Siné mensuel n°29 en kiosques
Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2014
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2014
Cinéma
« Diplomatie ». Le 24 août 1944… Une journée particulière
Diplomatie, de Volker Schlöndorff.
France-Allemagne. 1 h 24.
Épatants sur toute la ligne, André Dussollier
et Niels Arestrup donnent toute sa force
au texte de la pièce de Cyril Gély.
Le titre ne serait-il pas aux mains d’Ettore Scola, on aurait pu appeler ce film Une journée particulière. Mais ici,
c’est de la nuit du 24 au 25 août 1944 qu’il s’agit, celle qui avait déjà été évoquée en 1966, par notre chantre
de la Résistance qu’était René Clément dans sa fresque, Paris brûle-t-il ?, près de trois heures avec le gratin
du cinéma français tiré par Jean-Paul Belmondo poussant notre veine épique dans ses ultimes retranchements.
Ici, le point de vue est inverse puisque les trois unités de base théâtrales sont respectées, l’action se résumant
à un face-à-face entre deux comédiens formidables jouant en français au chat et à la souris, d’un côté
Niels Arestrup, qui incarne le général von Choltitz, Prussien borné aux ordres, gouverneur du Grand Paris,
qui vient de faire miner tous nos ponts et monuments et s’apprête sur ordre de Hitler à transformer en champ
de ruines notre capitale ; de l’autre, André Dussollier, qui personnifie le consul général suédois en poste à Paris,
chargé en tant que représentant d’une puissance neutre, et peut-être pas uniquement, de ramener la culotte
de peau prussienne dans la voie de la raison. Cela ressemble à de la fiction mais peut-être pas seulement.
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Diplomatie de Volker Schlöndorff – bande annonce
Lire aussi :
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2014
« Se battre », leurs vies, leurs combats, nos batailles
Tous ces anonymes qui font face
à la misère du monde ont disparu
de nos écrans.
Se battre, de Jean-Pierre Duret et
Andréa Santana, leur redonne une voix,
et met la lumière sur la richesse de gens
pauvres, et qui luttent.
Dans l’Humanité ce mercredi : entretien avec Jean-Pierre Duret et Andrea Santana :
«A Givors, nous avons trouvé le peuple, pas la pauvreté»
Se Battre, Documentaire, France, 1h33. Se battre. De la première à la dernière minute. Sur le ring et dans la vie.
Se battre. Dormir quatre heures par nuit. «Ne rien lâcher» face aux procédures de recouvrements de trois crédits
contractés pour survivre. «Plus tu pleures, plus tu ramasses la misère. Quand tu ne pleures pas, la misère
ne vient pas», confie une femme.
« SE BATTRE » – Bande-Annonce
Jean-Pierre Duret et Andrea Santana, qui ont travaillé par le passé avec Pialat, les frères Dardenne et sur les pauvres
du Nordeste brésilien, redonnent des mots, une parole à tous les sans-voix. A ceux qui ont le sentiment,
comme cette femme croisée sur les bords du Gier, de «ne plus faire partie du monde qui bouge, celui des voitures
qui avancent, des gens qui partent tôt le matin, qui se dépêchent de rentrer le soir.» Des vies à mille lieux
de l’univers des prospectus commerciaux et des centaines de millions d’euros qui surgissent parfois d’un poste
de radio.
Financé avec 70.000 euros sans l’appui de la télévision, ce film soutenu par le Secours populaire et la Ligue
des droits de l’Homme met aussi en valeur les bénévoles, ces militants de la solidarité qui donnent de soi, reçoivent
des autres et connaissent la richesse de l’entraide. Le bonheur, c’est «d’être à deux», raconte un couple
qui a grandi à la DDASS. C’est aussi de «vivre en HLM», dira Eddy, le jeune boxeur qui a soif de victoires.
On comprend pourquoi ce film, précieux et salutaire, a fait le plein lors des projections en avant-première.
On en sort avec la rage et une idée fixe. Se battre.
Pierre Duquesne
Site web du film « Se battre »
Lire également : Se battre : la résistance et la solidarité des précaires
Voir le film dans la région :
En présence de Jean-Pierre Duret
En présence de Jean-Pierre Duret
En présence de Jean-Pierre Duret et Andrea Santana
En présence de Jean-Pierre Duret
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2014
Boule & Bill répondent à Marine le Pen
« United Colors of Boule & Bill », c’est le titre de ce dessin extrait d’un album de Boule & Bill
que les éditions Dargaud ont posté sur Twitter parce qu’ils n’ont pas apprécié que la présidente du FN
se serve de ses héros de bande dessinée pour alimenter ses critiques contre la dernière chanson
de Yannick Noah, Ma colère, qui s’en prend ouvertement à son parti.
« Philippe Ostermann, le directeur général délégué de Dargaud, a décidé de réagir, après réflexion en interne.
On n’aime pas l’idée d’être associés à des propos politiques en général. Boule et Bill est basé sur des valeurs
d’amour, de fraternité et d’amitié entre un petit garçon et son chien. On avait envie de réagir, en étant sobre
et sans polémique avec ce joli dessin contre le racisme et pour la diversité », a expliqué Delphine Bonardi,
chef de projet internet des éditions Dargaud, responsable du compte Twitter.
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Yannick Noah – Ma colère
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2014
L’éditorial : « Ce que femme vit »
Éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin.
« Ce qui dévaste tout depuis quelques années
porte un nom, l’austérité. Un poison qui mine
tout le corps social et dont les femmes sont
les principales victimes. Chômage, précarité
à l’embauche, multiplication des formes « atypiques »
d’emploi, pauvreté, inégalités salariales, etc. »
Phares et balises semblent parfois manquer si
cruellement au citoyen moderne parcourant la société
en solitaire qu’il finit par ne plus voir ce qu’il a sous les yeux,
ou alors sans références ni repères, comme une faute
irrémissible.
Le citoyen en question devrait néanmoins se poser une question simple : comment doit-on nommer un moment
de l’histoire d’un pays où le sort des femmes, après avoir lentement mais réellement progressé durant
des décennies, subit une forte stagnation pour ne pas dire plus ? La réponse s’impose : nous vivons un moment
de régression, d’involution même, et devoir écrire ces mots donne autant le vertige qu’un goût de révolte.
Une statistique, qui n’est toutefois que la partie visible
de l’iceberg, continue de nous hanter. Au travail, les femmes sont
toujours victimes d’un « plafond de verre », pour reprendre la novlangue
habituelle, et gagnent en moyenne 25 % de moins que les hommes.
« De quoi souffres-tu ? » demandait René Char, avant d’assigner
le monde : « De l’irréel intact dans le réel dévasté. »
Et ce qui dévaste tout depuis quelques années porte un nom, l’austérité. Un poison qui mine tout le corps social
et dont les femmes sont les principales victimes. Chômage, précarité à l’embauche, multiplication des formes
« atypiques » d’emploi, pauvreté, inégalités salariales, etc.
Selon un rapport du Conseil économique, social et environnemental (Cese), « l’essentiel de la hausse de l’emploi
des femmes » durant les trente dernières années « est dû à celle de l’emploi à temps partiel ». Les chiffres expriment
la vraie vie et les difficultés qui en découlent : plus de 30 % des femmes salariées travaillent à temps partiel,
seuls 6 % des hommes sont dans cette situation. Entre 1980 et 2010, la part des femmes qui travaillent à temps
partiel a doublé, passant de 15 % à plus de 30 % !
Les politiques d’austérité généralisée, qui,
dans toute l’Europe, consistent à atomiser les « conquis »
sociaux, les services publics et les systèmes de protection
sociale de la santé ou de la petite enfance, ne visent
qu’au morcellement du marché du travail, adaptable à l’économie
libérale, jusqu’à transformer l’emploi et les salaires en variable
d’ajustement. Le but ? Une main-d’œuvre corvéable et soumise.
Peu importe s’il s’agit de femmes, déjà frappées de toutes les inégalités.
Car au foyer ce n’est pas mieux !
Malgré l’arrivée massive des femmes
au travail à partir des années 1960,
synonyme d’émancipation, le partage
des tâches domestiques, assumées
à 80 % par les femmes, reste totalement
inégalitaire au sein du couple.
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Lire aussi :
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