Patrick Le Hyaric a inauguré jeudi soir
la Fête en la plaçant sous le signe
de la fraternité et de la solidarité,
qui trouveront aussi à s’exprimer
dans le réseau social que lance
le journal, la Cerise.
« Dissiper les brumes » : c’est l’ambition de l’édition 2016 de la Fête de l’Humanité, inaugurée jeudi soir
par le directeur du journal, Patrick Le Hyaric, en présence de personnalités (voir ci-dessous). Ces brumes,
il les nomme dans son discours, « tous les obscurantismes, les simplismes qui sont la vitamine C des extrémismes
et des fondamentalismes ». « Si venir à la Fête de l’Humanité n’est jamais un geste anodin, poursuit-il,
il l’est encore moins dans cette époque traversée par la peur du péril terroriste, du chômage ou encore
du déclassement social. » « C’est l’idée de la peur qui est déclinée en fatalité des guerres et des crises,
en cloisonnement des identités, en millénarisme. C’est elle qui s’efforce d’obstruer la conscience même de pouvoir
inventer les conditions d’un nouveau progrès humain », décline encore le député européen, avant d’estimer
que venir à la Fête de l’Humanité, c’est « un antidote, un vaccin contre cette peur qui cherche à s’immiscer
partout (…). Ici, nous la conjurons par la fraternité humaine, la solidarité avec les peuples du monde,
le partage des émotions du spectacle vivant, du cinéma, de la musique, de la littérature, dans le bonheur simple
de se retrouver autour d’un bon repas, dans des rencontres fortuites ou espérées ».
Cette Fête de l’Humanité verra le lancement d’un nouveau réseau de mobilisation sociale et culturelle,
inédit dans la presse. Patrick Le Hyaric prévient : la Cerise, c’est le nom de ce réseau, « pour nous rappeler
le temps des espoirs et des jours heureux », « ne servira pas d’appât à des publicitaires et des commerciaux.
Il servira à aider au dialogue, à l’action, à l’expression de toutes les causes, petites ou grandes,
pour faire converger et grandir les luttes et les espoirs ».
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