Colombie : Lutte des Nasas pour récupérer des terres promises par l’État il y a plus de 20 ans

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 avril 2015

EXPROPRIATION

 

10 000 Amérindiens ont lancé une vaste opération

d’occupation de terres

 

par Jules Hermelin 29 avril 2015

 

Nasas

  Dans les montagnes du sud-ouest de la Colombie,

  les Nasas sont en lutte pour récupérer des terres

  promises par l’État il y a plus de 20 ans.

  Le gouvernement tergiverse, et les industriels

  installés sur ces terres n’ont pas l’intention de

  les restituer. Malgré les intimidations et les violences

  de la police et des groupes paramilitaires,

  10 000 Nasas occupent ces terres depuis plusieurs

mois.

Rencontre avec Célia Umenza, « garde indigène », chargée de la protection de ce territoire

autochtone.

Quand elle parle, Célia Umenza tient dans sa main le baston de mando (ou bâton de commandement),

symbole de l’autorité chez les Nasas, peuple autochtone de Colombie. Pour autant, sa parole n’est pas celle

d’une décideuse, encore moins d’une cheffe. Invitée par le festival pour la paix en Colombie, elle est là

pour représenter l’Acin, une association qui réunit divers conseils indigènes de la région [1] et qui compte

près de 165 000 membres. 8 000 de ces membres composent la guardia indigena (garde indigène),

dont la mission est d’assurer la protection du territoire autochtone. Armés de bastones de mando, ils et

elles arpentent les montagnes pré-andines. Leur rôle ? Prévenir les incursions des groupes armés et veiller

à ce que les communautés ne manquent de rien.

[Lire la suite sur Basta !]

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Colombie : Pour l’arrêt des violences et du chantier du projet de barrage El Quimbo

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 février 2012

 

Des multinationales européennes détruisent l’Amazonie colombienne

 

Colombie : Pour l'arrêt des violences et du chantier du projet de barrage El Quimbo dans Amerique latine 14-febrero-cronica-de-una-masacre-anunciada-el-quimbo
Manifestations contre le barrage El Quimbo

Sur le site dédié au projet El Quimbo, l’entreprise EMGESA dit s’engager de manière « sociale et culturelle avec la communauté » et adapter ses « stratégies entrepreneuriales à la préservation de l’environnement ». Rien de plus éloigné de la réalité. Pour ce projet hydroélectrique, la Réserve forestière de l’Amazonie a perdu 7500 hectares.

Le 6 mars, cette filiale des multinationales espagnole (ENDESA) et italienne (ENEL) donnera un coup de poignard supplémentaire dans le cœur de l’Amazonie colombienne. Ce jour-là, commencera la dérivation du Magdalena, le plus grand fleuve de Colombie, artère qui traverse le pays et qui sert au transport fluvial de personnes et de marchandises, et qui garantit aussi la fertilité des riches vallées qui le voient serpenter sur 1500 kilomètres. Tout le territoire possède une grande richesse archéologique, culturelle, sociale et historique.

Le méga projet hydroélectrique El Quimbo ne profitera ni aux habitants de la région, ni aux populations espagnoles et italiennes pourtant enfoncées dans une grave crise économique. Pendant ce temps les multinationales européennes continuent à piller les territoires à l’étranger, sans aucun contrôle, en détruisant l’environnement et en spoliant les populations locales. L’imminente ratification du l’Accord de libre échange avec la Colombie ne fera qu’exacerber ce genre de situation.

Le projet hispano-italien Endesa Enel

Demandons au président Juan Manuel Santos d’intervenir immédiatement pour l’arrêt des violences et du chantier du projet de barrage El Quimbo

Signez la pétition sur : http://www.sauvonslaforet.org/

Lire également :

Barrer la route au barrage ! La résistance au projet hydroélectrique du Quimbo

 

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Colombie : Les peuples indigènes premières victimes des actions menées contre les Farc

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 avril 2011

Source : Primitivi 

Colombie : les victimes des grands coups portés aux Farc

mercredi 20 avril 2011, par Primitivi

Les victimes des « grands coups portés aux FARC » sont encore les peuples indigènes

Pour les enfants massacrés dans le Nord du Cauca.

Nos plus sincères et regrettés sentiments d’horreur et de douleur devant ces faits. Nous crions notre refus à ces camps en guerre, à ceux qui tirent et

à ceux qui ordonnent, d’où qu’ils viennent. Notre répugnance parce que cette terreur et cette guerre sont pour le Capital qui maintenant massacre

vilement des enfants pour voler le territoire et ceux qui disent lui résister, les FARC, qui l’aident à tuer, à déprécier la vie en constituant l’autre camp

afin d’éliminer les peuples. Nous avons mal pour les communautés, les familles, les mères, sœurs, toute la communauté. Nous avons mal. Nous appelons

depuis notre douleur à ne pas permettre que ce massacre soit vain, qu’il se convertisse en une dénonciation de plus. Que se lève ce peuple depuis la base,

tout le Territoire du Grand Peuple (Cxhab Wala Kiwe) et mette toutes ses capacités et ses ressources pour résister à un système qui massacre, dépouille,

achète, envahit et trompe pour s’enrichir. Chaque mort est un villageois, une villageoise en moins. Chaque assassiné, pousse à se passer de la dénonciation

et avaler la douleur.

Ils viennent voler la culture, le territoire, le processus. Ils viennent avec des balles, avec des projets, avec des marchés.

Ils viennent privatiser l’eau, la terre, les mines. Ils viennent convertir le travail des gens en main-d’œuvre pour les méga-projets.

Ils viennent à convertir les enfants morts en chiffres qui justifient de l’argent pour les projets.

Ils convertissent en marchandise la douleur.

[Lire la suite sur : primitivi.org/]

Lire également :

Colombie : 10 ans du Massacre du Naya, Ni oubli, Ni pardon

 

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Le dernier FAKIR est en kiosque

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 février 2011

Fakir logo

 

En kiosque !

Numéro 49 (février 2011)

Couverture février 2011

Le journal Fakir est un journal papier, en vente chez tous les bons kiosquiers ou sur abonnement.

Il ne peut réaliser des enquêtes, des reportages, que parce qu’il est acheté. 

 

 

A télécharger  ICI  le T’chio Fakir

« Campagne « DSK : Pourquoi on n’en veut pas »

 

 

 

 

 

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En Colombie, l’engagement révolutionnaire se paye par le sang

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 décembre 2010

En Colombie, l'engagement révolutionnaire se paye par le sang dans Amerique latine img_logo_lgs

Source :

Loïc RAMIREZ

« C’est un putain de choc ! » confiait Simon Trinidad face caméra, encore vêtue de sa tenue vert-olive de guérillero. De son vrai nom Ricardo Palmera, né en juillet 1950, Simon Trinidad est un dirigeant des FARC, arrêté en 2004 à Quito (Equateur).

Après des études d’économie à l’université de Bogota, d’où il sort diplômé en 1975, Ricardo Palmera devient banquier et s’installe avec sa famille à Valledupar (nord du pays). Intellectuel engagé, Palmera est enthousiasmé lors de la création de l’Union Patriotique en 1984 : un front politique légal fondé par les FARC (en trêve), le parti communiste et d’autres composantes de la gauche colombienne. Mais rapidement, comme l’ensemble des militants de gauche, il est confronté au massacre systématique des membres et dirigeants de cette nouvelle formation politique.

Une répression d’une violence inouïe s’abat sur l’UP dès sa création et jusque dans les années 90, jusqu’à ce que s’éteigne définitivement le mouvement. Loin d’accepter l’existence de ce nouveau parti, la droite réactionnaire et son bras armé, les groupes paramilitaires, vont vouer une traque sans pitié à l’ensemble des composantes de l’Union Patriotique. Plus de 3.000 assassinés vont hanter à jamais la gauche colombienne lui rappelant cruellement le prix à payer pour entrer dans le jeu “démocratique” du pays.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

 

Un hommage à Simon Trinidad, Sonia et à tous les Guérilleros
Image de prévisualisation YouTube

unomas40

http://www.youtube.com/watch?v=S4DfgAWmt5o&feature=related

 

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Colombie : Piedad Cordoba déchue de son mandat de sénatrice

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 octobre 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

DROITS DE L’HOMME

La sénatrice colombienne Piedad Cordoba déchue de son mandat

Par Nicole Borvo Cohen-Seat, Michel Billout – 1er octobre 2010

 

 piedad cordobaNous avons appris que la sénatrice colombienne Piedad Cordoba venait d’être déchue de son mandat de sénatrice et déclarée inéligible pour une durée de 18 ans par le Procureur général de la Justice colombien. Cette décision intervient après les propos du Président Juan Manuel Santos l’accusant de justifier le terrorisme.

Nous l’avions reçue en avril dernier lors de la tournée en Europe au nom du groupe « Colombiens et Colombiennes pour la paix ». Elle se rendait alors dans plusieurs pays européens avec l’objectif d’y promouvoir l’idée d’un processus de paix dans son pays, et d’un accord humanitaire permettant un échange entre des militaires et policiers détenus par les FARC et des combattants des FARC détenus par l’État colombien. Elle avait également été reçue par le Parlement européen.

Piedad Cordoba a joué un rôle de médiation très important dans la libération d’otages des FARC, dont celle d’Ingrid Betancourt. Peu avant sa venue en Europe pour cette « tournée de la paix », avec son groupe, elle a contribué d’une manière décisive à la libération unilatérale par les FARC de deux militaires colombiens, Pablo Emilio Moncayo et Josue Daniel Calvo.

Nous avons rencontré une femme courageuse, profondément attachée à la paix et à la démocratie. Aujourd’hui, nous lui renouvelons notre soutien contre ce qui s’apparente à une répression manifestement destinée à la faire taire.

Les poursuites entamées contre elle doivent cesser. La France et l’Union européenne doivent intervenir en ce sens.

Photo ajoutée par « Feignies ensemble » – Source : http://www.piedadcordoba.net/piedadparalapaz/index.php

 

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Ne le dites à personne, parce que ça ne s’est pas passé à Cuba…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 août 2010

Publié le 29 août 2010 par : Ne le dites à personne, parce que ça ne s’est pas passé à Cuba… dans Amerique latine img_logo_new

Ne le dites à personne, parce que ça ne s’est pas passé à Cuba…

 

arton11340-2ac17 dans Colombie

Koldo Campos Sagaseta

Rebelión
http://www.rebelion.org/noticia.php…

Traduction M. Colinas

(À l’intention des médias de l’information)

Ils ont assassiné le journaliste Israel Zelaya Díaz. C’est le dixième journaliste assassiné depuis le début de cette année… mais n’en parlez pas, parce que ça ne s’est pas passé à Cuba. Ça s’est passé dans cette irréprochable démocratie qu’est le Honduras, cette démocratie née d’un Coup d’État ourdi aux États-Unis et béni en Europe.

Et, déjà, ça fait 31 syndicalistes assassinés depuis le début de cette année… mais n’en parlez pas, parce que ça ne s’est pas passé à Cuba. Ça s’est passé dans cette vertueuse démocratie qu’est la Colombie, cette démocratie où les disparus se comptent par dizaines de milliers et où, tous les jours, on découvre une nouvelle fosse commune.

On a trouvé les cadavres de 72 émigrants assassinés. C’est la dernière tuerie connue depuis le début de l’année… mais n’en parlez pas, parce que ça ne s’est pas passé à Cuba. Ça s’est passé dans cette virginale démocratie qu’est le Mexique, cette démocratie où la fraude se répète tous les quatre ans et où les tueries et la misère ne connaissent pas la récession.

42 prisonniers poursuivent leur grève de la faim pendant que se perpétue la brutale répression policière contre leurs frères Mapuches… Mais n’en parlez pas, parce que ça ne se passe pas à Cuba. Ça se passe dans cette immaculée démocratie qu’est le Chili, cette démocratie dans laquelle les augustes continuent de régner même après leur mort, en vertu de leurs privilèges impunis.

[Lire la suite (déclaration du chanteur cubain Silvio Rodríguez) sur : legrandsoir.info/]

A lire également sur Le Grand Soir : Colombie : Le poids des maux, le choc des photos.

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Belgique : Espionnage et infiltrations au profit du gouvernement colombien

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 juin 2010

Publié par Belgique : Espionnage et infiltrations au profit du gouvernement colombien dans Colombie img_logo_new

10 juin 2010

Espionnage en Belgique au profit du gouvernement colombien

 

arton10760-85df4 dans EUROPE

Hernando CALVO OSPINA

http://www.hernandocalvoospina.com/

Les interceptions ne sont pas de la responsabilité des détectives du DAS. Elles ont été ordonnées depuis le siège présidentiel” (Ernesto Samper Pizano, ex-président de Colombie, interview parue dans le journal Público, Madrid, 17 mai 2010)

Dans son édition du 19 mai passé, l’un des plus importants journaux de Belgique, Le Soir, a annoncé que le principal objectif de l’espionnage et des infiltrations du DAS, service de renseignement politique colombien, était de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’opposition à la signature de l’Accord de libre échange entre l’Union européenne et la Colombie. Accord qui a été signé à Madrid, le jour même du Sommet Europe – Amérique Latine – Caraïbes. « En d’autres termes, l’Union prend le risque de signer un accord dont la prémisse a peut-être été manipulée par Bogotá », a déclaré le journal.

Ces enquêtes illégales du DAS n’ont pas été menées qu’en Belgique. Selon les informations connues jusqu’à présent, elles ont aussi eu lieu en France, en Suisse et en Espagne, et ont touché des personnalités politiques, des parlementaires européens, des défenseurs des droits humains, des ONG et des résidents colombiens. Il existait un autre but : enquêter pour manipuler, déformer et essayer de mettre un frein aux dénonciations de ces personnes quant aux constantes et graves violations des droits humains en Colombie. Et de la même manière, fouiller dans leurs activités politiques, leur vie personnelle et leurs relations présumées avec les guérillas colombiennes, afin d’utiliser des aspects qui pourraient nuire à leur image et ôter ainsi toute crédibilité à leur travail de dénonciation.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

URL de cet article

http://www.legrandsoir.info/Espionnage-en-Belgique-au-profit-du-gouvernement-colombien.html

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Colombie : Les paramilitaires utilisaient des fours crématoires…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mai 2010

Lu sur PRIMITIVI18 mai 2010

Source : Verdad abierta « Los ’paras’ también tenían crematorios en Antioquia »

Traduction : Primitivi

Colombie : le four des paramilitaires…

 

Confronté au même problèmes que les nazis : comment se débarrasser rapidement des corps, les paramilitaires des AUC ont utilisé la même solution : la crémation.

Un ex-paramilitaire a avoué qu’au moins un four crématoire a été utilisé dans la vallée d’Aburrá. Il servait aux Auto-défenses Unies de la Colombie (AUC) à se débarrasser de leurs victimes, mortes ou …vivantes.

Voici les différents choses à propos de ce four qu’a indiquées l’ex-paramilitaires aux officiers de justice rattachés au programme Justicia y Paz, proprement hallucinant.

Mais est-ce si étonnant : La France et la Bataille d’Alger, les USA avec l’École des Dictateurs (toujours en fonction), Abou Grahib, et les différents massacres et tortures du 20° et du tout jeune 21° siècle ? Ce dont il faut également s’inquiéter c’est certainement la généralisation globale de la suspicion envers des populations supposées « subversives » là-bas, ici ou ailleurs.

Colombie : Les paramilitaires utilisaient des fours crématoires... dans Amerique latine matiz20100512-eb792

Ils incinéraient certaines de leurs victimes vivantes : Les paramilitaires avaient aussi des fours crématoires à Antioche par Verdad abierta

Les paramilitaires ont mis en pratique la systématisation de l’horreur dans différentes régions de Colombie.

Pour la première fois, un ex-paramilitaire se réfère à l’usage de ce mécanisme de disparition forcée dans la Vallée d’Aburrá. Le Ministère public fait des recherches sur la base de son témoignage et on s’attend à ce que les autres paramilitaires apportent plus d’information.

A la fin des années 90 l’ordre des commandants des Auto-défenses Unies de la Colombie (AUC) était de faire disparaître leurs ennemis « de toutes les façons », pour ne pas laisser de traces et ainsi éviter que les chiffres des homicides ne croissent de manière disproportionnée dans les zones urbaines, a donné lieu eu à Medellín et dans l’aire métropolitaine l’une des plus cruelles expressions de la guerre paramilitaire : l’utilisation de fours crématoires.

[Lire la suite sur : primitivi.org/]

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Colombie : La violence atteint son paroxysme dans la plus vieille démocratie d’Amérique latine

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 mai 2010

Publié le 12 mai 2010 par : Colombie : La violence atteint son paroxysme dans la plus vieille démocratie d'Amérique latine dans Amerique latine img_logo_new

http://www.legrandsoir.info/+Colombie-Les-enseignants-victimes-d-assassinats-et-de-menaces-permanents+.html

Colombie :

Les enseignants victimes d’assassinats et de menaces permanents

 

Bruxelles, le 12 mai 2010 (CSI[Confédération Syndicale Internationale, ndrl] En Ligne) :

La violence atteint son paroxysme en Colombie. Depuis le 28 janvier de cette année, pas moins de 4 enseignants affiliés à l’Association des instituteurs du Département de Cordoba (ADEMACOR) ont été assassinés. La CSI s’est jointe à ses affiliées colombiennes CUT, CGT et CTC pour dénoncer et condamner avec force ces meurtres, au même titre que les attentats et les menaces persistantes contre les dirigeants et le siège du syndicat Asociación de Institutores de Antioquia (ADIDA).

D’après l’information reçue par la CSI, Overto Beltrán Narvaéz, Rigoberto Polo Contreras, Elkin Eduardo González et Benito Díaz Álvarez ont tous été assassinés par des inconnus, à proximité de leurs lieux de travail. Le président de l’ADIDA, Over Dorado Cardona, a également été victime d’une attaque à main armée. Il en est fort heureusement sorti indemne.

Rien qu’au cours du mois d’avril de l’année en cours, l’ADIDA a eu à dénoncer l’assassinat de deux de ses membres, un attentat contre le président du syndicat, des menaces systématiques contre 59 enseignants et des manœuvres d’intimidation durant la marche du 15 avril, où un fonctionnaire de la Section des investigations criminelles (SIJIN) a enregistré l’intervention d’Over Dorado.

Dans une lettre adressée aux autorités colombiennes http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/201… la CSI a demandé instamment au président Alvaro Uribe, à son gouvernement, de même qu’aux gouvernements départementaux et municipaux et à toutes les autorités compétentes de mettre en œuvre les dispositions qui s’imposent pour qu’une enquête en bonne et due forme puisse avoir lieu et que les auteurs matériels et intellectuels de ces actes condamnables puissent être retrouvés et jugés. La CSI a également demandé que des dispositions immédiates et effectives soient prises pour protéger les enseignants menacés, ainsi que le siège de l’ADIDA.

« La violence profonde contre les syndicalistes en Colombie est inacceptable. Le respect des droits fondamentaux des travailleurs est indispensable pour construire d’urgence une société juste », a insisté une fois de plus Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.

La CSI représente 176 millions de travailleurs dans 312 organisations affiliées dans 155 pays et territoires.

http://www.ituc-csi.org et http://www.youtube.com/ITUCCSI

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au : +32 2 224 0204 ou +32 476 621 018

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A lire également sur PRIMITIVI

Colombie : Silence On Tue !

samedi 8 mai 2010, par Primitivi

Relais d’un article venant de Colombie envoyé par mail, à propos de la situation alarmante et du terrorisme d’État dans le nord Santander.

Extrait :

La plus vieille démocratie d’Amérique Latine continue, en toute impunité et dans le silence effrayant de la communauté internationale, sur le chemin des plus sombres dictatures. Nous ne sommes plus beaucoup à être dupe de la farce démocratique des républiques électoralistes, et pourtant nous déplorons que ces seuls attributs, la démocratie écrite dans la constitution d’une part et un semblant d’élection d’autre part, suffisent à absoudre tous les crimes commis en leurs noms.

Il faut alors rappeler ceci : si on additionne les crimes, les exécutions, les assassinats, les disparitions, les cas de tortures et les déplacements forcés de population des dictatures des années 70-80 du cono sur (Argentine, Chili, Paraguay et Uruguay), ce compte macabre reste en dessous de tous les crimes commis par la “démocratie” colombienne depuis le début des années 80.

Combien de sang, d’horreurs et de tragédies pour que la Colombie soit en première page des journaux du monde entier, combien de temps encore pour que soient jugés les crimes d’une oligarchie si perverse ? Combien de morts, de fosses communes, d’exécutions extra-judiciaires, de “falsos positivos” et de montage judiciaires pour que les peuples se lèvent contre cette démocratie-là ? Parce que, ce laboratoire de la perversité ne préfigure pas seulement les futures “démocraties” d’Amérique Latine, mais bien le futur de toutes les démocraties du monde, où, drapées dans des mots et des concepts vidés de leur sens, la terrible loi des puissants et des riches, la terreur du capitalisme et de ses mercenaires, dirigeront l’avenir des hommes et des femmes dans le plus terrifiant des silences et la plus totale absence de justice.

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