Démission de Geneviève Fioraso : un bilan clairement désastreux

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 mars 2015

 

Démission de Geneviève Fioraso :

« NVB aura fort à faire pour réparer les dégâts »

 

Capturefioraso

  Nous avons appris hier la démission de Mme Fioraso

  du gouvernement pour raison de santé.

  Mme Vallaud –Belkacem aura fort à faire pour réparer

  les immenses dégâts matériels et moraux qui ont mis

  notre potentiel de Recherche et d’Enseignement Supérieur

  dans un état de découragement et de démotivation

  jamais atteint.

 

Comme Ministre de l’Enseignement Supérieur Geneviève Fioraso a amplifié considérablement

les effets de la Loi sur les Libertés et Responsabilités des Universités (LRU), mise en place

par Valérie Pécresse. Elle a en outre ajouté aux missions de l’Université, l’Innovation et le transfert

technologique lesquels sont les marques de l’asservissement du savoir à la marchandisation.

Mme Fioraso est restée sourde aux graves préoccupations des Présidents d’Université

dont les établissements sont dans un état épouvantable suite à une politique d’austérité

renforcée sacrifiant l’avenir des jeunes, de l’emploi scientifique, et du pays.

Enfin, Geneviève Fioraso a fait passer le Crédit d’Impôt Recherche à 6 Milliards d’euros sans tenir

compte des critiques qui montent aujourd’hui de toutes parts.

Le PCF n’aura de cesse de chercher à sortir notre pays de l’ornière économique, sociale et politique

dans laquelle le gouvernement Hollande- Valls, sourd aux besoins du pays, l’a enfoncé.

Le PCF prend et prendra toute initiative pour que, à l’instar de la Grèce, la France voit enfin la possibilité

de réaliser une politique de gauche. Il n’est que temps d’en créer les conditions.

 

 

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Décret Fioraso : flicage des enseignants-chercheurs au profit… du profit !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 septembre 2014

 

Décret enseignants-chercheurs : Fioraso dans les pas de Pécresse

(CGT)

 

Captureenseignantschercheurs   capture d’écran

 

  Le décret n° 2014-997 du 2 septembre 2014

  modifiant le décret n° 84-431 du 6 juin 1984

  définissant le statut des enseignants-chercheurs

  est paru.

 

 

Le gouvernement Hollande désavoue le mouvement de 2009 en gravant dans le marbre les propositions les plus hostiles du gouvernement Sarkozy contre les enseignants-chercheurs.

Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, le gouvernement applique brutalement sa politique au mépris des salariés. L’opposition résolue de presque toutes les organisations syndicales reflétant l’opposition des enseignants-chercheurs, aura été ignorée : lors du Comité technique universitaire de janvier 2014 dans le cadre dudit « dialogue social », le projet avait été clairement condamné (9 contre : FERC Sup CGT, Snesup FSU, FO-Sup Autonome, et 4 abstentions : Sgen CFDT et Unsa Sup Recherche) ! (Voir : http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/spip.php?article2516)

Outre d’autres points qui seront analysés plus tard, ce décret a pour principales caractéristiques de maintenir  :

l’évaluation individuelle managériale faussement renommée « suivi de carrière » qui devient quinquennale. Ce suivi sera un réel contrôle des carrières.

la modulation de service d’enseignement qui devient certes « facultative », alors que les très fortes protestations de 2009 avaient permis d’acter la nécessité de « l’accord écrit » de l’intéressé pour sa mise en place : cruelle avancée !
Qui peut croire que ces garde-fous tiendront longtemps dans la pratique face aux pressions dans les universités et les labos ? C’est la toute-puissance déjà démesurée des présidents d’Université qui est à nouveau renforcée.

Depuis 2009, la FERC Sup CGT demande inlassablement que ces 2 dispositions honnies des décrets Pécresse soient retirées. [voir notamment http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/spip.php?article2513]

Couplées à la carotte de la PES/PEDR, la modulation de service et l’évaluation individuelle visent à permettre le bon « management » des enseignants-chercheurs, c’est-à-dire leur mise au pas : l’objectif est bien de les contraindre à répondre aux objectifs de rentabilité de la recherche et de la formation que les gouvernements successifs veulent mettre en place dans les établissements du supérieur.

Ceci, bien évidemment, au détriment des libertés académiques des enseignants-chercheurs, de la richesse des enseignements et des conditions d’études des étudiants.

Les masques tombent donc : la rhétorique de rupture avec les années Pécresse qui a marqué l’entrée en fonction de Fioraso au MESR achève de s’écrouler avec cette validation des mesures qui ont révolté le monde universitaire en 2009, dans un mouvement sans précédent. La trahison est complète.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Article original

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Que dissimule «L’autonomie» des universités prônée par la loi Fioraso ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2014

 

Que dissimule «L’autonomie» des universités prônée par la loi Fioraso ?

La continuité des réformes dont le but n’est pas la liberté

de chercher

 

loi-autonomie-pecresse

  Par Dina BACALEXI, Ingénieure de recherche CNRS,

  élue SNTRS-CGT, et Daniel STEINMETZ, Secrétaire

  général du SNTRS-CGT.

 

  Dans l’Humanité du 3 janvier 2014, Martin Andler et

  Laurent Daudet, responsables de l’enseignement ­supérieur

  et de la recherche au think tank Terra Nova,

  la « boîte à idées » du Parti socialiste, ont fait l’éloge

  de « l’autonomie des universités » et la promotion de la loi

  dite ­Fioraso, que la communauté scientifique a, à juste titre,

baptisée « loi LRU2 ».

La défense d’une prétendue « autonomie » (« liberté et responsabilité des universités ») n’est qu’une ­façon

d’entériner une politique qui poursuit celle de l’ère Sarkozy. D’ailleurs, l’actuelle ministre l’avait annoncé

avec une forte dose d’hypocrisie dans l’exposé des motifs de sa loi : elle adoptait une « méthode pragmatique »

sans remise en cause systématique du passé, pour « préserver un milieu académique déjà fortement déstabilisé

par la succession désordonnée de réformes (…) dont il a fait l’objet au cours du dernier quinquennat ».

Les auteurs de la tribune semblent satisfaits de cette continuité. Dans l’esprit des « grandes coalitions » à l’allemande ?

Les auteurs incitent à « faire confiance à l’autonomie ». Mais la communauté s’est sentie trahie à plusieurs reprises.

La loi LRU, promulguée par Valérie Pécresse en 2006, a inauguré le désengagement de l’État que poursuit si bien

la loi Fioraso. Elle n’a pas seulement créé les difficultés des universités par « manque de transfert des ressources ».

Elle a posé la première pierre d’un financement supposé libre, soit via une hausse des frais de scolarité,

soit par différents contrats et partenariats public-privé, qui ont ouvert la voie à une formation et à une recherche

sous influence. Ce que la loi Fioraso a institutionnalisé, en faisant du « transfert » direct et immédiat des résultats

de la recherche ­publique aux entreprises une de ses missions principales, avait commencé avant.

En incitant les universités à « devenir des centres de coûts et de profits » et à « augmenter leur chiffre

d’affaires » (les Échos du 23 janvier 2014), en affichant son accord total avec le Medef qui réclame

« le copilotage des formations » (les Échos du 8 décembre 2013, interview ­croisée avec Pierre Gattaz),

la ministre rend les armes du service public de l’université et de la recherche.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire le tract du Syndicat National des Travailleurs de la Recherche Scientifique :

« L’Inserm à 50 ans ! Entre l’autosatisfaction de la Direction et le malaise des personnels »

PDF - 206.7 ko
Tract_SNTRS_DU_INSERM_2014

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L’OPA des entreprises sur les facs

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 décembre 2013

 

Dans l’Humanité ce lundi, l’OPA des entreprises sur les facs

 

huma2312

Sous couvert de favoriser l’insertion professionnelle

des étudiants, le gouvernement se fait le chantre

d’un rapprochement entre universités et entreprises.

Le supérieur est aujourd’hui plus que jamais

sous l’influence des milieux économiques.

A découvrir dans notre événement :

  • Quand le Medef pose son cartable à la fac. Extrait :

Merci patron ! Depuis un an et demi, le gouvernement, sous couvert

de favoriser l’insertion professionnelle des étudiants, n’en finit plus

de confier les clés des facs aux entreprises.

Pas un mois ne passe sans que Geneviève Fioraso, la ministre

de l’Enseignement supérieur, ne célèbre ce « rapprochement » entre les universités et « les acteurs économiques ».

Ainsi, après avoir annoncé, en octobre, la généralisation prochaine de cours sur « l’entrepreneuriat et l’innovation » 

et la création d’un statut étudiant-entrepreneur, la voici fêtant, début décembre, la naissance d’un comité Sup’emploi,

codirigé par l’ex-présidente de Manpower France et l’ex-PDG de Schneider Electric. Une annonce qui s’est

accompagnée d’un entretien croisé paru dans les Échos, où la ministre socialiste acquiesce à l’idée de faire du Medef

le « copilote » des formations universitaires… En face d’elle, Pierre Gattaz, le patron des patrons, boit du petit-lait : 

« Tout cela va dans le bon sens. » On le comprend. Le patronat, qui a toujours cherché à peser sur les destinées

étudiantes, n’a pas à se plaindre. Sa vision de l’université – le fournisseur d’une main-d’œuvre collant au plus près

des besoins du marché – est désormais aussi celle du gouvernement.

[Lire la suite]

 

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Le gouvernement force les universités à licencier et à fermer des formations (article Basta !)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 novembre 2013

 

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 

« Le gouvernement force les universités à licencier

et à fermer des formations »

 

uecpar Nolwenn Weiler 20 novembre 2013

Les universités françaises sont-elles au bord de la faillite ?

Selon Anne Fraïsse, présidente de l’université Paul Valéry

à Montpellier, le risque est réel. Très inquiète pour l’avenir

des universités françaises, elle dénonce les effets néfastes

de la loi LRU votée sous Sarkozy et la politique similaire poursuivie par l’actuel gouvernement,

qui laisse les universités s’enfoncer dans des difficultés financières insolubles. Explications.

Basta !  : Quels bénéfices retirez-vous de la loi sur l’autonomie des universités ?

Anne Fraïsse [1] : Que pouvons-nous faire de plus aujourd’hui que nous n’avions pas le droit de faire avant ? Rien. Par contre, nous sommes plus surveillés et plus encadrés. Surtout, la réduction de la masse salariale est le véritable objectif de la loi sur l’autonomie des universités. Car depuis que nous sommes passés aux « responsabilités et compétences élargies » (RCE) imposées par la loi sur l’autonomie des universités [2], l’Université Paul Valéry Montpellier 3 connaît un déficit qui s’accroit chaque année [3]. C’est un déficit structurel, dû principalement à l’obligation d’assumer d’importantes charges salariales, qui ont été transférées du budget de l’État à celui des universités sans que les moyens ne suivent.

La situation a-t-elle changé depuis l’élection de François Hollande ?

Avec la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement socialiste poursuit cette politique qui force les universités à réduire leur masse salariale et fermer des formations, mais sans le dire. C’est ce qui est le plus choquant de mon point de vue. Le fait de diminuer la masse salariale en temps de crise est un choix politique qui peut s’entendre. Ce qui est insupportable, c’est le mensonge. Les socialistes prétendent mener une politique sociale de soutien aux universités alors que leur gestion est purement financière.

[Lire la suite sur Basta !]

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Lire également :

La fronde des universités contre la politique d’austerité

Publié dans Austerite, Basta!, Enseignement superieur, France | Pas de Commentaire »

Nébuleuse fasciste à l’assaut des facs

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 octobre 2013

 

UNIVERSITÉ

         Nébuleuse fasciste à l’assaut des facs

 

 Nébuleuse fasciste à l’assaut des facs  dans Enseignement superieur fascistes-300x150

 

En une semaine, deux agressions visant des militantes

de l’Unef sont survenues à Paris. Elles seraient liées

à l’extrême droite, qui multiplie les coups de force

dans le milieu universitaire.

 

«Les gauchistes savent désormais que c’est à la vie à la mort si on les chope », dégobille Rodolphe Crevelle

en première page de son torchon. Entre le royalisme et le fascisme, Action française universitaire, qui affiche

fièrement le chiffre de 25 000 exemplaires tirés (sic), représente la frange la plus rétrograde du milieu étudiant.

Mais sa création récente (à peine deux semaines) symbolise la volonté de l’extrême droite de s’implanter

dans les campus, historiquement favorables aux organisations progressistes.

Jeudi dernier, puis lundi, deux agressions ont touché des militantes de l’Unef à Paris. « Elles sont été agressées

parce qu’elles sont syndicalistes », assure leur syndicat. La première a reçu deux coups de cutter en bas

de chez elle et les deux ont été menacées de viol. Ces attaques surviennent alors que l’Unef est prise à partie

sur les réseaux sociaux par l’extrême droite, suite à une altercation avec la Fédé Paris-I, asso dite apolitique.

 

fascistes1-300x150 agressions politiques dans Extreme-droiteLa référence au fascisme

«Les corpos sont souvent une porte d’entrée sur la fac

pour les groupuscules fascistes, puisqu’ils partagent un même

antisyndicalisme », soulève Émilien Martin, président de l’Unef

à Paris-I. Ainsi l’association La Gégène, à la fac de droit de Lille,

connue pour les affiches sexistes de ses soirées étudiantes,

est dirigée par Xavier Zielatkienicz. Lequel gère aussi le Fac Bar, cafétéria installée dans l’enceinte universitaire

depuis des années. Il vient d’être désigné tête de liste du FN à Armentières. Les étonnés sont victimes de leur naïveté :

la gégène est un instrument de torture, couramment utilisée par la France lors de la guerre d’Algérie. La référence

au nationalisme fascisant était sous leurs yeux.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Propagande, haine et meurtre. Documentaire sur l’extrême droite en Europe

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Retour de l’extrême droite dans les Facs : Deux militantes de l’Unef agressées en quelques jours

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 octobre 2013

 

VIOLENCES

        Deux militantes de l’Unef agressées

 

Retour de l'extrême droite dans les Facs : Deux militantes de l'Unef agressées en quelques jours  dans Enseignement superieur unef_1-300x150

 

Une étudiante syndicaliste de Paris-I a été attaquée

au cutter, jeudi, chez elle.

Avant-hier, une militante de Nanterre a été agressée.

 

 

«Sale gauchiste, on sait où tu habites, on va te violer.» Ce sont les menaces proférées, lundi soir,

par un homme aux mains gantées à une étudiante de Nanterre plaquée contre le mur, à la sortie

de son cours de danse. L’agresseur lâche l’adresse de la jeune femme pour prouver qu’il est sérieux.

Puis s’en va.

C’est la deuxième agression d’une militante de l’Unef, quatre jours après celle de Roxanne (1),

syndicaliste à Paris-I. En sortant de son appartement, jeudi, elle a été attaquée au cutter et a reçu

les mêmes invectives. « Quelqu’un m’attendait en bas de l’escalier et m’a collée au mur. Il faisait

sombre, je ne voyais pas son visage mais il avait des gants. Il m’a menacée, puis m’a porté deux

coups, au visage et à la gorge. » Après une hospitalisation, six points de suture et une ITT de cinq

jours, Roxanne est revenue à la fac. « Arrêter l’Unef ? Il n’en est pas question. »

La jeune femme de vingt ans est plus que jamais convaincue de poursuivre ses combats syndicaux,

« pour faire comprendre à tous les étudiants que les groupes d’extrême droite ne sont pas des partis

comme les autres ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

Communiqué de l’UNEF

 

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Le tout-anglais : « un projet suiviste et dépassé »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mai 2013

 

Claude Truchot et Bernard Cassen sur le tout-anglais

 

  • Claude Truchot

EN IGNORANT LES EXPÉRIENCES NÉGATIVES DE L’ALLEMAGNE ET DES PAYS-BAS

Un enseignement en anglais dans les universités françaises ?

 

Le tout-anglais :

Angliciste, parlant couramment l’allemand,

Claude Truchot est l’un des meilleurs sociolinguistes

de France. Il défend depuis bien longtemps l’idée

qu’il n’y a d’Europe que multilingue. Il dresse ici

un bilan très sombre du tout-anglais

dans certaines universités européennes.

En Europe du Nord, le recours à l’anglais a été un moyen de compenser la faible diffusion internationale

des langues nationales, considérée comme un handicap pour l’attractivité internationale des universités,

notamment lors de la mise en place du programme d’échanges universitaires Erasmus qui a vu

les étudiants se tourner en masse vers les universités britanniques, françaises et espagnoles.

Pour ce faire, les universités nordiques et néerlandaises se sont appuyées sur une compétence acquise :

la connaissance de l’anglais. Ces universités ont ainsi pu attirer une proportion plus importante d’étudiants

étrangers. Précisons toutefois que celle-ci reste très largement inférieure à ce qu’elle est en France.

En revanche, les effets négatifs sont multiples et de plus en plus mis en évidence :

- Les langues nationales disparaissent des enseignements de haut niveau. Aux Pays-Bas, les masters

tendent à avoir lieu presque exclusivement en anglais. Ainsi, en 2008-2009 à l’université de Maastricht,

sur 46 masters le seul qui n’était pas en anglais était celui de droit néerlandais.

- Calqués sur les enseignements dispensés par les universités américaines, les cursus perdent toute

spécificité et ignorent les travaux scientifiques européens.

- Aux Pays-Bas, les universités ont perdu non seulement l’usage du néerlandais, mais aussi l’ouverture

internationale qui les caractérisait traditionnellement par la connaissance d’autres langues, surtout l’allemand

et le français, actuellement ignorées des étudiants.

- Si le niveau de connaissance de l’anglais parmi les enseignants est généralement considéré comme correct,

l’usage qu’ils peuvent en faire n’est pas celui qu’en ferait un anglophone. Les cours sont récités, les échanges

avec les étudiants sont limités, et ont souvent lieu dans une langue approximative. La perte d’information

dans la transmission des connaissances est considérable.

Le bilan probable, mais les autorités n’ont jamais osé le faire, est que la qualité de l’enseignement supérieur

a baissé dans ces pays.

Cette prise de conscience s’est faite en Allemagne à la suite de dix ans d’anglicisation. Le bilan par les chefs

d’établissements est sans concession :

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

Article original

 

  • Bernard Cassen

Soyons résolument « modernes » :

des cours en chinois dans les facs françaises !

*

toutanglais1 dans Enseignement superieurCe 22 mai, la ministre de l’enseignement supérieur

et de la recherche, Geneviève Fioraso, met en discussion

à l’Assemblée nationale un projet de loi dont l’une

des dispositions clés est l’institutionnalisation de l’anglais

comme langue de l’enseignement universitaire en France.

Sous un camouflage hypocrite – il est question de « langues étrangères » et pas de l’une d’elles

en particulier –, ce texte est un pas de géant vers la mise sous tutelle anglo-saxonne de l’activité

scientifique française. Pas seulement française d’ailleurs : venant de Paris, l’exemple fera tache

d’huile dans les autres pays francophones, notamment en Afrique, et dans ceux des langues

latines proches (espagnol, italien, portugais).

Une langue n’est pas seulement un outil de communication ; c’est, comme l’écrivait Gramsci,

« une vision du monde » qui se décline en concepts, en approches intellectuelles, voire en valeurs.

Y compris dans la science. C’est la pluralité et parfois la confrontation de ces « visions » qui stimule

la créativité des chercheurs. Ce que propose Mme Fioraso, c’est de faire abstraction de sa langue

maternelle et de penser tous directement en anglais, exercice où les native speakers auront toujours

plusieurs longueurs d’avance sur les locuteurs d’autres langues, et où c’est l’avancement

de la recherche, pris globalement, qui sera finalement perdant.

La diversité linguistique est en effet un bien commun aussi précieux que la biodiversité.

[Lire la suite sur Mémoires de luttes]

Lire également :  le communiqué du Parti de Gauche

Publié dans Culture, Enseignement superieur, France, IDEES - DEBATS - PHILO, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Recherche en danger

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mai 2013

 

Attention, Recherche en danger

 

Recherche en danger  dans Austerite hollande_droite

 

 

A la lecture des dernières publications du collectif

Sauvons la Recherche (SLR), il ressort que François Hollande

a l’intention de parachever les choix de Nicolas Sarkozy

dans le secteur crucial de l’enseignement supérieur

et de la recherche (ESR).

 

 

 

J’ai eu beau parcourir la blogosphère solférinienne, pas un seul blogueur de gouvernement ne relaie le cri

d’alarme des chercheurs à propos du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche (ESR) :

no comment !

Dans un communiqué external Grève dans Enseignement superieur et une lettre aux parlementaires external Sauvons la recherche dans F. Hollande, SLR explique précisément que le projet de loi

du 22 mai 2013 met en danger la recherche avec :

 

  • « le transfert des résultats de la recherche vers le monde socio-économique » via la modification du code

de la recherche (soumission aux impératifs du marché, priorité aux court et moyen termes, perte

d’autonomie des chercheurs…),

  • la précarisation de l’emploi scientifique (50.000 chercheurs en CDD),
  • la paupérisation (baisse de 16 % du budget des organismes de recherche),
  • la caporalisation (pérennisation des IDEX et des Fondations de Coopération Scientifique,

mauvaise représentation des enseignants-chercheurs) de l’ESR.

 

Pour la petite histoire, ce projet de loi s’inscrit d’ailleurs dans la stratégie de Lisbonne external dans France. Selon les prévisions

des hauts stratèges de la Commission européenne, ladite stratégie aurait du faire de l’Europe la première zone

de l’économie de la connaissance dans les années 2010 !

L’échec de la stratégie de Lisbonne est patent, mais Hollande comme Sarkozy et les visionnaires européens, préfère

poursuivre dans cette voie sans issue qui fragilise la recherche publique et l’avenir du pays.

[Lire la suite sur des pas perdus.com]

 

Lire également :

22 mai : Journée nationale de grève et manifestation contre un projet de loi toujours inacceptable

 

Signez la pétition intersyndicale demandant l’abrogation des lois LRU et Pacte pour la Recherche

ainsi que l’abandon du projet de loi ESR

Publié dans Austerite, Enseignement superieur, F. Hollande, France, PETITION, POLITIQUE, PRECARITE | Pas de Commentaire »

Hongrie : Face à la colère des étudiants, le gouvernement fait marche arrière…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 décembre 2012

 

Hongrie :

le gouvernement du conservateur Viktor Orban bousculé par les étudiants

 

Hongrie : Face à la colère des étudiants, le gouvernement fait marche arrière... dans Austerite hongrietudiantManifestation d’étudiants à Szeged, le 10 décembre 2012

Sous la pression des étudiants, le gouvernement

hongrois a fait marche arrière concernant sa réforme

de l’éducation supérieure, jugée élitiste,

mais les concessions du pouvoir risquent d’être

insuffisantes pour apaiser la colère des jeunes.

 

Depuis le 5 décembre date de la réforme de l’enseignement supérieur, qui prévoit l’introduction de frais

de scolarité et une réduction du nombre d’étudiants bénéficiant d’une aide de l’État, les étudiants hongrois

ne décolèrent pas. Les manifestations se sont alors succédées, prenant de l’ampleur, et touchant la plupart

les villes universitaires du pays.

« Orban avait promis le contraire, il avait déclaré que tout le monde avait le droit à l’éducation

supérieure gratuite » avant les élections de 2010, indique à l’AFP André Paloc, un leader du mouvement

des étudiants à l’Université Lorant Eötvös (ELTE) de Budapest. 

« Les nouvelles mesures du gouvernement ferment complètement les portes de l’ascenseur social« 

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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