Dans l’Huma d’aujourd’hui : Le Medef inflexible sur la sécurisation de l’emploi

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 janvier 2013

 

Dans l’Humanité, ce jeudi,

le Medef inflexible sur la sécurisation de l’emploi

 

Dans l'Huma d'aujourd'hui : Le Medef inflexible sur la sécurisation de l'emploi dans CFDT huma1013

Les deux dernières séances de négociation sur

la sécurisation de l’emploi s’ouvrent ce jeudi.

Le gouvernement se fait plus pressant envers le Medef

pour aboutir à un accord et céder sur les contrats courts.

Mais le patronat maintient son cap et ouvre la voie

à une reprise en main du dossier par le législateur.

L’Humanité donne la parole aux syndicats.

 

A lire dans notre édition de ce jeudi :

   – Pas d’accord en vue si le Medef reste inflexible

   – La CGT, FO et la FSU se rassemblent devant le Medef

   – « Ca va être une bataille difficile, article par article »,

le point de vue de Patrick Pierreon (CFDT)

   – « Le Medef n’a de cesse de détourner le sens

de la négociation », le point de vue d’Agnès Le Bot (CGT)

   – « Nous avons fait suffisamment d’avancées en direction du patronat », le point de vue de Joseph

Thouvenel (CFTC)

   – « Nous voulons un changement de mentalité« , le point de vue de Marie-Françoise Leflon (CFE-CGC)

   – « Pas sûr qu’on aboutisse, en l’état, on ne signera pas« , le point de vue de Stéphane Lardy (FO)

 

Et, chaque jeudi, Cactus, notre supplément grinçant et sans concession

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Négociations emploi : le Medef ne lâche rien sur les contrats courts

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 janvier 2013

 

Négociations emploi :

le Medef ne lâche rien sur les contrats courts

 

Négociations emploi : le Medef ne lâche rien sur les contrats courts dans CGT medef1S.G.

Aucune avancée sur les contrats courts, mais une main

tendue à la CFDT concernant deux de ses revendications.

Selon Le Monde, le projet d’accord que le Medef a

transmis ce mercredi aux syndicats en vue du dernier

round des négociations sur la réforme du marché

du travail augure mal du résultat des discussions qui reprennent ce jeudi.

Le patronat semble avoir choisi ses interlocuteurs. Pour trouver un accord sur ces négociations sur l’emploi,

l’organisation de Laurence Parisot ne fera aucun geste envers la CGT ni Force ouvrière. Les deux centrales,

qui appellent à manifester jeudi devant le siège du Medef, ont clairement indiqué qu’elles ne signeraient

aucun accord qui ne taxe pas l’utilisation des contrats courts. Bernard Thibault s’est d’ailleurs fixé comme

« première mission » pour 2013 « de s’opposer aux velléités du Medef de déréglementer encore un peu plus

le code du travail ».

Couverture complémentaire et droits rechargeables

Selon le quotidien du soir, le projet d’accord comporte en revanche « des ouvertures dans le domaine de

la généralisation de la couverture complémentaire des frais de santé et de la création des droits rechargeables

à l’assurance-chômage, deux revendications importantes de la CFDT, sur laquelle compte le Medef pour parvenir

à un accord. » Ce geste s’adresse de même à la CFTC et le CGC.

Pour être effectif, l’accord doit être signé par au moins deux syndicats.

 

Lire également :

 

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Élections TPE : la CGT largement en tête

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 décembre 2012

 

Élections dans les Très petites entreprises : la CGT largement en tête

 

Élections TPE : la CGT largement en tête dans CFDT cgtpe

Les élections professionnelles dans les Très petites

entreprises (TPE), une première en France, se sont

soldées par une nette avance de la CGT, arrivée

en tête avec 29,54% des voix, suivie par la CFDT

(19,26%) et FO (15,25%), sur fond d’une faible

participation.

L’Unsa s’est positionnée en quatrième position

avec 7,35%, suivie par la CFTC (6,53%) et Solidaires 4,75%,

selon les données du ministère du Travail, qui précise qu’elles concernent la seule métropole.

La CFE-CGC, qui participait au seul collège cadre, a obtenu 26,9% des voix dans ce collège.

Près de 500.000 salariés (10,4%) ont pris part à ce scrutin inédit ouvert le 28 novembre. Il devait se clore

le 12 décembre, mais compte tenu de problèmes techniques liés à l’envoi des bulletins de vote, il avait été

prolongé jusqu’à lundi dernier en métropole et jeudi en outre-mer.

Quelque 4,7 millions de salariés d’entreprises de moins de 11 salariés ou employés à domicile étaient appelés

à voter, par internet ou correspondance, pour le syndicat de leur choix. La participation par internet a été

faible (de quelque 20% du total).

La CGT largement en tête

« Nous sommes satisfaits de ce résultat qui met la CGT largement en tête », a indiqué Philippe Lattaud, responsable

cégétiste. « Le résultat obtenu donne encore plus de poids à ceux qui n’acceptent pas une régression sociale

majeure dans la négociation sur l’emploi », qui va reprendre le 10 janvier, a-t-il ajouté. La CGT affirme poursuivre

son effort auprès des salariés des TPE pour « créer les conditions pour que le syndicalisme et la négociation

collective prennent toute leur place auprès de ces salariés ».

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Le Medef toujours inflexible sur les contrats courts

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 décembre 2012

 

Négociation emploi :

le Medef jusqu’au-boutiste sur les contrats courts

 

Le Medef toujours inflexible sur les contrats courts dans CFDT negoemploi1-300x150Les représentants du patronat ont proposé ce jeudi matin

à la négociation sur la réforme du marché du travail

un projet d’accord légèrement remanié,

mais qui n’envisage toujours pas la taxation

des contrats courts, demande cruciale pour les syndicats.

 

L’inflexibilité du patronat sur ce sujet augure mal d’un accord signé avant la fin de l’année, comme le souhaitait

François Hollande. Jeudi matin, le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a exprimé ses doutes :

« Je ne crois pas à un accord d’ici ce soir, en tout cas en ce qui concerne mon organisation ».

Le nouveau texte remis par le Medef aux organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) comprend

quelques évolutions:

  • Il ne propose notamment plus explicitement de revoir la règle du « un jour cotisé-un jour indemnisé »

en échange de la mise en oeuvre de droits rechargeables à l’assurance-chômage, qui permettent

aux demandeurs d’emploi de ne plus perdre leurs reliquats de droits.

  • Le patronat renonce aussi à un chapitre polémique sur les lettres de licenciement. Il voulait

jusqu’ici imposer que l’ »imprécision de la rédaction n’équivale en aucun cas à une absence de motif ».

  • Au chapitre des contestations de licenciement pour motif économique devant la justice,

le Medef, qui voulait réduire les délais de prescription de 5 à 1 an, consent à faire passer

le curseur à 18 mois.

4 syndicats sur 5

Mais la grande absente reste toujours la modulation des cotisations d’assurance-chômage

pour décourager le recours aux contrats courts (CDD, intérim), qui figure dans la feuille de route

confiée par le gouvernement aux partenaires sociaux et parmi les engagements du candidats Hollande.

Quatre des cinq syndicats (CGT, CFDT, CFTC et FO) en font toujours une des conditions préalables

à leur signature. Pour être validé, l’accord ne doit pas rencontrer plus de deux oppositions dans leur camp.

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ArcelorMittal : FO et la CGT quittent les négociations

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 décembre 2012

 

SIDÉRURGIE

ArcelorMittal : FO et la CGT quittent les négociations

 

ArcelorMittal : FO et la CGT quittent les négociations  dans CGT fo-florangeCécile Rousseau

Lors de la réunion avec la direction jeudi, les deux

syndicats ont claqué la porte pour montrer

leur opposition à l’accord passé entre Mittal

et le gouvernement qui ne prévoit pas

le redémarrage des hauts-fourneaux de Florange. 

 

Ambiance tendue hier lors du comité central d’entreprise (CCE) d’ArcelorMittal à Paris. Les syndicats attendaient

des détails sur l’accord passé entre le groupe et le gouvernement le 30 novembre, censé sauver le site

de Florange. Mais après une demi-heure de discussion, FO et la CGT ont claqué la porte.

À la sortie, Norbert Cima, représentant au CCE de FO, ne reconnaît « pas la légitimité de cet accord. Pourquoi ne

nous a-t-on pas consultés sur le sujet ? s’interroge-t-il. On n’a pas reçu de document officiel, on ne sait même pas

qui l’a signé ».

le boycott des travaux de la commission

Quelques minutes plus tard, Philippe Verbeke, délégué syndical central CGT, quitte la salle à son tour.

« On ne peut pas accepter un accord qui prévoit le non-redémarrage des hauts-fourneaux de Florange et allège

les activités du site de Basse-Indre. » Déjà, cette semaine, la CGT et FO avaient boycotté les travaux

de la commission de suivi des engagements, censée veiller à la bonne application de cet accord.

À son arrivée au CCE, Jean-Marc Vécrin, représentant de la CFDT au CCE, avait quant à lui déclaré vouloir

« des explications claires. Nous allons questionner la direction en insistant sur le packaging à Basse-Indre,

Florange et toute la zone Amal (ArcelorMittal Atlantique Lorraine) ».

Mais lors de la réunion, les syndicats n’ont pas eu accès à un document plus précis que celui présenté

la semaine dernière.

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Lire également :

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Le Medef rejette la taxation des contrats courts

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 décembre 2012

 

Négociation emploi :

le Medef rejette la taxation des contrats courts

 

Le Medef rejette la taxation des contrats courts dans CFDT negoemploi-300x150par Cécile Rousseau

Le patronat a freiné des quatre fers sur la modulation

des cotisations d’assurance chômage sur les CDD,

lors de la septième séance de négociation

sur la sécurisation de l’emploi, ce jeudi.

 

 

Le Medef fait un blocage sur la pénalisation des contrats courts. Mardi, la CGPME, confédération générale

des petites et moyennes entreprises, s’était dit prête à accepter la taxation de certains CDD abusifs,

ce qu’elle refusait jusque-là. Mais lors de la séance de négociation sur la sécurisation de l’emploi de jeudi,

c’est du côté du Medef que cela a coincé. Patrick Bernasconi, négociateur pour le patronat, est resté ferme.

«  Nous n’avons toujours pas de mandat pour négocier là-dessus. On a une stratégie pour l’ensemble

du patronat, on ne fait pas de stratégie dans son coin », a-t-il dit visant la CGPME, et ajoutant

que « Laurence Parisot a toujours dit non et re-non sur les contrats courts ».

Pas de sécurisation de l’emploi

Pour Agnès le Bot, de la CGT, la philosophie du texte n’a pas changé. « On n’a toujours pas plus de sécurisation

des salariés. On ne sort pas de la logique actuelle du patronat qui pense que les licenciements à venir

sont les emplois de demain, cela ne peut qu’aggraver le chômage ». La CGT a réitéré son appel à manifester,

entre autre contre ce texte, le 13 décembre.

Pour Stéphane Lardy de FO, « c’est une négociation du troisième type, on pose des questions, mais on ne nous

répond pas tout de suite ». Et sur les contrats courts ? « On n’en parle pas ! » 

Pas de feu rouge

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A lire aussi :

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Accord Mittal-Gouvernement : « Déshabiller Paul pour habiller Jacques »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 décembre 2012

 

ArcelorMittal :

l’usine de Basse-Indre déshabillée au profit de Florange

 

Accord Mittal-Gouvernement : Les activités de laminage et de décapage de l’usine de Basse-Indre,

près de Nantes, d’ArcelorMittal devraient être arrêtées

et transférées vers Florange, selon l’accord entre Mittal

et le gouvernement trouvé vendredi dernier.

 

 

C’est ce qu’indique ce mardi Frédéric Gautier, délégué CGT de l’usine de Basse-Indre, qui juge cette opération

« de mauvais augure » pour la Loire-Atlantique. Selon le syndicaliste, la direction a annoncé aux syndicats

qu’aux termes de l’accord intervenu vendredi entre ArcelorMittal et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault,

les activités de laminage et de décapage de l’usine de Basse-Indre allaient être arrêtées. La baisse de production

à Basse-Indre doit entraîner un surcroît d’activité pour le laminoir de Florange, selon le syndicaliste

De 60 à 65 salariés en CDI seraient concernés par ces activités, auxquels il convient d’ajouter une vingtaine

d’employés d’entreprises de sous-traitance et une quinzaine d’intérimaires.

La direction du groupe parle d’une cinquantaine de salariés concernés au total, selon le responsable syndical.

Ces salariés seraient maintenus à Basse-Indre afin de former une équipe supplémentaire de revêtement,

a-t-il ajouté.

« On l’a amère »

L’usine emploie 546 personnes en CDI et 150 sous-traitants, selon Frédéric Gautier. Elle est spécialisée

dans la fabrication d’acier plat pour emballages alimentaires, activité aussi présente à Florange (Moselle).

« On l’a amère. On pense que le deal entre le gouvernement et Florange n’est pas de bon augure pour Basse-Indre.

Le laminage va disparaître, alors que c’est le coeur de notre métier. Il y a une grosse inquiétude pour l’avenir.

Quand Jean-Marc Ayrault dit qu’il a sauvé les deux bassins, il n’a rien fait du tout car on n’était pas inquiétés »

à Basse-Indre, a estimé Frédéric Gautier.

Les syndicats d’ArcelorMittal doivent être reçus mercredi à Matignon. La CGT a prévu d’organiser des assemblées

dans l’entreprise jeudi afin d’informer les salariés.

  • A lire aussi :

Un syndicat ukrainien dénonce les suppressions d’emplois massives chez Arcelor Mittal

 

Lionel Bellotti, délégué syndical FO de Basse-Indre explique les inquiétudes des salariés

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Le Medef veut passer le Code du travail à la moulinette

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 décembre 2012

 

Travail

Le Medef casse le Code du travail

(Décryptage)

 

Le Medef veut passer le Code du travail à la moulinette dans CFDT codetravail-300x150

Alors qu’a repris la négociation sur la sécurisation de l’emploi,

le Medef franchit encore un cap dans sa volonté de flexibiliser

les salariés.

Décryptage d’un document qui passe à la moulinette

le Code du travail.

 

La négociation sur la sécurisation de l’emploi est mal engagée. Alors que s’est ouvert

une nouvelle séance de discussions hier entre syndicats et patronat, c’est le dialogue de sourds.

Il y a deux semaines, les organisations patronales ont soumis un texte jugé « provocateur » par la CGT, la CFDT,

la CFTC, FO et la CFE-CGC, qui l’ont unanimement rejeté.

Pour Maurad Rabhi, membre de la délégation de la CGT : « Au lieu de sécuriser l’emploi, il précarise encore plus

le marché du travail, contrairement à ce que demandait le gouvernement. Sur la lutte contre la précarité, les syndicats

s’accordent pour taxer les contrats courts. Au lieu de ça, le patronat propose la dégressivité des allocations

pour les chômeurs, un comble vu la situation explosive du chômage en France ! » Le Medef a aussi remis sur la table

ses accords de compétitivité-emploi, de modulation du temps de travail et du salaire pour le salarié, et évoqué

la simplification du licenciement économique.

Anne Braun, juriste à la CGT, constate que ce document « est la liste au père Noël du Medef. Toutes les vieilles lunes

patronales réapparaissent : flexibilité du CDI, facilités pour licencier, évitement du juge… C’est un texte de régression

sociale. Là, on ne les a jamais vus aller aussi loin ».

Un chantage à l’emploi

Dans la négociation, les syndicats ont pourtant posé leurs revendications en matière de sécurisation de l’emploi, sans succès.

La CGT propose un droit de veto pour les représentants des salariés au comité d’entreprise (CE). « Nous avons des exemples

concrets. Chez Electrolux, le patron veut licencier, alors que l’entreprise est rentable, les représentants du personnel doivent

pouvoir s’y opposer », explique Maurad Rabhi. Le syndicat prône aussi l’expérimentation de la sécurité sociale professionnelle

dans un territoire avec des droits attachés à la personne en matière de formation, protection sociale… Pour sécuriser à la fois

les salariés et les entreprises, la CGT souhaiterait mutualiser les cotisations des employeurs pour aider les entreprises

en difficulté.

Mais le patronat préfère rester agrippé aux accords de compétitivité-emploi. La CGT et FO rejettent ce chantage à l’emploi.

Sur cette question, la CFDT, la CFTC et la CGC se disent ouvertes à la négociation. Dans tous les cas, entre le patronat

et les syndicats, on est bien loin d’arriver au « compromis historique » voulu par François Hollande d’ici à la fin de l’année.

Décryptage du document

[Lire la suite]

humanite code du travail dans CGT le 30 Novembre 2012

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Retraites complémentaires : Les recettes austéritaires du Medef pour affaiblir le niveau des pensions des retraités

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 novembre 2012

 

Le Medef veut des retraites complémentaires au régime sec

 

Retraites complémentaires : Les recettes austéritaires du Medef pour affaiblir le niveau des pensions des retraités dans Austerite retraitGel des pensions de retraites complémentaires

du secteur privé pendant trois ans

ou sous-indexation sur l’inflation pendant cinq ans.

Le Medef a présenté jeudi soir ses recettes

austéritaires pour combler d’ici à 2017 le déficit

qui se creuse des régimes Agirc (cadres) et Arrco

(tous salariés). Avant de tout casser ensuite.

 

Selon le Medef et les autres organisations patronales (CGPME, UPA), leurs propositions présentées au cours

de la première réunion avec les syndicats en vue de remettre à flot financièrement ces régimes gérés paritairement,

pourraient rapporter 5,67 milliards d’ici 2017. Les déficits de ces deux régimes de retraites complémentaires, l’Agirc

et l’Arrco, atteignent aujourd’hui 4,6 milliards d’euros. Dans le détail :

  • Le gel des pensions pendant trois ans, calculé en fonction des prévisions économiques les plus pessimistes

pour la France (celles de la Commission européenne) rapporterait à lui seul, selon le patronat, 4,20 milliards d’euros

en cumulé d’ici à 2017.

  • La sous-indexation (revalorisation en fonction de l’inflation, moins un point) pendant cinq ans rapporterait

3,89 milliards.

  • Des économies seraient aussi réalisées, notamment sur les pensions de réversion (390 millions)

et surtout sur les personnes qui, bien qu’ayant toutes leurs annuités, partiraient à la retraite avant la tranche

d’âge 65-67 ans. Ces personnes verraient leur pension ponctionnées de 10% avec un gain estimé pour les régimes

complémentaires de 1,11 milliard.

  • Enfin la mensualisation des cotisations patronales apporteraient (en une fois) près de 10 milliards.

 

« Nouveau modèle »

Selon Jean-François Pillard, chef de la délégation patronale, « dans un premier temps pour assurer la pérennité

des régimes, il faut trouver au minimum 6 milliards d’euros et idéalement 10 milliards ». Les « mesures conservatoires »

souhaitées par le Medef doivent être prises pour la fin février, la revalorisation des pensions étant effectuée en avril.

Pour la suite, et en tenant compte des mesures sur les retraites qui seront prises en 2013 par le gouvernement

sur le régime général, le Medef souhaite engager avec les syndicats une réflexion sur un « nouveau modèle de retraite

complémentaire ».

 

Les réactions syndicales

La CGT a qualifié ces mesures de « régressives ». Sa délégation a quitté la séance avant la fin pour aller consulter

les instances dirigeantes de la confédération. « On ne peut accepter ces mesures telles qu’elles ont été mises sur la table »,

a déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste.

Pour Jean-Louis Malys (CFDT), les dispositions proposées sont « déséquilibrées », parce qu’elles « portent de la même

manière sur tous les retraités, sans tenir compte des plus modestes. »

Pour Philippe Pihet (FO), « les efforts à faire sont conséquents et doivent être répartis sur les trois familles, les salariés,

les pensionnés et les employeurs ».

Équilibre obligatoire. Les déficits de l’Agirc et de l’Arrco n’étant statutairement pas autorisés, ces régimes doivent

puiser dans leurs réserves pour revenir à l’équilibre. Si rien n’est fait, celles-ci seront épuisées en 2017 pour l’Agirc

et 2020 pour l’Arrco.

 

  • A lire aussi :

Les retraites complémentaires en danger

Agirc-Arrco: le Medef tente un nouveau hold-up sur les retraites complémentaires

 

Source :  humanite.fr – S.G.

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Congrès PS de Toulouse : les Sanofi en tête de cortège réclament le changement

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 octobre 2012

 

Congrès PS de Toulouse :

les Sanofi en tête de cortège réclament le changement

 

Congrès PS de Toulouse :  les Sanofi en tête de cortège réclament le changement  dans CFDT inesben-0690_0_0-300x150

Des centaines de salariés, syndicats et politiques de gauche

ont manifesté devant le congrès du PS, à Toulouse.

« Le changement, c’est pour quand ? » demandait la banderole

de tête.

 

A Toulouse, en marge du congrès du parti socialiste où se trouvent de nombreux ministres dont Jean-Marc

Ayrault, près de 1200 manifestants ont défilé pour demander au gouvernement socialiste :

« Le changement c’est pour quand ? ». C’était en tout cas la question posée par la banderole de tête tenue

à la fois par des syndicalistes de la CGT, de la FSU et de SUD et par des militants politiques du Front de Gauche

ainsi que du NPA ou d’Attac.

4861536-7255023-300x219 Sanofi dans CGT

L’intersyndicale (CFDT-SUD-CGC-CGT-FO) de Sanofi était en tête

du cortège avec près de 300 des salariés du laboratoire pharmaceutique

qui luttent depuis juillet contre la menace d’une fermeture

de leur établissement toulousain. Les mots d’ordre y étaient plus

syndicaux, même si on voyait une pancarte :

« Montebourg assume ton ministère! ».

 

Plusieurs dizaines de salariés de France3 Midi-Pyrénées s’étaient joint au défilé pour dénoncer un plan

d’économies qu’ils jugent suicidaire. « Sauvons les régions » et « France 3 plus loin de chez vous », clamaient

leurs banderoles.

Le gros du reste de la manifestation était composé de militants du Front de gauche –membres du Parti de Gauche

ou gauche unitaire. Pendant ce temps une délégation du parti communiste français,  conduite par la présidente

du groupe CRC au Sénat Eliane Assassi, remettait une lettre de Pierre Laurent au nouveau secrétaire national

des socialistes, Harlem Désir.

Les manifestants ont défilé en ville dans un quartier proche du Parc des expositions où le congrès socialiste

se déroule en présence de nombreux ministres, mais ils n’ont pas tenté de s’en approcher trop près.

Lire également :

Congrès PS : Emmanuel Maurel veut « mettre tous les débats sur la table »

humanitefr Toulouse dans FO le 27 Octobre 2012

Vidéo France3 Midi-Pyrénées

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