux militants.

1,4 million de migrants travaillent dans le petit émirat du Qatar. Ils constituent la majorité de la population du pays, mais n’ont pratiquement aucun droit. « Les travailleurs étrangers sont presque réduits en esclavage – totalement soumis au pouvoir de leurs employeurs qui détiennent un contrôle total sur les salaires et les conditions d’emploi, ont le pouvoir d’attribuer les permis de résidence (ne pas en avoir peut conduire en prison) et peuvent refuser au travailleur un changement d’emploi, ou même un visa de sortie pour pouvoir quitter le pays », résumait la Confédération syndicale internationale dans un rapport au printemps dernier. Plus d’un millier d’ouvriers sont déjà morts sur les chantiers du Qatar depuis que l’émirat s’est vu attribuer l’organisation du mondial, en 2010. La plupart ont péri d’accidents du travail ou de crise cardiaque (Voir notre enquête « Coupe du monde : Bouygues et Vinci s’installent au Qatar, un pays qui recourt massivement au travail forcé »).

« À chacun de nos voyages au Qatar, les gens ont de plus en plus peur de parler »

Suite aux rapports accablants de la CSI et d’Amnesty sur cette situation, le Qatar avait promis des améliorations en juin. L’arrestation des deux militants laisse présager du contraire. « Le Qatar semble penser que créer un climat de peur et d’intimidation va détourner l’attention du monde de son économie d’esclavage moderne, a réagi Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI après l’annonce de la disparition des deux hommes. Des centaines de travailleurs migrants, dont beaucoup de femmes, sont en train de dépérir dans les centres de détention de Doha tout simplement pour avoir voulu échapper à des employeurs violents et abusifs. Des journalistes étrangers ont été détenus pour avoir essayer de montrer la vérité, et la répression d’état s’accentue dans un pays qui n’a montré jusqu’à maintenant aucun respect pour les droits humains et les standards légaux de base. »

En juin, Gemma Swart, de la CSI, témoignait déjà d’une pression grandissante sur les travailleurs migrants depuis les révélations toujours plus précises sur leurs terribles conditions de vie et de travail. « À chacun de nos voyages au Qatar, les gens ont de plus en plus peur de parler », nous disait-t-elle. Manifestement, l’émirat veut aussi intensifier la pression sur les organisations qui luttent pour les droits de l’homme et des travailleurs. Sans réaction de la part de la Fifa.

Rachel Knaebel

Notes

[1] Voir cet article du Guardian.

Basta ! 

Creative Commons License

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Jeux Olympiques et Coupe du monde : terrains de jeux d’un néolibéralisme de choc (Basta !)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 février 2014

 

Pas très sportif

     Jeux Olympiques et Coupe du monde :

     terrains de jeux d’un néolibéralisme de choc

 

JO

  par Olivier Petitjean 6 février 2014

  Les grandes compétitions sportives planétaires coûtent

  de plus en plus cher. Surtout, le Comité international

  olympique et la FIFA, qui commercialisent ces produits

  phares du divertissement mondial, sont devenus

  de véritables holdings sans aucun contrôle.

 

Résultat : présomptions de corruption, optimisation fiscale, violations du droit du travail, expulsions des populations pauvres pour laisser place à des infrastructures souvent inutiles et remise en cause de la démocratie accompagnent ces évènements. Pour le plus grand profit de ces holdings et de leurs sponsors, et sous les acclamations des stades.

Le Comité international olympique et la Fifa ? Des « holdings transnationales dotées des statuts d’une amicale bouliste », estime Fabien Ollier, directeur de la revue Quel Sport et l’un des contributeurs du livre La coupe est pleine ! Les désastres économiques et sociaux des grands événements sportifs [1]. Les produits phares de ces holdings ? Les JO d’été et d’hiver pour le CIO, la Coupe du monde de football pour la FIFA. Afin d’organiser ces évènements et les vendre à la planète entière, tout, ou presque, est désormais permis. Considérés comme des moments festifs et consensuels, ces grands moments de compétition sportive sont devenus synonymes de débauche d’argent public, d’expulsions massives de pauvres urbains, de dégradation des conditions de travail dans le secteur des travaux publics, d’hyper sécurisation des espaces publics et d’inondation publicitaire à grande échelle.

coupe du monde

  La FIFA comme le CIO n’ont aucun compte à rendre ni aucune obligation

  de transparence financière. Basée à Zurich, en Suisse, comme la plupart

  des instances sportives internationales, la FIFA emploie environ 300 personnes

  et a réalisé en 2012 un bénéfice de 89 millions de dollars.

  Ses réserves financières, sur lesquelles elle n’est pas imposable du fait

  de son statut d’organisation à but non lucratif, s’élèveraient à

   1,378 milliard de dollars.

L’opacité de son fonctionnement interne et de sa gouvernance est régulièrement critiquée, notamment par l’ONG Transparency international.

« Un moindre niveau de démocratie est parfois préférable »

La FIFA a pourtant été impliquée dans plusieurs scandales de corruption, de trucage et de détournement de fonds.

[Lire la suite sur Basta !]

250-000 EXPULSIONS… l’autre visage de la Coupe du Monde au Brésil/

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Qatar : Coupe du monde et esclavagisme

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 septembre 2013

 

A 16 ans, Ganesh a trouvé un emploi au Qatar. Deux mois plus tard,

il était mort (The Guardian)

 

Qatar : Coupe du monde et esclavagisme dans Qatar captureganesh-300x200

Peter Pattisson

Tilak Bahadur Bishwakarma montre la photo de son fils, Ganesh,

16 ans, mort au Qatar d’un arrêt cardiaque, six semaines

après son départ du Népal. Photo : Peter Pattisson/guardian.co.uk

Des travailleurs népalais se rendent au Qatar pour trouver un moyen

de sortir de la misère. Au lieu de cela, beaucoup se retrouvent piégés

dans des journées et nuits de 12 heures, dans les camps surpeuplés

et sales. Certains ne rentrent pas vivants chez eux.

Au sein de l’agitation fébrile de l’aéroport de Katmandou, on peut assister à l’une des images les plus amères

de la mondialisation. À la porte d’embarquement, des parents pleins d’espoir font des adieux larmoyants

à leurs fils couverts de guirlandes qui s’en vont rejoindre les centaines de milliers de Népalais qui se rendent

à l’étranger pour le travail. À l’autre bout du terminal, parmi le flux de passagers qui débarquent, des cercueils

des travailleurs migrants portés sur des chariots à bagages sont remis à leurs familles. Certains parents restent

stoïques, d’autres sanglotent en se tordant par terre. En moyenne, trois ou quatre corps arrivent ainsi chaque jour.

Ce sont les grands perdants de la violence et de l’exploitation scandaleuse exercée sur ceux qui sont parmi

les plus pauvres et et les plus déshérités de la planète : les travailleurs népalais qui partent chaque année

pour le Moyen-Orient.

Ganesh Bishwakarma était l’un entre deux. Pour Ganesh, le Qatar était une oasis dans le désert, une terre promise

qui allait lui permettre de s’extraire de la misère qui emprisonnait sa famille dans le district rural de Dang au Népal

depuis des générations. Comme beaucoup d’autres dans son village, il avait rencontré les agents de recrutement

qui avaient promis un emploi bien rémunéré et la possibilité de subvenir à sa famille. Il est parti en promettant

de revenir et de construire une belle maison pour sa mère.

Il est bien revenu – mais au bout de deux mois seulement et dans un cercueil. Il avait 16 ans.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]
Article original

Lire également :

 

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Qatar : Au royaume de l’esclavage moderne ! (The New York Times)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mai 2013

 

QATAR :

Au royaume de l’esclavage moderne !

(The New York Times)

 

Qatar : Au royaume de l’esclavage moderne ! (The New York Times) dans Qatar esclavage1

Domestique, ouvrier qualifié ou homme d’affaires : il n’est pas facile

d’être un immigré, au Qatar, où les conditions de travail sont souvent

inhumaines.

En 2012, Theresa M. Dantes a signé un contrat avec une agence

de recrutement des Philippines pour venir travailler au Qatar

comme domestique. Elle devait être logée, nourrie et payée

400 dollars [305 euros], par mois. Pourtant, lorsqu’elle est arrivée, son employeur l’a informée qu’il ne lui verserait

que 250 dollars [190 euros]. Elle a accepté, car sa famille, restée à Quezon City, comptait sur ce salaire.

Cependant, la jeune femme n’était pas au bout de ses surprises. Theresa Dantes, 29 ans, affirme qu’elle ne prenait

qu’un repas par jour, composé des restes du déjeuner familial. « S’il ne restait rien, alors je ne mangeais pas. »

Elle travaillait sept jours par semaine. Une fois son labeur terminé dans la maison de son employeur,

on la forçait à nettoyer celle de sa belle-mère, puis celle de sa sœur.

Huit mois après son arrivée, Theresa Dantes a voulu partir. Son patron lui a ri au nez :

« Tu ne peux pas démissionner ! » Dans le cadre de la kafala, système qui régit la vie de tous les étrangers

qui travaillent au Qatar, Theresa Dantes ne pouvait pas quitter son poste, sans l’accord de son employeur.

Elle s’est enfuie et a rejoint 56 autres femmes, qui avaient trouvé refuge au Bureau philippin du travail à l’étranger.

Environ 1,2 million de travailleurs étrangers – qui sont, en majorité, des personnes pauvres, originaires d’Inde,

du Pakistan, du Bangladesh, du Népal, d’Indonésie et des Philippines – représentent 94 % de la main-d’œuvre,

au Qatar, une monarchie absolue, qui fait à peu près la taille de l’Île-de-France. Ce dispositif, mis en place,

dans les années 1950, a été conçu, pour les États peu peuplés du golfe Persique, qui avaient besoin d’ouvriers,

dans les secteurs du pétrole et du gaz. Le système s’est tellement développé qu’aujourd’hui, il y a presque cinq

fois plus d’employés étrangers que de Qataris. Jusqu’à un million de personnes supplémentaires pourraient arriver,

au cours des prochaines années, pour participer à la construction de neuf stades et de nouvelles routes,

(pour un budget de 20 milliards de dollars ; 15,23 milliards d’euros), afin que le Qatar soit prêt à accueillir

la Coupe du Monde de football, en 2022.

Un document officiel n’offre pas une protection suffisante

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

 

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