Plus facile de s’attaquer aux mal-logés qu’au mal-logement !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 février 2011

Plus facile de s'attaquer aux mal-logés qu'au mal-logement ! dans Logement bandeaux_cantonales_page_05_0

 

Site national du PCFPierre Laurent, Secrétaire national du PCF – Paris, le 18 février 2011.

 

Jeudi noir : une décision d’expulsion écœurante


 dans PCF

 

Les habitants du collectif jeudi noir qui occupaient les bureaux vides de l’avenue Matignon ont été lâchement expulsés par la police

ce matin. Une partie des occupants ont été arrêtés et emmenés au commissariat.

Au moment où la crise du logement est la plus forte, où des millions de Français-e-s ont de grandes difficultés à se loger décemment,

cette décision d’expulsion est écœurante.

 

Aujourd’hui, plus de 4 millions de mètres carrés de bureau sont inoccupés à Paris alors que près de 120.000 ménages sont inscrits

au fichier des demandeurs de logements sociaux. C’est scandaleux !

Je rappelle en outre qu’AXA, propriétaire du bâtiment a enregistré en 2010 un bénéfice net de 2,749 milliards d’euros… De quoi vous donner des haut-le-cœur

quand tant de femmes et d’hommes vivent dans la misère !

L’action de l’association Jeudi noir est indispensable et je tiens à saluer la mobilisation des militant-es. Je demande, au nom du PCF, que la loi sur la réquisition

des logements soit appliquée en urgence et qu’une taxe largement dissuasive pour la vacance des bureaux soit créée. L’État doit par ailleurs abroger la loi Boutin

et engager un programme historique de construction massive de logements sociaux à loyers abordables pour tous (PLUS / PLAI en THQE), de logements étudiants

et de réhabilitation des cités universitaires. C’est une exigence pour répondre à l’ampleur des besoins.


Voir La proposition de loi anti-explusion des sénateurs communistes

 

A lire également le témoignage de Margaux Leduc, du collectif Jeudi noir, à Politis.fr. :

http://www.politis.fr/Le-pouvoir-s-attaque-aux-mal-loges,13128.html

 

http://www.dailymotion.com/video/xh37zh
Jeudi Noir : Assaut du 22 avenue Matignon
envoyé par jeudinoir. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

 

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Le slogan d’Axa pour son procès contre Jeudi Noir « Réinventons l’expulsion »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 février 2011

Lu sur : Le slogan d’Axa pour son procès contre Jeudi Noir « Réinventons l’expulsion » dans Logement dazibaoueb_logo_700

publié par roland (webmaster) -  4 février 2011

Le slogan d’Axa pour son procès contre Jeudi Noir « Réinventons l’expulsion »

Source : Jeudi noir


Communiqué Jeudi Noir

« Audience vendredi 4 février 2011 à 9h30, au tribunal d’instance du 8e arrondissement, 3 rue de Lisbonne. »

Le 7 janvier, AXA, le propriétaire de l’immeuble de 2500 m² avenue Matignon déclarait aux mal-logés qui l’occupent : « nous n’engagerons pas de poursuites judiciaires contre vous, nous sommes prêts à négocier ». Ceux qui ont cru les promesses de la première compagnie d’assurance d’Europe en sont pour leurs frais.

En fait de négociation, Les trente habitants de l’immeuble (travailleurs précaires, étudiants et familles mal-logées) ont reçu convocation au tribunal d’instance du 8e arrondissement. Les huit étages du 22 avenue Matignon sont laissés vides depuis 4 ans par le groupe, mais l’assureur a pris soin, au cœur de l’hiver, de demander au juge la suppression du délai légal de deux mois avant expulsion.

Pourtant, depuis 4 ans rien n’empêche Axa de louer les huit étages du bâtiment. Il peut aussi très bien les transformer en logement s’il ne trouve pas de locataire pour des bureaux, ce qui pourrait grandement contribuer à réduire la pénurie. Mais, en gestionnaire sans égal, l’assureur préfère les garder vides…
Selon un document commandé par Axa et remis au juge, la valeur de l’immeuble ne s’élèverait qu’à 13,5 millions d’euros. A 5400€ le mètre carré habitable, dans un arrondissement qui ne compte que 2,1% de hlm, aucun bailleur social ne peut refuser de l’acheter pour loger quelques-uns des 130 000 demandeurs de la capitale.

Location ou vente, les solutions gagnantes pour le propriétaire ne manquent pas. Jeudi Noir demande simplement à ce qu’Axa utilise son immeuble. Et le collectif s’engage, comme à son habitude, à quitter les lieux dès que ceux-ci auront retrouvé une vocation.

Mais l’assureur n’a qu’une idée en tête : expulser les occupants. Le procès de vendredi consacrera-t-il une nouvelle fois le droit de ne rien faire de sa propriété ? Reconnaîtra-t-il aux mal-logés le droit de passer quelques mois dans des bâtiments que les trop riches laissent vides pendant des années ?

Si encore les citoyens pouvaient compter sur l’État pour faire appliquer le droit au logement… Mais les voisins locataires de la place Beauvau et de l’Elysée sont trop occupés à faire voter des lois qui facilitent les expulsions (LOPPSI2) et n’ont pas le temps de lire le rapport de la Fondation Abbé Pierre, dénombrant plus de 3.6 millions de mal-logés en France. N’en déplaise à Benoist Apparu, la crise du logement est bien réelle et ce ne sont pas ses mesurettes qui changeront la donne. Pas plus que les CRS qui bloquent l’entrée du 22 avenue Matignon.

Source : Jeudi noir 

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16e rapport de la Fondation Abbé Pierre sur l’état du mal-logement en France

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 février 2011

 

3,6 millions de français mal logés

 

affiche-garc3a7on dans PCF

A nouveau la Fondation Abbé Pierre attire l’attention sur le scandale du mal –logement en France : 3,6 millions de personnes, soit 100.000 de plus que l’an dernier, sont confrontées à la précarité en ce domaine. En réalité, comme le souligne également la Fondation Abbé Pierre, ce sont des millions de personnes qui vivent dans des conditions de logement inadmissibles à notre époque et dans un pays tel que le notre, ce que le Conseil de l’Europe avait d’ailleurs dénoncé en juin 2008.

Au drame que vivent déjà ces millions de personnes s’ajoute la cruauté des expulsions locatives. Leur nombre ne cesse d’augmenter à la suite de l’envolée des impayés de loyers dus à l’augmentation du chômage et des difficultés à vivre que la crise aggrave lourdement. Cette situation n’a rien d’une fatalité.Elle résulte des choix politiques et économiques du gouvernement de la Droite qui a décidé de sacrifier le logement social, comme il sacrifie les services publics et la solidarité nationale, au profit des intérêts égoïstes du privé.

Le prélèvement et véritable hold-up de 340 millions d’euros sur trois ans, sur les organismes HLM, comme la diminution du budget en faveur du logement social passant de 850 millions d’euros en 2008 à 480 millions en 2010, tendance qui va se poursuivre, le montrent suffisamment. Quant à l’intention de faire en sorte que les locataires deviennent propriétaires ce n’est qu’un leurre pour permettre à l’État de se désengager encore davantage et un piège quand on sait que les copropriétés ont de plus en plus de difficultés à faire face aux charges.

Le logement est devenu le premier poste de dépense des ménages, représentant plus de 25% de leurs ressources.Il est donc urgent d’imposer une autre politique du logement. Le PCF propose de réorienter dès maintenant les finances publiques en vue de la construction de logements accessibles à tous au lieu de favoriser le logement privé spéculatif. Il propose également la construction d’un grand service public national, décentralisé, structuré autour d’un pôle public financier, d’une agence nationale foncière et d’une entreprise publique de la construction pour mettre en œuvre une véritable Sécurité Sociale du logement correspondant aux besoins des familles et à leurs moyens de contribution.

 

Rapport mal-logement 2011

rml_11_synthese-pdf-image dans PRECARITE


 

 

application/pdf iconrml_11_la synthese.pdf

 

application/pdf iconrml_11_les chiffres.pdf

 

 + d’infos :

http://www.chantierlogement.com/abbe-pierre

http://www.fondation-abbe-pierre.fr/

 



 

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Fondation Abbé Pierre : Lancement de la campagne Carton Rouge au Mal-Logement

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 novembre 2010

Accueil 17 novembre 2010

 

 Abbé Pierre : carton rouge au mal-logement

 

La Fondation Abbé Pierre dénonce une « situation sans précédent depuis 1954 du mal-logement » en présentant sa nouvelle campagne, parrainée par des personnalités comme Eric Cantona, sur le thème « Carton rouge au mal-logement ».

Le délégué général de l’ONG, Patrick Doutreligne, pris d’une « colère froide », a décidé de brandir le carton rouge contre la politique du logement du gouvernement dirigée « surtout vers les classes aisées ». Selon lui, la Fondation Abbé Pierre a multiplié les « avertissements (carton jaune, ndlr) auprès des pouvoirs publics et il était temps de sortir le carton rouge ». Selon le délégué général, 3,5 millions de personnes sont mal logées en France :

  • 1 million dans des logements surpeuplés ;
  • 1 million dans des logements sans toilettes, sans salle de bains ou sans chauffage ;
  • 1 million dans des logements non permanents (tentes, voitures, amis …), dont 100.000 sans-abri ;
  • 500.000 dans des structures collectives (foyers …).

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

Carton rouge au mal-logement, signez la pétition !

 

 

http://www.carton-rouge.fr La Fondation Abbé Pierre tient à montrer que le point de non-retour est atteint en brandissant un Carton-Rouge au mal-logement au travers d’une campagne parrainée par Eric Cantona et ses frères et portée par de nombreuses personnalités.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=fhIjuQmHmfE&feature=player_embedded

 

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HLM : Non au « hold-up » opéré par l’État !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 septembre 2010

Source : http://www.elunet.org/lundi 27 septembre 2010HLM : Non au

 

Logement – Initiatives de l’ANECR

APRÈS LE PROJET DE L’ÉTAT DE PONCTION DE 340 MILLIONS D’EUROS SUR LES ORGANISMES HLM, L’AVENIR DU LOGEMENT SOCIAL EST ENGAGÉ.

Les élus communistes et républicains ont fait part, notamment auprès de l’Assemblée et du Sénat, de leur indignation face à ce projet de l’État d’opérer sur les organismes HLM un véritable « hold-up » de 340 millions par an à compter du 2011.

L’Union sociale pour l’habitat, les organismes HLM franciliens et leurs associations professionnelles régionales, l’AORIF partagent cette réaction. Il nous faut donc tous ensemble réagir et obtenir de l’état une véritable politique du logement pour tous et partout.

NON à une nouvelle taxe sur les loyers HLM / OUI au renforcement de la solidarité nationale en faveur du logement social.

Ce projet est une opération de pickpocket dans les poches des locataires HLM. Il est injuste et inefficace de faire supporter aux locataires HLM cet effort financier. Cela va d’autre part affaiblir les capacités des organismes HLM à investir dans les constructions neuves et d’entretenir leur patrimoine. Les files d’attentes des demandeurs de logements sociaux vont s’allonger et des emplois dans les filières du bâtiment vont être supprimés. Ces mesures, qui tournent le dos à une république solidaire, sont injustes socialement et inefficaces économiquement.

Comment accepter que la politique nationale en faveur du logement social soit financée par la seule contribution des locataires HLM quand la nation toute entière finance le bouclier fiscal (640 millions d’euros réservés aux 19 000 foyers les plus aisés) ou les dispositifs Scellier de défiscalisation pour les multi-propriétaires.

NON à un surloyer d’exclusion / OUI à un surloyer de solidarité

Les nouvelles règles de majoration du surloyer vont aggraver la difficulté au maintien de la mixité sociale sur le territoire.

Nous nous opposons à la majoration du supplément de loyer solidaire (SLS) qui apparaît, compte tenu des montants en jeu, comme un véritable « avis d’expulsion ».

De plus la hausse spectaculaire des prix de l’immobilier rend illusoire le fait que ces nouvelles règles de surloyer facilitent un parcours résidentiel.

NON à la vente du logement HLM / OUI à la production nouvelle de logements sociaux

La vente des logements sociaux ne sert qu’à cacher le désengagement financier de l’état concernant l’aide à la pierre. L’état doit prendre conscience que le droit au logement pour tous et partout passe par la construction massive.de logements sociaux.

Les élus communistes et républicains demandent au gouvernement :

 

  • de revenir sur le projet de prélever 340 millions d’euros sur les organismes HLM -  de ne pas appliquer le surloyer de solidarité nouvelle formule vidant des organismes d’un grand nombre de locataires soit disant « aisés »,

  • de ne pas imposer la vente de logements sociaux comme réponse au financement de nouvelles constructions -  de faire appliquer la loi SRU dans toutes les communes,

  • l’arrêt des expulsions locatives.
  • Enfin que l’état joue pleinement son rôle permettant que chacun puisse prétendre à un logement en finançant la construction d’un million de logements dans notre pays.

MATÉRIEL A TÉLÉCHARGER

LA CARTE PÉTITION

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Logement

LE TRACT

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Arrêtés anti-expulsion : sept maires communistes de Seine-Saint-Denis convoqués au tribunal

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 juin 2010

L’Humanité – 21 juin 2010 

Arrêtés anti-expulsion : sept maires au tribunal

Par Catherine Peyge, maire communiste de Bobigny

Pourquoi faut-il un service public du logement  ?

En Seine-Saint-Denis, sept maires ont signé le même jour un arrêté anti-expulsion locative. Le 8 mai, ils étaient convoqués devant le tribunal administratif de Montreuil. C’est précisément ce jour-là que la fédération du PCF a décidé de lancer une campagne contre les expulsions et pour la construction de logements sociaux dans ce département. Ce ne sont pas les maires qui ont pris des arrêtés anti-expulsion qui devraient être présentés aux tribunaux mais bien ceux qui ne respectent pas la loi en refusant qu’il y ait sur leur commune au moins 20 % de logements sociaux. Le gouvernement est aussi condamnable car il ne se donne pas les moyens de respecter sa propre loi du droit au logement opposable.

Jamais une famille jetée à la rue n’a retrouvé sa dignité, jamais une expulsion n’a contribué au règlement de ses difficultés, et nous ne mesurons pas toutes les conséquences sociales de telles décisions. Quelles conséquences pour l’avenir d’enfants se retrouvant à la rue et qui, dans le meilleur des cas, seront relogés temporairement dans un hôtel minable  ? Quelles conséquences pour ces familles travaillant parfois durement et qui sont jetées sur le trottoir avec le peu d’affaires que l’huissier leur aura laissées  ? Quel coût pour la société qui paie en partie les nuits d’hôtel où s’entassent des familles entières  ? Les expulsions sont la marque d’une société précarisée, dans laquelle aucun avenir n’est envisageable, où l’avenir est incertain. L’expulsion locative est une remise en question des droits de l’homme.

Le logement n’est pas un bien de consommation. De par sa nature même, le capitalisme ne peut pas être une réponse aux besoins dans un secteur d’utilité publique. Les décisions prises par les différents gouvernements de droite pour le logement s’inscrivent dans sa volonté d’offrir davantage le logement aux appétits des groupes du bâtiment et de la finance.

[Lire la suite]

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« Les difficultés liées au logement contribuent à entretenir le sentiment de déclassement social » (Étude du CREDOC)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

Lu sur :

publié par liliM – 5 avril 2010

Auteur : Régis Bigot, Sandra Hoibian - Source : w41k.info

Publication originale CREDOC

Étude :

Jamais les Français n’ont ressenti autant de difficultés

liées au logement

 

« En une quinzaine d’années seulement, les prix des logements ont été multipliés par 2,5 dans notre pays, soit une hausse bien plus vive que celle des revenus (multipliés par 1,6 depuis 1995). Les loyers ayant eux aussi augmenté plus vite que le coût de la vie, le poids de l’ensemble des dépenses de logement dans le budget des ménages s’est fortement accentué. » Etude du CREDOC

newsnet_38023_arton3024 dans PRECARITE

Par Régis Bigot, Sandra Hoibian, CREDOC, février 2010 – extrait

L’étude du CRÉDOC montre que la hausse des dépenses de logement, de plus en plus mal vécue par nos concitoyens, contribue à entretenir le sentiment de déclassement social : voir s’éloigner la perspective de devenir un jour propriétaire, habiter un logement trop étroit ou en mauvais état, ou avoir l’impression d’y consacrer une part trop importante de son budget, conduisent bien souvent à se sentir appartenir au bas de l’échelle sociale.

Le malaise se nourrit aussi du décalage entre la vive hausse des prix et la plus lente amélioration de la qualité des logements.

La part des Français qui vivent dans un logement comportant au moins un « défaut majeur de qualité » – un toit percé, de l’humidité dans le logement, une installation de plomberie ou électrique défectueuse, voire une absence de sanitaires – est encore très élevée : cela concerne 32 % de nos concitoyens, un chiffre supérieur à la moyenne européenne (26 %).

Jamais les Français n’ont ressenti autant de difficultés liées au logement

Près d’une personne sur deux (49 % exactement) déclare que ses dépenses de logement constituent une « lourde charge », une « très lourde charge » ou une « charge à laquelle elle ne peut faire face » ; seule une sur trois (34 % exactement) était dans cette situation au début des années 1980. L’impression d’être mis en difficulté à cause du logement s’est particulièrement accentuée pour les catégories modestes (+17 points) et les classes moyennes inférieures (+9 points).

[Lire la suite sur : dazibaoueb.fr/]

 

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Pour dénoncer l’insalubrité de leurs logements, des étudiants lillois font la grève des loyers

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 février 2010

Pour dénoncer l'insalubrité de leurs logements, des étudiants lillois font la grève des loyers  dans Enseignement superieur arton430

JULIE BAR

 

« 9 m2, cafards compris »

22 dans Logement

 

Depuis trois semaines, plusieurs centaines d’étudiants de la métropole lilloise font la grève des loyers pour dénoncer l’insalubrité des logements.

Reportage à Mons-en-Baroeul.

Dans la chambre de Noémie, ça sent le renfermé. Un relent de moisissure et une odeur moite. « J’ai deux déshumidificateurs mais ça ne change rien, explique la jeune fille. Ma fenêtre part en lambeaux et tout est humide tout le temps. » Sur son mur, une affiche photocopiée manie l’ironie : « Concours photos de la résidence la plus pourrie. Cadeau : une boîte de chocolat.  » De quoi faire rire jaune.

Depuis trois semaines, à l’initiative de la Fédération des étudiants en résidence universitaire de France (Féruf), de l’UEC et de la CGT Crous, ils sont ainsi quelque 400 étudiants de la métropole lilloise à refuser de payer leur loyer. Le but : dénoncer l’état de délabrement dans lequel se trouvent leurs logements. Pour l’heure, le mouvement touche quatre résidences, dont Van-der-Meersch, à Monsen- Baroeul. « Van-der-Meersch, on l’a rebaptisé “VDM” comme Vie De Merde ! » ironise d’ailleurs Noémie.

PROCÉDURE DE RECOUVREMENT

Ici, la plupart des chambres sont dans un état déplorable. Fenêtre en bois sans double vitrage, toiture en mauvais état qui laisse filtrer les pluies au quatrième étage. Sans parler des insectes qui s’invitent. « Les cafards, ils sont toujours là, j’en ai même baptisé un Billy le survivant, il ne voulait pas partir, explique Sabrina, qui loge dans la résidence depuis plus de deux ans. Pourtant, tous les mois, je nettoie ma chambre de fond en comble, mais ils reviennent toujours. Et encore, moi, ça va, il y a une fille qui a eu sa chambre inondée l’année dernière. »

L’état de la résidence oblige les étudiants à trouver des parades. « Quand on va aux toilettes, on doit choisir la moins sale, explique Sabrina. Et encore, quand on peut choisir : la plupart du temps, si une douche ou une toilette ne marche plus, ils la ferment ! » La directrice de la résidence minimise les problèmes. « Nous, à notre niveau, on ne peut rien faire. Demandez à la directrice du Crous. Selon moi, il faudrait raser et reconstruire, ce serait mieux. » Une idée que rejette la CGT Crous, l’UEC et la Féruf.

Depuis des semaines, Pierre, de l’UEC, et Hugo, pour l’Unef, portent les revendications qui font écho auprès des 400 étudiants en grève de loyer. « Nous revendiquons un gel des loyers, la construction de nouveaux logements en 9 m2, la rénovation des anciens logements sans augmentation de prix, le retour du prix du ticket de restaurant universitaire à 2,50 euros et l’augmentation des bourses et du nombre de boursiers. » Derrière ces revendications, il y a une vraie peur de privatisation du Crous. Le Crous que les étudiants comparent à EDF : « Un désengagement croissant de l’État s’accompagne d’un report du prix sur les étudiants, qui deviennent des clients », note Pierre.
Guillaume, qui a connu Liévin et Nancy, souligne les disparités entre résidences : « J’avais Internet gratuit et illimité avant, ici c’est 15 euros par mois. » Il met en garde sur la rénovation et la construction de nouveaux logements. « Il ne faut surtout pas augmenter les loyers. J’ai 310 euros de bourse, si mon logement devient un 13 m2, avec un loyer de 300 euros, je mange avec quoi ? Dix euros ? » Pierre ajoute : « Ces logements datent d’il y a 30-40 ans. Ils répondaient à une réalité de l’époque. Depuis, il y a eu une explosion des inscriptions en fac. » Et aucune réponse viable, selon les étudiants, qui contestent l’efficacité du plan Campus.

Un étudiant étranger monte les escaliers à la peinture jaunie qui s’effrite. Il discute un instant avec Sabrina. Lui ne fait pas la grève des loyers. « Mon oncle sur Paris s’est porté caution pour moi et je bosse au resto du Crous de Lille-I, je ne peux pas. » Il faut dire que le Crous n’hésite pas à faire les gros yeux aux récalcitrants. Laurent Soucheyre, le responsable de la division « vie de l’étudiant », a mis en garde les grévistes, qui s’exposent, selon lui, à « des procédures de recouvrement de loyer, y compris contentieuses ».
Les résidents de VDM n’en démordent pas. « On a mis de côté les loyers non payés, au cas où, précise Sabrina. Mais qu’ils essayent, ça prendra des mois. »


A lire également :  Grève des loyers : Résidences universitaires : les raisons de la colère

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Réquisition des logements vides : LES FRANÇAIS DISENT OUI !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2010

 L’Humanité – 8 février 2010 – Lionel DecottigniesRéquisition des logements vides : LES FRANÇAIS DISENT OUI ! dans Logement 10-02-08

Réquisition de logements : l’éclatante victoire du oui

Selon l’Ifop, 69 % des Français se déclarent favorables à la réquisition des logements privés. Un large consensus qui témoigne de l’ampleur de la crise du logement. Si la gauche se rassemble, la droite quant à elle se divise sur le sujet.

La question fut sans ambages, les résultats sans appel. Interrogés sur « la réquisition par les pouvoirs publics des logements privés inoccupés », 69 % des Français s’y déclarent favorables. 30 % s’y veulent opposés car cela constituerait « une attente au droit de propriété ». Voilà ce que révèle une enquête réalisée par l’Ifop pour l’Humanité (voir ci-contre). En filigrane apparaît la préoccupation des Français pour le logement. « Nous le savons les Français sont sensibles à ce sujet », prévient Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion et stratégies d’entreprise à l’Ifop. Pour lui, trois raisons expliquent des résultats si nets  : « Premièrement la crise du logement, ensuite le travail des associations qui a contribué à populariser le problème des réquisitions. Enfin, le contexte actuel. Devant un tel écart de richesse entre les Français, la précarité devient de plus en plus inacceptable par la majorité d’entre eux », analyse-t-on du côté de l’Ifop.

84 % pour la tranche des 18-24 ans

Principaux « supporters » de cette mesure donc, les jeunes. Chez les moins de 35 ans ils sont 80 %, et 84 % pour la tranche des 18-24 ans, à penser à la réquisition comme solution au mal-logement.
[Lire la suite]

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Logement : Pierre Laurent répond à François Bayrou

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 février 2010

 

http://www.dailymotion.com/video/xc3cjm

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