« Article 23″, un long métrage dédié à la mémoire des disparus de France Télécom, Renault, La Poste… Et bien d’autres

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 avril 2013

 

« Article 23″, un film engagé contre la souffrance au travail

 

capture d’écran – Cliquez sur l’image pour voir la bande-annonce

« Article 23″, un long métrage dédié à la mémoire

des disparus de France Télécom, Renault, La Poste,

Thales, Areva, EDF, GDF Suez, PSA, ONF, Société Générale,

BNP, Crédit Agricole, Natixis, Groupama, BPCE, Macif, LCL,

Caisse d’épargne, HSBC, Klarius, Veolia, SFR, Sodexho…

Et bien d’autres.

Le site du film : www.article23-lefilm.com

Un film engagé pour que cesse le harcèlement au travail, la discrimination à l’embauche, l’exclusion par le chômage …

et pour le droit pour TOUS à un travail dans des conditions équitables !

[Lire la suite sur fondation-copernic.org]

 

capturearticle231 dans Culture

Pour voir des extraits du film , cliquez sur l’image

(capture d’écran extrait 3)

 

 

 

 

 

 

Article 23 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
*

« Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes

de travail et à la protection contre le chômage.

Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.

Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille

une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection

sociale.

Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense

de ses intérêts. »

 

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Suicide d’un salarié de Renault : « Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 avril 2013

 

Suicide d’un salarié de Renault :

« Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos »

*

Suicide d’un salarié de Renault :

Un salarié de Renault s’est suicidé dans la nuit

de dimanche à lundi sur son lieu de travail

à l’usine de Cléon, en Seine-Maritime.

Il a laissé une lettre dans laquelle il explique

subir « pression » et « chantage » de la part

du groupe depuis qu’il s’est mobilisé contre

les accords dits de compétitivité-emploi cet hiver.

Âgé de 35 ans et père de deux enfants, ce technicien qui travaillait de nuit, a été retrouvé pendu lundi

au petit matin sur le site, son lieu de travail, où il était employé depuis 2000.  Pascal Le Manach, délégué

syndical CGT a expliqué à l’AFP qu’ »il a laissé sur place deux lettres, l’une pour sa famille et l’autre

à l’attention de la direction, dans laquelle il dénonce les pressions ».

Dans ce second courrier, l’ouvrier a écrit : « Merci Renault. Merci ces années de pression, chantage au nuit.

Où le droit de grève n’existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l’incertitude de l’avenir sont

de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos », allusion à Carlos Ghosn, le PDG du groupe.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Rappel :

Fin 2006, début 2007, trois salariés du Technocentre de Guyancourt (Yvelines) s’étaient suicidés sur leur lieu

de travail. En décembre 2009, la justice avait condamné Renault pour « faute inexcusable » pour deux

de ces suicides.

Le 26 mars dernier, au centre technique de Lardy (Essonne), un salarié a fait une tentative de suicide

sur son lieu de travail.

Lire le tract de Renault-Lardy-CGT du 12 avril 2013

 

Lire également :

Suicide d’un salarié à Renault Cléon, la direction accusée de « chantage » et de « pressions »

Publié dans CGT, SOCIAL, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

La Poste : le cynisme du PDG Jean-Paul Bailly

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 avril 2013

 

La Poste :

les syndicats « offensés » par les propos de leur PDG dans un livre

 

La Poste : le cynisme du PDG Jean-Paul Bailly dans ECONOMIE capturesudlaposte

Les syndicats de La Poste ont dénoncé

« des paroles choquantes » attribuées au PDG

de La Poste, Jean-Paul Bailly, dans le livre

Ceux d’en haut de Hervé Hamon paru

récemment, dans lequel il affirme notamment

qu’ »il n’y a pas de malaise » dans l’entreprise

et évoque certains salariés « un peu inadaptés ».

 

Ceux d’en haut de Hervé Hamon, paru le 4 avril aux éditions du Seuil, est le fruit d’entretiens avec des grands

patrons et autre décideurs sur leur rapport au pouvoir. Dans la partie consacrée à Jean-Paul Bailly, l’auteur

lui attribue ces propos :

« Mon diagnostic, c’est qu’il n’y a pas de malaise à La Poste, mais que certains postiers sont en difficulté

quand se combinent, à l’occasion de situations de réorganisations, des échecs professionnels et des fragilités

personnelles ».

« Le taux de suicides chez nous est en fait inférieur au reste de la population« , dit également Jean-Paul

Bailly, accusant les syndicats et particulièrement SUD, deuxième syndicat de l’entreprise, de « monter en épingle

tel ou tel épisode strictement personnel ».

Certains « supportent mal de se retrouver dans un monde mouvant« , dit encore le PDG, relevant que

traditionnellement, La Poste « s’accommodait du travail limité, des gens un peu inadaptés ».

« On ne les emmerdait pas, on disait que ça faisait partie du casting, et on les laissait dans leur coin.

Maintenant, par les temps qui courent, ils n’ont plus leur place dans les entreprises même si, à La Poste,

ils restent boucler leur carrière, et font des déprimes à répétition »

[Lire la suite sur humanite.fr]

Illustration : « Le boucher de La Poste reprend du service »

Source : sudptt.org

 

la-poste1 jean-paul bailly dans France

Cliquez sur l’image pour lire le communiqué

de l’intersyndicale

 

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Harcèlement sexuel au travail : des salariées sanctionnées pour avoir parlé ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2013

 

GARE DU NORD

Harcèlement sexuel au travail :

des salariées sanctionnées pour avoir parlé ?

 

Harcèlement sexuel au travail : des salariées sanctionnées pour avoir parlé ? dans SOCIAL harcelement

Par Nolwenn Weiler (21 mars 2013)

Trois salariées d’une société de nettoyage, sous-traitante

de la SNCF, ont décidé de porter plainte pour harcèlement

sexuel et moral contre leur supérieur hiérarchique.

Elles racontent être embrassées contre leur gré, subir

des attouchements et des insultes. Mais depuis qu’elles ont

parlé, leurs conditions de travail se sont dégradées

et les vexations se poursuivent.

La direction de l’entreprise demeure silencieuse, assurant

qu’une enquête interne est en cours. Un éventuel procès

ne se déroulera pas avant des mois…

 

 

« Depuis qu’on a parlé, nos chefs d’équipe nous donnent les pires choses à faire : les trains les plus sales,

les quais les plus éloignés. Ils nous demandent même de nettoyer les locaux du personnel, alors que cela

ne fait pas partie de notre contrat. » Karima, Houria et Bahia sont salariées de la société de nettoyage

H.Reinier, une filiale du groupe Onet, sous-traitant de la SNCF. Elles travaillent à la gare du Nord à Paris,

où elles nettoient les wagons et l’intérieur des rames des TGV, Thalys et Eurostar. En octobre dernier,

elles ont décidé de dénoncer leur chef d’équipe : elles assurent être harcelées sexuellement et subir

des injures de sa part depuis plusieurs mois. Elles sont d’abord allées voir leur direction, qui ne leur a pas

apporté le soutien qu’elles espéraient. « Nous sommes ressorties des entretiens en pleurant », rapportent

les trois femmes, des mères de familles âgées de 44 à 56 ans.

Épaulées par l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), elles ont

finalement déposé plainte, pour harcèlement sexuel et moral, le 12 décembre dernier. « Quand on arrive

le matin, il nous embrasse dans le cou, et y laisse de la salive », « il nous serre les hanches… »,

« il nous montre son sexe et se frotte contre nous », égrènent les trois femmes, entre deux sanglots.

Et l’ont raconté aux policiers. « C’est tellement humiliant. Il pourrait être mon fils ! », lâche Bahia.

« Elles ont osé parler mais beaucoup d’autres femmes sont victimes d’attouchements dans l’entreprise »,

poursuit Rachid Lakhal, cariste et élu CFDT. Selon plusieurs témoins, l’accusé considèrerait de son côté que

« dans le nettoyage, toutes les femmes sont des putes ».

[Lire la suite sur Basta !]

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Communiqué de presse de la FAPT CGT 91, concernant une tentative de suicide dans l’Essonne.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2013

 

TENTATIVE DE SUICIDE DANS L’ESSONNE

LOURDE RESPONSABILITÉ DE LA POSTE

 

Communiqué de presse de la FAPT CGT 91, concernant une tentative de suicide dans l’Essonne. dans CGT suicidelaposteCliquez sur l’image pour agrandir

La CGT FAPT 91 tient à exprimer son soutien

à notre camarade Jack Moreau ainsi qu’à sa famille

et ses collègues de travail dans l’épreuve

qu’ils traversent.

Le pire a pu être évité mais le mal est fait.

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Mise en garde de l’Observatoire du stress contre les risques psycho-sociaux de l’accord sur l’emploi

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 mars 2013

 

Alerte sur les « risques psycho-sociaux » de l’accord sur l’emploi

 

Mise en garde de l'Observatoire du stress contre les risques psycho-sociaux de l'accord sur l'emploi dans Competitivite ani

L’Observatoire du stress met en garde

contre les risques psycho-sociaux

que pourraient générer certaines mesures

du projet de loi relatif à la sécurisation

de l’emploi.

 

 

L’association pointe par ailleurs que la version finale est sur certains points encore plus

défavorable aux salariés que la première version proposée par le MEDEF le 14 Novembre 2012.

« Notre expérience du fonctionnement réel des entreprises nous a conduits à identifier dans le texte

quatre risques majeurs pour la santé des travailleurs les plus fragiles et les plus précaires », écrit

l’Observatoire dans une lettre adressée au gouvernement et aux parlementaires.

La première critique (article 10) porte sur « l’absence de limites à la mobilité géographique des salariés ».

Le texte, qui sera examiné à l’Assemblée à partir du 2 avril, ne « fixe plus de borne à la mobilité, ne protège

plus les travailleurs les plus précaires contre des mobilités qu’ils n’ont pas les moyens de suivre », a déploré

Pierre Morville (CFE-CGC), l’un des fondateurs de l’Observatoire. « Les résultats sont connus de tous, c’est

la « liquidation » de 5 à 10% des travailleurs à chaque réorganisation et la destruction des vies professionnelles,

familiales et personnelles de milliers de foyers, allant jusqu’au suicide ».

La question de la mobilité

Quant à l’article 3 de la loi, la mobilité dite « volontaire et sécurisée », c’est une mesure « qui a été mise en

place à France Télécom pendant plusieurs années pour pousser les seniors hors de l’entreprise », explique

l’Observatoire dans son courrier. Et l’association en sait quelque chose, puisqu’elle a été lancée en 2007

par des syndicats de France Télécom en réaction au vaste plan de restructuration (22.000 postes supprimés

en trois ans). Elle s’est depuis élargie à d’autres grandes entreprises.

« Les salariés ont été humiliés et harcelés jusqu’à accepter cette mobilité sous n’importe quel prétexte, avec 90%

de chances de retour dans une situation bien pire qu’au départ, la mise au placard étant la plus douce des issues

qui leur soient imposées », a commenté M. Morville. L’Observatoire demande la suppression totale

de cet article « pour éviter les drames et les suicides à venir ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Malaise dans les hautes sphères de La Poste

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 mars 2013

 

Ce mercredi dans l’Humanité :

malaise dans les hautes sphères de La Poste

 

Malaise dans les hautes sphères de La Poste dans CGT huma1303

Alors que les suicides de postiers s’accumulent,

c’est maintenant la direction de La Poste qui est

touchée par le décès de Nicolas C., cadre stratégique

du groupe, qui a mis fin à ses jours le 25 février dernier.

L’Humanité a recueilli les témoignages de hauts cadres

prêts à briser la loi du silence. Extrait.

«Notre vie de famille est totalement détruite », souffle Ilma.

Son mari, Nicolas C., cadre supérieur au sein du groupe

La Poste, a été enterré jeudi dans la plus stricte intimité.

Désormais seule avec sa fille de dix-neuf ans, elle accuse :

« Son suicide est lié au travail. Quand il est passé d’adjoint

à directeur, personne n’a été nommé au poste d’adjoint,

il a travaillé avec une équipe réduite tout en ayant

une grosse charge de travail. Il avait pourtant dit

qu’il avait besoin d’aide. Il était perfectionniste et mettait un point d’honneur à assurer son travail.

Lors de ses funérailles, ses collègues, qui l’appréciaient beaucoup, me sont tombés dans les bras. »

Ilma se souvient des premiers signes du burn-out (épuisement professionnel) chez son mari. Il y a un mois,

au travail, il avait ressenti une douleur dans la poitrine. « Il préparait un déplacement à Marseille, il avait

travaillé sur des slides Powerpoint (infographies destinées aux réunions de cadres dirigeants – NDLR)

le week-end. À la dernière minute, son boss lui a demandé de tout reprendre de zéro. Puis quand il a fait

son malaise au bureau, personne n’a eu la décence de lui appeler un taxi. La Poste s’est mal comportée. »

La suite du témoignage dans l’Humanité de ce mercredi 13 mars 2013 ainsi que l’entretien

avec la sociologue, Danièle Linhart.

[Lire la suite]

 

Publié dans CGT, France, La Poste, SERVICES PUBLICS, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

« Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes » : la colère des infirmier(e)s et aides-soignant(e)s

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 janvier 2013

 

Les infirmières « pigeonnes » dénoncent leurs conditions de travail

 

« Nous refusons de contribuer à un système

qui privilégie la rentabilité au détriment

de la qualité des soins », affirme la vice-présidente

du collectif d’infirmiers et aides-soignants,

« Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes », lancé

sur Facebook.

 

 

Ce groupe fondé en octobre par une infirmière parisienne prend le contre-pied des Pigeons, ce mouvement

lancé par et pour des entrepreneurs du net. Pas question ici de s’en mettre plein les fouilles à coup d’exemption

fiscale. Ces professionnels de la santé veulent au contraire faire connaître leur ras-le-bol face à leurs conditions

de travail qui se dégradent, sur fond de casse du service public de la Santé. Ils ont appelé ce lundi

à des rassemblements dans plusieurs villes de France, afin de dénoncer leurs conditions de travail.

Manifestations et pétition

« Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes », fédère « des infirmières, du privé comme du public, libérales ou non,

mais aussi des aides-soignantes et des auxiliaires de puériculture » dénonçant des conditions de travail

qui « mettent en danger le patient » et réclamant « une revalorisation des statuts et des salaires », explique

à l’AFP Sarah Guerlais. Qui poursuit : « Nous refusons de contribuer à un système qui privilégie la rentabilité

au détriment de la qualité des soins. »

En outre, une pétition ayant recueilli plus de 5.000 signatures a été mise en ligne. Ses auteurs dénoncent

« l’insécurité et la dégradation constantes des soins qui vous sont prodigués à cause d’un système qui sacrifie

la qualité à la rentabilité ».

Ils appellent les soignants à les rejoindre et les patients à les soutenir afin de défendre leurs « statuts

de soignant et la qualité des soins, et forcer le gouvernement à une réforme ».

Libération de la parole

L’initiative a fait boule de neige car elle a libéré la parole.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Conditions de travail : Orange toujours dans le rouge

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 janvier 2013

 

France Télécom

Conditions de travail : Orange toujours dans le rouge

 

Conditions de travail : Orange toujours dans le rouge dans licenciements orange

L’étude de Secafi montre une relative

amélioration des conditions de travail

chez France Télécom, mais certains

secteurs restent fortement soumis

au stress.

Les 6 000 suppressions de postes

prévues n’augurent rien de bon.

Chez France Télécom, si « les salariés vont mieux, leur travail reste en souffrance ». C’est ce que démontre

en substance l’étude du cabinet d’expertise Secafi présentée au comité national de prévention du stress

de France Télécom (CNPS) et réalisée auprès des 110 000 salariés du groupe.

Trois ans après la crise des suicides qui avait secoué Orange, 21 % des personnes interrogées ont toujours

une santé psychique altérée ou très altérée et 61 % estiment que leur travail reste stressant, voire très

stressant. De même, 48 % d’entre eux jugent recevoir de plus en plus de directives contradictoires, un chiffre

en hausse par rapport à 2009. L’intensité de la charge de travail ressentie par les personnels n’a quant à

elle pas bougé.

Souffrance au travail

Comme le souligne Fabienne Viala, membre du CNPS et élue CGT, « les salariés vont un peu mieux,

mais des personnes restent en souffrance au travail. La rupture ne s’est pas faite fortement ».

Pour Patrick Ackermann, de la fédération SUD PTT, « les résultats n’ont pas de rapport avec ceux cataclysmiques

de l’enquête Technologia en 2010. Mais on constate que ce sont toujours les mêmes salariés, ceux de la relation

clients, les techniciens… qui sont les plus sujets au stress. Les conditions de travail restent dures

pour ces catégories de personnel ».


[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire également :  Travail ou chômage : l’exemple des Telecoms

 

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Conditions de travail désastreuses, salaires de misère… : le lot quotidien des ouvriers des sous-traitants de Mattel

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 décembre 2012

 

INDUSTRIE DU JOUET

La poupée Barbie aurait-elle des penchants esclavagistes ?

 

Conditions de travail désastreuses, salaires de misère... : le lot quotidien des ouvriers des sous-traitants de Mattel dans CGT barbie

Par Ivan du Roy, Nolwenn Weiler

Salaires de misère, heures supplémentaires

excessives, exposition à de multiples produits

toxiques… Les conditions de travail

dans les usines chinoises fabriquant des jouets

pour le groupe Mattel – Barbie ou Fisher Price –

sont jugées indignes par des organisations

chinoises et européennes, qui ont enquêté sur place.

Ce qui n’empêche pas le leader mondial du secteur

de prétendre que ses produits sont conçus dans des conditions socialement responsables.

Visite virtuelle dans une usine chinoise.

Oh, la belle chambre de princesse pour la nouvelle poupée Barbie ! Ah, la jolie caserne de pompiers

de Fisher Price ! Alors que Noël approche, si vous souhaitez rester en contemplation devant les cascades

de jouets, ne pas gâcher votre plaisir et celui de vos enfants au pied du sapin, ni perdre vos illusions

consuméristes, Basta ! vous conseille d’arrêter ici la lecture de cette article.

Car la « compétitivité » de l’industrie du jouet à un prix. Un prix cher payé par le consommateur occidental,

vu les tarifs affichés, mais aussi par les ouvrières qui ont fabriqué et assemblé les composants de ces charmants

bibelots en plastique. En tout cas pour les ouvrières chinoises qui travaillent pour Mattel, leader mondial

de la conception, fabrication et vente de jouets. Le groupe états-unien commercialise notamment les marques

Barbie et Fisher price, et possède les licences pour les figurines de Superman et des Simpson.

En 2011, l’entreprise a réalisé 4,8 milliards d’euros de revenus et 590 millions d’euros de bénéfices. Une large

part des produits de Mattel sont fabriqués en Chine, où le groupe possède quatre de ses neuf usines, et où sont

basés la majorité de ses autres fournisseurs.

Santé et sécurité ? Connaît pas

Vous avez rêvé un jour de fabriquer une poupée Barbie ? Pas de problème ! Direction Foshan ou Shenzhen,

dans la région de Hong-Kong. Mattel n’est-elle pas, selon le magazine américain Fortune, l’une des

« 100 meilleures entreprises dans lesquelles travailler » ? Après avoir signé un contrat de travail quasi-vierge,

où parfois le salaire n’est même pas spécifié ni la date d’entrée dans l’entreprise, vous aurez droit à un briefing

d’environ quatre heures, histoire de vous mettre au courant des règles disciplinaires et de confidentialité

en vigueur dans l’usine. Côté santé et sécurité, bien que vous soyez amené à manipuler des produits chimiques,

une petite heure de formation suffira.

 

barbie1 China Labor Watch dans Chine

La loi chinoise prévoit bien trois jours de formation à la santé

et sécurité, mais cela nuit à la compétitivité. De toute façon,

il n’y a pas de gants pour manipuler les peintures et autres

cires chimiques, ni de masques pour les aérosols.

A l’usine Mattel de Foshan [1], au Nord de Macao, où se fabriquent

des Fisher Price, « les travailleuses chargées de nettoyer les jouets

avec des diluants chimiques toxiques ne sont pas autorisées

à porter des gants de protection ».

 

Et c’est parti ! Vous voilà sur une chaîne de production d’éléments pour les jouets. Vous travaillez avec une douzaine

de collègues. Objectif : fabriquer entre 109 et 136 pièces par heure. Vous avez intérêt à être endurant : légalement,

la journée est de 8h, mais les heures supplémentaires sont quasi systématiquement la règle, surtout lors des pics

de production. Ce sera donc plutôt 11h par jour, 26 jours par mois.

Ici, on travaille plus pour gagner plus : le week-end, l’heure supplémentaire est censée être payée 2,14 € (selon la loi).

Mais attention, le comptable de l’usine se trompe souvent. Dans l’usine d’un de nos fournisseurs, à Shenzhen

(près de Hong-Kong) [2], c’est plutôt 1,25 € l’heure. Si vous avez une réclamation, déposez-là auprès du comité

de représentation des travailleurs, s’il en existe un.

14 jours de travail, 1 jour de repos

[Lire la suite sur Basta !]

Lire également :

Signez l’appel lancé par Peuples solidaires, la CGT et CLW

Publié dans CGT, Chine, CONSO, ECONOMIE, Exploitation, SOCIAL, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

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