Perte d’autonomie : les mesures avancées par François Hollande et Michèle Delaunay ne manquent pas d’inquiéter

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 janvier 2013

Reçu par courriel

Communiqué FSU Nord-Pas de Calais Section Fédérale des Retraités

 

Perte d’autonomie :

propos extrêmement inquiétants de Hollande et Delaunay

*

François Hollande à Lille le vendredi 25 janvier, pour le congrès national de l’UNIOPSS 

(associations non lucratives de l’hospitalisation privée), accompagné de Michèle Delaunay

ministre chargée de la perte d’autonomie, a prononcé un discours sur les questions de « santé »

et « solidarité nationale »

Il annonce une réforme de la dépendance, d’ici la fin de l’année, menée après « une grande concertation »,

semblant ainsi répondre  aux préoccupations des retraités et personnes âgées comme de ceux qui en

ont la charge. Tant la procédure adoptée que les mesures avancées par le chef de l’État et le Ministre

ne manquent pas d’inquiéter.

François Hollande affirme que cette réforme sera menée avec « une grande concertation » s’adressant

aux responsables d’une association. Osons espérer que cette consultation nécessaire sera menée

avec davantage de démocratie que celle menée concernant l’École de la République : ce ne sera guère

très difficile. Le monde du travail, partenaire indiscuté sur la protection sociale, doit être consulté,

dont la FSU, membre du Conseil supérieur de la protection sociale.

Le Président de la République avance cette réforme sur la base d’un « partage entre

la solidarité collective » et la responsabilité individuelle, personnelle. »

Jamais un premier responsable de l’État, sur la perte d’autonomie, n’avait parlé ainsi de

tourner le dos à une « réponse collective, solidaire et publique » telle que l’ensemble

des organisations syndicales, nationalement et dans la Région Nord-Pas de Calais, l’ont

revendiqué, ainsi  lors des forums régionaux de 2011.

Il s’agit d’une rupture d’une gravité exceptionnelle.

M. Hollande assortit son propos de considérations, relayées par Michèle Delaunay, sur  les mesures

de nature à permettre le maintien à domicile des personnes âgées ou visant à encadrer le prix de

journée en maison de retraite. Il s’agit de questions sérieuses où il convient effectivement de répondre

à la volonté des intéressés de rester chez eux au plus près de leurs proches. Il convient de prendre

en considération un fait fondamental : les moyens sont nécessaires.

« Nous ne pouvons pas aller plus vite que ce que nos finances permettent de faire »

affirme le Président qui ne fait que souligner la dépendance de celles-ci aux impératifs des traités

européens en matière d’austérité budgétaire. Plusieurs responsables gouvernementaux ont souligné

ces dernières années cette dépendance. Le choix de ratification des traités, sans consultation populaire

pèse lourd. Dès le printemps 2011 la Section Fédérale des Retraités  FSU 59/62 l’avait dénoncé.

Il convient de ne pas subir sans réagir et lutter dans l’unité. Madame Delaunay reconnaît la faiblesse

des pensions pour tenter d’encadrer le prix de journée en « Maison de retraite ». Il est vrai que,

contrairement à l’affirmation d’officines, comme Terra Nova, les retraités ne sont pas des privilégiés.

Le montant des pensions est en diminution sur la base des objectifs des réformes des retraites depuis

1993. Il  est plus que temps que les retards accumulés cessent et que le 1er avril un premier

pas de revalorisation des pensions de 5% intervienne.

Concernant la perte d’autonomie, la FSU retraités est décidée à mener le combat dans l’unité

syndicale  pour que ce soit la gestion publique et collective, dans le cadre de la sécu,

qui l’emporte.

Lille le 27 janvier 2013 FSU Nord-Pas de Calais Section Fédérale des Retraités

 

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Dans la « vallée de la mort » en Normandie, la poussière n’a pas fini de tuer

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 janvier 2013

 

DÉSASTRE SANITAIRE

La « vallée de la mort » en Normandie continue de tuer

ses habitants et ses ouvriers

 

Dans la

Par Simon Gouin  8 janvier 2013

Les usines sont fermées, mais continuent de tuer. Les ouvriers qui y ont

travaillé comme les habitants qui vivent à proximité.

En cause : l’amiante, utilisé avant son interdiction par les entreprises Valeo,

Ferodo ou Honeywell, dans cette vallée industrielle entre Calvados et Orne.

Des poussières d’amiante continuent de s’échapper des usines abandonnées,

contaminant eau, air et sols. Certaines entreprises refusent pour l’instant

de dépolluer.

 

Reportage dans la « Vallée de la mort », où l’amiante n’a pas fini de provoquer des cancers,

dans l’indifférence générale.

 

caligny Amiante dans FranceL’ancienne usine est à l’abandon, au bord d’une petite route.

Des pans de murs menacent de tomber, la cheminée s’écroule,

le plafond s’effondre : certains jours, les riverains entendent

des éboulements.

Il suffit d’un peu de vent pour qu’un nuage de poussières

s’échappe alors par les vitres cassées.

De la poussière d’amiante. Ancienne filature de coton,

cette usine de Caligny, dans l’Orne, est exploitée

dans les années 1960 par l’entreprise Valéo/Ferodo, pour fabriquer des tissus à partir de fibres d’amiante [1].

Cinquante ans plus tard, alors que la région est ravagée par les conséquences de la poussière tueuse,

l’amiante est toujours présent dans cette usine du « Pont ». Et continue de polluer les alentours.

Aux premières loges : une dizaine de familles vivent à quelques mètres de l’usine. De l’autre côté de la route,

Odette Goulet assiste avec inquiétude à la détérioration du site. Elle habite ici depuis 1972. Le bâtiment était

alors en très bon état. Peu de gens s’inquiétaient de l’amiante. Au fil des ans, Odette a vu les conséquences

de l’amiante sur la région. Son mari est mort en 2008 d’un mésothéliome, un cancer de la plèvre lié

à l’exposition aux poussières d’amiante, après 24 ans de travail dans une usine de Condé-sur-Noireau,

à quelques kilomètres de là. Odette Goulet voit aujourd’hui s’écrouler, en face de chez elle, les cartons remplis

d’amiante qui isolaient le bâtiment. Dans une petite boite en plastique, elle a conservé un nid que son mari a

trouvé dans leur jardin.  « Il est constitué de fils d’amiante, explique-t-elle. Des fils qui polluent tout le terrain

de l’usine. » Son mari lui a demandé de bien garder ce nid. Pour témoigner, montrer la fibre qui l’a emporté.

De l’amiante dans l’eau potable ?

« Il y a de la poussière partout, collée au plafond », décrit Jean-Claude Barbé, vice-président de l’Association

locale de défense des victimes de l’amiante (Aldeva). Dans un grand classeur, il a rangé les photos de sa visite

à l’intérieur de l’usine, en 2006. « Imaginez comment ça doit être, désormais ! » Sur le terrain, tout autour,

des déchets ont été enterrés ou posés sur le sol. L’eau les charrie, quand les pluies abondantes gonflent

la rivière du Noireau, qui contourne l’usine, et le bief, ce canal qui apportait l’eau jusqu’à l’usine

avant de se jeter dans la rivière.

[Lire la suite sur Basta !]

Simon Gouin (texte et photos)

Photo de une : source

Creative Commons License

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« Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes » : la colère des infirmier(e)s et aides-soignant(e)s

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 janvier 2013

 

Les infirmières « pigeonnes » dénoncent leurs conditions de travail

 

« Nous refusons de contribuer à un système

qui privilégie la rentabilité au détriment

de la qualité des soins », affirme la vice-présidente

du collectif d’infirmiers et aides-soignants,

« Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes », lancé

sur Facebook.

 

 

Ce groupe fondé en octobre par une infirmière parisienne prend le contre-pied des Pigeons, ce mouvement

lancé par et pour des entrepreneurs du net. Pas question ici de s’en mettre plein les fouilles à coup d’exemption

fiscale. Ces professionnels de la santé veulent au contraire faire connaître leur ras-le-bol face à leurs conditions

de travail qui se dégradent, sur fond de casse du service public de la Santé. Ils ont appelé ce lundi

à des rassemblements dans plusieurs villes de France, afin de dénoncer leurs conditions de travail.

Manifestations et pétition

« Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes », fédère « des infirmières, du privé comme du public, libérales ou non,

mais aussi des aides-soignantes et des auxiliaires de puériculture » dénonçant des conditions de travail

qui « mettent en danger le patient » et réclamant « une revalorisation des statuts et des salaires », explique

à l’AFP Sarah Guerlais. Qui poursuit : « Nous refusons de contribuer à un système qui privilégie la rentabilité

au détriment de la qualité des soins. »

En outre, une pétition ayant recueilli plus de 5.000 signatures a été mise en ligne. Ses auteurs dénoncent

« l’insécurité et la dégradation constantes des soins qui vous sont prodigués à cause d’un système qui sacrifie

la qualité à la rentabilité ».

Ils appellent les soignants à les rejoindre et les patients à les soutenir afin de défendre leurs « statuts

de soignant et la qualité des soins, et forcer le gouvernement à une réforme ».

Libération de la parole

L’initiative a fait boule de neige car elle a libéré la parole.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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A ta santé !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 décembre 2012

 

Le décryptage du financement de la santé.

http://www.dailymotion.com/video/xvwezt

sur dailymotion

Par

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Mais où est donc la cohérence de ce gouvernement ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 décembre 2012

 

Santé, dépendance et petite enfance :

pas de crédit d’impôt pour les associations ?

 

Mais où est donc la cohérence de ce gouvernement ?  dans Assemblee nationale images-2Par Thierry Brun

Quel message veut faire passer le gouvernement ? Un amendement déposé

par plusieurs députés permettait aux entreprises sociales, en particulier

le secteur associatif, de bénéficier du crédit d’impôt de 20 milliards d’euros.

Il a été vidé de sa substance le 4 décembre.

 

 

Quelle est la cohérence de ce choix ?, interroge le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves),

qui représente des associations, coopératives et mutuelles, ce que l’on appelle l’économie sociale

et solidaire. Cette question est posée au gouvernement qui a vidé de sa substance un « sous amendement »

qui permettait d’étendre aux entreprises sociales, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)

de 20 milliards d’euros accordé, sans plafonnement, à toutes les entreprises lucratives, quel que soit leur taille.

Dans le sous amendement des quatre députés socialistes, Christian Eckert, rapporteur général du budget,

Laurent Grandguillaume, Marc Goua et Régis Juanico, les associations non lucratives, non assujetties à l’impôt

sur les sociétés, qui sont en concurrence directe avec les entreprises du privé lucratif, obtenaient un crédit

de taxe sur les salaires fixé à 6 %, « donnant ainsi au secteur non lucratif un avantage identique, ni plus, ni moins,

à celui offert aux entreprises redevables de l’impôt sur les sociétés », indique le Mouves.

Le sous-amendement devait être adopté au soir du 4 décembre en commission des finances de l’Assemblée

nationale, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2012, qui contient le CICE.

Il a été remplacé par un autre dispositif : « En instaurant un plafonnement de l’abattement à hauteur de 20 000 

euros, les députés ont choisi de faire bénéficier prioritairement la mesure aux associations de petite taille, en oubliant

les grandes associations qui sont en concurrence frontale avec les grandes entreprises lucratives ».

[Lire la suite sur politis.fr]

 

politis associations dans Austerite

L’hebdo du 6 décembre

 

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Santé au travail : le cynisme des industriels

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 décembre 2012

 

Santé au travail :

« nous sommes face à une forme de crime organisé »

 

Santé au travail : le cynisme des industriels dans POLITIQUE sante

Du cynisme des industriels à l’inaction des pouvoirs publics,

Annie Thébaud-Mony, directrice de recherches au CNRS,

dresse un état des lieux sans concession de la santé au travail…

Moyenâgeuse et cynique. C’est en ces termes qu’Annie Thébaud-Mony

qualifie l’attitude de certains industriels vis-à-vis de la santé

et de la sécurité des salariés. Attitude qui, selon elle, expliquerait

que l’on déplore encore chaque jour en France deux morts

par accidents du travail et plus de dix des suites d’une exposition

à l’amiante.

Une situation archaïque que cette spécialiste des questions de sécurité au travail dénonce depuis près de 30 ans

en parlant non pas de négligence mais d’une authentique forme de “crime organisé” de la part de certains dirigeants

qui, depuis longtemps, ont appris à sous-traiter non seulement les risques qu’ils génèrent mais aussi les responsabilités

qui les accompagnent.

Face à cette manifestation de “pur cynisme industriel” dont les pouvoirs publics n’ont jusqu’alors pas pris la mesure,

Annie Thébaud-Mony entend opposer deux mesures : l’interdiction d’avoir recours à la sous-traitance sur tout site

dangereux et l’introduction des notions de crime industriel et de désastre volontaire dans le droit pénal. Seuls moyens,

selon elle, d’en finir avec une situation qui persiste à placer l’intérêt économique au-dessus de la préservation

de la vie humaine.

[Lire la suite sur PCF Grésivaudan]

Article original

Annie Thébaud-Mony : « je refuse la légion d’honneur »

http://www.dailymotion.com/video/xt4um7

sur dailymotion

Par FranceInfo

Lire également :

Pourquoi Annie Thébaud-Mony refuse la Légion d’Honneur de Cécile Duflot

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Quand la mutuelle devient un luxe…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 décembre 2012

 

Ce mercredi dans l’Humanité :

quand la mutuelle devient un luxe

 

Quand la mutuelle devient un luxe... dans POLITIQUE huma05121

Faute de moyens, de plus en plus de personnes

sont obligés de renoncer à l’adhésion

à une complémentaire et à se soigner.

Les associations de solidarité sont face

à un phénomène nouveau et inquiétant.

Lire à ce sujet, le point de vue de Léonora Tréhel,

présidente de la Mutualité Française d’Ile-de-France :

« Nous avons un rôle d’intérêt général ».

« Plus personne ne peut le contester : près de 15 %

de la population déclare ne pas accéder aux soins.

La déconnexion entre les coûts des soins et la prise

en charge par l’assurance maladie conduit à ce que le prix

des couvertures complémentaires devienne de plus en plus

prohibitif. Souscrire une complémentaire, aujourd’hui,

représente un effort financier de plus en plus lourd.

Nous le déplorons. Le renoncement aux soins, si grave sur le plan humain, social, et d’un point de vue économique,

renforce les inégalités. Dans ce contexte, le mouvement mutualiste est un acteur majeur de la lutte pour l’accès

aux soins.

Pour autant, les taxes et les contraintes réglementaires qui pèsent sur les mutuelles les empêchent de redistribuer

les cotisations au niveau où elles le souhaiteraient. On nous met sur un pied d’égalité avec les assureurs lucratifs

en matière d’obligations réglementaires et prudentielles, alors que nous assumons aussi un rôle d’intérêt général.

Le modèle mutualiste n’est pas lucratif. On ne fait pas d’argent avec les cotisations et la santé de nos membres,

mais nous participons à la solidarité entre les générations, entre les malades et les bien portants.

[Lire la suite]

 

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Budget de la Sécu 2013 : le Sénat dit NON !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 novembre 2012

 

Le Sénat dit « non » au budget de la Sécu 2013

 

Budget de la Sécu 2013 : le Sénat dit NON ! dans France senat

Le Sénat a rejeté jeudi le budget de la Sécu 2013.

Le vote du groupe CRC a été déterminant.

La commission des Affaires sociales ayant ignoré

l’intégralité 50 amendements déposés

 par les communistes, les élus ont choisi de s’opposer

à ce budget d’austérité.

 

La deuxième partie du budget de la Sécu, consacrée

aux dépenses, « tombe » d’office et ne sera pas examinée

par le Sénat.

Une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés)

sera convoquée mais elle est promise à un échec.

Les élus du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC),

faute d’être entendus ont choisi de s’opposer

au texte.

« Nous n’avons pas ménagé nos efforts pour proposer d’apporter à la Sécurité sociale les ressources nécessaires

lui permettant de jouer pleinement ses missions », a fait valoir Éliane Assassi, la présidente du groupe, au cours

d’une conférence de presse mercredi. « Mais notre démarche, constructive, n’a pas été entendue, puisque, ce matin,

la commission des Affaires sociales a rejeté nos amendements », a précisé la sénatrice de Seine-Saint-Denis.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Illustration vue sur Moissac au Coeur

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Les « idées-chocs » de l’Institut Montaigne pour casser les services publics et le modèle social français

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 novembre 2012

 

Austérité :

l’Institut Montaigne veut saigner les dépenses publiques

 

Les par S.G.

L’Institut Montaigne prend au mot François

Hollande. Ce think tank maître à menser

du Medef et de l’UMP détaille dans un rapport

ses recettes pour trouver le 50 milliards

d’euros d’économie que le président

de la République s’est fixé pour objectif

de trouver dans les dépenses publiques

durant son quinquennat.

A l’en croire, l‘institut Montaigne, créé par l’ex-patron d’AXA, Claude Bébéar, aurait trouvé la martingale.

Les économies pointées préserveraient « la qualité de notre service public et de nos prestations sociales ».

Dans le détail révélé par Challenges ce jeudi matin, il s’agit d’un grand soir libéral contre les services publics

et la casse du modèle social français déjà rudement mis à mal par dix ans de droite au pouvoir.

 

  • Régime très sec pour les fonctionnaires : 9 milliards d’euros d’économie

 

Suppression de 300.000 postes de fonctionnaires : élargissement aux collectivités locales et aux hôpitaux

publics de la règle du non remplacement d’un fonctionnaire en départ à la retraite sur deux, en cours

lors du quinquennat de Sarkozy

Fin des 35 heures pour une semaine à 37,5 heures pour tous les fonctionnaires, afin de pallier les manques

d’effectifs et accroître la productivité

 

  • Coupes dans les indemnisations chômage : 4,5 milliards d’euros

 

Fin de l’allocation fixe versée aux chômeurs pendant vingt-quatre mois. L’Institut trouve qu’elle n’incite pas

à la recherche d’emploi

Retour au système d’indemnisation dégressif  en vigueur entre 1992 et 2001: -25% au bout de 6 mois,

-50% par an ensuite

Conservation de l’allocation minimale de 850 euros par mois, dernier filet social

Révision totale du statut des intermittents : hausse de 50% des cotisations, baisse de 20% des prestations.

Pas de retouche du montant maximal de l’indemnité (6.161 euros net par mois), le plafond le plus favorable

en Europe, très favorable aux gros salaires.

 

 

  • Coupes dans les remboursements maladie : 10 à 15 milliards d’euros

 

Révision complète des remboursements des soins

Pour les affections de longue durée, création d’un seuil au-dessus duquel les dépenses sont entièrement

prises en charge

Changement de la rémunération des médecins

Mise en place de niveaux de remboursement en fonction du niveau de vie

Promotion des médicaments génériques et limitation des dépenses liées aux arrêts maladie ou

aux transports sanitaires

 

  • Aides au logement corrigées : 9 milliards d’euros

 

[Lire la suite sur humanite.fr]

Publié dans Austerite, Chomage, ECONOMIE, Fonction publique, France, Logement, POLITIQUE, SANTE, SERVICES PUBLICS, SOCIAL, UMP | Pas de Commentaire »

Pierre Laurent : « pour la Sécurité sociale, notre vote tiendra compte des réponses du gouvernement à nos propositions »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 novembre 2012

 

Pierre Laurent :

« Le plan de financement de la sécurité sociale est vraiment décevant »

 

Pierre Laurent :

Dans l’Humanité de ce lundi matin puis sur France Inter,

le secrétaire national du PCF est revenu sur les choix

de vote des groupes Front de gauche à l’Assemblée et

bientôt au Sénat. Particulièrement à propos du projet

de loi de financement de la Sécu :  « notre vote tiendra

compte des réponses du gouvernement à nos propositions. »

 

L’Humanité : Après les députés du Front de gauche,

les sénateurs ont voté contre la loi de programmation

des finances 2012-2017. Quelle sera votre attitude lors

du vote du budget de la Sécurité sociale pour 2013 ?

*

 

Pierre Laurent. Nous avons voté contre le projet de programmation budgétaire parce qu’il se situe dans la droite

ligne du traité de stabilité européen. Nous refusons l’installation dans la durée de ces choix d’austérité. C’est donc

un vote cohérent. Ce n’est pas seulement un refus. Nous avançons des propositions alternatives de nouvelles

recettes fiscales pour mener de nouvelles politiques sociales. De même pour la Sécurité sociale, notre vote tiendra

compte des réponses du gouvernement à nos propositions. Si Marisol Touraine et Jérôme Cahuzac, maintiennent

le refus qu’ils ont opposé jusqu’ici à nos propositions, nous maintiendrons notre vote contre un projet qui n’est pas

à la hauteur des urgences sociales, singulièrement dans les hôpitaux où la situation est devenue catastrophique.

« Cela m’étonne de la gauche »

Pierre Laurent est revenu également sur les explications de votes des groupes Front de gauche sur France Inter

ce lundi matin. Sur le projet de loi de finances qui arrivera le 20 novembre au Sénat, le secrétaire National du PCF

dit : « si rien ne bouge et que nos proposition ne sont pas reprises, nous nous abstiendrons, comme nos camarades

l’ont fait à l’Assemblée Nationale. » Et de justifier l’abstention plutôt que le vote contre, « parce qu’il y a certaines

mesures fiscales qui ont corrigé le tir par rapport à Nicolas Sarkozy et nous voulons en tenir compte ».

Pierre Laurent a également déploré le « manque d’action sur l’hôpital, le fait qu’on n’ait même pas décrété un moratoire

sur les restructuration hospitalières et rouvert le débat sur la loi Bachelot, ça m’étonne de la gauche, surtout après

le drame de Figeac. Malgré tout cela, le gouvernement semble ne pas vouloir bouger et le plan de financement

de la sécurité sociale de ce point de vue là est vraiment décevant et d’ailleurs nous allons voter contre. »

Écouter l’entretien


humanitefr Sécurité sociale dans PCF le 12 Novembre 2012

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