Précarité énergétique : quand c’est la maison qui rend malade

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 février 2014

 

SANTÉ PUBLIQUE

Précarité énergétique : quand votre maison vous rend malade

 

par Nolwenn Weiler 19 février 2014

precarite_energetique

Quatre millions de logements en France

sont des « passoires thermiques ».

Ces logements impossibles à chauffer

rendent leurs habitants malades, compliquant

la vie quotidienne de personnes souvent

précaires. Le lien entre précarité énergétique

et santé a fait l’objet de deux études,

aujourd’hui reprises par la Fondation Abbé Pierre.

Des mesures viennent d’être proposées par le gouvernement dans le cadre du Plan de rénovation

énergétique des logements. Pour venir à bout, enfin, de ce grave problème sanitaire ?

precarite_energetique1

 

  Quand survient l’hiver, les marmots reniflent et se mouchent davantage.

  Mais si pour certains, il s’agit d’une attaque de virus, pour d’autres,

  c’est surtout le signe que chez eux, il fait froid. « Beaucoup de foyers

  se résignent à couper le chauffage pour pouvoir payer leur loyer »,

  soupire Isolde Devalière, sociologue au Centre scientifique et technique

  du bâtiment (CSTB) et membre de

  l’Observatoire de la précarité énergétique.

 

En France, cinq millions de personnes vivent en situation de précarité énergétique. 85% d’entre elles disent avoir froid

dans leur logement en hiver. Les autres, souvent des personnes âgées ou malades, laissent le chauffage allumé :

leurs factures énergétiques s’envolent au fil des années. La majorité des ménages exposés vivent sous le seuil

de pauvreté, mais les profils sont très divers : propriétaires occupants ou locataires, en maison ou en appartement [1],

à la retraite, au chômage ou avec un emploi (souvent précaire).

« Les températures trop basses à la maison, c’est la cause principale des pathologies qui affectent les personnes

en situation de précarité énergétique », explique Bernard Ledésert, médecin et directeur d’études au Centre régional

pour l’enfance et l’adolescence inadaptées/Observatoire régional de santé (CREAI/ORS) du Languedoc-Roussillon.

« Dans le département de l’Hérault, travailleurs sociaux et salariés de l’association Gefosat (spécialisée dans les énergies

renouvelables et la maitrise de l’énergie) avaient remarqué que les personnes en situation de précarité énergétique

n’allaient pas bien », relate Bernard Ledésert. « Cela a motivé le lancement d’une enquête de terrain ciblée sur la santé

de ces publics. » Menée dans le département au printemps 2011 par le Gefosat et le CREAI/ORS, l’enquête a été

coordonnée par Bernard Ledésert. L’année suivante, une seconde enquête a été menée dans le Douaisis

(Nord-Pas-de-Calais), en partenariat avec la Fondation Abbé Pierre. Qui a ensuite publié une synthèse

de ces deux études.

Rhumes, asthme, migraines et dépressions

[Lire la suite sur Basta !]

 

Quand c’est le logement qui rend malade… – (vidéo 1)

Image de prévisualisation YouTube

voir sur youtube

Creative Commons License

Publié dans Basta!, France, Logement, PRECARITE, SANTE | 1 Commentaire »

Il y a 60 ans, l’appel de l’Abbé Pierre – Un appel toujours d’actualité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 février 2014

 

habitat

Il y a soixante ans, l’abbé résistant lançait « l’insurrection de la bonté »

 

abbe_pierre

  « Mes amis, au secours », s’écrie l’abbé Pierre

  à l’antenne de Radio Luxembourg, le 1er février 1954.

  Son 
insolence mesurée déclencha un élan populaire

  inégalé pour le droit au logement.

  Un appel toujours d’actualité.

 

« À cette époque, on ne parlait pas de “SDF”. L’abbé Pierre a simplement évoqué le sort d’une femme. Une femme morte sur le boulevard Sébastopol. » Daniel Atlan, quatre-vingts ans, s’en souvient parfaitement. Il a vu cette « insurrection de la bonté » déferler sur notre pays, il y a exactement soixante ans. « Mes amis, au secours… » avait lancé l’abbé sur les ondes de Radio Luxembourg, ce 1er février 1954. Ce fameux appel, resté dans l’histoire, s’achevait par une liste très terre à terre. « Chacun de nous peut venir en aide aux sans-abri. Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain, 5 000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques. Déposez-les vite à l’hôtel Rochester, 92, rue de la Boétie. »

Cet hôtel, Daniel en était le réceptionniste. Alors, il réceptionnait. Les bénévoles, le matériel et beaucoup d’argent. « Tout le monde défilait, hommes, femmes, de tous les milieux. C’était l’après-guerre, personne n’était très riche, mais les gens n’arrêtaient pas d’entrer et de sortir. Des centaines et des centaines de billets étaient déposés dans les corbeilles que nous avions disposées sur le comptoir de la réception. Le soir, à trois ou quatre, on les montait à l’étage et on les vidait dans les baignoires des chambres vides. On en a rempli cinq… »

[Lire la suite sur humanite.fr]

Vidéos :

 

Capturemal-logement2014  Capture d’écran – Clic sur l’image pour lire

 

  2014 : 

  10 millions de personnes touchées par la crise du logement 

 

  ♦  Précarité et mal-logement, cercle vicieux

  ♦  Ils habitent la maison de l’abbé Pierre

  ♦  La pauvreté cachée au cœur des villes

 

Publié dans France, Logement, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Saint-Denis : intervention policière musclée à la Basilique, du jamais vu depuis l’intrusion de la police dans l’église Saint-Bernard à Paris en 1996

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 décembre 2013

 

À Saint-Denis,

la police expulse des mal-logés et leur soutien de la Basilique

À la rue depuis 194 jours, des mal-logés avec leur soutien se sont installés,

hier, dans la Basilique de Saint-Denis afin d’obtenir un hébergement.

Le préfet, qui refuse de les reloger, les a fait évacuer avec violence par la police.

Du jamais vu depuis l’intrusion de la police dans l’église Saint-Bernard à Paris en 1996.

 

Image de prévisualisation YouTube

voir dur youtube

Solidaires Saint-Denis

Dimanche 15 décembre, les expulsés du 50 et du 103 Gabriel Péri à Saint-Denis (93), qui occupaient la place du Caquet depuis plusieurs mois (près de la mairie), se sont installés, avec leurs soutiens, dans la Basilique de Saint-Denis pour obtenir un hébergement. Le Préfet qui refuse de les héberger, alors qu’à Saint-Denis même, un local d’accueil de 60 places vient d’ouvrir à proximité.

Pire, contre l’avis de l’Église, il a envoyé sa police évacuer la Basilique, ce qui ne s’était jamais vu. C’est la première fois depuis l’intrusion de la police dans l’Église Saint-Bernard en 1996 que cela se produit. Les policiers ont bloqué l’entrée de la Basilique toute l’après-midi. Un comble : l’ancien évêque du diocèse, le Père Olivier de Berranger, de passage à Saint Denis, s’est vu refuser l’entrée de la cathédrale par la police !

Le maire PCF, Didier Paillard, qui voulait également aussi y entrer, en solidarité avec les mal-logés, a même été molesté et menacé à l’aide d’un Taser. Le Préfet a préféré utiliser la violence plutôt que de faire appliquer le droit à l’hébergement dont il est le garant.

Une manifestation de 200 personnes s’est ensuite dirigée vers le nouveau centre d’hébergement, qui vient de s’ouvrir à Saint-Denis dans les logements de fonction de l’ancienne gendarmerie désaffectée depuis plusieurs années. Tout le monde a pu vérifier que sa taille permet tout à fait d’héberger les 27 personnes qui sont à la rue depuis 6 mois.

Les associations et organisations qui soutiennent les habitants des 50 et 103 rue Gabriel Péri exigent du Ministère du Logement qu’il décide d’héberger enfin les 27 personnes qui sont à la rue, dans le local ouvert à Saint-Denis ou tout autre lieu d’hébergement décent. Il y a urgence. Pour obtenir cet hébergement, la mobilisation continue : les soutiens se réuniront ce lundi à 19h à la salle Saint-Denys (en face de la Basilique).

Le collectif des habitants du 50 et du 103 Gabriel Péri et les soutiens (DAL, Réseau Solidarité Logement, APEIS, CCFD Terre Solidaire, Coordination des foyers de Plaine Commune, Coordination 93 de lutte des sans-papiers, EVT, LDH, MRAP, RESF, UL Solidaires, AL, Front de Gauche, NPA, PCF, PSG)

 

Lire aussi :

Publié dans France, Logement, Politique nationale, PRECARITE, Sans Papiers - Immigration, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Journée pour le droit au logement : la réponse musclée du gouvernement

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 octobre 2013

 

DIALOGUE SOCIAL ?

Le gouvernement réprime une manifestation pour le droit au logement

 

Journée pour le droit au logement : la réponse musclée du gouvernement dans France capturerepressioncapture d’écran

Ce 19 octobre était organisée une journée pour le droit au logement

dans plusieurs capitales européennes.

A Paris, Place de la République, 200 participants ont été bloqués

par les forces de l’ordre alors que le rassemblement était,

selon les organisateurs, autorisé. Les manifestants ont été confinés

sur la place pendant plus de 5 heures, essuyant des coups de la part

des policiers. Quatre personnes ont été blessées, dont au moins une a été hospitalisée (voir les vidéos ci-dessous).

Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Droit au logement, lui-même blessé, a dénoncé des « violences inacceptables ».

Pour le Parti de Gauche, « cet épisode confirme une nouvelle fois combien ce gouvernement, servile face à la finance,

est brutal avec les faibles » [1].

De Berlin à Budapest en passant par Athènes, Amsterdam ou Madrid, les initiateurs de la journée demandaient

notamment « la réquisition urgente des logements vides, la mise en place de contrôle stricte des loyers

dans les secteurs privés et publics, la fin de la financiarisation et de la privatisation du logement ».

capturerepression-italie-277x300 droit au logement dans Logementcapture d’écran

A Rome, la manifestation contre l’austérité a réuni 60 000 personnes

Des affrontements se sont produits devant le ministère de l’Économie.

A Chypre, pour venir en aide aux locataires et aux petits commerçants,

le Parlement a voté le 17 octobre une loi imposant une baisse de 15% à 20%

des loyers et des baux commerciaux (lire ici).

Une loi votée par… les socialistes locaux.


 

Voir les vidéos sur Basta !

Lire également :

Publié dans France, Logement, Luttes, Politique nationale, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Fin de la trêve hivernale des expulsions : les associations demandent un moratoire en 2013

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 avril 2013

 

Logement :

les associations demandent un moratoire des expulsions en 2013

 

Fin de la trêve hivernale des expulsions : les associations demandent un moratoire en 2013 dans France richesse61

Avec la fin de la trêve hivernale des expulsions

ce lundi 1er avril, le collectif des associations

unies appelle à nouveau le gouvernement à

coupler le moratoire pour toutes les expulsions

locatives en 2013 avec la mise en place

d’une garantie universelle des risques locatifs

afin d’indemniser les propriétaires lésés.

La trêve hivernale des expulsions locatives a pris fin

dimanche soir après avoir été prolongée de quinze

jours cette année par le gouvernement.

« C’est le retour des angoisses » pour de nombreuses

familles, déplore la Fondation Abbé Pierre.

Celle-ci, associée dans le Collectif des associations unies

avec d’autres ONG comme le Secours Catholique, Droit au logement

ou Médecins du monde, appelle à nouveau l’État à décréter un moratoire pour ces expulsions en 2013,

le temps que les mesures annoncées dans la loi sur le logement produisent leurs effets, notamment

en terme de mises en chantier de logements sociaux.

Conséquences dramatiques

« Comme nous l’avions annoncé lors de notre dernière mobilisation et après avoir été reçu à l’Assemblée

nationale, nous appelons à un moratoire en 2013 pour toutes les expulsions locatives sans solution,

avec dédommagement des propriétaires,en attendant que les chantiers gouvernementaux aboutissent.

Il permettra pendant ce temps de trouver des réponses dignes et d’éviter des conséquences dramatiques

pour les plus fragiles de notre pays », lance le Collectif dans un communiqué publié la semaine dernière.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

Publié dans France, Logement, Pauvrete, PRECARITE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Espagne : Les crédits hypothécaires, un négoce très juteux pour les banques

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 mars 2013

 

DETTES

Comment les Espagnols meurent à crédit pour leurs banques

 

Par Nathalie Pédestarres (12 mars 2013)

 

espagnemanjf dans Espagnemanifestation du 16 février

Depuis 2008, plus de 362 000 foyers espagnols

ont été victimes de saisies immobilières,

entraînant dans plusieurs cas des suicides…

Le gouvernement, en connivence avec les banques,

refuse de modifier une loi sur les hypothèques

obsolète et inhumaine. Celle-ci permet au créancier,

les banques, de gagner sur tous les tableaux et de s’enrichir sur la misère.

Les mouvements citoyens s’organisent pour freiner les expulsions et changer la loi.

Pendant que le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, lisait son discours sur l’état de la Nation,

le 20 février dernier, une femme s’immolait par le feu dans une succursale bancaire de Castelló

(région de Valence). Brûlée à 50%, elle serait une victime de plus des cas des saisies immobilières

qui se multiplient dans le pays : 362 776 saisies depuis 2008, d’après une étude de la Plateforme

des victimes de crédits hypothécaires (PAH), une association citoyenne. L’issue est parfois fatale…

Depuis l’été dernier, une quinzaine de personnes se sont défenestrées le jour où elles allaient être

expulsées de leur domicile.

Pas un mot, pourtant, du chef du gouvernement sur ce sujet dans son discours. Sauf lorsque

les députés de la gauche plurielle (minoritaires) ont insisté sur la nécessité de réformer la loi

sur les hypothèques, l’une des plus drastiques et obsolètes – elle date de 1909 – d’Europe. En Espagne,

toute personne se retrouvant en défaut de rembourser son crédit immobilier, perd non seulement

sa maison mais est condamnée à rembourser le reste du prêt concédé par la banque, prêt qui ne fait

qu’augmenter avec les taux d’intérêt variables et les pénalités pour retard de paiement.

Business et spéculation sur la misère

Petit exemple pratique pour bien comprendre le « jeu de bonneteau » des banques avec les crédits

hypothécaires… Une famille souscrit un prêt immobilier pour acheter une maison, mais se retrouve en défaut

de paiement quelques années plus tard. Si aucun accord de refinancement de la dette n’est atteint

avec la banque, la propriété est saisie et mise en vente par adjudication judiciaire. La loi espagnole autorise

les banques à participer à ces enchères et à racheter les propriétés à un minimum de 60% de leur valeur

initiale si elles sont les seules à enchérir. Mais elles ont trouvé une parade pour contourner la loi à leur profit :

elles ont créé leurs propres sociétés immobilières qui interviennent aussi dans les enchères comme « tiers »

et qui peuvent donc racheter les propriétés à un pourcentage encore plus bas de leur valeur initiale.

Tout reste donc dans le patrimoine de la banque ! Résumons : dans le « meilleur » des cas, la banque réussit

non seulement à se faire rembourser le prêt majoré des pénalités de retard, mais elle dégagera aussi

un bénéfice avec la revente de la propriété.

[Lire la suite sur Basta !]

Creative Commons License

 

Publié dans Espagne, Logement, Speculation | Pas de Commentaire »

Expulsions locatives : « Une pratique indigne d’une société avancée »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 mars 2013

 

PRÉCARITÉ

Expulsions locatives :

« Une pratique indigne d’une société avancée » pour Michèle Picard

 

Expulsions locatives : « Une pratique indigne d’une société avancée » dans France anti-expulsion

Serge Tarrassioux, maire de Pierre-Bénite, Michèle Picard,

maire de Vénissieux et Bernard Genin, maire de Vaulx-en-Velin, en 2011.

Maire (PCF) de Venissieux, Michèle Picard signera

ce vendredi, avec d’autres élus communistes

du département, une nouvelle série d’arrêtés

anti-expulsions et anti-coupures d’énergie.

Elle explique sa démarche de « résistance ». 

Avec d’autres maires communistes de l’agglomération lyonnaise, vous allez signer, ce vendredi,

de nouveaux arrêtés contre les expulsions. Pourquoi ?

Michèle Picard. Pour Vénissieux, nous allons signer trois arrêtés, l’un sur les expulsions, l’autre

sur les coupures d’énergie et d’eau, et un dernier sur les saisies immobilières. Il s’agit d’une démarche

ancienne, qui date de 1990. C’est une action symbolique mais aussi un acte de résistance politique et

de désobéissance. Même si, juridiquement, nous travaillons nos arrêtés pour qu’ils puissent passer.

Car il en faut très peu pour tomber dans la spirale de la précarité. Un arrêt maladie provoque une baisse

des indemnités, les impayés commencent… ça peut basculer très rapidement.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

Publié dans France, Front de Gauche, Logement, PCF, POLITIQUE, PRECARITE | Pas de Commentaire »

La trêve des expulsions locatives prolongée jusqu’à fin mars

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 mars 2013

 

Expulsions locatives :

la trêve hivernale prolongée jusqu’à fin mars

 

La trêve des expulsions locatives prolongée jusqu'à fin mars dans CGT caen_0Caen sous la neige

La trêve des expulsions locatives, qui devait

s’achever ce jeudi 15 mars, est prolongée

de quinze jours en raison de la « situation

exceptionnelle liée aux conditions climatiques »

dans le nord et l’ouest de la France, a-t-on

appris mardi auprès du ministère du Logement.

 

Cette décision de ne pas procéder à des expulsions par la force publique avant le 31 mars a été prise

par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, sur proposition de la ministre du Logement Cécile Duflot,

avec l’accord du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, a-t-on précisé de même source. Il s’agit de

« répondre à la situation exceptionnelle liée aux conditions climatiques« , a expliqué

le ministère du Logement. Le nord et l’ouest de la France sont actuellement touchés par de fortes

chutes de neige, qui ont probablement causé la mort d’un SDF à Saint-Brieuc.

La trêve des expulsions démarre chaque année le 1er novembre et court en principe jusqu’au 15 mars.

Pendant cette période les locataires ne peuvent pas se faire expulser, même si leur propriétaire a entamé

une procédure judiciaire.

Selon les derniers chiffres communiqués par les ministères de Justice et de l’Intérieur en novembre,

en 2011, il y a eu 113.700 décisions de justice d’expulser des locataires pour loyers impayés soit

une augmentation de 4 % sur un an et de 40 % en 10 ans. Et 12.760 expulsions ont eu lieu avec le concours

de la force publique, soit une hausse de 9 % sur un an, et un doublement en dix ans.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

logement3 droit au logement dans France

 

 

Cliquez sur l’image pour agrandir

Samedi 16 mars à Paris :

manifestation contre les expulsions et le logement cher !

 

Publié dans CGT, France, Logement, PRECARITE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Indigne – Une mère célibataire expulsée illégalement d’un 4 m²

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 janvier 2013

 

Une mère célibataire expulsée illégalement d’un 4 mètres carré

 

Après le taudis de 1,56 m2, l’expulsion illégale d’un 4 m2

 

Indigne - Une mère célibataire expulsée illégalement d’un 4 m² dans France taudis1Par Pierre Duquesne

 

Après le taudis de 1,56 mètre carré payé 330 euros,

la Fondation Abbé Pierre révèle le cas d’une mère

célibataire jetée d’une pièce en hiver, alors que

Matignon détaille son plan de lutte contre l’exclusion. 

 

La crise du logement, conjuguée au tsunami de pauvreté

qui déferle sur notre pays, ne cesse d’atteindre de tristes

records.

Photo Fondation.Abbe.Pierre (facebook)

 

taudis expulsion dans Logement

Après avoir révélé la semaine dernière le cas d’un homme

vivant depuis quinze ans dans une pièce sous un toit,

mesurant légalement 1,56 m2 et payée 330 euros par mois

(voir photo) – du jamais-vu –, la Fondation Abbé-Pierre a

annoncé sur sa page Facebook l’expulsion d’une mère célibataire

de son 4 m2, situé boulevard Brune, dans le 14e arrondissement

de Paris, qu’elle louait 200 euros par mois.

Des conditions de vie bien en deçà de ce qu’impose la loi,

pour laquelle un logement décent nécessite une surface habitable

au moins égale à 9 m2 et une hauteur sous plafond de 2,20 m.

Cela n’a pas semblé émouvoir son propriétaire, qui l’a illégalement

mise à la porte pour trois mois d’impayés, en pleine trêve hivernale. Faisant fi de la justice et des températures

négatives, il a changé la serrure pendant son absence. Puis il lui a envoyé un SMS indiquant que ses affaires

personnelles avaient été empaquetées et laissées dans le couloir. Toute une vie jetée, du jour au lendemain,

dans des sacs-poubelle.

Double crise

Se faire expulser à coup de texto, payer un loyer à 211 euros le mètre carré pour bénéficier d’un logement

où l’on ne tient debout que sur 20 cm de large semblent des situations extrêmes, voire ubuesques.

Mais elles se développent parce que « le pays vit une double crise, explique Patrick Doutrelignes,

de la Fondation Abbé-Pierre. Il manque énormément de logements en France, et à cela s’ajoute une crise

économique qui fait que non seulement les logements sont de plus en plus chers, mais les ménages ont

de moins en moins de revenus ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

  • A consulter:

le site de la Fondation Abbé Pierre

Lire également :  http://sebmusset.blogspot.fr/2013/01/Uber-appart-location-Paris.html

 

Publié dans France, Logement, PRECARITE, SOCIETE, Speculation | Pas de Commentaire »

Dans l’Huma d’aujourd’hui : « L’impossible réquisition du 103, rue de Turenne »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 décembre 2012

 

Dans l’Humanité ce jeudi :

l’impossible réquisition du 103, rue de Turenne

 

Dans l'Huma d'aujourd'hui :

Vide depuis quinze ans, cette propriété de Monique Piffaut,

douzième femme la plus riche de France, échappera

aux réquisitions lancées par Cécile Duflot.

Cet immeuble, toujours inoccupé, illustre les failles de la loi

qui surprotège le droit de propriété.

Selon Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL :

« Les réquisitions doivent devenir un outil d’intervention

de l’urgence ».

 

Les réquisitions promises par la ministre 
du Logement,

Cécile Duflot, sont apparemment lancées. 
Pensez-vous

qu’elles puissent se faire rapidement ?

Jean-Baptiste Eyraud. Nous sommes un peu inquiets, 


parce qu’on voit les délais se rallonger.

On parle maintenant de mars ou avril.

Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement a choisi d’appliquer la procédure de réquisition de 1998

au lieu de l’ordonnance de 1945. Cette dernière est beaucoup plus facile à mettre en œuvre, c’est celle

qui a été utilisée par Jacques Chirac. Elle est plus directe et limite les recours des propriétaires.

Mais le gouvernement a choisi d’utiliser la procédure de 1998, donc c’est beaucoup plus long…

Un amendement avait été présenté à l’Assemblée par André Chassaigne (pour lever les obstacles à la mise

en œuvre de la procédure de réquisition avec attributaire – NDLR), mais il a été supprimé dans la loi Duflot… 


Cela nous inquiète. C’est pour ça que, lors de notre manifestation d’avant-hier, on a remis un pied-de-biche 


à Mme Duflot comme cadeau de Noël, pour qu’elle 
trouve la bonne voie : au pied-de-biche, ça va vite !


C’est de l’humour, bien sûr.

[Lire la suite de l’entretien]

À lire également dans l’Humanité de ce jeudi 27 décembre 2012

Parlement : les réformes sociétales, c’est maintenant
Avant ses voeux, Hollande rappelé à ses résolutions
La liberté syndicale au bon vouloir des maires
Les relations d’EDF avec la Chine sous l’oeil de Bercy
Entretien avec l’avocat, Fabien Arakelian sur l’état des prisons françaises
L’école privée cible le mariage gay
Egypte : les islamistes ont-ils gagné ?
Enquête : États-Unis-Chine, la nouvelle guerre du Pacifique
Nos séries des Fêtes :
Cuisines en fêtes avec Yves Camdeborde : les poulardes de Pierre Duplantier
Ça sent le sapin par Patrick Bard : l’homme aux semelles de pneus

Publié dans l'Humanité, Logement, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

123456
 

ahmed remaoun |
Fabrice FRICHET |
LE BLOG EDUCATIF |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ALGERIE/ PARTIS POLITIQUES/...
| MATTNA
| Bloc-notes de Raoul d'Andrésy