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Bulletin scolaire de l’élève François Rebsamen

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 août 2015

PCF.FR

 

Bulletin scolaire de l’élève François Rebsamen

(Olivier Dartigolles)

 

bulletin

Nom : Rebsamen

Prénom : François

 

Recruté le 2 avril 2014 dans la classe du professeur

Manuel Valls dans les options Travail, Emploi et Dialogue

social. Démissionnaire le 19 août 2015. 

Résultats : catastrophiques. + 200.000 chômeurs

en 16 mois

 

Comportement : Mauvais esprit

♦  triche en copiant sur son camarade de classe Pierre Gattaz, dont il reprend les propositions de casse

du code du travail,

♦  a tenté de falsifier les méthodes de calcul du nombre de chômeurs, sans grand résultat d’ailleurs,

♦  se défausse sur ceux dont il est censé s’occuper : en l’occurrence, les privés d’emplois,

qu’il accuse de frauder

Note pour plus tard :

L’enseignement délivré par le Professeur Valls dans l’école du directeur Hollande ne donne aucun résultat

quels que soient les élèves depuis 2012. Proposition : revoir les formations de façon urgente, si possible.

Celles de « L’Humain d’abord » et de la rupture avec l’austérité devraient être essayées pour les salaires,

l’emploi et une grande réforme fiscale.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

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Salariés, voilà à quelle sauce vous serez mangés cette année !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 avril 2015

 

Dialogue social, contrat de travail, licenciements… La feuille de route 2015 est prête

 

Dominique Sicot – Humanité Dimanche – 10 avril 2015

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  Révélations.

  Salariés, voilà à quelle sauce vous serez

  mangés cette année !

  L’Humanité Dimanche « s’est procuré le projet

  du programme national réformes 2015 »

  que le gouvernement va transmettre

  à Bruxelles dans quelques semaines.

  Le Medef peux se lécher les babines !

 

 

«Recommandation 2 : réduction du cout du travail » : « (…) à réduire encore, d’une manière neutre sur le plan budgétaire, les coûts salariaux, en particulier aux niveaux les plus bas de l’échelle des salaires ».

« Recommandation 6 : marché du travail, dialogue social et formation » : «(…) prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre la rigidité du marché du travail et plus particulièrement prendre des mesures pour reformer les conditions des accords de maintien de l’emploi en vue d’accroitre leur utilisation par les entreprises en difficulté ; prendre des mesures supplémentaires pour reformer le système d’assurance chômage ». Voilà quelques morceaux choisis du projet du « programme national de reformes 2015 » que le gouvernement français va transmettre en mai à la Commission européenne.

[...]

L’AUTO SATISFECIT EST TOTAL

Mais les recettes pour y parvenir s’inscrivent dans le cadre des politiques d’austérité que François Hollande s’était engagé à remettre en cause lors de sa campagne électorale de 2012, sans même s’y essayer une fois élu. La feuille de route présentée par le gouvernement français pour 2015 vise donc à réduire toujours plus les dépenses publiques et la protection sociale solidaire, à libéraliser et flexibiliser à tout va.

Dans ce projet de programme, le gouvernement français tient d’abord à rappeler à quel point jusqu’ici il a fait le job. (…)

II se félicite ainsi que, grâce au pacte de responsabilité et de solidarité, « les cotisations sociales versées par les employeurs (…) soient désormais quasi nulles au niveau du salaire minimum ». Et qu’en ajoutant le crédit d’impôt pour l’emploi et la compétitivité (CICE) et la non revalorisation du SMIC, «le coût du travail au niveau du SMIC » ait « progressé moins vite que le niveau moyen des salaires » et soit désormais proche de celui de l’Allemagne.

L’OCDE CONSEILLE LA FRANCE

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  II rappelle aussi, avec satisfaction, le gel du point d’indice (base de calcul

  du salaire des fonctionnaires) de la fonction du publique ; l’« assouplissement

  des régies d’ouverture du dimanche » prévu par la loi Macron ;

  la loi dite de « sécurisation de l’emploi» de 2013 qui a permis d’« apporter

  plus de souplesse et de sécurité juridique aux entreprises » – soit en clair

  de licencier plus vite et de limiter les recours en justice contre

  les « plans de sauvegarde de l’emploi». Tous les intéressés apprécieront !

 

L’OCDE, qui vient de prodiguer ses « conseils » à la France – simplifier et raccourcir les procédures de licenciement, instaurer un contrat de travail unique cassant les droits des CDI, réduire la durée d’indemnisation du chômage… -, et le MEDEF, en grande campagne sur le « poids » du Code du travail et «la peur d’embaucher » – prônant la fusion des instances représentatives du personnel et un contrat de travail incluant dès l’embauche des « motifs incontestables de licenciement » -, peuvent en revancher se réjouir. Le gouvernement s’apprête à satisfaire leurs désirs.

Les premières salves vont tomber dans la loi de « modernisation du dialogue social » qui sera présentée le 22 avril en Conseil des ministres, d’autres seront saupoudrées, dans les mois qui viennent, dans différents textes sous couvert d’« améliorer » la loi de sécurisation de l’emploi de 2013.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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« Les salariés ne peuvent pas se contenter d’être déçus, il faut réagir » (Bernard Thibault)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 novembre 2014

 

Bernard Thibault :

« Les salariés ne peuvent pas se contenter d’être déçus, il faut réagir »

 

Entretien réalisé par Clotilde Mathieu

B.Thibault

 

  Élu au conseil d’administration de l’Organisation

  internationale du travail, l’ancien secrétaire général

  de la CGT Bernard Thibault revient sur l’offensive

  patronale contre le Code international du travail.

 

 

Cette semaine, Pierre Gattaz a lancé une nouvelle offensive, en demandant à la France

d’abroger la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT)

qui oblige un employeur à motiver le licenciement. Vous êtes actuellement élu comme

représentant des travailleurs français au conseil d’administ ration de l’OIT.

Comment réagissez-vous ?

BERNARD THIBAULT Dans de nombreux pays, les entreprises peuvent licencier sur un claquement

de doigts. Cette convention, ratifiée par la France en 1989, protège les salariés. Si le CPE (contrat

première embauche – NDLR) est mort dans la rue, après quatre mois et demi de mobilisations,

et c’est grâce à cette convention que nous avons pu obtenir le retrait du CNE (contrat nouvelles

embauches – NDLR) fin 2007, consécutivement à un avis de la commission des experts de l’OIT.

La France est un des pays qui a ratifié le plus de conventions de l’OIT, nous pouvons en être fiers.

Il n’est donc pas surprenant que l’offensive patronale soit forte en France dans la mesure

où notre pays est en avance sur d’autres en ce domaine.

Après le travail du dimanche, les seuils sociaux, cette nouvelle sortie témoigne d’un Medef

avec, à sa tête, un Pierre Gattaz totalement décomplexé…

BERNARD THIBAULT Je suis convaincu que Pierre Gattaz et le Medef sont bien décidés à tirer

à son maximum les bénéfices d’un gouvernement qui est à son écoute permanente. 

Lorsqu’un gouvernement qui s’affiche à gauche permet des réformes jusqu’alors impossibles

avec un gouvernement de droite, autant, pour le Medef, pousser l’avantage jusqu’au bout.

C’est ce qui est en train de se produire : sur le travail du dimanche, sur le temps de travail,

sur les perspectives d’un contrat de travail unique, etc.

Vous avez appelé en 2012 à voter pour François Hollande, n’êtes-vous pas déçu d’avoir pris

cette décision ?

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Le Premier ministre en meeting au MEDEF ! (Thierry Lepaon)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 août 2014

 

Déclaration de Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT :

Le Premier ministre en meeting au MEDEF !

 

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Pour la deuxième fois sous la Présidence de François

Hollande, un Premier ministre de la République

est la vedette d’un meeting syndical.

Le Premier ministre a choisi de venir faire applaudir

sa politique par le MEDEF, le jour même de la publication

des chiffres du chômage qui continuent d’augmenter.

La confusion des genres entre l’État et le MEDEF,

le trait d’union qu’il tire entre le Medef et les entreprises,

ont quelque chose de scandaleux.

 

 

La scénographie de son intervention, après le film de propagande du Medef intitulé,

« Un million d’emploi, c’est possible » ne nous dit rien sur : quand, dans quelles entreprises,

sur quel territoire, avec quel temps de travail, avec quelle rémunération seront créés ces emplois ?

Pour l’instant et malgré les 220 milliards de cadeaux déjà consentis aux entreprises, on n’en a

vu aucun.

Aucune stratégie n’est annoncée concernant l’évaluation des politiques publiques en direction

des entreprises. Sur 45 minutes de discours, il consacre une phrase timide sur les comptes

qu’elles auront à rendre à la nation.

Il passe sous silence les 220 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises qui ne sont soumises

à aucune évaluation alors que tous les observateurs attentifs constatent que le versement du CICE

n’a servi ni à l’investissement, ni à l’emploi.

Sur les 40 entreprises du CAC 40, 37 viennent d’augmenter leurs dividendes aux actionnaires,

au détriment des investissements, de l’emploi et des salaires.

Le Premier ministre dit vouloir rassembler pour réformer, mais la question cruciale qui est posée est

sur quoi ?, comment ?

Sa réponse est en ligne avec le clip du syndicat patronal. Tout y passe, les attentes du MEDEF sont

même anticipées : la simplification du code du travail, le travail du dimanche, la représentation des salariés

dans les petites et moyennes entreprises…

Tout cela au motif que la France vivrait au-dessus de ses moyens depuis 40 ans. C’est insupportable !

Où sont les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes en galère, qui vivent au- dessus

de leurs moyens aujourd’hui en France ?

Montreuil, le 27 août 2014

 

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Caroline de Haas, ancienne dirigeante de l’Unef et d’Osez le féminisme, quitte le PS.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 avril 2014

 

             Lettre d’une militante qui quitte le PS

 

babouse2

Caroline de Haas, ancienne dirigeante de l’Unef et

d’Osez le féminisme vient de quitter le PS.

Dans la lettre ci-dessous, publiée sur son blog,

tout est dit. Comme elle j’espère que « les chemins

de toutes et tous les militants de gauche finiront

par se retrouver pour construire ensemble un projet

politique qui fasse reprendre à notre société

la marche du progrès ».

 

 

« Premier Secrétaire du Parti socialiste

10, rue de Solférino

75007 PARIS

Objet : Démission

 

Cher Harlem ou celui (celle ?) qui te remplacera,

Je souhaite mettre fin aux mandats que j’exerce au Parti socialiste. Après 13 ans de militantisme, je rends ma carte.

Je me suis engagée en politique convaincue que les injustices et les inégalités n’étaient pas la faute à pas de chance mais le produit de choix politiques qui ont toujours favorisé quelques-uns au profit de tous les autres. J’ai adhéré au Parti socialiste convaincue que nous pouvons transformer le réel et que l’organisation collective d’individus doués de raison est le meilleur moyen de contrer un ordre établi qui creuse les inégalités, fragilise nos sociétés et porte en son sein le rejet des autres, quels qu’ils soient.

Depuis deux ans que la gauche est au pouvoir, j’ai le sentiment que nous avons plus géré que transformé. Comme si le pouvoir nous avait changés au point que nous ayons abandonné toute analyse des rapports de forces. La société est traversée par des intérêts contradictoires, notamment économiques : nous devons choisir pour qui nous voulons agir et nous battre. C’est bien d’une bataille dont il s’agit. Car dans ces rapports de force sociaux, la gauche est – devrait être – du côté des salariées et salariés, des femmes et des hommes qui ne détiennent pas le pouvoir, les codes culturels ou les richesses. Nous devrions être leur porte-voix et leurs défenseurs.

Nous avons cessé ce combat. La liste de nos renoncements est si longue ces derniers mois que cela donne le tournis. Au lieu de construire un rapport de force et de nous dégager des marges de manœuvres politiques et économiques pour mieux répartir les richesses, nous avons – presque méticuleusement – remis en cause nos fondements politiques.

Nous avons fait reculer la gauche dans les têtes et dans les faits lorsque nous avons parlé de coût du travail ou lieu de parler de la richesse qu’il constitue et du coût – exorbitant – du capital. Nous avons fait reculer la gauche quand nous avons hésité ou capitulé face à des ultra-conservateurs minoritaires. Nous avons fait reculer la gauche lorsque nous avons entériné une réforme des retraites contre laquelle nous étions descendus dans la rue dix-huit mois auparavant. Nous avons fait reculer la gauche lorsque nous avons choisi de parler de « ras-le-bol fiscal » ou du « trop d’impôts » plutôt qu’engager la fameuse réforme fiscale promise en 2012. Nous allons faire reculer la gauche avec le « pacte de responsabilité » qui demande aux salariés et salariées de financer des exonérations pour les entreprises, sans qu’aucune contrepartie solide soit exigée.

[Lire la suite sur robert-injey.com]

 

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Une inspectrice du Travail passée à la casserole Tefal !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 décembre 2013

 

HARCÈLEMENT

Info l’Humanité : Tefal a mis hors jeu l’inspectrice du travail

 

code du travail

Gênée par l’action d’une inspectrice du travail, la société Tefal

a fait pression sur le directeur départemental du travail pour l’écarter.

L’Humanité s’est procuré les documents révélant cette atteinte

à l’indépendance d’un agent de contrôle. 

À l’abri de «toute influence extérieure indue». C’est ainsi que sont censés œuvrer

les inspecteurs du travail, chargés de contrôler l’application du Code du travail

dans les entreprises, en vertu de la convention 81 de l’Organisation internationale

du travail (OIT) qui définit leur mission. Mais entre le principe de cette indépendance,

et la réalité, il y a parfois loin, comme le démontre une affaire révélée

par le syndicat CNT des services de l’inspection du travail de Rhône-Alpes.

 

Dans un tract diffusé la semaine dernière, le syndicat dénonce l’entreprise de déstabilisation organisée

par la société Tefal contre une inspectrice de Haute-Savoie, par l’intermédiaire de son supérieur hiérarchique,

le directeur départemental du travail.

L’accord des trente-cinq heures jugé illégal

Le décor, c’est Rumilly, petite commune à 20 kilomètres au sud-ouest d’Annecy, qui a la chance de compter

sur son territoire une des plus grosses entreprises du département, un site de production des fameux articles

culinaires Tefal : poêles, casseroles, petit électroménager, balances et pèse-personnes. L’usine compte 1 800 salariés,

dont une majorité d’ouvriers à la chaîne, avec 300 cas de troubles musculo-squelettiques déclarés. C’est là

qu’en janvier, à la demande d’un syndicat, l’inspectrice du travail en charge du site se penche sur l’accord trente-cinq

heures, le juge illégal, et demande à la direction de le renégocier. Celle-ci refuse, les semaines passent, le blocage

perdure. La suite, l’inspectrice la raconte dans une saisine adressée fin novembre au Conseil national de l’inspection

du travail (Cnit), l’instance de « sages » chargée de veiller au bon exercice de la mission de contrôle,

et que l’Humanité s’est procurée.

Menaces, pression chantage

[Lire la suite sur humanite.fr]

A lire aussi :

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L’inspection du travail sera-t-elle mise au pas ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 novembre 2013

 

RÉFORME

Le gouvernement veut-il que l’inspection du travail

soit plus sympa avec le patronat ?

 

L’inspection du travail sera-t-elle mise au pas ?    dans droit du travail casseinspectiontravail-150x150

par Ludo Simbille 6 novembre 2013

Ils sont souvent l’ultime rempart face aux violations du droit du travail

ou aux mises en danger de la santé et de la sécurité des salariés.

2 256 inspecteurs et contrôleurs du travail sont chargés de surveiller

ce qui se passe dans le huis clos des deux millions d’entreprises

hexagonales.

Ils protestent contre une réforme qui, selon eux, menace leur mission. Réductions d’effectifs, politique du chiffre, perte d’indépendance, risque de collusion avec les employeurs… Tels sont leurs griefs à l’encontre du projet de loi porté par leur ministre Michel Sapin. L’inspection du travail sera-t-elle mise au pas ?

« Casse de l’inspection du travail : Le Medef en rêvait, le PS l’a fait ». Une banderole flotte devant le siège du parti socialiste, rue de Solferino, à Paris, ce 22 octobre. Menottes aux poignets, cinq inspecteurs du travail s’enchaînent aux grilles du siège du parti socialiste. Accompagnés d’une quarantaine de collègues, ils dénoncent la réforme de l’inspection du travail, prévue dans le projet de loi sur la « formation professionnelle et la démocratie sociale ». La loi sera présentée en janvier 2014 devant le Parlement.

Officiellement, le ministre du Travail Michel Sapin souhaite « adapter l’inspection aux mondes du travail » afin de bâtir un « ministère fort » pour protéger l’« indépendance » et l’« efficacité » de ceux qui sont censés faire respecter le code du travail et s’assurer que les droits des salariés sont respectés. Face à la quête de « compétitivité » et de « flexibilité » à outrance, dans un contexte où les licenciements s’intensifient, où les dérogations au droit se multiplient, l’inspection du travail constitue souvent l’ultime rempart pour des salariés sommés de tout accepter. Ils sont d’ailleurs les seuls fonctionnaires habilités à pénétrer à l’intérieur d’un site, sans avoir besoin de mandat.

[Lire la suite sur Basta !]

Lire également :

l’article du Monde Diplomatique, décembre 2012.

l’article de L’Humanité du 5 février 2013

l’article de L’Humanité d’avril 2012

 

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Inspection du travail : NON au plan Sapin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 octobre 2013

 

Des inspecteurs du travail s’enchaînent au siège du PS

contre la réforme de leur métier

 

Inspection du travail : NON au plan Sapin dans droit du travail captureinspectiontravail-300x255

Une trentaine d’inspecteurs du travail manifestaient

mardi matin devant le siège du Parti socialiste à Paris

et cinq d’entre eux se sont enchaînés aux grilles

du bâtiment, pour protester contre le plan Sapin.

Avant une manifestation, à l’appel d’une intersyndicale, prévue

en fin de matinée de Montparnasse au ministère des Affaires

sociales, où se tiendra le comité technique ministériel (CTM)

qui donnera son avis à Michel Sapin sur la réforme, une poignée d’inspecteurs du travail ont déployé

une banderole affirmant « Casse de l’inspection du travail, le Medef en a rêvé, le PS l’a fait »

et scandaient « Inspection du travail au service des salariés ».

L’intersyndicale CGT, FO, SNUTEFE-FSU et SUD a appelé à la grève nationale mardi, jour prévu d’un comité

technique ministériel consacré à la réforme. Elle demande le retrait du plan Sapin.

>>> Lire la communiqué de l’intersyndicale

Ce que préconise le plan Sapin selon les syndicats :

  • en continuant à réduire les effectifs : au prétexte de rendre l’inspection du travail « plus efficace », le ministre

va créer des échelons hiérarchiques supplémentaires en réduisant le nombre d’agents de contrôle sur le terrain.

  • limiter les possibilités de contact entre les agents de contrôle et les salariés.
  • diminuer le nombre de contrôles directs dans les entreprises au profit de plans d’intervention, complètement

inadaptés aux besoins des travailleurs.

Ce que souhaitent les syndicats :

  • une augmentation des moyens humains, matériels et législatifs de l’inspection du travail, pour un code

du travail véritablement protecteur des droits des salariés

  • le maintien d’une inspection du travail généraliste et indépendante, organisée dans des sections

territoriales. Dans chaque section, chaque salarié doit pouvoir à tout moment prendre contact avec l’agent

de contrôle du secteur, quelle que soit la question en droit du travail.

Le ministère du Travail travaille depuis plus d’un an sur ce dossier et a organisé des séminaires dans l’ensemble

du pays pour prendre le pouls des agents. Selon les syndicats, l’idée est de créer des sections spécialisées

(amiante, BTP, travail illégal ou encore « grandes entreprises », etc.), alors que les inspecteurs sont aujourd’hui

compétents sur un territoire et généralistes. Pour eux, une telle spécialisation risquerait de réduire les interventions

sur les autres champs.

Selon les dernières données disponibles, la France compte environ 2.200 agents dans les sections d’inspection

du travail (700 inspecteurs et 1.500 contrôleurs) pour quelque 18 millions de salariés.


[Source : humanite.fr]

 

http://www.dailymotion.com/video/x169ra0

sur dailymotion

Par

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Tornade UMP sur le code du travail

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 septembre 2013

 

L’UMP refait son unité sur le dos du code du travail

 

Tornade UMP sur le code du travail dans Chomage cope-jacob-300x150

Divisés et inaudibles à l’Assemblée nationale,

les parlementaires UMP ont multiplié ce mardi

les propositions anti-sociales pour rebâtir

une unité de façade.

*

Peu enclin à apporter leur soutien à Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt et encore empêtrés

dans les débats sur le Front national et les municipales, les parlementaires UMP ont tenté de se refaire

la cerise sur le dos du code du travail, lors de leur journée annuelle. Leur chef de file, Christian Jacob,

a martelé ses propositions « sociales » en vue d’une éventuelle alternance en 2017, de vieilles antiennes

chères à la droite conservatrice.

Retour aux 39 heures

Il est ainsi proposé, non seulement de mettre fin aux 35 heures, « handicap pour les entreprises,

nos finances publiques et notre compétitivité » mais aussi de « supprimer le seuil légal de déclenchement

des heures supplémentaires ». Celui-ci serait alors défini « par des négociations de branche ou d’entreprise »,

selon le document remis aux participants. « A terme, une entreprise doit pouvoir revenir aux 39 heures

payées 39″.

Retraite à 65 ans

Sur les retraites, fustigeant « la non-réforme » présentée par François Hollande, les parlementaires UMP

se prononcent pour un report de l’âge légal à 65 ans d’ici 2026, et proposent « d’assujettir les nouveaux

fonctionnaires recrutés à compter de 2015″ sur les mêmes règles que les salariés du privé.

Apprentissage à 14 ans

En matière de formation, ils préconisent de mettre en place « une filière professionnelle parallèle au collège »,

ce qui signifie la fin du collège unique, débouchant sur « l’apprentissage à partir de 14 ans sous statut

scolaire ».

Chômage et assistanat

Le principal parti de l’opposition veut aussi s’attaquer au système d’indemnisation du chômage,

« trop généreux et trop protecteur, difficilement soutenable en période de crise ». Le salaire du chômeur

serait maintenu durant six mois, pour ensuite décroître fortement (60% les deux mois suivants,

40% les quatre après) avec une durée maximale inférieure aux 24 mois actuels.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

Publié dans Chomage, droit du travail, France, POLITIQUE, RETRAITES, UMP | Pas de Commentaires »

Tout ce que Bruxelles veut vous faire perdre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 mai 2013

 

Retraites, droit du travail, services publics, fiscalité :

tout ce que Bruxelles veut vous faire perdre

 

Tout ce que Bruxelles veut vous faire perdre dans Austerite ollirehnOli Rehn, commissaire européen en charge des affaires

économiques, fer de lance de l’offensive de la Commission

européenne

Si la France suit à la lettre les recommandations

économiques dévoilées ce mercredi

par la Commission européenne, les droits actuels

à la retraite, les services publics et les protections

des salariés vont en prendre un sacré coup.

Revue de détail de ces changements néolibéraux

qui se cachent derrière le terme politiquement correct de « réformes structurelles ».

 

  • Retraites rognées

retraite austérité dans Competitivite

L’objectif assigné par Bruxelles à Paris est de ramener

à l’équilibre « pour 2020 au plus tard » son système de

retraites. Pour ce faire, la Commission n’édicte qu’un seul

oukaze :

« Éviter d’augmenter les contributions des employeurs

aux régimes des retraites ». En clair, il s’agirait donc de

jouer soit sur les niveaux actuels des pensions,

donc sur le pouvoir d’achat des retraites,

soit sur les droits à la retraite à taux plein des salariés,

soit sur l’âge légal (65, 67 ans?), soit encore

sur l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général. Bref, c’est aux Français de faire les efforts.

Pas touche aux cotisations des entreprises.

Réponse à l’automne lors du lancement d’une nouvelle réforme des retraites, après celles de 2003

et 2010. Avant cela, une concertation va s’engager entre le gouvernement et les partenaires sociaux

lors d’une conférence sociale les 20 et 21 juin.

 

  • Assurance chômage lessivée

 Commission européenne dans droit du travail

La travail étant une charge et non créateur

de richesse pour la Commission européenne,

Bruxelles demande à la France de « doper

sa compétitivité ». Après l’Accord national

interprofessionnel (ANI) et sa récente

transposition dans la loi, voici donc un second

round de flexibilisation du marché du travail

hexagonal. Cette fois, les assurances chômage

sont dans le viseur. Il faut « lancer en urgence une réforme de l’assurance chômage avec les partenaires

sociaux pour assurer qu’elle rend attractif le retour au travail », dit la Commission. Fainéant de chômeurs !

 

  • Travail dérégulé

 

code-du-travail financement des retraites dans ECONOMIE

 

 

Dans la même veine, la Commission renouvelle sa demande de réforme

du marché du travail et d’ouverture de certaines professions comme

les notaires ou les taxis. Elle souhaite voir renforcer la compétitivité

des services en agissant sur les professions réglementées

via la suppression des quotas et autres restrictions juridiques.

Elle préconise également de simplifier la législation sur les heures

d’ouverture des magasins.

 

 

  • Règlementations chassées

Selon Bruxelles, Paris devrait aussi supprimer les tarifs réglementés sur le gaz et l’électricité et ouvrir

le secteur du transport ferroviaire domestique des passagers. Ce qui est déjà sur les rails.

 

  • Fiscalité remaniée

Là encore, un seul mot d’ordre : tout pour les entreprises, les particuliers peuvent payer ! (…)

austerite2 flexibilité dans EUROPE

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

 

 

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