1er mai : 288 cortèges syndicaux annoncés dans toute 
la France

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 avril 2012

 

Travail

Où manifester le 1er mai en France ?

 

1er mai : 288 cortèges syndicaux annoncés dans toute 
la France   dans CFDT colere-202x300288 cortèges syndicaux annoncés dans toute 
la France, c’est, déjà, 


58 de plus qu’en 2011.

Retrouvez notre carte de France des manifestations et rassemblements.

Les fédérations UMP du pays organisent à la hâte les déplacements vers le rassemblement

voulu par Nicolas Sarkozy, le 1er mai, en début d’après-midi, au pied de la tour Eiffel.

Un rassemblement qui apparaît comme la provocation de trop envers les syndicats. Promettant

d’être « puissant », le cortège syndical s’élancera, lui, de la place Denfert-Rochereau, à 15 heures.

L’appel de l’intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) est rejoint par de très nombreuses

organisations : syndicat étudiant (Unef), de médecins généralistes (SMG), partis de gauche,

associations telle la Confédération nationale du logement.

 

1ermaicgt-300x129 1er mai dans CGTEn tout, en France, quelque 288 cortèges sont prévus. « Soit 58 de plus que

l’année dernière et ce, dans tous les départements du pays », précise la CGT

qui tient à jour une carte interactive sur son site Internet.

« Pour la fin du CDD de Sarkozy en 2012 ! » clame l’union locale CGT d’Alès (Gard).

 

Les appels locaux de la CGT, diffusés cette semaine, fustigent le bilan du dernier quinquennat, jugé « antisocial », « répressif »,

« relayant toutes les revendications du patronat ». Côtés salariés, les revendications portées par la CGT sont claires :

Smic à 1 700 euros, retour à une retraite à taux plein à 
60 ans, lutte pour une meilleure protection sociale et contre

la précarité, le racisme et la xénophobie. Même rejet face au bilan sarkozyste et même ambiance revendicative dans les rangs

de la FSU et de Solidaires. Prônant l’« apaisement », la CFDT a, quant à elle, rappelé jeudi, qu’elle « s’interdit tout choix partisan,

toute consigne de vote ». « Quel que soit le candidat élu le 6 mai, il devra faire face à la crise des dettes publiques et aux grandes

mutations à l’œuvre dans l’économie mondiale. Pour les salariés confrontés aux problèmes d’emploi et de pouvoir d’achat, il n’y aura

pas d’état de grâce », affirme la centrale syndicale, qui participera aux manifestations du 1er Mai « persuadée que des choix de justice

sociale peuvent être faits pour changer le quotidien des salariés ».

La carte des manifestations du 1er mai 2012

 

Source : humanite Sarkozy dans Emplois le 27 Avril 2012 – Laurence Mauriaucourt

 

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Allemagne : les ouvriers de la métallurgie en grève pour les salaires

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 avril 2012

 

Allemagne : les ouvriers de la métallurgie en grève pour les salaires dans Allemagne metal_0-300x150

Plus de 3,5 millions de salariés du secteur de la métallurgie

réclament des augmentations de salaire en Allemagne.

Un mouvement de grève a éclaté ce weekend dans l’industrie,

porté par le syndicat IG Metall.

 

Depuis plusieurs mois, syndicats et patronat allemand s’opposent. Les 3,5 millions d’ouvriers de l’énorme secteur

de la métallurgie allemande (automobile, électroménager, semi-conducteurs…) réclament une hausse de salaire de 6,5%.

Le patronat, pour l’instant, propose 3 % sur 14 mois, ce qui est considéré par le puissant syndicat IG Metall comme

une « provocation ». « Nous demandons une offre qui prenne les salariés et leur travail au sérieux », a déclaré

dans un communiqué, Berthold Huber, à la tête du syndicat.

Le syndicat a lancé dans la nuit de samedi à dimanche, comme annoncé, une vague de débrayages dans l’industrie à travers

tout le pays. Plus de 2500 employés du secteur travaillant dans cinq régions ont cessé dans la nuit. Ces débrayages ont

notamment touché de grands groupes, comme MAN à Augsburg (sud), Siemens via sa filiale Osram à Berlin, ThyssenKrupp

à Andernach (ouest), Continental à Gifhorn (nord) ou encore Bosch à Salzgitter (nord).

IG Metall a également affirmé prévoir des grèves « massives » dans tout le pays à partir du milieu de la semaine prochaine.

IG Metall et le patronat en sont au troisième round de négociations à propos de la convention collective du secteur de la métallurgie.

Ces négociations salariales, menées en parallèle dans plusieurs Länder, sont un temps fort de l’actualité sociale allemande

et ont valeur de test pour nombre d’autres secteurs de l’économie allemande.

Début avril, au terme de plusieurs semaines de négociations ponctuées de grèves dans tout le pays, les deux millions de salariés

de la fonction publique allemande avaient obtenu des hausses de salaires de 6,3% sur deux ans. L’accord avait été critiqué par les

employeurs du secteur de la métallurgie qui y voient « un mauvais exemple » pour leurs propres négociations.

Lire aussi :

 

Source : humanitefr dans EUROPE le 30 Avril 2012 

 

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1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 avril 2012

 

Communiqué commun CFDT-CGT-FSU-Solidaires-UNSA

17 avril 2012

Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT,

FSU, Solidaires, UNSA affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité

internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations

et d’expressions revendicatives pour :

  • faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes

et des retraités, en France et en Europe ;

  • exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
  • faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant

les droits des travailleurs et leur protection sociale.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de

croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et

la création d’emplois.

La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance

économique.

S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive

du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans

cette période de crise :

  • priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter

depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien

de nombreux salariés,

  • lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes,

et provoque des situations de pauvreté intolérables ;

  • la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de

laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui,

en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire

affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

  • développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,
  • mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne

qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme

à la spéculation financière,

  • faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective

et du dialogue social.

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires

pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er mai sur ces objectifs.

1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) dans CFDT 9-194x300

 

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Enquête Ifop : Forte progression du Front de Gauche chez les 18-24 ans et les ouvriers non qualifiés

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 avril 2012

 

Présidentielles

Front de gauche: une dynamique jeune et populaire

 

Enquête Ifop : Forte progression du Front de Gauche chez les 18-24 ans et les ouvriers non qualifiés dans Chomage 2012-03-30bastille-jeunes-199x300L’enquête de l’Ifop publiée ici révèle que la progression du Front de gauche

et de son candidat, observée tant dans les sondages que sur le terrain,

est particulièrement importante parmi les 18-24 ans et les ouvriers non

qualifiés. 

La marche sur la Bastille comme l’ampleur de la participation aux meetings du Front

de gauche ont attesté d’un engouement dont témoignent nombre de militants.

Dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon, après avoir passé le cap des 10 %

à la mi-mars, s’installe désormais à 13 ou 14 % d’intentions de vote, selon la plupart

des instituts, à égalité ou devant François Bayrou et au coude-à-coude avec Marine

Le Pen.

La dynamique du Front de gauche n’est plus contestée, reste à savoir qui sont ceux qui le rejoignent.

C’est l’objet de l’étude Ifop, réalisée entre le 13 et le 27 mars, que nous publions.

Plus forte augmentation chez les ouvriers

Selon l’institut, cette dynamique se retrouve dans le monde du travail. Depuis début février, la plus forte

progression du vote FDG s’observe ainsi chez les ouvriers non qualifiés (20 %, + 10), contre 13 % en

moyenne. Suivent les cadres (17 %, + 9) et professions intermédiaires (19 %, + 5) de la fonction

publique. Puis les employés (15 %, + 10) et les ouvriers qualifiés (15 %, + 6).

Cependant, « la concurrence de Marine Le Pen se fait sentir dans le Nord-Pas-de-Calais et dans l’Est », relève

l’enquête. Dans ces deux régions, les 4 à 3 % d’intentions de vote gagnés seraient liés à la mobilisation

d’une partie des abstentionnistes, plus qu’à un recul du vote FN. En revanche, le Front de gauche semble

combler l’une de ses lacunes.

Un bond de 10 points chez les 18-24 ans

Chez les 18-24 ans, le bond est de 10 points, leur vote surpassant désormais la moyenne pour s’établir à 16 %.

À gauche, la candidature de Jean-Luc Mélenchon rassemble, outre un nombre croissant d’électeurs d’extrême

gauche et écologistes de 2007, 15 % de ceux de Ségolène Royal (+ 8). Néanmoins, note Jérôme Fourquet,

de l’Ifop (voir entretien ci-contre), la progression du Front de gauche représente le double des pertes de François

Hollande. Contrairement aux craintes agitées, elle consolide donc d’autant le poids global de la gauche.

Ce mouvement d’adhésion est à lier, indique l’étude, à la capacité du FDG à répondre aux préoccupations

populaires sur le chômage, le salaire ou encore le pouvoir d’achat.

58 % des sondés estiment que ce candidat « comprend les problèmes des gens » et 66 %, qu’il

« veut vraiment changer les choses ».

Le défi lancé à l’abstention et à la résignation est en passe d’être relevé.

 

humanite Ifop dans France le 30 Mars 2012

 

 Voir l’enquête :

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Le pouvoir d’achat en berne après 5 ans de Sarkozy

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 mars 2012

 

Le pouvoir d’achat en berne après 5 ans de Sarkozy

 

Le pouvoir d'achat en berne après 5 ans de Sarkozy dans POLITIQUE 2012-03-28pouvoir-achat-300x150En dépit des promesses de 2007 de Nicolas Sarkozy,

le pouvoir d’achat des Français n’a augmenté que très peu

ces cinq dernières années et a même reculé fin 2011.

C’est le constat sans appel dressé par l’INSEE ce mercredi.

Alors que l’emploi reste la principale préoccupation des Français à 25 jours

du premier tour de la présidentielle, l’Institut national de la statistique vient donc éclairer un débat parfois confus,

la droite assurant avoir fait grimper le pouvoir d’achat quand la gauche l’accuse du contraire.

  • Selon l’Insee, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut par unité de consommation, l’indicateur qui s’approche le plus

du ressenti des Français, a augmenté de 0,4% l’an dernier, après une quasi stagnation (+0,1%) en 2010. 

C’est moins qu’attendu par l’Insee, qui tablait sur une progression de 0,6%.

  • Ce résultat déjà mitigé est terni par un recul en fin d’année (-0,3% au troisième trimestre puis -0,2% au quatrième).

Dans le sillage de cette détérioration, l’Insee prévoit une nouvelle baisse de 0,6% au cours du premier semestre

2012.

  • In fine, le pouvoir d’achat individuel des Français ainsi calculé n’a grimpé que de 0,64% par an en moyenne entre

2006 et 2011.

Même Chirac avait fait mieux

Au cours du quinquennat précédent, de 2001 à 2006, la hausse moyenne avait été deux fois plus forte (+1,3% par an). Ces chiffres

semblent démentir Nicolas Sarkozy, qui promettait il y a cinq ans d’être le « président du pouvoir d’achat » et qui, désormais

candidat à sa réélection, vante une augmentation de 1,4% par an en moyenne durant son mandat malgré la crise.

Réalité tronquée

En fait, il s’agit là d’un tronquage des chiffres, (…)

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humanitefr Sarkozy dans Pouvoir d'achat le 28 Mars 2012

 

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L’Insee annonce une baisse du pouvoir d’achat

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 mars 2012

 

Salaires

L’Insee annonce une baisse du pouvoir d’achat

 

L’Insee annonce une baisse du pouvoir d’achat  dans Austerite manif_europe_austerite_web-300x150L’Institut prévoit une baisse des salaires début 2012, une poursuite

de la baisse de l’emploi, une montée du chômage à 10,1% et une

croissance au ralenti.

Un effet notamment des politiques d’austérité.

Le scénario de l’Insee est clair : l’activité devrait être

«peu dynamique début 2012» avec une croissance nulle au premier

trimestre et en progression de 0,2% au deuxième.

Une atonie qui s’accompagnerait d’un recul de la production industrielle. Quelles sont les raisons de cette situation ?

Plusieurs facteurs interviennent. Un investissement des entreprises « peu dynamique », des conditions de crédit bancaire

resserrées, des marges des entreprises faibles. Cependant la principale raison, souligne Sandrine Duchêne, l’une

des responsables de l’équipe de l’Insee, «c’est la consommation des ménages qui reste faible» (elle serait en moyenne

de 0,1 % par trimestre d’ici la mi-2012), en raison «d’un pouvoir d’achat en recul».

Plusieurs facteurs se cumulent. D’abord un ralentissement des revenus d’activité, les salaires réels devant baisser.

Une faible évolution des prestations sociales, notamment suite aux mesures gouvernementales à l’encontre des prestations

maladie et des allocations familiales. Enfin, une progression des prélèvements obligatoires sur les ménages.

Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages baisserait ainsi de 0,3 % au premier semestre de cette année.

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Source :

hqhd3-300x150 dans EUROPE23 mars 2012  Pierre Ivorra

 

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Chômage : Sarkozy déclare la guerre aux chômeurs

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 février 2012

 

« Nicolas Sarkozy veut éradiquer le chômage ou supprimer les chômeurs ? »

 

Chômage : Sarkozy déclare la guerre aux chômeurs dans Austerite chomeurscgt-300x150Jean François Kieffer, secrétaire national de la CGT Chômeurs,

appelle les 4,8 millions de privés d’emplois à participer massivement

à la mobilisation anti-austérité du 29 février pour protester

contre leur stigmatisation par Nicolas Sarkozy.

Dans une interview diffusée samedi dans le Figaro Magazine,

le « président-candidat » propose un référendum pour obliger

les chômeurs à accepter toute proposition d’emploi après une formation obligatoire. Entretien.

Quelle est votre réaction à la proposition du candidat Sarkozy ?

Jean François Kieffer. C’est dégueulasse. Pendant des mois  les privés d’emploi ont été assimilés à des fainéants ou à des assistés. Le RSA a été comparé à un cancer de la société. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy livre une nouvelle fois les privés d’emplois en pâture. Sur cette question, il reprend exactement la position du Front national. Il veut opposer les travailleurs privés d’emploi et les travailleurs actifs, et durcit aussi son discours envers les travailleurs immigrés. Que veut-il à la fin ? La guerre civile ?

Que répondez-vous à cette idée selon laquelle les chômeurs seraient fainéants ?

Jean François Kieffer. Les chômeurs sont loin de se complaire dans leur situation, avec un pouvoir d’achat qui ne cesse de baisser. Le prix du gaz explose, l’électricité et l’essence augmentent, sans parler de la hausse de la TVA. Comment, dans ce contexte, se contenter de 460 euros de RSA ou des 800 euros qui sont versés, en moyenne, aux personnes privées d’emploi ? Les chômeurs n’ont pas demandé à être au chômage. Ils veulent un emploi et vivre décemment.

Peut-on forcer les privés d’emploi à accepter un travail ?

Jean François Kieffer. Un chômeur en moins dans les statistiques ne fera pas un emploi de plus. En fait, Nicolas Sarkozy veut faire baisser le chômage en augmentant fortement la précarité, comme en Allemagne. On ne créera pas du travail, on obligera les salariés à accepter du travail pour quelques heures, payé au lance-pierre¹. (…)

[Lire la suite]

Source :   humanitefr entretien dans CGT le 10 Février 2012

 

¹ http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.com/2012/01/soldes-monstres-sur-la-valeur-travail.html

 

 

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Coup de poignard dans le pouvoir d’achat et la protection sociale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2012

 

Coup de poignard dans le pouvoir d’achat et la protection sociale

 

Le président-candidat a commencé son mandat en faisant 15 milliards de cadeaux aux riches. Il a plongé le pays dans la crise, la récession et détruit l’emploi industriel. Il continue avec sa politique calamiteuse pour le peuple en offrant des cadeaux au grand patronat, aux spéculateurs en faisant la poche des pauvres. Nicolas Sarkozy qui parle de courage n’a, en vérité, que celui de battre en brèche la protection sociale et de mettre la tête sous l’eau aux plus faibles.

 

Premier cadeau : la TVA antisociale

Sous couvert de compétitivité des entreprises françaises, Sarkozy et la droite ont décidé, d’exonérer la totalité des cotisations patronales pour la branche famille de la Sécu et, en compensation, d’augmenter la TVA à 21,2 %. Cela va prélever 13 milliards d’euros sur l’économie française dont 85 % seront financé par les ménages.

Coup de poignard dans le pouvoir d'achat et la protection sociale dans Austerite 3744699-55674511

Non content de faire des cadeaux aux riches, Sarkozy fait les poches des pauvres.

Et au sein même des ménages, la hausse de la TVA pénaliserait surtout les ménages modestes, beaucoup plus exposés à la TVA que les ménages aisés qui épargnent une partie de leur revenu. Les 10 % des ménages les plus riches consacrent 3,4 % de leur revenu à la TVA, les 10 % les plus pauvres 8,1 %. La TVA est ainsi un impôt dégressif, dont la charge baisse quand le revenu augmente, à l’exact opposé de l’impôt sur le revenu.

Second cadeau : la casse du droit du travail

Sarkozy et la droite s’attaquent une fois de plus aux négociations sociales. Ils veulent instaurer le chantage patronal comme une généralité avec comme objectif à peine dissimulé, la volonté de faire renoncer les salariés aux 35 heures comme durée légale du travail ou à accepter des baisses de salaire en agitant le chiffon rouge de la menace de licenciements ou de délocalisations.

Un retour au XIXe siècle

C’est entreprise par entreprise que seront fixés les salaires et les durées de travail et non plus par la loi. Ces décisions auront désormais une valeur supérieur à la loi et au Code du travail. C’est un immense recul car, entreprise par entreprise, les travailleurs n’auront pas la capacité de répondre aux injonctions d’augmenter leur temps de travail, de baisser leurs salaires ou bien de passer au chômage technique. Une fois de plus, Sarkozy veut diviser pour mieux faire passer ses coups tordus.

 

Ceci n’est, ni plus, ni moins qu’un troisième plan d’austérité qui ne dit pas son nom. Comme il en a pris l’habitude, Nicolas Sarkozy casse les acquis sociaux, démantèle les lois qui nous protègent. Il cède aux injonctions des marchés financiers et fait des fleurs au  patronat.

Quand on est de gauche, on ne peut tergiverser sur le fait que l’on reviendra sur tout ce que Nicolas Sarkozy a cassé durant son mandat. Il faut une alternative ambitieuse et crédible à ces politiques mortifères. Le Parti communiste français, le Front de gauche et leur candidat commun à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon consacrent toutes leurs forces à la construction de cette alternative et font des propositions en ce sens :

  • interdire les licenciements boursiers et instaurer un moratoire sur la déréglementation des services publics.
  • supprimer le dispositif des heures supplémentaires,
  • au chantage sur les horaires et les salaires, opposer un projet de sécurisation de l’emploi, de la formation et des revenus du travail,
  • mettre fin aux exonérations patronales et sociales,
  • augmenter les salaires, passer progressivement le Smic à 1 700 € net,
  • donner des pouvoirs nouveaux, de contrôle et décisionnels pour les comités d’entreprises et les délégués du personnel notamment le droit de veto suspensif.

 

Mettons nos forces en commun !

Prenez le pouvoir ! Votez Mélenchon !

PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

MEMBRE DU

FRONT DE GAUCHE

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Double peine pour des centaines de milliers de Français dispensés d’impôt sur le revenu.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 février 2012

 

La hausse cachée de l’impôt sur le revenu pour 2012

 

Double peine pour des centaines de milliers de Français dispensés d’impôt sur le revenu.

En septembre, de cent à deux cent mille foyers, selon le Parisen.fr sur la base d’estimations

du Syndicat national unitaire des impôts (SNUI), vont devoir faire un chèque au fisc et perdront

du même coup un certain nombre d’avantages versés par les collectivités locales :

réduction dans les transports, tarifs sociaux à la cantine…

La cause : une « mesure technique » passée inaperçue dans le deuxième plan de rigueur

du gouvernement de novembre 2011.

Le 29 janvier dernier, lors de son show télévisuel, Nicolas sarkozy interrogé sur ses marges de manœuvre en terme de fiscalité

des ménages avait exclu toute hausse d’impôts, « clairement, j’exclus toute augmentation des impôts », avait-il affirmé.

Peut-être avait-il oublié le deuxième plan de rigueur de novembre 2001 où François Fillon avait annoncé la désindexation du

barème de l’impôt sur le revenu pour 2012 et 2013, en clair, l’inflation ne sera pas prise en compte dans le calcul de l’impôt

sur le revenu.

Les conséquences pour des centaines de milliers de Français : ils paieront l’impôt sur le revenu alors qu’ils en étaient jusqu’à

présent dispensés.

En effet, depuis 40 ans, le barème de l’impôt sur le revenu était soumis à une révision qui tenait compte de l’augmentation du coût

de la vie. L’an dernier, le taux d’inflation s’est élevé à 2,1 % mais l’indexation n’a pas eu lieu.

Conséquence : un alourdissement généralisé de l’impôt sur le revenu, qui devrait rapporter 1,7 milliard d’euros à l’État en 2012.

Une somme non négligeable, presque équivalente à celle que devrait rapporter l’augmentation de la TVA de 5,5 à 7 %.

Les foyers non imposables, en plus de devoir de l’argent au fisc, risquent de fait de perdre les aides qui correspondaient à

leur tranche, des tarifs de cantine aux réductions dans les transports. Quant aux milliers d’autres foyers imposables, certains

pourraient se voir changer de tranche et payer davantage d’impôts, relève Le Parisien

Selon les simulations du Syndicat national unitaire des impôts (Snui), les hausses s’étaleront de 1,17% pour un couple aisé

sans enfants à 12,57% pour un célibataire.

 

  • À lire :

Tribune de Jean-Marc Durand (PCF) : « Les dogmes libéraux en matière fiscale relèvent d’un choix de classe »
La proposition du Front de gauche
: « Nous rétablirons une fiscalité réellement progressive »

 

Source : Double peine pour des centaines de milliers de Français dispensés d’impôt sur le revenu.  dans Austerite humanitefr le 6 Février 2012

Lire également :

arretsurimages.net/Hausse des impôts : la fausse surprise du Parisien

 

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L’Allemagne dont Sarkozy n’a pas parlé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 janvier 2012

 

Le modèle allemand : les « oublis » de Sarkozy

 

  • 20 % de travailleurs pauvres
  • Pas de salaire minimum : minimum vital : 374 euros
  • 40% des Allemands ont un salaire mensuel net inférieur à 1000 €
  • 2, 5 millions de personnes travaillant pour moins de 5 euros de l’heure
  • 1 emploi sur 10 est un « minijob »:

Salaire à moins de 400 euros par mois

Aucune couverture sociale

Aucun droit à la retraite ou aux allocations chômage

  • Retraite à 67 ans
  • Plus de 660 000 retraités doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension
  • L’espérance de vie des plus pauvres a diminué de 2 ans entre 2001 et 2010
  • Une hausse des inégalités qui a peu d’équivalents en Europe

 

A lire :

 

  • L'Allemagne dont Sarkozy n'a pas parlé dans Allemagne 1325512509_AE309_couvUn modèle qui ne fait guère envie

Arnaud LechevalierAlternatives Economiques n° 300 – mars 2011

Extraits :

Croissance faible, inégalités et précarité qui explosent, investissement en panne,

démographie catastrophique…, l’évolution récente de l’Allemagne ne ressemble pas

à une success story à copier d’urgence.

L’économie allemande possède une industrie puissante, elle exporte beaucoup et a connu une reprise plus rapide que les autres pays européens en 2010 (après cependant une chute plus marquée en 2009). Du coup, elle est présentée un peu partout comme LE modèle à imiter. Pourtant, si on y regarde de plus près, ses performances n’ont vraiment rien eu d’exceptionnel ces quinze dernières années et ses perspectives d’avenir sont contrastées. Quant à l’évolution du modèle social allemand, elle est inquiétante et n’incite guère à suivre le même chemin. D’autant que la politique mise en oeuvre en Allemagne a été dommageable pour le reste de la zone euro.

[...]

… Une politique de maîtrise drastique des dépenses publiques et sociales a été mise en place, accompagnée, dans le cadre des quatre lois dites Hartz votées entre 2002 et 2004, par un changement de l’organisation et des conditions de l’indemnisation du chômage et par la promotion de formes d’emploi atypiques. Le pourcentage des chômeurs indemnisés a chuté de 80 % en 1995 à 35 % en 2008 et toutes les personnes au chômage depuis plus d’un an ont basculé vers l’aide sociale. Parallèlement, plusieurs réformes du financement de la protection sociale (taxe écologique puis hausse de la TVA) ont été mises en oeuvre afin de réduire le coût du travail.

Dans le même temps, les entreprises allemandes ont développé des stratégies de délocalisation, particulièrement dans les pays d’Europe centrale et orientale, pour réduire leurs coûts. Les exportations allemandes contiennent ainsi une part croissante de composants importés. Cela n’a cependant pas nui à la valeur ajoutée produite sur le sol allemand, mais a pesé sur l’emploi peu qualifié et les négociations salariales.

Emploi et protection sociale sacrifiés

[...]

En Allemagne, un emploi sur trois n’est désormais ni à plein temps ni à durée indéterminée et un sur dix est un minijob, des emplois à moins de 400 euros par mois non assujettis aux cotisations sociales salariées. Du coup, le nombre d’emplois qui contribuent au financement de la protection sociale reste aujourd’hui encore inférieur de deux millions à ce qu’il était en… 1991. Parallèlement, le pourcentage des emplois à bas salaires (*) a progressé de 6 points au cours des dix dernières années et se situe désormais au même niveau que dans les pays anglo-saxons. 2,5 millions de personnes travaillent pour moins de 5 euros de l’heure dans un pays qui n’a pas de Smic (9 euros brut en France).

Cette évolution vient s’inscrire dans un contexte plus général d’érosion de la protection des salariés par les conventions collectives [1] : la part des salariés couverts a baissé de 76 % à 62 % en dix ans et ces conventions ne concernaient plus que 40 % des entreprises allemandes en 2008. De plus, les syndicats ont dû concéder de multiples dérogations aux conventions collectives de branche au niveau des entreprises (Öffnungsklausel). Seul le coeur des entreprises industrielles échappe en partie à ce délitement, comme l’a illustré la préservation de l’emploi dans l’industrie au coeur de la crise en 2008 et 2009.

Globalement, l’objectif de maximisation des taux d’emploi a conduit à un éclatement de la norme d’emploi en termes de statuts, de temps de travail et de rémunération. Il en est résulté une forte augmentation des inégalités salariales et plus généralement des inégalités de revenus après redistribution, en raison des politiques fiscales et sociales menées. Une hausse des inégalités qui n’a eu que peu d’équivalents : en Europe, selon les données d’Eurostat, il n’y a qu’en Roumanie et en Bulgarie qu’elles se sont davantage accrues au cours des années 2000 !


  • Le modèle allemand est-il une réussite ?

par Frédéric Allary

Extrait :

3. Un modèle social qui souffre

Entre 2000 et 2010, la proportion de temps partiels en Allemagne a augmenté d’un tiers, alors qu’elle restait stable en France.

Sur cette période, l’Allemagne a créé 2 millions d’emplois à temps partiels (et peu à temps plein), tandis que la France en a créé 2 millions à temps plein (et très peu à temps partiel).

Désormais, avec un quart de ses salariés à temps partiel, l’Allemagne a une forte proportion de faibles revenus, ce qui pèse sur la consommation de ses ménages.

En outre, l’Allemagne n’a pas encore de salaire minimum. 20% des salariés y sont payés à un niveau inférieur au SMIC horaire français. Plus d’1 million d’Allemands touchent même moins de 5 € brut de l’heure et plus de 2 millions d’entre eux moins de 6 € brut de l’heure (Institut travail et qualification – Université Duisburg Essen).

Depuis la réforme Hartz IV, lancée par Schröder en 2004, la multiplication des petits horaires et des mini-jobs fait de l’Allemagne une puissance économique qui recule sur le plan social.

Le salaire mensuel net médian a perdu 7,4% en 10 ans. Aujourd’hui, 40% des Allemands ont un salaire mensuel net inférieur à 1000 € .

 

  • Le coût des réformes Outre-Rhin

Par Frédéric Lemaître

Extrait :

LES « MINI-JOBS » FAVORISÉS

La première loi Hartz oblige les chômeurs à accepter un emploi moins rémunéré que leur allocation de chômage. S’ils sont célibataires et sans enfant, l’emploi peut leur être proposé partout en Allemagne.

La deuxième favorise les « mini-jobs » avec l’exonération des charges salariales pour les emplois payés moins de 400 euros mensuels. Une mesure qui touche plusieurs millions de personnes.

La troisième loi rend plus difficile l’accès à l’allocation de chômage (il faut avoir travaillé un an au cours des deux dernières années) et la durée de cette allocation est réduite à un an.

La quatrième a prévu de fusionner les indemnités sociales et les indemnités de chômage de longue durée, l’équivalent allemand des RMistes que sont les « Hartz IV ».

Outre les lois Hartz, l’ »Agenda 2010″ comportait trois grandes mesures. Sur les retraites, les cotisations ont été augmentées ; l’âge minimal de liquidation des droits pour les chômeurs a été progressivement relevé ; l’âge de la retraite a été reculé à 65 ans puis, en 2007, il a été encore repoussé, à 67 ans progressivement à partir de 2012.

L’avantage fiscal dont bénéficiaient les retraités est peu à peu supprimé, des plans de retraite par capitalisation aidés par l’Etat pour les plus modestes sont mis en place.

Dans le domaine de la santé, un forfait trimestriel de 10 euros lors des consultations médicales est à la charge de patients, les remboursements sont recentrés sur les pathologies lourdes, les soins dentaires sont sortis des domaines pris en charge. Les retraités sont mis à contribution pour l’assurance-maladie. (…)

[Lire l’article complet sur lemonde.fr/]

 

  • Modèle allemand : Et moins longtemps la pauvreté durera

Extraits :

Une étude publiée récemment par le gouvernement fédéral allemand révèle que l’espérance de vie des citoyens les moins payés avait diminué de deux ans entre 2001 et 2010.

[...]

Selon le media suisse emploi.letemps.ch, l’espérance de vie des personnes aux revenus les plus faibles est passée de 77,5 ans en 2001 à 75,5 ans en 2010, diminuant de 2 ans.

« Dans les anciens länder d’Allemagne de l’Est, la chute de l’espérance de vie des petits revenus —ceux qui touchent moins des trois quarts du revenu moyen— est encore plus marquée : elle passe de 77,9 ans à 74,1 ans, sur la même période. »

Selon l’humanité du 13/12/2011 : « Les liens sont patents entre ce recul dûment enregistré de l’espérance de vie des plus pauvres et la formidable entreprise d’écrasement des coûts salariaux qu(ont constitués les réformes antisociales mises en œuvre par Gerhard Schröder puis par Angela Merkel .

Quand le recul de l’âge de départ à la retraite était justifié par l’allongement de l’espérance de vie…

Toujours selon le media suisse « Le spécialiste des retraites au sein du groupe parlementaire Die Linke, Matthias Birkwald, a souligné qu’en Allemagne « le recul de l’âge de la retraite à 67 ans avait été justifié par un allongement de l’espérance de vie », dans un communiqué. L’âge de la retraite va y passer graduellement de 65 à 67 ans, en vertu d’une réforme adoptée en 2007 par le gouvernement de coalition de l’époque qui rassemblait sociaux-démocrates et conservateurs. »

Partez plus tard, mourez plus tôt = moins de retraites à payer ?

« Selon M. Birkwald, ces chiffres signifient que l’augmentation de l’âge de la retraite « ne représente rien d’autre qu’un grand plan de réduction des retraites qui touche avant tout les plus faibles revenus et ceux qui occupent les emplois les plus pénibles ».

Quand l’UMP vante le modèle allemand…

[...]

Nul doute que l’UMP a de grands projets pour les plus pauvres : Leur éviter d’être pauvres trop longtemps tout en réduisant les déficits publics. Car, sans vouloir être cynique, en extrapolant la courbe (année-espérance de vie) de l’étude allemande sur les prochaines décennies, avec l’hypothèse :

- d’une réduction de l’espérance de vie de 2 ans tous les 10 ans

- d’un départ à l’âge de 67 ans

On peut craindre qu’à partir de 2046, un citoyen allemand de la frange des moins payés vivra en moyenne 6 mois après son départ en retraite et sera mort deux ans avant dés l’année 2055.

Et ce, sans prendre en compte la péniblité..

[Lire l’article complet sur agoravox.fr]

[L’article de l’Humanité cité ci-dessus.]

 

  • LE MIRACLE ALLEMAND À QUEL PRIX ?

La compétitivité allemande : 20 % de travailleurs pauvres

Extraits

Un euro de l’heure

… La libéralisation du marché du travail, destinée à rendre l’Allemagne plus compétitive, a d’abord eu pour conséquence de reléguer les chômeurs de longue durée dans la pauvreté.

[...]

Depuis 2005, le demandeur d’emploi doit faire des démarches « positives » bimensuelles, et peut surtout être contraint d’accepter un emploi moins payé que le précédent, plus éloigné ou en-dessous de ses qualifications sous peine de perdre ses subsides.

On a également assisté à la prolifération de deux nouveaux types de contrats:

  1. Les Mini-Jobs: des contrats à temps partiel, payés 400 euros par mois, qui permettent aux employeurs d’être exonérés de charges mais prive ses bénéficiaires d’assurance maladie et travail. Ils n’ouvrent aucun droit à la retraite ou aux allocations chômage.
  2. Les 1 euro-jobs, ces fameux contrats payé un euro de l’heure : généralement pour des travaux d’intérêt public.

 

… entre 1999 et 2009, toutes les formes de travail atypiques se sont accrues d’au moins 20%.

(…) Ces formes de contrats sont également très répandus chez les retraités : 660 000 d’entre eux combinent leurs pensions à un Minijobs.

« Dumping salarial » pour rester compétitif

En mai 2011, les statistiques officielles faisaient désormais état de 5 millions de mini-jobs. (…)

Au niveau international, l’Allemagne se distingue comme une société à deux vitesses en ce qui concerne le marché du travail (…) En Allemagne, encore plus que dans les autres pays membres, les employés sans emploi fixe sont les principales victimes de la crise. ( OCDE – janvier 2010)

2 millions de salariés à moins de 6 € l’heure

… aucune loi fédérale ne fixe de salaire minimum (chaque branche d’activité dispose de sa propre grille de salaire, négociée avec les syndicats). Une situation quasi unique en Europe. Résultat, les travailleurs pauvres représentent près de 20 % des employés allemands.

plus de 6,55 millions de personnes en Allemagne touchent moins de 10 euros brut de l’heure – soit 2,26 millions de plus en 10 ans. (…)

Par ailleurs, 2 millions d’employés gagnent moins de 6 euros de l’heure Outre-Rhin et, en ex-RDA, ils sont nombreux à vivre avec moins de 4 euros par heure, c’est-à-dire moins de 720 euros par mois pour un temps complet. (…)

Le « minimum vital digne » estimé à… 374 euros (…)

[Article complet sur fr.myeurop.info/]

 

Ces retraités allemands obligés de retourner au travail

Par  Deborah Berlioz (Berlin)

Extraits :

Ils distribuent des journaux, rangent les étagères dans les supermarchés, font des sondages par téléphones… Plus de 660 000 retraités allemands doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension. Un nombre en hausse constante : la multiplication des mini-jobs et des faibles salaires donne nécessairement des retraites de misère.

[...]

Paupérisation

ils [les retraités,ndlr] sont de plus en plus nombreux à faire partie de cette catégorie de population menacée de paupérisation. Ils n’étaient que 416 000 en 2000. Leur nombre a donc augmenté de plus de 58% en dix ans.

Baisse déguisée du niveau des prestations

Selon Ulrike Mascher, (…) : « Les prix ont augmenté dans beaucoup de domaines particulièrement importants pour les séniors, comme le chauffage ou la santé ». Cette inflation ne serait pas un souci si le niveau des pensions suivait. Mais c’est là que le bât blesse, il a plutôt tendance à diminuer.

Les pensions de l’assurance retraite allemande ont perdu 10% de leur valeur durant les dix dernières années,

précise la présidente de VdK. En cause: la hausse des mini-jobs, ou des emplois à très faible rémunération. Beaucoup de travailleurs ne réussissent ainsi pas à cotiser suffisamment pour s’assurer une retraite décente.

De plus, le gouvernement allemand a décidé en 2007 de relever l’âge légal de la retraite de 65 à 67 ans. Or l’âge effectif de départ à la retraite de ce côté du Rhin est de 62,1 ans pour les hommes et de 61 ans pour les femmes selon l’OCDE. Et le taux d’activité des personnes entre 50 et 65 ans n’est même pas de 70%. Une hausse de l’âge légal de départ ne revient donc ni plus ni moins qu’à une baisse déguisée du niveau des prestations.

[...]

Toujours pas de salaire minimum

[...]

Selon les experts, la paupérisation des séniors ne va cesser d’augmenter durant les vingt prochaines années…

[Article complet sur fr.myeurop.info/]

[Le miracle allemand/Dossier complet]

 

 

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