Sambre et Meuse face à la « roublardise » organisée (l’Humanité)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2015

INDUSTRIE

Sambre et Meuse face à la « roublardise » organisée

 

Laurence Mauriaucourt – l’Humanité – 9 avril 2015

 

Sambre et Meuse71Photo : Stephane Dubromel

 

  Près de Maubeuge, 261 salariés métallurgistes

  licenciés de l’entreprise de matériel ferroviaire

  Sambre et Meuse occupent leur usine

  depuis plus de trois semaines. Ils manifesteront

  à Paris ce jeudi.

  Reportage.

 

 

Feignies (Nord), envoyée spéciale. Dans l’Avesnois, le bocage se pare des attraits du printemps. Feignies, à trois kilomètres de Maubeuge. Rue Jean-Jaurès. Rue de la République. Rue des Usines. Un cul-de-sac. Avec au fond, Sambre et Meuse (SM), l’entreprise de matériel ferroviaire en acier moulé, fermée le 18 mars, occupée nuit et jour depuis par d’ex-salariés. Un moule de 40 000 euros disparaît dans les flammes de la colère, sur le parking. Les hommes ont les traits fatigués, tendus. Ils ont reçu leur lettre de licenciement, espèrent être payés le 10 avril comme promis par les AGS, le régime de garantie des salaires. Le 21 avril, ce sera le solde de tout compte et les 261 métallurgistes pourront aller s’inscrire au chômage, certains pour la première fois de leur vie. Ils seront en tête de la manifestation contre l’austérité à Paris, ce jeudi. Ils brandiront une photo datant de 2009 où l’on voit François Fillon, alors premier ministre, posant aux côtés de Vladimir Poutine derrière deux industriels, un Français et un Russe, en train de signer le contrat de l’espoir.

De la production de plaques d’égout au métro de New York

Hervé est à la fois fier et écœuré de rappeler que cette unité de production d’acier moulé plus que centenaire a associé son nom aux plaques d’égout de par le monde, au métro de New York. Son père a fait carrière là. Son fils devait y poursuivre la lignée de métallos, au métier harassant, payés 1 400 euros par mois en trois-huit, mais porteurs d’un savoir-faire collectif unique en Europe. « Vous voyez le gâchis ? » questionne l’ouvrier, promettant de ne rien « lâcher ».

Les revendications : une prime extralégale de 20 000 euros par salarié, la vraie recherche d’un repreneur, et des réponses aux questions.

♦ Pourquoi les actionnaires russes ont déserté après avoir investi ?

♦ Pourquoi les avoir laissés devenir les principaux clients à 80 % alors qu’il y avait de la demande en France avec Alstom et Bombardier, en Algérie, et alors qu’un contrat court encore avec la Finlande ?

♦ Pourquoi y a-t-il eu suffisamment d’argent pour rénover les bureaux de la direction à hauteur de 700 000 euros ?

♦ Pourquoi de l’argent transitait par la Chine et quelques paradis fiscaux ?

♦ Pourquoi le cabinet d’expertise Secafi a été empêché de réaliser un audit complet ?

♦ À quel prix les 1 000 tonnes d’acier du stock seront vendues aux enchères ?

♦ Cette fermeture est-elle à mettre en lien avec le projet de « zone verte » promise pour le secteur ?

 

Sambre et Meuse en lutte

Image de prévisualisation YouTube

Journal l’Humanitésur youtube

 

Et puis, il y a ce problème qui se pose à tout le monde ici : « Est-ce qu’on va devoir payer nous-mêmes les 40 euros de mutuelle par mois ? » De quoi imaginer le niveau de pauvreté de ces hommes qui traduisent le mot « austérité » par « manque d’argent pour participer à la relance de l’économie », par « appauvrissement généralisé au profit de quelques-uns ». Des soutiens politiques, il y en a eu. Le député PCF Alain Bocquet ayant saisi le premier ministre. Mais les appels au secours adressés au député socialiste Rémi Pauvros, au maire UMP de Maubeuge, n’ont rien apporté de concret. « On a organisé une journée portes ouvertes avant le second tour des élections, ils sont venus se rincer l’œil… », peste Benjamin, un jeune salarié baraqué, épuisé, qui vit à l’usine nuit et jour depuis l’occupation.

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Accord de compétitivité chez Faurecia : Plus de 1 200 personnes touchées avec une baisse de leur revenu à la clé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 février 2015

 

Au nom de la compétitivité, Faurecia sacrifie les salaires

 

Kevin Boucaud – l’Humanité – 25 février

 

Capturefaurecia1

  Pourtant bien portant, l’équipementier automobile

  a conclu un accord de compétitivité.

  L’entreprise s’engage à n’effectuer aucun plan

  social contre de fortes concessions salariales.

 

Un des plus grands accords de compétitivité depuis le début de la crise a été signé, en fin de semaine dernière,

chez Faurecia, filiale de PSA Peugeot Citroën spécialisée dans la production d’équipements automobiles.

Plus de 1 200 personnes sont touchées avec une baisse de leur revenu à la clé. Le groupe, qui met

régulièrement en compétition ses usines pour l’attribution de nouveaux produits, a déjà mis en œuvre plusieurs

accords de ce type, mais c’est la première fois qu’autant de sites sont concernés.

Un gel des salaires pour les trois prochaines années

Dans la division échappements, l’une des quatre grandes de l’équipementier automobile, la direction

de l’entreprise s’est engagée à ne pas lancer de plan social pendant les trois prochaines années en échange

de grosses concessions de ses salariés. L’accord a été signé par la CFE-CGC et la CFDT,

à l’issue d’un référendum interne qui a recueilli 55 % de suffrages favorables. Alors que, de son côté, la CGT a

annoncé, dès le 2 février, dans un communiqué, qu’elle refuserait de faire partie des signataires de cet accord

qu’elle juge « injuste » et dangereux pour « les acquis sociaux » des salariés de l’entreprise.

Selon le représentant du syndicat, Andrès Gomez, « la direction n’a donné aucune contrepartie ».

« Il n’y avait pas de plan social de prévu et l’entreprise se porte très bien, la preuve

c’est que les profits devraient doubler en 2015 par rapport à 2014 », rappelle-t-il.

L’accord de compétitivité prévoit un gel des salaires pour les trois prochaines années,

une suppression de l’intéressement en 2015, puis sa baisse en 2016 et 2017. De plus, les salariés

devront accepter qu’un jour de congé d’ancienneté soit supprimé.

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Haro sur le coût du travail et sur les smicards trop payés !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 juillet 2014

Vu sur CGT Dieppe

« La chasse à coût »(Vidéo) : C’est vous  qu’ils chassent !

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo

Captureviméolachasseacout

«La chasse à coût » from Nada-info on Vimeo

Haro sur les salaires devenu « coût du travail ». Haro sur le Smic et sur les smicards prétendument trop payés !

 

 

Pointage-doigt

Visionnez cette vidéo,

et prenez conscience que

ces nantis parlent de vous !

Amenés par le MEDEF et son fidèle Lamy, la meute de journalistes et de pseudos « experts » de tous poils fonce ventre à terre pour la curée.

 

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Les assistés du CAC 40 peuvent dormir tranquille

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mars 2014

 

Aides publiques

Un pacte de rentabilité pour le CAC 40

 

L’HUMANITÉ – 18 mars 2014 – Clotilde Mathieu

Malgré l’opacité sur les crédits d’impôt recherche et compétitivité emploi, l’Humanité a obtenu leurs montants pour 16 multinationales du CAC. En 2013, malgré leurs 28 milliards d’euros de bénéfices, ces dernières ont gagné 1,72 milliard d’euros sur leur impôt.

Une véritable gabegie d’aides publiques.

Pour l’un 20 milliards d’euros, 5,8 milliards pour l’autre. A eux deux, le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et le crédit d’impôt recherche (CIR) pompent plus de 25,8 milliards d’euros dans les caisses de l’état. Une cagnotte qui devrait s’amplifier dans les prochaines semaines.

Car le patronat presse. Il lui faut toujours plus. Et pourquoi pas 100 milliards d’euros, comme l’a suggéré Pierre Gattaz au mois de janvier  ? La compétitivité et l’emploi seraient en jeu. La ficelle est énorme.

Mais pas pour François Hollande, séduit par l’argument d’un « coût » du travail jugé trop élevé, qui n’hésite pas à reprendre également l’argument des marges historiquement basses, quitte à distribuer les deniers publics sans émettre le moindre critère d’attribution, ni d’évaluation.

Le comité de suivi ne dévoilera qu’une première estimation en 2017. En attendant, le gaspillage se poursuit et le chômage grimpe et les coupes budgétaires s’accentuent. Dans quelques semaines, les entreprises pourront se gaver de 10 milliards d’euros de crédit en plus, avec la mise en application du pacte de responsabilité.

De quoi ravir celles du CAC, puisque le pactole de crédits est déjà quasi équivalant aux 36 milliards d’euros que rapporte l’impôt sur les sociétés. Avec l’opacité qui règne sur le montant alloué à chaque dispositif, l’Humanité, avec l’aide de la CGT, n’a pu se pencher que sur 16 entreprises de l’indice vedette.

Les assistés du CAC

Le résultat donne la nausée. Malgré de bons résultats 28 milliards d’euros , pour une année de crise, les 16 se sont partagé 1,72 milliard de CIR et CICE, soit en moyenne 108 millions d’euros par groupe. Ce sont surtout les actionnaires qui ont ramassé la mise, avec 20 milliards d’euros.

En tête des assistés du CAC :

- Renault,

- Sanofi,

- Safran

- et Carrefour

- et, plus loin,Total, qui touche 90 millions d’euros d’aides publiques, dont 70 millions d’euros au titre du CICE. Avec 8,6 milliards d’euros de bénéfices, dont 49 % 1,3 milliard d’euros vont directement dans les poches des actionnaires, ce groupe a les moyens de ses investissements. Pourtant, en août, son PDG, Christophe de Margerie, annonçait qu’« un certain nombre de restructurations » auraient lieu en France.

Les rapports pleuvent pour dénoncer le CIR, la plus grande niche fiscale jamais créée dans le pays.

Car les multiples réformes réalisées sous Sarkozy ont fait de la France le plus grand paradis fiscal, sous prétexte de recherche. Les entreprises se sont ruées sur le dispositif. Le nombre de déclarants au CIR a été multiplié par 2 entre 2008 et 2012, alors que les effectifs de la recherche et du développement en France ont fondu dans la même période de 11 %.

L’exemple de Sanofi est éloquent.

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Rigueur et compétitivité : un cocktail toxique pour l’Europe

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 mars 2014

 

Rigueur et compétitivité : un cocktail toxique pour l’Europe

 

Depuis l’éclatement de la crise, les gouvernements européens et la Troïka (la commission européenne, la BCE

et le FMI) mettent en œuvre, de manière plus ou moins violente selon les pays, un « cocktail » de mesures bien établi :

avec d’une part des coupes budgétaires dans les dépenses sociales (austérité), de l’autre des politiques au service

des multinationales et investisseurs privés (compétitivité). Mais ces mesures suscitent de fortes résistances sociales

dans de nombreux pays européens.

 

rigueur

  En Europe, le rouleau compresseur des « réformes » néolibérales

  est placé sous le signe de TINA, le petit surnom de Margaret Thatcher :

  There Is No Alternative (« il n’y a pas d’alternative »). Le programme

  des gouvernements, qu’ils soient conservateurs ou sociaux-démocrates,

  y est partout le même : austérité, compétitivité. Un dogme scandé

  à longueur de journée dans les médias, et ce malgré ses résultats

  catastrophiques : aggravation du chômage, de la crise économique,

tensions sociales… à quoi s’ajoute le retour en force de l’extrême-droite.

Et pourtant, les alternatives existent. D’importants mouvements sociaux se lèvent en Europe depuis les pays

les plus touchés par la crise, qui contestent les privatisations, les reculs sociaux, la mise en pièce de la société

et de la nature par le rouleau compresseur néolibéral. Ces luttes se multiplient, et tentent de se coordonner

au plan européen pour faire émerger un autre projet de société, mettant les besoins écologiques et sociaux

de tous avant les profits d’une minorité. Voici une petite revue des enjeux des politiques menées actuellement

en Europe ainsi que des nécessaires résistances sociales.

 

Quand la compétitivité intoxique la société

 

CaptureRodhocompétitivité  capture d’écran dessin Rodho

  « Compétitivité », le mot est sur toutes les lèvres.

  C’est le seul horizon proposé par les partis politiques

  sociaux-démocrates, de droite ou d’extrême-droite

  pour des « lendemains meilleurs ». Le principe ?

  Les pays européens étant en concurrence, plongés

  qu’ils sont dans la compétition mondiale, ils doivent attirer

  les capitaux et doper leurs entreprises pour garantir

  un niveau d’emploi élevé.

 

Ainsi d’une part, puisque les capitaux circulent librement, les gouvernements doivent se plier aux diktats

des investisseurs : fiscalité aux petits soins, normes environnementales au rabais, droits sociaux à la baisse,

privatisations. De l’autre, ils doivent « doper leurs entreprises » en supprimant les « entraves » au business

et à l’export : cela suppose notamment de baisser les salaires, de supprimer certains droits des travailleurs.

Les employeurs, eux, bénéficient de faveurs : abattements fiscaux, réductions de cotisations sociales, etc.

Des faveurs dont le coût sera financé par l’augmentation des taxes sur la consommation comme la TVA

qui touchent plus directement les couches moyennes ou populaires.

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François Hollande prend des leçons auprès de celui qui a cassé les droits des chômeurs en Allemagne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 janvier 2014

 

François Hollande inspiré par le dérégulateur social Peter Hartz

 

CapturePeterHartz   capture d’écran

  François Hollande a bel et bien rencontré Peter Hartz,

  le père de la dérégulation du marché du travail en Allemagne.

  L’Élysée dément que l’inspirateur de Gerhard Schröder ait rang

  de conseiller auprès du président français sur la lutte

  contre le chômage.

 

L’entourage du président français a démenti que Peter Hartz le conseille, comme l’a affirmé un quotidien régional

allemand ce mardi, mais reconnaît que François Hollande l’a vu à l’Élysée il y a deux mois « comme d’autres visiteurs ».

« Peter Hartz voulait inviter le président de la République à un colloque. Le reste, c’est de l’affabulation », explique-t-on

de même source.

 

« Quelqu’un d’intéressant »

 

CaptureHartzIV

  Cette visite n’est pourtant pas si anodine, alors que le gouvernement a échoué

  à tenir sa promesse d‘inverser la courbe du chômage en 2013.

  L’ancien conseiller du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder a inspiré

  les réformes menées de 2003 à 2005, dont la baisse des allocations chômage,

  qui sont aujourd’hui considérées comme un modèle du genre par la droite

  française. Mais pas que. Interrogé sur le sujet sur France Inter, le ministre

  du Travail, Michel Sapin, estime :

 

 

CaptureAllemagne  capture d’écran

  « C’est quelqu’un qui est intéressant (…)

  Qu’on l’écoute, qu’on parle avec lui,

  qu’on regarde quelle était l’expérience,

  ça me paraît être la moindre des choses. »

  Ajoutant cependant : « On a le droit d’ouvrir

  les oreilles, d’ouvrir les yeux, on n’est pas

  obligé de suivre pour autant ».

 

 

 

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L’Huma décrypte en infographies les mensonges sur lesquels se fondent le pacte de responsabilité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 janvier 2014

 

Compétitivité, le grand mensonge

 

huma2701

 

Jean-Marc Ayrault a reçu ce lundi les syndicats et le Medef pour lancer

le Pacte de responsabilité voulu par François Hollande et fondé

sur la « politique de l’offre ». Pourtant, les patrons eux-mêmes affirment

que la demande est le principal frein aux affaires.

 

L’Humanité décrypte en infographies les mensonges sur lesquels se fondent ce fameux pacte.

 

CaptureracketfinancierClic sur les images pour agrandir

 

  «Il nous faut produire plus, il nous faut

  produire mieux. C’est donc sur l’offre

  qu’il faut agir.» François Hollande,

  le 14janvier à l’Élysée.

  «Faux !» répondent les patrons. Pour 44 % d’entre

  eux, c’est le carnet de commandes peu fourni

  qui les met dans la difficulté, expliquent-ils

  dans la dernière enquête de conjoncture

  dans l’industrie publiée le 14 janvier par l’Insee.

 

Capturehuma  Seuls 19 % des chefs d’entreprise

  pointent l’offre, ou plus exactement

  les coûts de production,

  comme un problème. 11 % pensant

  que le problème est à la fois lié

  à la demande et à l’offre.

  Et 80 % d’entre eux disent prévoir

  leurs projets en fonction de la demande

à venir, indique le baromètre

réalisé par l’assureur-crédit Euler Hermes.

Carnets de commandes

«Les PME n’emploient que quand les carnets de commandes augmentent, a d’ailleurs reconnu Jean-François Roubaud, le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, mi-janvier sur BFM. Il n’y a pas de rapport direct entre baisse des charges et emploi.» Les partisans de l’offre pointent en général le fait qu’en France la demande serait déjà suffisamment dynamique et n’aurait donc aucun besoin d’être soutenue.

Avec 0,3% l’an dernier, la consommation des ménages est totalement atone. Et pas d’amélioration en vue : d’après l’Insee, les dépenses de consommation croîtront de seulement 0,1 % au premier trimestre 2014. Reste la demande extérieure. Une variable totalement incertaine. D’autant que la compétitivité prix (incluant donc le «coût du travail») explique moins de 40% de la variation des performances à l’exportation des pays de la zone euro, démontre une étude de la Commission européenne de 2013. Une invitation à agir plutôt sur les facteurs hors prix (recherche, innovation…), le positionnement de la France sur ce plan étant seulement « médian par rapport aux principaux pays développés », explique le Trésor, dans une récente note.

Retrouvez l’intégralité de notre décryptage dans l’Humanité de ce lundi

A lire aussi :

Yaves Housson et Clotilde Mathieu

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Entretien avec Mohammed Oussedik, dirigeant confédéral de la CGT en charge de l’industrie (L’Humanité)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 janvier 2014

 

gouvernement

Mohammed Oussedik :

« Faisons la lumière sur l’efficacité des aides aux entreprises »

 

oussedik

 

  Pour le dirigeant confédéral de la CGT en charge de l’industrie,

  la priorité est de remettre à plat les dispositifs existants d’aides

  publiques aux entreprises et de donner aux salariés un droit

  de contrôle.

  Comment accueillez-vous 
la proposition du président 
d’un pacte

  de responsabilité avec les entreprises prévoyant une baisse

  de leurs charges pour augmenter la création d’emplois ?

 

Mohammed Oussedik. François Hollande a pris des mesures très fortes, ces derniers mois, censées restaurer

la compétitivité des entreprises, 
en particulier le crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice). Et le crédit d’impôt

recherche a été sanctuarisé dans le budget 2014. Ces deux dispositifs, c’est à peu près 27 milliards d’euros,

neuf fois le budget du revenu de solidarité active (RSA)… Il faudrait déjà se demander s’ils ont permis de restaurer

la compétitivité. Que constate-t-on ? Que 80 % du Cice ne vont pas au secteur industriel, donc à l’exportation,

donc à la compétitivité. En France, il y a 4 500 dispositifs d’aides fiscales aux entreprises !

On n’a jamais autant subventionné les emplois privés. Une étude du Conseil national de l’industrie (CNI) estime

à 110 milliards d’euros les aides publiques aux entreprises, soit 5 points de PIB. Et le CNI relève que l’industrie

n’en touche que 14 %. Plus de 80 % des aides vont donc subventionner des emplois privés 
qui ne sont pas soumis

à la compétition internationale. Quant au crédit d’impôt recherche, la Cour des comptes a publié un rapport

expliquant qu’il est un effet d’aubaine pour les entreprises, qu’il a très peu d’incidences pour la recherche.

Faisons donc d’abord
 la lumière sur l’efficacité de toutes ces aides, procédons à une remise à plat, dans le cadre


de la réforme de la fiscalité. La CGT demande 
ce préalable. Si on écoute simplement 
le patronat qui pleure pour avoir

encore plus d’aides, ce n’est pas de la responsabilité qu’on donne aux entreprises, c’est une fuite en avant.

Concrètement, que revendiquez-vous ?

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Aulnay, les mensonges de PSA

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 octobre 2013

 

Foire aux mensonges, l’éditorial par Paule Masson

 

Aulnay, les mensonges de PSA dans CGT huma2510-242x300

 

Quand il sortit de terre, en 1973, le site PSA d’Aulnay était promis

à un bel avenir. La famille Peugeot, qui voulait faire de l’usine

un havre de modernité, pourtant déjà obtenu au prix d’un moins-disant

social, avait décidé d’y assembler sa mythique DS. Avec sa gueule

futuriste et ses phares pivotants, le bolide, bourré d’innovations

technologiques, fit la réputation de la marque au lion pendant

plus de vingt ans.

 

Quarante ans plus tard, PSA a enclenché la marche arrière en matière de recherche et développement, sapant

ses propres bases d’invention alors que les défis écologiques n’ont jamais été aussi importants pour l’automobile.

La chaîne d’Aulnay est à l’arrêt depuis des mois. PSA ferme la grille de sa gigantesque usine de Seine-Saint-Denis,

érigeant un désert industriel au cœur d’un département où l’emploi est déjà sinistré.

Le sentiment de gâchis qui nous étreint s’ajoute à la longue liste d’autres, toujours présentés comme

inéluctables pour amener chacun à accepter une période sociale placée sous le signe du « toujours moins ».

Moins d’emplois, moins d’industries, moins de solidarités… Les forces du libéralisme organisent de manière

concertée cette plongée dans une spirale régressive. Le coût du travail est pris pour cible. Le patronat et

l’ensemble de la droite dégainent tous azimuts pour détricoter les protections sociales, celles qui entourent

le contrat de travail comme celles qui sécurisent les parcours de vie, la retraite, l’assurance maladie, l’assurance

chômage, etc.

PSA s’agite fort dans ce concert. Le PDG Philippe Varin n’avait-il pas appelé, au moment même où il confirmait

la fermeture du site d’Aulnay, à un plan « massif » de baisse du coût du travail en France ?

Comme Renault juste avant, le groupe vient de négocier un accord compétitivité-emploi, baptisé

sous un sacré détournement de mots : « Nouveau Contrat social ». Il n’y a rien de social dans ce texte-là.

Gel des salaires, limitation des primes d’ancienneté, heures supplémentaires moins rémunérées, mobilités

développées et flexibilisation du travail, autant d’« efforts » demandés aux salariés en échange de la seule

promesse de ne pas fermer d’usines pendant trois ans ! Et que vaut une promesse de PSA quand sa direction a

plusieurs fois été prise la main dans le sac de mensonges avérés, ces dernières années. En 2011, la CGT met

la main sur un document secret entérinant la fermeture d’Aulnay. La direction nie farouchement. PSA ment.

Lors de l’annonce de la fermeture, en 2012, Philippe Varin promet « zéro personne à Pôle emploi ».

L’enquête que nous publions aujourd’hui prouve qu’il s’agit, là encore, d’un mensonge.

PSA va mal ? C’est vrai. Mais est-ce la faute aux salariés ? Pourquoi devraient-ils seuls payer la note ?

[Lire la suite]

 

Aujourd’hui, dans l’Humanité des débats: Aulnay, les mensonges de PSA

Communiqué CGT PSA-AulnayPremier bilan des engagements non tenus de PSA en termes d’emploi

Cliquer sur les images (captures d’écran) ci-dessous pour voir les vidéos

 

capturepsaaulnay-300x154 accord de compétitivité dans Competitivite

 

 

La colère des salariés de PSA Aulnay

Reportage France 2 (25/10/13)

 

 

capturepsaaulnay1-300x120 automobile dans ECONOMIE

Les salariés de PSA Aulnay attaquent la direction

pour défaut de reclassement

Interview de Jean-Pierre Mercier sur LCI le 25/10/2013

 

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PSA : Attaque en règle contre les salariés

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 septembre 2013

 

      PSA : hausse des ventes et baisse des salaires

 

PSA : Attaque en règle contre les salariés dans CGT cgtplanbFlorent Lacaille-Albiges

Le groupe automobile a entamé des négociations

sur « la modération salariale. »

Au menu : baisse des primes et gel des salaires.

« Une attaque en règle contre les salariés »

pour la CGT.

 

« Je prévois que le dernier trimestre enregistre une hausse de part de marché du groupe », déclarait

hier Philippe Varin, président du directoire de PSA, hier dans le Parisien. Pour fêter cet heureux présage,

le groupe automobile a une drôle de façon de remercier ses salariés. Le même jour, la direction a

annoncé son intention de baisser les indemnités de chômage partiel, de supprimer une série de primes

et de geler les salaires en 2014. Les employés sont ainsi encouragés à oublier prime de rentrée

et prime d’ancienneté, ainsi qu’à accepter une importante réduction des primes de nuit et du samedi,

au nom de la compétitivité de la marque.

Objectif annoncé : économiser 100 millions d’euros sur le dos des 100 000 travailleurs

français du groupe.

La CGT a dénoncé dans un communiqué une « attaque en règle contre les salariés » alors que la direction

« n’a pas hésité à voter lors de l’assemblée générale des actionnaires d’avril 2013 une opération

en bourse de rachat annulation d’actions de 340 millions € » Franck Don, délégué syndical CFTC a indiqué

à l’AFP que la direction n’avait donné aucune garantie au sujet des contreparties demandées

par les syndicats : pas de fermeture et le maintien du volume produit en France. « Nous demandons

aussi que cet accord soit limité dans le temps et qu’il corresponde à une situation donnée du groupe

aujourd’hui face à une crise », a ajouté le syndicaliste. Une crise qui n’empêche pas le groupe d’annoncer

sur son site que les dix personnes les plus payées du groupe cumulent des rémunérations de plus

de 6 millions … La CGT doit décider ce vendredi des actions à venir pour « définir la riposte à apporter,

et appeler les salariés à se faire entendre pour empêcher la signature de telles mesures de recul social. »

[Source : humanite.fr]

       Tract CGT PSA Aulnay : Les attaques contre les travailleurs continuent !

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