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Ukraine : un « plan dead » du FMI ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

Ukraine : le FMI arrive à Kiev ce mardi

 

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Le Fonds a annoncé ce lundi qu’une de ses équipes allait arriver

ce mardi en Ukraine pour discuter d’un plan d’aide

avec les nouvelles autorités qui ont requis son assistance financière.

Officiellement et selon le communiqué du Fonds monétaire international,

la mission, qui devrait rester dans le pays jusqu’au 14 mars, « évaluera

la situation économique actuelle » et « discutera des réformes qui pourraient

servir de bases à un programme » d’aide.

Plus concrètement, des experts économiques de la Commission européenne sont, eux, arrivés lundi à Kiev.

Et selon une source européenne, « aucun État membre ne bougera sans évaluation des besoins financiers

de l’Ukraine par le FMI ».

Mauvais souvenirs

CaptureUkraine2

 

Pour les Ukrainiens, cette visite

réveille de mauvais souvenirs.

Le Fonds a déjà un lourd passif

avec l’Ukraine. En juillet 2010,

il avait accordé au pays une ligne

de crédit de 15,3 milliards de dollars

qu’il avait bloquée début 2011

face au refus des autorités de l’époque

de mettre en œuvre les réformes

exigées en contrepartie.

Des mesures faites d’austérité pour les services publiques et de privatisations tous azimuts.

A peine intronisé, le nouveau Premier ministre ukrainien avait jeudi officiellement requis l’aide du FMI en affirmant

que les caisses de l’État étaient « vides ». Le nouveau pouvoir à Kiev a d’abord dit avoir besoin au total de 35 milliards

de dollars sur deux ans avant d’affirmer attendre 15 milliards du seul FMI pour cette année.

Pressé par la communauté internationale, le FMI s’était aussitôt dit « prêt à y répondre » et avait annoncé l’envoi

d’une mission sur le terrain afin de dessiner les contours d’un accord avec les autorités, conformément

à ses procédures internes.

Depuis, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a estimé que la situation économique en Ukraine ne méritait

pas de « paniquer » et a appelé les autorités à se garder de toute surenchère sur le montant de l’aide requise.

S.G.

Lire aussi :

Publié dans Austerite, EUROPE, FMI "affameur des peuples", Ukraine | Pas de Commentaire »

Licenciements boursiers chez Renault Trucks France

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

Volvo envisage des licenciements boursiers

dans Renault Trucks France

 

licenciementsboursiers  Faujour, dessinateur

  Le groupe automobile suédois Volvo, numéro deux

  mondial des poids lourds, a annoncé ce lundi

  envisager de supprimer 508 emplois sur 8.900 postes

  en France, pour l’essentiel dans sa filiale de véhicules

  industriels Renault Trucks.

  Pour les syndicats, le plan social devrait aussi toucher

  800 consultants.

  A lire le communiqué du constructeur publié à l’issue du comité

  central d’entreprise, la France échapperait au pire.

Ce projet de restructuration, qui entre dans le cadre d’un plan de restructuration globale du constructeur,

prévoit 4.400 réductions d’effectifs à l’échelle mondiale. Il assure « le maintien de tous les sites français »,

le projet ne devant toucher ni les ouvriers ni le réseau commercial et « sera mis en œuvre avec la volonté

de limiter le nombre de départs contraints ».

1300 suppressions de postes

A écouter les syndicats, le tableau est bien plus sombre. Outre ces 508 postes en CDI qui disparaîtraient,

la CFDT note que, 800 consultants vont disparaître, soit 1.300 suppressions de postes au total.

Dans un communiqué, le syndicat « condamne l’attitude du groupe Volvo » alors que celui-ci « prévoit de distribuer

en 2014 le même dividende qu’en 2013″.

« L’entreprise ne doit laisser personne sur le carreau », demande le syndicat en souhaitant que Volvo base

« les départs de salariés uniquement sur le volontariat » et s’engage à « maintenir l’activité sur les sites en France

et dans le groupe ». Le syndicat réclame l’ouverture de négociations à compter du 12 mars pour rechercher

un accord majoritaire sur le futur plan social.

[Lire la suite sur humanite.fr]

A lire aussi :

S.G.

Publié dans ECONOMIE, France, Liberalisme, licenciement boursier, licenciements, SOCIAL | Pas de Commentaire »

Le collectif « Prenons la Une » lance un manifeste pour une plus juste représentation des femmes dans les médias

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

Égalité hommes-femmes :

Le collectif « Prenons la Une » lance un manifeste

 

média

  Par Laurence Mauriaucourt

  Un manifeste publié ce matin dans Libération

  accompagné de 250 signatures de soutien

  entend avant tout faire appliquer la loi

  sur l’égalité hommes-femmes dans les médias.

  Le collectif de femmes journalistes « Prenons la une »

  lance ce lundi 3 mars un manifeste « pour appeler à

  une juste représentation des femmes dans les médias

et dénoncer leur trop grande invisibilité ».

Le quotidien Libération en publie le texte, tandis qu’une plateforme numérique permet d’aller plus loin sur le sujet.

« Nous sommes 25 femmes au sein de ce collectif et nous avons recueilli plus de 250 premières signatures

de consœurs et de confrères », dénombre Claire Alet, journaliste à Alternatives économiques et porte-parole

du collectif avec la documentariste Ségolène Hanotaux.

Plusieurs constats ont conduit à cette initiative. « Dans les médias audiovisuels, moins de deux personnes

sur dix invitées à s’exprimer sont des femmes. Et c’est pire dans la presse écrite : les femmes ne

représentent que 15 % des experts. »

Par ailleurs quand les femmes sont interviewées dans les médias audiovisuels, 
elles le sont deux fois plus souvent

en tant que victime ou que simple témoin.

Au sein même des rédactions, ça coince, malgré la loi sur l’égalité hommes-femmes.

« Alors que les femmes représentent 46 % des journalistes, plus de 7 directeurs de rédaction sur 10

sont des hommes, et les femmes représentent 54 % des pigistes et 58 % des CDD. Autrement dit,

si féminisation de la profession il y a, elle 
s’accompagne d’une précarisation criante. »

L’adoption par le CSA d’un objectif chiffré de 50 % d’expertes à l’antenne et sur les plateaux

de télévision

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire le manifeste du collectif « Prenons la Une »

 

CaptureégalitéH-F  capture d’écran

  Lire aussi :

Loi égalité femmes-hommes : quelles sanctions

pour les entreprises qui discriminent ? (CGT)

Najat Vallaud-Belkacem : « Pour la première fois,

une loi-cadre contre toutes les inégalités »

Mener la vie dure aux clichés

Publié dans France, Presse - Medias, SOCIETE | Pas de Commentaire »

La grève de PSA Aulnay : Françoise Davisse a besoin de vous pour achever « On se battra comme des lions ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

La grève de PSA Aulnay sur grand écran :

bientôt possible grâce à vous

 

psa4

  Pendant plus de deux ans, Françoise Davisse a filmé le combat

  des salariés de PSA Peugeot-Citroën contre la fermeture

  de leur usine à Aulnay-sous-Bois.

  Entre organisation de la mobilisation, affrontement des stratégies

  de la direction, des salariés et du gouvernement,

  On se battra comme des lions se veut un documentaire loin de

  tout misérabilisme, qui s’attache à montrer les rouages humains

  d’une lutte de longue haleine.

 

 

Pour achever ce documentaire, refusé par les chaînes de télévisions, la réalisatrice fait appel à tous ceux

qui aspirent à voir le film sortir en salles à participer à son financement via la plateforme de crowd-funding.

Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à la grève des salariés de PSA Aulnay ?

Françoise Davisse. Quand la CGT a rendu public le plan secret de la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois

en juin 2011, je ne connaissais pas particulièrement l’usine. Mais je connaissais Philippe Julien [secrétaire général

de la CGT à PSA Aulnay], qui est élu au conseil municipal à Saint-Denis, où j’habite. Je voulais voir quelle stratégie

les salariés allaient adopter pour mobiliser contre la fermeture. J’ai commencé à suivre leurs actions dès octobre 2011.

Quel angle avez-vous choisi pour aborder ce conflit social ?

Françoise Davisse. J’ai déjà réalisé une dizaine de documentaires. Là, je voulais essayer quelque chose

de différent : j’ai vraiment voulu m’attacher à montrer les dialogues entre les salariés, et ne pas me contenter

de raconter la chronique des événements. Je voulais voir comment on fait pour se mobiliser :

Qu’est-ce qui motive ? Qu’est-ce qui bloque ? Et montrer, humainement, ce que c’est que se bagarrer.

Quels enseignements en avez-vous tiré ?

Françoise Davisse. Le fait de lutter et de se mettre en grève modifie complètement la place de la personne

dans l’usine. Ils font habituellement un boulot où on ne se parle pas, très répétitif, où chaque geste est réfléchi

par le management. Tout d’un coup, s’engager dans la lutte permet d’avoir un avis, de le dire, d’en discuter

avec d’autres, de décider de son emploi du temps. On en arrive à des situations où un ouvrier est capable

de dire au chef de cabinet de Montebourg qu’il a tort et de pouvoir argumenter pourquoi. Cette grève a été portée

par des militants qui avaient déjà l’expérience de deux grèves – en 2005 et 2007 – donc ils savaient monter

un comité de grève et faire circuler la parole. Ça a donné un mouvement très démocratique, basé sur une mise

en commun, des discussions, des actions collectives. Il n’y avait pas un leader qui disait « Venez derrière moi » :

chacun pouvait donner son avis et avait une responsabilité, une tâcher à assumer.

[Lire la suite sur humanite.fr]

  • A consulter :

Le site de Comme des lions

PSA : moins de pertes, pas plus d’emplois

Accord PSA-Dongfeng : À quoi joue l’État français?

 

On se battra comme des lions !

Si les 10 000 euros de dons sont atteints, on peut espérer voir le film en salles à la rentrée.

http://www.dailymotion.com/video/x19p3q9

sur dailymotion

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Éric Toussaint : Il faut imposer une véritable taxe Tobin au lobby bancaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

Il faut imposer une véritable taxe Tobin au lobby bancaire

 

Par Éric Toussaint, maître de conférences à l’université de Liège, président du CADTM Belgique,

membre du Conseil scientifique d’Attac (1).

 

taxeTobin  Dans une tribune, Éric Toussaint, maître

  de conférences à l’université de Liège,

  président du CADTM Belgique, membre

  du Conseil scientifique d’Attac nous explique

  comment enrayer le fléau de la spéculation

  sur les monnaies.

  Les banques sont les principaux acteurs sur le marché

  des devises et elles entretiennent une instabilité

permanente des taux de change.

Plus de 95 % des échanges de devises sont de type spéculatif.

Une infime partie des transactions quotidiennes en devises concerne des investissements, du commerce de biens et de services liés à l’économie réelle, des envois de migrants. Le volume quotidien des transactions sur le marché des devises tournait en 2013 autour de 5 300 milliards de dollars ! Les banques qui disposent, comme les fonds de placement mutuel, de très importantes liquidités en usent et en abusent en poussant des monnaies à la baisse ou à la hausse afin d’obtenir des gains sur les différentiels de taux de change. Les banques jouent également de manière déterminante sur des dérivés de change qui peuvent provoquer des pertes considérables, sans compter les méfaits de l’instabilité des monnaies pour l’ensemble de la société. À partir de mai 2013, les monnaies de grands pays dits émergents (Inde, Brésil, Afrique du Sud, Russie, Turquie, Argentine…) ont été soumises à des attaques spéculatives et ont perdu dans certains cas jusqu’à 20 % de leur valeur. Le taux de change entre le dollar et l’euro est aussi l’objet de la spéculation.

Le marché des changes constitue le compartiment du marché financier global qui, aux côtés du marché des dérivés, a enregistré la plus forte croissance. Entre 1970 et 2013, le volume des transactions sur les monnaies a été multiplié par plus de 500 (passant d’un peu plus de 10 milliards à 5 300 milliards de dollars par jour). Alors qu’en théorie, la fonction principale des marchés des changes est de faciliter les échanges commerciaux internationaux, en 2013, le montant des transactions liées aux échanges de marchandises ne représentait même pas 2 % du montant des transactions quotidiennes sur le marché des changes.

En 1979, il fallait l’équivalent de 200 journées d’activité sur les marchés de change pour atteindre le volume annuel des exportations mondiales. En 2013, 3,5 journées d’activité sur les marchés de change suffisaient à atteindre le volume annuel des exportations mondiales de marchandises. Cela indique à quel point les activités des marchés monétaires sont déconnectées de l’économie productive et du commerce des marchandises.

En 2013, quatre banques à elles seules contrôlaient 50 % du marché des changes (Deutsche Bank, 15,2 % ; Citigroup, 14,9 % ; Barclays, 10,2 % ; UBS, 10,1 %). Si on ajoute la part de six autres banques (HSBC, JPMorgan, Royal Bank of Scotland, Credit Suisse, Morgan Stanley, Bank of America), on atteint 80 % du marché. La moitié des échanges a lieu sur le seul marché de Londres.

Après le scandale du Libor, celui du marché des changes

Alors que le scandale de la manipulation du Libor (il s’agit des taux d’intérêt auxquels les banques se prêtent de l’argent) était à peine considéré comme résolu par les autorités de contrôle, un nouveau scandale a éclaté en 2013 à propos de la manipulation du marché des changes. Les autorités de contrôle des marchés financiers des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’UE, de Hong Kong et de Suisse suspectent au moins quinze grandes banques d’avoir ensemble manipulé les taux de change, y compris le marché de change euro-dollar qui, à lui seul, représente un volume quotidien de 1 300 milliards de dollars. Des responsables des autorités britanniques de contrôle ont déclaré que l’ampleur des dommages causés par les manipulations est au moins égale à ceux qu’a impliqués la manipulation du Libor et qui a abouti au paiement d’amendes pour un montant de 6 milliards de dollars. Le comble, c’est que, selon le Financial Times, des dirigeants de la Banque d’Angleterre seraient impliqués dans la manipulation comme lors de l’affaire du Libor.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

 

Capturecadtm

 

  Et si on arrêtait de banquer ?

Publié dans ECONOMIE, Finance, IDEES - DEBATS - PHILO, Monde | Pas de Commentaire »

 

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