Les promesses brisées d’Apple

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 septembre 2014

 

INFORMATIQUE

               Les promesses brisées d’Apple

 

Pierric Marissal – 9 septembre 2014

Captureapple

  L’iPhone 6 tiendra-t-il ses promesses, se demande

  le monde aujourd’hui ?

  En matière de conditions de travail, Apple a piétiné

  les siennes.

  Le recrutement se fait à un large comptoir,

  où les postulants font sagement la queue, rangés

  derrière des cordons, comme dans la salle

d’embarquement d’un aéroport.

Jusqu’à 800 personnes peuvent signer en une seule journée. Pour préparer la présentation en grande

pompe aujourd’hui de l’iPhone 6, les sous-traitants d’Apple ont dû renforcer leurs effectifs de 100 000

ouvriers supplémentaires pour répondre à la frénésie consommatrice qui va frapper l’Occident.

Et comme beaucoup ne supportent pas les conditions de travail plus de quelques semaines, le recrutement

se fait à flux tendu. Dans la file, tous sont jeunes. Certains ont seize ans. Bien que ce soit contraire

au droit du travail chinois, les consignes sont de ne recruter personne au-delà de quarante-six ans.

À cet âge-là, on n’est plus assez productif. L’usine de Suqian, dans le nord-est de la Chine, appartient

à Catcher Technology, l’un des 18 sites d’assemblage d’Apple en Chine. Ce n’est pas la plus grande

des usines. À Shenzen, par exemple, Foxconn emploie 400 000 ouvriers. Mais 20 000 personnes viennent

y travailler quotidiennement, le relais entre équipe de jour et de nuit se passant à 8 h 30 et à 20 h 30. 

Pour la deuxième fois, les ONG China Labor Watch et Green America ont infiltré des travailleurs

dans cette usine d’assemblage de produits d’Apple. Ils ont rapporté leur douloureuse expérience

et s’appuient sur le témoignage de plus de 100 collègues. Le constructeur s’était engagé, il y a deux ans,

à améliorer les conditions de travail de ses sous-traitants. De nombreux suicides, accidents de travail

mortels et des empoisonnements aux produits chimiques avaient terni l’image «cool» que s’évertue

à entretenir Apple. Et le groupe, assis sur un trésor de guerre de plus de 150 milliards de dollars,

a largement les moyens d’aider.

«L’enquête de CLW a exposé plus de 20 violations du droit dans l’usine de Catcher», explique Li Qiang,

directeur de l’ONG. « L’an dernier, nous avons partagé nos résultats avec Apple, et la société a promis

de corriger les violations du droit des travailleurs chez Catcher. Mais rien n’a changé. Cette fois,

nous rendons nos conclusions publiques, dans l’espoir de mettre fin à l’exploitation des travailleurs

chinois qui fabriquent les produits Apple. »

[Lire la suite sur humanite.fr]

Le rapport de Green America (en anglais)

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Mort d’un enfant sur les chaînes de production de l’iPhone 5C

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 décembre 2013

 

Un enfant est mort sur les chaines de production de l’iPhone 5C

 

pegatronDes employés de Pegatron épuisés se reposent en zone fumeur.

@China Labour Watch

L’ONG China Labor watch lance une alerte et un appel

à l’aide concernant un nombre anormalement élevé

de morts chez un sous-traitant d’Apple ces derniers temps.

Parmi les victimes, Shi Zhaokun, un ado de 15 ans.

 

Apple l’avait promis, tout en mettant en cause ses sous-traitants : fini les enfants dans ses usines, de meilleurs salaires

et des conditions de travail plus sûres… Mais l’ONG China Labor Watch a repéré sur une courte période plusieurs

morts suspectes parmi les ouvriers de Pegatron, qui construit les batteries des téléphones et tablettes de la marque

à la pomme. Des composants qui réclament de manipuler des produits chimiques extrêmement dangereux, qui peuvent

mener à une hécatombe lorsque les travailleurs sont mal formés, que des équipements de protection manquent

et que les conditions de travail sont trop précaires. Et les salariés de Pegatron triment 12 heures par jour

sur les chaînes de montage, pour répondre aux exigences d’Apple. L’usine ne s’arrête pas, les ouvriers œuvrent

de jour comme de nuit et n’ont le droit de changer de poste que tous les trois mois.

Parmi les victimes, un enfant de quinze ans, Shi Zhaokun, engagé en toute illégalité pour travailler sur l’iPhone 5C.

Il est mort soudainement le 9 octobre dernier, d’une pneumonie grave, tout juste un mois après avoir été embauché.

Il avait alors passé une visite médicale qui l’avait jugé en excellente santé. Pegatron nie toute responsabilité

dans sa mort comme dans celle des autres victimes. China Labor Watch poursuit ses investigations et recherche

des fonds pour procéder à des autopsies indépendantes. « Ensemble, nous allons découvrir la vérité et obtenir

justice pour ce jeune homme et les autres travailleurs décédés. Ensemble, nous imposerons à Apple de respecter

la valeur de la vie des ouvriers qui fabriquent ses produits », conclut China Labor Watch.

 

Le film proposé par CLW sur Jabil (en anglais)

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

ChinaLaborWatchorg

  • L’ONG a publié la feuille de présence au travail de Shi Zhaokun et ses heures effectuées (souvent plus

de 13 heures par jour) sur son mois travaillé

[A voir sur humanite.fr]

Documents à télécharger :

L’accablant dossier de CLW sur les promesses non tenues d’Apple et de ses fournisseurs -

 

Lire également : «La fabrique chinoise de l’iPhone 5 est inhumaine»

 

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« Barbie ouvrière » : Peuples solidaires et la CGT mettent la pression sur Mattel

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 décembre 2013

 

Une « Barbie ouvrière » contre les mauvais traitements chez Mattel

 

barbie-ouvriere

 

 L’ONG Peuples solidaires soutenue par la CGT lance la mobilisation

 contre le géant mondial du jouet Mattel et ses sous-traitants chinois,

  accusés de ne toujours pas respecter les droits des ouvriers

 qui fabriquent les jouets.

 Les deux organisations vont se saisir de la journée des droits de l’Homme

 consacrée, mardi 10 décembre prochain, au respect des droits au travail,

 pour mettre la pression sur la multinationale du jouet, à travers le détournement

 de l’un de ses produits phares.

 

 

Une « Barbie ouvrière » doit interpeller le groupe à travers des actions dans toute la France (voir les manifestations

prévues). Car, souligne Peuples solidaires, « dans son code de conduite, Mattel exige de ses fournisseurs chinois

le respect des droits des ouvrières et ouvriers qui fabriquent ses jouets. Mais en même temps, la firme américaine

leur impose des prix, des cadences, des délais insoutenables. »

L’organisation, qui mobilise contre « les entreprises et gouvernements qui bafouent les droits de l’Homme », a

par ailleurs lancé une pétition en ligne « Chine, libérons Barbie, non à l’exploitation des travailleurses et travailleurs

par Mattel », qui a recueilli plus de 60.000 signatures.

Le groupe américain avait déjà été mis en cause pour les non-respect des règles sociales par ses sous-traitants

chinois en 2012.

 

Image de prévisualisation YouTube

Voir la vidéo de AchACT

Un nouveau rapport de l’ONG China Labor Watch, relayé en France par Peuples Solidaires-ActionAid France

démontre que ces pratiques n’ont pas cessé en 2013. Les fournisseurs chinois de Mattel font travailler

jusqu’à 13 heures par jour leurs salariés, contre un salaire insuffisant pour vivre dignement. Ceux-ci s’entassent

dans des dortoirs surpeuplés. Ils sont également privés de formation et d’équipement de protection adéquat.

[Suite de l’article sur humanite.fr]

Lire également :  Mattel traite ses ouvriers chinois comme des jouets

Pour en savoir +

de six fournisseurs de Mattel », rapport publié par Peuples Solidaires et le China Labor Watch,

le 14 octobre 2013.

usines chinoises fabriquant des jouets pour Mattel », rapport publié par Peuples Solidaires

et le China Labor Watch, le 28 novembre 2012.

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Conditions de travail désastreuses, salaires de misère… : le lot quotidien des ouvriers des sous-traitants de Mattel

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 décembre 2012

 

INDUSTRIE DU JOUET

La poupée Barbie aurait-elle des penchants esclavagistes ?

 

Conditions de travail désastreuses, salaires de misère... : le lot quotidien des ouvriers des sous-traitants de Mattel dans CGT barbie

Par Ivan du Roy, Nolwenn Weiler

Salaires de misère, heures supplémentaires

excessives, exposition à de multiples produits

toxiques… Les conditions de travail

dans les usines chinoises fabriquant des jouets

pour le groupe Mattel – Barbie ou Fisher Price –

sont jugées indignes par des organisations

chinoises et européennes, qui ont enquêté sur place.

Ce qui n’empêche pas le leader mondial du secteur

de prétendre que ses produits sont conçus dans des conditions socialement responsables.

Visite virtuelle dans une usine chinoise.

Oh, la belle chambre de princesse pour la nouvelle poupée Barbie ! Ah, la jolie caserne de pompiers

de Fisher Price ! Alors que Noël approche, si vous souhaitez rester en contemplation devant les cascades

de jouets, ne pas gâcher votre plaisir et celui de vos enfants au pied du sapin, ni perdre vos illusions

consuméristes, Basta ! vous conseille d’arrêter ici la lecture de cette article.

Car la « compétitivité » de l’industrie du jouet à un prix. Un prix cher payé par le consommateur occidental,

vu les tarifs affichés, mais aussi par les ouvrières qui ont fabriqué et assemblé les composants de ces charmants

bibelots en plastique. En tout cas pour les ouvrières chinoises qui travaillent pour Mattel, leader mondial

de la conception, fabrication et vente de jouets. Le groupe états-unien commercialise notamment les marques

Barbie et Fisher price, et possède les licences pour les figurines de Superman et des Simpson.

En 2011, l’entreprise a réalisé 4,8 milliards d’euros de revenus et 590 millions d’euros de bénéfices. Une large

part des produits de Mattel sont fabriqués en Chine, où le groupe possède quatre de ses neuf usines, et où sont

basés la majorité de ses autres fournisseurs.

Santé et sécurité ? Connaît pas

Vous avez rêvé un jour de fabriquer une poupée Barbie ? Pas de problème ! Direction Foshan ou Shenzhen,

dans la région de Hong-Kong. Mattel n’est-elle pas, selon le magazine américain Fortune, l’une des

« 100 meilleures entreprises dans lesquelles travailler » ? Après avoir signé un contrat de travail quasi-vierge,

où parfois le salaire n’est même pas spécifié ni la date d’entrée dans l’entreprise, vous aurez droit à un briefing

d’environ quatre heures, histoire de vous mettre au courant des règles disciplinaires et de confidentialité

en vigueur dans l’usine. Côté santé et sécurité, bien que vous soyez amené à manipuler des produits chimiques,

une petite heure de formation suffira.

 

barbie1 China Labor Watch dans Chine

La loi chinoise prévoit bien trois jours de formation à la santé

et sécurité, mais cela nuit à la compétitivité. De toute façon,

il n’y a pas de gants pour manipuler les peintures et autres

cires chimiques, ni de masques pour les aérosols.

A l’usine Mattel de Foshan [1], au Nord de Macao, où se fabriquent

des Fisher Price, « les travailleuses chargées de nettoyer les jouets

avec des diluants chimiques toxiques ne sont pas autorisées

à porter des gants de protection ».

 

Et c’est parti ! Vous voilà sur une chaîne de production d’éléments pour les jouets. Vous travaillez avec une douzaine

de collègues. Objectif : fabriquer entre 109 et 136 pièces par heure. Vous avez intérêt à être endurant : légalement,

la journée est de 8h, mais les heures supplémentaires sont quasi systématiquement la règle, surtout lors des pics

de production. Ce sera donc plutôt 11h par jour, 26 jours par mois.

Ici, on travaille plus pour gagner plus : le week-end, l’heure supplémentaire est censée être payée 2,14 € (selon la loi).

Mais attention, le comptable de l’usine se trompe souvent. Dans l’usine d’un de nos fournisseurs, à Shenzhen

(près de Hong-Kong) [2], c’est plutôt 1,25 € l’heure. Si vous avez une réclamation, déposez-là auprès du comité

de représentation des travailleurs, s’il en existe un.

14 jours de travail, 1 jour de repos

[Lire la suite sur Basta !]

Lire également :

Signez l’appel lancé par Peuples solidaires, la CGT et CLW

Publié dans CGT, Chine, CONSO, ECONOMIE, Exploitation, SOCIAL, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

 

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