Le mépris de classe d’Emmanuel Macron
Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mai 2016
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mai 2016
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 janvier 2016
Macron : un multirécidiviste en charge du mépris de classe
Par Olivier Dartigolles
Après ses propos sur les «illettrés» de Gad ou sa volonté
de voir de jeunes Français «rêver de devenir milliardaires»,
après « l’absence de la figure du roi » puis « le FN, Syriza
à la française », Emmanuel Macron a récidivé ce matin
sur BFM TV-RMC en déclarant que « bien souvent, la vie
d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié,
il ne faut pas l’oublier ».
Lui, par contre, n’a pas oublié, par ce procédé grossier,
d’opposer une nouvelle fois les Français entre eux.
Personne ne croit que les grands patrons et leurs actionnaires ont la vie dure, surtout au lendemain de la publication
du rapport de l’Oxfam.
Des millions de salariés peuvent, eux, témoigner d’un quotidien difficile, de conditions de travail et de rémunération
en dégradation constante. Si comme le dit Emmanuel Macron « un entrepreneur peut, lui, tout perdre », il devrait
se rapprocher au plus vite des salariés de notre pays pour prendre la juste mesure des pertes. Chaque année,
des salariés, comme ceux de Continental ou de Goodyear, perdent tout. Et parfois même leur propre vie.
Quand il retournera dans le privé, il aura gagné une nouvelle ligne à son CV : « Hollandisme : au nom de la modernité,
en charge du mépris de classe, des outrages et des adieux aux valeurs de gauche ».
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 octobre 2015
Détonateur
L’Humanité – 19 octobre 2015
« Les Français ne sont pas stupides :
ils savent que les violences économiques
méritent d’être considérées au minimum
avec le même statut que les coups de sang
qu’elles engendrent. »
Alors quoi ? Il faudrait s’asseoir à une table,
avaliser toutes les politiques régressives
et se goinfrer des plats tels des aliénés ?
C’est donc ça, une conférence sociale ?
C’est donc ça, la France des « relations sociales »
version Hollande-Valls-Macron ?
Du bidouillage médiatique rehaussé d’arrogance
verbale, des provocations, des génuflexions
devant les puissants, des mots encore des mots,
et puis des décisions libérales qui tombent comme des hachoirs sur le corps social, au mépris des travailleurs,
des plus faibles, des chômeurs, des retraités…
L’ordre du jour et les conditions
de cette rencontre au sommet sont
une véritable flétrissure d’État !
Le constat du secrétaire général de la CGT
se veut sans appel. « Cette conférence sociale,
c’est uniquement de la communication, explique
Philippe Martinez. On ne va pas écouter
une grand-messe d’experts patronaux
et participer à des tables rondes avec des ministres qui viennent se faire valoir. »
Quant à François Hollande, Philippe Martinez achève cruellement le sens de sa politique : « Il est dans la continuité
de son prédécesseur sur le plan social. »
Comment ne pas lui donner raison ? Et comment accuser la CGT de pratiquer la « chaise vide » quand la chaise
en question est à bascule et orientée vers le vide ?
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2015
MOBILISATION
Une dérive destructrice pour les paysans
A la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture,
la Confédération paysanne rend publique
la carte de l’industrialisation de l’agriculture.
Certes non exhaustive, elle met cependant
en évidence comment, au-delà du symbole
des 1000 vaches, une agriculture destructrice
se met en place.
La Loi Macron (articles 27 à 30) et les récentes annonces de Manuel Valls démontrent clairement
que cette dérive correspond à la volonté du gouvernement.
Il y a donc une réelle intention de livrer notre métier aux mains d’industriels plus soucieux de leurs parts
de marché que de l’emploi, de l’alimentation ou de l’environnement. L’exemple de la pieuvre Sofiprotéol
(avec sa nouvelle entité Avril) est particulièrement parlant. Producteur d’aliments, fournisseur de conseils
et de débouchés, financeur, la société du Président de la FNSEA* s’accapare la production et la valeur
ajoutée au mépris des paysans
[Lire la suite confederationpaysanne.fr]
AGROBUSINESS
la carte de France des fermes géantes
par Sophie Chapelle 20 février 2015
Alors que le Salon de l’agriculture s’ouvre le 21 février,
la Confédération paysanne vient de publier une carte
de l’industrialisation de l’agriculture. Vous connaissiez
la célèbre « ferme-usine des Mille vaches » en Picardie ?
Découvrez un élevage de 250 000 poules pondeuses
dans la Somme et de 125 000 poulets dans le Vaucluse,
un centre d’engraissement de 2000 taurillons dans l’Aube,
une maternité industrielle de 900 truies pour 23 000
porcelets par an dans les Côtes d’Armor, ou bien encore les 3 000 brebis laitières dans les Pyrénées Atlantiques…
Ces fermes géantes sont-elles des exceptions dans le paysage français ? « Sur 71 000 exploitations laitières,
on a à peine 5 000 ateliers de plus de 100 vaches, 128 de plus de 200 vaches et peut-être deux ou trois de plus
de 300 vaches », souligne l’Institut de l’élevage, dans un entretien à Terra Eco.
Pour autant, le gouvernement ne cesse d’encourager l’agrandissement des exploitations agricoles. L’exécutif a ainsi
annoncé le 18 février des mesures facilitant l’agrandissement des élevages de volailles, en relevant le seuil
à partir duquel une autorisation est requise de 30 000 à 40 000 volailles. Il y a un an, le gouvernement avait déjà
relevé le seuil des porcheries de 450 à 2000 porcs (notre article).
Pour aller plus loin :
l’enquête de Basta ! sur l’accaparement des terres et la concentration foncière en France
SOCIÉTÉ
ENQUÊTE
Barnabé Binctin et Laure Chanon (Reporterre) – 20 février 2015
Les nombreux projets de fermes-usines en cours
annoncent l’industrialisation de l’agriculture.
Un chemin totalement différent du modèle mis
en scène par le Salon de l’agriculture qui s’ouvre
samedi.
Le but : une agro-industrie avec peu de travailleurs
et maximisant le profit de grandes entreprises.
Une holding nommée Avril – nouvel avatar de Sofiprotéol – joue un rôle clé dans cette mutation forcée.
Reporterre a exploré les méandres du maître secret de l’agriculture française.
[Lire la suite sur reporterre.net]
La carte de France des projets de fermes-usines
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 février 2015
André Chassaigne : « Un vent nouveau s’est levé au Parlement »
Entretien réalisé par par Julia Hamlaoui – L’Humanité – 19 février 2015
Pour l’élu PCF, le travail de convergence
à gauche contre le « parti pris libéral
du gouvernement » doit se poursuivre
même si tous les députés opposés
à cette politique ne voteront pas la censure.
Quel sens prend l’utilisation du 49-3 dans le contexte de crise politique actuel ?
André Chassaigne Le gouvernement a eu recours au 49-3, tout simplement parce qu’il ne disposait pas
d’une majorité suffisante à gauche pour faire adopter le projet de loi dit Macron. Au lieu de reconnaître
son échec et de tenir compte du fossé qui ne cesse de se creuser entre ses orientations et la population,
il passe en force. C’est un véritable aveu de faiblesse du gouvernement qui ne peut rallier assez de voix
à gauche à son parti pris libéral et ne dispose plus de majorité pour soutenir sa politique. C’est également
l’expression d’un mépris pour la souveraineté nationale dans la mesure où les députés ne voteront pas
un texte discuté pendant 200 heures. C’est un véritable déni de démocratie. Durant tout le débat
sur le projet de loi Macron, un vent nouveau s’est levé au Parlement. Pour la première fois, des députés
socialistes en nombre ont exprimé leur opposition déterminée. Des voix convergentes sont venues
des différents bancs de la gauche. Par ce coup de force, le gouvernement a également voulu porter
un coup d’arrêt à cette dynamique en faveur de l’alternative.
Pourquoi des députés Front de gauche ont-ils décidé de voter la motion de censure
présentée par la droite ?
André Chassaigne C’est une décision majoritaire du groupe Front de gauche. Privés de vote,
c’est le seul moyen dont nous disposons pour marquer notre opposition à la loi Macron. Il nous a manqué
le temps nécessaire, et sans aucun doute aussi le nombre de députés nécessaires, pour obtenir
les 58 signatures qui auraient permis de présenter une motion de censure de gauche.
C’était notre volonté. Avec Isabelle Attard, nous lançons d’ailleurs un appel pour une censure de gauche.
Car nous voterons la censure, pas le texte de l’UMP. Notre position est diamétralement opposée à celle
de la droite qui considère que la loi Macron ne va pas assez loin dans le domaine de la déréglementation,
du libéralisme.
Nous, nous voulons que le gouvernement soit renversé et remplacé par un gouvernement
de gauche, c’est-à-dire un gouvernement progressiste qui mette en œuvre la politique
pour laquelle les Français ont voté en 2012.
http://www.dailymotion.com/video/x2hj0bo
Au-delà de ce vote, quelles perspectives se dessinent pour le rassemblement à gauche
des forces favorables à une autre politique ?
André Chassaigne On peut comprendre que, dans ce contexte difficile, des députés opposés
à la politique gouvernementale puissent avoir des difficultés à voter la censure. Mais ces positions
ponctuellement différentes ne nuisent en aucun cas à ce qui a été engagé. Sur tous les textes de lois
à venir, nous allons travailler à des convergences qui remettent en cause le parti pris libéral
du gouvernement.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 septembre 2014
« Le mépris d’Emmanuel Macron pour les femmes ouvrières »
La députée de Seine-Saint-Denis et ancienne ministre
Marie-George Buffet réagit aux propos, ce matin,
du ministre de l’Économie, qui a évoqué qu’il y a
beaucoup de « femmes illettrées » parmi les 850
ouvrières licenciées de l’entreprise GAD.
Invité de Jean-Pierre Elakabach ce matin, le ministre de l’économie a montré de son doigt rageur les 850 femmes licenciées de l’entreprise GAD en Bretagne. « Il y a dans cette société une majorité de femmes, pour beaucoup illettrées » a-t-il déclaré en poursuivant que« ces gens-là » ne pouvaient pas avoir le permis de conduire!
Ainsi, il s’est laissé aller à son penchant naturel : un mépris incommensurable à l’égard des femmes ouvrières. Pour justifier la casse du code du travail et des acquis sociaux réclamée par le MEDEF, Emmanuel Macron remet sur le tapis des idées que l’on croyait révolues pour caricaturer les femmes, les ouvrières, et surtout justifier la faiblesse et l’inégalité des salaires féminins. Le siècle de « Nana » et de « Gervaise » est pourtant bien fini et non, Monsieur Macron, l’avenir n’est pas dans le retour aux salarié-e-s « taillables et corvéables » à la merci de leur patron ! L’heure est au contraire à l’action pour vaincre l’austérité et gagner en liberté et en égalité. Pour les femmes et donc pour toute la société. Ne faut-il pas rapprocher les propos d’un des principaux ministres de ce gouvernement avec la disparition du Ministère des droits des femmes ?
Marie-George Buffet, députée, ancienne Ministre
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 août 2014
Quand Emmanuel Macron prend une averse
Dans les grandes banques d’affaires, comme celles des Rothschild,
presque tout est rédigé en sabir anglo-américain, donc on pense
en sabir anglo-américain.
Malgré de longues études dans un lycée de jésuites bien français,
le surdoué Macron n’a pas échappé à la règle.
Invité dans une réunion de patrons (où l’on reconnaît Madame de Menthon, née Sophie-Marie-Clarisse-Anne-
Bernadette Turpin), et même en tant que Secrétaire Général adjoint à la Présidence de la République,
il ne peut s’empêcher de produire ce charabia de colonisé dans sa tête :
« Nous sommes une société mature mais averse au risque où l’entreprenariat est insuffisamment
considéré et où règne l’anarcho-syndicalisme. »
Je passe rapidement sur la référence à l’anarcho-syndicalisme qui témoigne soit d’une singulière bêtise
politique, soit plutôt (car l’homme n’est pas bête) du désir de plaire à ses bons maîtres. D’autant qu’il vient
de concéder que « les normes sociales et autres » (notez le mépris de « et autres » et l’utilisation de « normes »
à la place de « lois »), « les Français y sont attachés et on ne peut pas spontanément tout faire basculer. »
En d’autres termes, il faudra un peu de vaseline pour imposer la dictature, pardon l’hégémonie totale,
du CAC 40. J’ajouterai que, malgré une pratique syndicale de près de 50 ans, j’ai croisé un maximum
de trois pelés et un tondu anarcho-syndicaliste dans notre pays.
Je ne sais pas trop ce qu’est une société « mature », mais je devine. En revanche, l’expression
« une société averse au risque » me scandalise. Voilà un exécrable exemple d’anglais en français.
L’expression « averse à » n’existe pas dans la langue des jésuites français. En revanche « to be averse
to doing » signifie « répugner à faire ». « I am not averse to an occasional drink » signifie « j’aime bien boire
un petit coup de temps en temps ».
Si je voulais pinailler, je terminerais en signalant que « l’entreprenariat est insuffisamment considéré »
est un calque de l’anglais (« entrepreneurship is insufficiently considered »), avec l’utilisation de la voix
passive, et aussi dans la mesure où les verbes « to consider » et « considérer » ne sont pas parfaitement
superposables.
Alors comme ça, ce jeune homme a épousé sa prof de français et il est toujours aussi approximatif
dans sa langue maternelle ! C’est bien triste. Mais quand on pense dans une langue autre
que la sienne, on pense mal.
Bernard Gensane
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