Thierry Lepaon sur Europe1 (22/04/2014)
Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 avril 2014
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2014
Loire-Atlantique
Marche pour l’emploi le 23 avril
jeudi 17 avril 2014 , par Frédéric Dayan – CGT
A l’occasion d’une manifestation qui a rassemblé hier mercredi 16 avril plus de 300 salariés venant des usines de la Seita et de Trelleborg à Carquefou, la CGT de Loire-Atlantique a annoncé qu’elle appelait à une marche pour l’emploi le mercredi 23 avril à 10 heures au départ de la Seita à Carquefou.
Cet appel pourrait être élargi à d’autres organisations puisque des contacts sont noués avec la CFDT et Solidaires. « Nous allons par ailleurs interpeller les politiques et le Préfet dans les jours qui viennent. Une rencontre est prévue ce soir avec le Maire de Carquefou », précise Fabrice David, le secrétaire général de l’union départementale CGT. Le combat commence et est probablement loin d’être terminé. C’est près d’un millier d’emplois qui est en jeu si l’on additionne les projets de suppression d’emplois dans les deux entreprises Seita et Trelleborg et les effets chez leurs très nombreux sous-traitants. C’est une véritable catastrophe sociale pour des centaines de familles et une catastrophe économique pour tout le bassin d’emploi de la région nantaise. Ceci alors même que les deux entreprises sont tout à fait viables.
L’UD CGT 44 et l’UL de Carquefou mettront toutes leurs forces pour ne pas laisser sacrifier des centaines de salariés sur l’autel du capital. »
Pour plus d’infos sur la CGT 44.
Union syndicale Solidaires 44 – 19 avril 2014
Le patronat annonce vouloir fermer l’usine Seita de Carquefou (327 emplois) et supprimer 95 emplois chez Trelleborg Nous ne l’acceptons pas ! A l’appel des syndicats CGT et SUD-Solidaires, marche pour l’emploi mercredi 23 avril 10h, Zone industriel, devant l’usine de la Seita
Le groupe Imperial Tobacco vient d’annoncer sa décision de fermer l’usine SEITA de Carquefou. Cette fermeture laisserait 327 salariés sur le carreau et presque autant de sous-traitants. La direction invoque la baisse de la consommation de tabac en France. Or la SEITA exporte 60 % de sa production dans des pays (du Moyen-Orient notamment) où la vente de cigarettes ne cesse de croître. Et Imperial Tobacco dégage de très gros bénéfice : plus d’1 milliard d’euros net en 2013.
Le plan d’économie de 385 millions d’euros d’ici 2018, annoncé par la direction d’Imperial Tobacco, vise essentiellement à maintenir son taux de marge et les dividendes verss aux actionnaires. Adepte du dumping social, Imperial Tobacco annonce vouloir délocaliser sa production en Pologne, sans le moindre état d’âme vis à vis des centaines de familles qui seraient laissées sur le carreau.
Les salariéEs ne l’acceptent pas et se mobilisent pour imposer le maintien de l’activité à Carquefou. Ils en appellent au gouvernement pour qu’il interdise cetet fermeture et les licenciements qu’elle entrainerait. Avec sa section syndicale SUD Tabac, et dans l’unité avec la CGT et ses sections de la Seita et de Trelleborg – où la direction annonce la suppression du tiers des effectifs soit 95 emplois, l’union syndicale Solidaires appelle à une marche pour l’emploi mercredi prochain 23 avril à partir de 10h devant les locaux de la Seita et de Trelleborg (zone industiel de Carquefou).
Solidaires 44 appelle tous ses syndicats à se joindre à cette mobilisation unitaire pour l’emploi. Solidaires appelle la population, et en premier lieu les salariéEs, à rejoindre leurs collègues de la Seita et de Trelleborg pour refuser cette nouvelle casse sociale.
Publié par Union syndicale Solidaires 44 – 19 avril 2014
Défense des salariés de la SEITA Carquefou
Intervention de Aymeric Seassau
16 / 04 / 2014
http://www.dailymotion.com/video/x1ou87y
Les communistes de Loire Atlantique et leurs élu-e-s à travers leur secrétaire fédéral Aymeric SEASSAU
expriment leur colère et indignation de voir supprimer autant d’emplois pour la seule recherche de rentabilité.
Ils apportent leur soutien aux salariés qui luttent pour la sauvegarde de leurs emplois.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 avril 2014
Communiqué du PCF – 14 avril 2014
Seita/Imperial Tobacco :
« la logique financière nuit gravement à l’emploi »
Depuis mardi, les 420 salariés de Carquefou (Loire Atlantique) ont appris la fermeture brutale de leur entreprise pour la fin de l’année avec la délocalisation de la fabrication de la Gauloise blonde en Pologne.
Alors que le groupe lance la promotion d’une gauloise 100% française, il décide de fermer la plus grande entreprise de cigarettes en France. Si le tabac nuit à la santé, on peut affirmer que dans le groupe Imperial Tobacco ex-SEITA, la logique financière nuit gravement à l’emploi !
Malgré l’écran de fumée d’explications économiques fournies lors du CCE (baisse de la consommation, augmentation de la cigarette électronique en France) personne n’est dupe, et surtout pas les salariés, sur la logique financière et boursière qui guide cette décision, d’autant que plus de 60% de la production du site nantais est dédié à l’exportation.
Le PCF condamne avec fermeté ces 327 licenciements boursiers. Il apporte sa totale solidarité aux salariés du Tabac et à leurs organisations syndicales.
Une nouvelle fois, il est prouvé qu’une loi interdisant les licenciements boursiers est nécessaire et urgente pour protéger les salariés et notre industrie du jeu des actionnaires.
C’est le sens de l’exigence portée par le PCF et les parlementaires Front de gauche au gouvernement Valls : préserver et développer un avenir industriel à la France.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 avril 2014
Back in the race : retour dans la course… aux profits
Communiqué de presse de la CGT PSA – 14/04/2014
La direction PSA a présenté ce matin au Comité de liaison (bureau) du comité
de groupe européen la feuille de route fixée par M. TAVARES, nouveau PDG
pour les prochaines années.
Certes M.Tavares reconnait implicitement que la situation de PSA est en grande
partie liée à la politique de globalisation à outrance menée à marche forcée
par son prédécesseur, M. Varin. Il reconnait que les aventures en Russie et en Amérique latine sont des gouffres
financiers et qu’il y a lieu de revoir la stratégie du groupe dans ces pays, avec un plus grand souci des attentes
des clients.
Certes, M. Tavares insiste sur la nécessité d’investir dans l’innovation (chaine de traction 4×4 et hybride rechargeable),
ce qui est une condamnation des politiques de rachat d’actions et de dividendes menée par la famille Peugeot
de 1999 à 2011 qui ont coûté 6 milliards à l’entreprise en pure perte.
Mais la feuille de route de M. Tavares n’est cependant pas de nature à rassurer les salariés,
bien au contraire.
Avec un certain cynisme, il met au premier plan le retour de cash pour les actionnaires « Cash is king »
et ne dissimule pas sa volonté pour atteindre ces objectifs financiers de poursuivre la casse de l’emploi en France.
[Lire la suite sur cgt-psa-aulnay.fr]
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 avril 2014
Agriculture bio, semences, emplois, pesticides, fermes usines…
Ce que propose la loi d’avenir agricole
par Sophie Chapelle 11 avril 2014
L’avenir de « l’agriculture, l’alimentation et la forêt » est en discussion au Parlement. Le projet de loi défendu par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll doit redéfinir notre modèle agricole pour les années à venir. Parmi les agriculteurs, deux visions s’affrontent. Celle de la FNSEA, incarnée par Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » réélu à la tête du syndicat agricole majoritaire. Et celle de la Confédération paysanne, dont le porte-parole Laurent Pinatel, défend une agriculture à taille humaine, moins polluante, privilégiant les filières courtes.
Tout les oppose. A droite, Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » qui dirige depuis 3 ans la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire (53 % aux élections des chambres d’agriculture) qui a fortement influencé toute la politique française en la matière depuis l’après-guerre. Xavier Beulin dirige l’empire Sofiprotéol, le leader français dans les huiles de colza, de tournesol ou de soja. Un fonds d’investissement aux multiples filiales, impliqué dans les agrocarburants, le développement des OGM, la sélection génétique animale et végétale ou la « chimie verte ».
A gauche, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne (19 % des voix) depuis mai 2013. Laurent Pinatel ne dirige pas d’empire agro-industriel et financier. Juste une ferme, dans la Loire, avec deux associés. Installé depuis 1995, il produit du lait et de la viande bovine, dont une large part sont transformés puis vendus en circuits courts. Une agriculture davantage paysanne. « C’est une agriculture centrée sur l’autonomie des fermes », explique t-il à Basta !. Nous avons par exemple développé l’autonomie en céréales, mais c’est aussi l’autonomie financière et décisionnelle. De quelle capacité se dotent les paysans pour décider eux-mêmes de leur revenu, de leur prix, des pratiques qu’ils peuvent avoir ? »
La vision de l’agriculture de demain, défendue par la Confédération paysanne, s’oppose totalement au modèle d’une « agriculture industrielle prédatrice d’emplois », à l’œuvre à plusieurs endroits. Exemple ? Le projet de ferme-usine des Milles Vaches en Picardie, porté par un entrepreneur du BTP, Michel Ramery (voir ici). Un millier de vaches pourraient être entassées dans des hangars, qui produiront d’un côté du lait vendu à prix cassé, et alimenteront de l’autre un méthaniseur avec leurs déjections pour produire de l’électricité. « 20 fermes de 50 vaches, ce sont 42 paysans qui vivent de leur travail. La ferme-usine des 1 000 vaches, ce sont 18 salariés. A terme, il ne faudrait plus que 2 500 usines pour arriver à la production laitière des 75 000 fermes laitières d’aujourd’hui », accuse Laurent Pinatel. En clair, prendre ce projet pour modèle et l’appliquer à l’ensemble du territoire ferait disparaître 100 000 emplois d’éleveurs.
Que dit le projet de Loi d’avenir agricole, fort de ses 39 articles, d’un modèle agricole, version usine Mille vaches ? Il s’y attaque indirectement. Le texte prévoit de contrôler à nouveau les acquisitions de terrains par les sociétés agricoles. Celles-ci peuvent jusqu’à présent agrandir démesurément le foncier qu’elles possèdent en toute discrétion grâce à des transferts de parts (voir notre enquête). C’est ce qui a permis à l’industriel Michel Ramery d’acquérir les terres et quotas de production nécessaires à son projet de ferme usine des Milles Vaches. Xavier Beulin, réélu le 9 avril à la tête de la FNSEA pour un deuxième mandat, est lui-même dirigeant de la holding Sofiprotéol qui pèse près de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un modèle agricole version Milles Vaches ne le dérange pas. Au contraire, le président de la FNSEA l’affirme : « Celui qui a deux hectares, trois chèvres et deux moutons n’est pas agriculteur ».
Le patron de la FNSEA risque d’être déçu. Le projet de loi d’avenir agricole ouvre le métier et reconnaît les paysans autrement que par la taille de leur exploitation. Jusqu’à présent, des dizaines de milliers de personnes exercent le métier d’agriculteur, cotisent au régime agricole, mais ne bénéficient d’aucun droits sociaux du fait de leur trop petite installation (lire ici). La nouvelle loi les reconnaît : la notion d’« activité minimale d’assujettissement » (AMA) est créée. Reste la question du niveau de cotisations à régler, sachant qu’un statut de chef d’exploitation nécessite d’acquitter a minima 3 600 euros par an [1]. Une somme qui peut se révéler trop élevée pour des petites fermes.
Loi d’avenir agricole : le Sénat doit faire évoluer le texte
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
Sur la route
Un film de Mathieu Eisinger produit par
la confédération paysanne
avec le soutien de l’Union européenne.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 avril 2014
Samedi, ensemble,
marchons pour le respect du message des urnes
Au lieu de tenir compte lucidement de la catastrophe électorale,
le Président de la République choisit la voie d’une suicidaire
fuite en avant. Avoir désigné comme premier ministre, celui-là
même qui a été très minoritaire lors des primaires organisées
par le Parti socialiste, parce que jugé trop libéral, était déjà
une inquiétante indication. Lui donner comme mission essentielle, comme il l’a confirmé dans sa déclaration de politique générale devant le Parlement, le respect du paquet cadeau de dizaines de milliards aux grandes entreprises, sans contrepartie pour l’emploi et les salaires, dans le cadre d’un plan d’austérité de cinquante milliards pris sur les dépenses de santé et une série de crédits publics utiles, dont ceux concernant les engagements pour l’école, tout en sacrifiant les budgets des collectivités locales, revient à mépriser totalement les électrices et les électeurs qui ont, de différentes manières, poussé un cri d’alarme et réclamé des choix conformes à leurs attentes. Cette déclaration est une opération visant à convaincre nos concitoyens de s’insérer et d’accepter les terribles conséquences de la guerre économique dans laquelle M. Valls veut inscrire notre pays, ses ouvriers, ses paysans, ses employés et cadres. Il a parlé comme un comptable en chef, pour faire respecter les durs critères européens et demander de tailler en pièces toute l’architecture des collectivités territoriales. Et une nouvelle fois il invente un dispositif favorisant la pression vers le bas sur les salaires, en exonérant de cotisations patronales les salariés payés au SMIC.
D’ailleurs, au moment où se négocie le dangereux projet de marché transatlantique, le commerce extérieur passe sous l’égide du ministre des affaires étrangères. Les services diplomatiques deviennent ainsi le bras armé commercial des sociétés multinationales et de la guerre économique. Ainsi, F. Hollande a décidé de passer en force pour complaire aux puissances d’argent.
La souveraineté populaire est une nouvelle fois bafouée.
[...]
Il devient urgent et indispensable de sortir de l’austérité, de rompre clairement avec les dogmes économiques des institutions européennes et de refuser le projet de marché transatlantique. Urgent de créer les conditions pour que soit respectées les demandes exprimées lors des élections présidentielles et réaffirmées de différentes manières à l’occasion des élections municipales. Urgent que soit mené le combat acharné contre les inégalités sociales et le chômage, pour les droits humains, le respect de la souveraineté populaire et une nouvelle démocratie.
La grande manifestation européenne, vendredi dernier à Bruxelles contre l’Europe austéritaire a montré la voie de l’action unitaire. La confédération européenne des syndicats a lancé l’idée d’un grand plan européen de relance des investissements utiles pour le logement, le transport, la santé, l’énergie, en lien avec la création d’un fonds financier européen et une autre orientation de la Banque centrale européenne. Elle appelle à se mobiliser pour cela à l’occasion des élections européennes en mai prochain. En Espagne, les rassemblements populaires se multiplient, comme au Portugal et en Grèce.
Samedi prochain, 12 avril, à l’appel de deux cent personnalités et du Front de Gauche, une grande marche pour sortir de l’ornière, ouverte à tous ceux qui le souhaitent, va se déployer dans Paris. Plus elle sera large, ample, diverse, agrégeant toutes celles et ceux qui ont les valeurs de gauche au cœur et l’ambition que l’on sorte enfin de l’austérité et du chômage, et plus cela contribuera à modifier le rapport de forces pour que vienne enfin le temps d’une politique nationale et européenne alternative, avec en son cœur, l’humain d’abord.
[Article complet sur patrick-le-hyaric.fr]
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 avril 2014
La CGT demande au gouvernement Valls une relance
de l’emploi et des salaires
La CGT a affirmé mercredi que l’urgence
pour le nouveau gouvernement de Manuel
Valls était d’augmenter « les salaires » et
de « relancer l’emploi industriel ».
« L’urgence est de répondre aux attentes des salariés en augmentant les salaires et en décidant d’un plan de relance de l’emploi industriel », a affirmé la CGT dans un communiqué peu après l’annonce de la composition du gouvernement de Manuel Valls. Pour la CGT, « les réponses apportées par le président de la République sont en total décalage avec les enjeux qui sont devant nous ».
« Avec son pacte de solidarité » le chef de l’Etat « annonce vouloir augmenter le pouvoir d’achat en baissant les cotisations sociales des salariés. Il privera ainsi notre système solidaire de protection sociale des financements qui lui sont pourtant nécessaires », estime la centrale. Le chef de l’Etat « confirme l’orientation du pacte de responsabilité » qui consiste à « transférer le financement de la politique familiale vers la fiscalité. C’est la sécurité sociale, notre bien commun, qui est attaquée », estime la CGT.
Selon la centrale, les résultats des élections municipales ont révélé un « désengagement citoyen, une sanction d’ampleur de la politique menée par le gouvernement, la montée du vote d’extrême droite et une droitisation des discours politiques ».
Lire aussi :
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 mars 2014
Une marche contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses
Marche du 12 avril contre l’austérité : « Maintenant ça suffit ! »
Texte collectif.
Syndicalistes en grand nombre, animateurs
de mouvements associatifs, acteurs très divers
du monde de la culture, universitaires,
responsables et élus de formations politiques
de gauche, ce sont 200 personnalités qui,
ensemble, ont signé cet appel et organisent
une marche nationale le 12 avril prochain à Paris,
de République à Nation.
Une marche qui portera la colère contre l’austérité et exigera l’abandon du pacte de responsabilité,
et qui portera aussi l’espoir d’un rassemblement nouveau pour des alternatives.
Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.
En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignation, colère et désespoir. Elles nous révoltent.
Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, à un logement stable et décent. Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrants. La répression s’abat sur les sans-papiers, les Roms, les plus précaires et celles et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.
Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du pacte de responsabilité le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allégement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la Sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.
Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du pacte de responsabilité, pour une juste distribution des richesses. Cette marche ne restera pas sans lendemain.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mars 2014
Aides publiques
Un pacte de rentabilité pour le CAC 40
L’HUMANITÉ – 18 mars 2014 – Clotilde Mathieu
Malgré l’opacité sur les crédits d’impôt recherche et compétitivité emploi, l’Humanité a obtenu leurs montants pour 16 multinationales du CAC. En 2013, malgré leurs 28 milliards d’euros de bénéfices, ces dernières ont gagné 1,72 milliard d’euros sur leur impôt.
Pour l’un 20 milliards d’euros, 5,8 milliards pour l’autre. A eux deux, le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et le crédit d’impôt recherche (CIR) pompent plus de 25,8 milliards d’euros dans les caisses de l’état. Une cagnotte qui devrait s’amplifier dans les prochaines semaines.
Car le patronat presse. Il lui faut toujours plus. Et pourquoi pas 100 milliards d’euros, comme l’a suggéré Pierre Gattaz au mois de janvier ? La compétitivité et l’emploi seraient en jeu. La ficelle est énorme.
Mais pas pour François Hollande, séduit par l’argument d’un « coût » du travail jugé trop élevé, qui n’hésite pas à reprendre également l’argument des marges historiquement basses, quitte à distribuer les deniers publics sans émettre le moindre critère d’attribution, ni d’évaluation.
Le comité de suivi ne dévoilera qu’une première estimation en 2017. En attendant, le gaspillage se poursuit et le chômage grimpe et les coupes budgétaires s’accentuent. Dans quelques semaines, les entreprises pourront se gaver de 10 milliards d’euros de crédit en plus, avec la mise en application du pacte de responsabilité.
De quoi ravir celles du CAC, puisque le pactole de crédits est déjà quasi équivalant aux 36 milliards d’euros que rapporte l’impôt sur les sociétés. Avec l’opacité qui règne sur le montant alloué à chaque dispositif, l’Humanité, avec l’aide de la CGT, n’a pu se pencher que sur 16 entreprises de l’indice vedette.
Le résultat donne la nausée. Malgré de bons résultats 28 milliards d’euros , pour une année de crise, les 16 se sont partagé 1,72 milliard de CIR et CICE, soit en moyenne 108 millions d’euros par groupe. Ce sont surtout les actionnaires qui ont ramassé la mise, avec 20 milliards d’euros.
En tête des assistés du CAC :
Renault,
Sanofi,
Safran
et Carrefour
et, plus loin,Total, qui touche 90 millions d’euros d’aides publiques, dont 70 millions d’euros au titre du CICE. Avec 8,6 milliards d’euros de bénéfices, dont 49 % 1,3 milliard d’euros vont directement dans les poches des actionnaires, ce groupe a les moyens de ses investissements. Pourtant, en août, son PDG, Christophe de Margerie, annonçait qu’« un certain nombre de restructurations » auraient lieu en France.
Car les multiples réformes réalisées sous Sarkozy ont fait de la France le plus grand paradis fiscal, sous prétexte de recherche. Les entreprises se sont ruées sur le dispositif. Le nombre de déclarants au CIR a été multiplié par 2 entre 2008 et 2012, alors que les effectifs de la recherche et du développement en France ont fondu dans la même période de 11 %.
L’exemple de Sanofi est éloquent.
[Lire la suite sur humanite.fr]
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 mars 2014
Des milliers de manifestants contre le Pacte de responsabilité
à 5 jours des municipales !
capture d’écran
Plusieurs milliers de manifestants, menés par les numéros un de la CGT et de FO Thierry Lepaon et Jean-Claude Mailly, ont défilé ce mardi Paris comme dans de très nombreuses villes en région, pour dire leur opposition au pacte de responsabilité. Compte-rendu.
Les manifestants, qui ont répondu à l’appel de quatre syndicats - CGT, FO, FSU, Solidaires – opposés au pacte de responsabilité, étaient réunis derrière une banderole « Ensemble pour les salaires, l’emploi, les services publics, la Sécurité sociale », scandant « Assez, assez, assez, de cette politique ». « Nous voulons dire au Medef que le chèque qu’il a obtenu de François Hollande ne sera pas un chèque en blanc, nous voulons des résultats en termes d’emplois, de salaires, de service public et de protection sociale. Nous ne sommes pas le club du non, nous sommes porteurs de propositions et les choix qui sont faits ne sont pas conformes à nos attentes », a lancé Thierry Lepaon, qui marchait aux côtés de ses homologues de FO, Jean-Claude Mailly, de la FSU, Bernadette Groison, et de Solidaires, Annick Coupé.
« Salaires bloqués, emplois supprimés, ça suffit »
« Quand on est d’accord, on signe, mais je ne signe pas un truc où il n’y a rien », a de son côté expliqué Jean-Claude Mailly, à propos de l’accord sur les contreparties du pacte de responsabilité, signé par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. « Qu’est-ce que les salariés ont gagné avec ce pacte? Rien. Mais M. Gattaz a eu satisfaction », a-t-il dénoncé, jugeant que le gouvernement s’inscrit « dans une logique libérale », de « communication vis-à-vis de la Commission européenne ».
Certains manifestants, arborant des combinaisons en plastique blanc, formaient une banderole humaine dénonçant « Salaires bloqués, emplois supprimés, ça suffit ». Parmi les pancartes, on pouvait lire « Non au pacte d’austérité » ou encore « Sécurité sociale stop à la casse ».
[Lire la suite sur humanite.fr]
Manif de Lille
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capture d’écran
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