Sauver l’histoire pour éviter l’amnésie générale voulue par Sarkozy

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 décembre 2009

Laurent Mouloud

 Avec Luc Chatel, l’histoire-géo ne passe pas en terminale

La décision de rendre optionnelle l’histoire-géographie en terminale scientifique provoque une levée de boucliers chez les profs, chercheurs et universitaires. Présentée dans quatre jours, la réforme du lycée est de plus en plus contestée…

Ça chauffe dangereusement pour Luc Chatel. À quatre jours de sa présentation détaillée devant le Conseil supérieur de l’éducation – jeudi prochain –, la réforme du lycée, esquissée dans ses grandes lignes fin novembre, rassemble contre elle un front du refus de plus en plus large. Aux protestations de la FSU, première organisation dans l’enseignement, de la CGT éduc’action, des syndicats de lycéens UNL et Fidl, et des profs de sciences économiques et sociales, se sont ajoutées, ce week-end, celles des historiens.

Une mesure utilitariste et à courte vue. Hier, dans le Journal du dimanche, vingt universitaires et chercheurs ont lancé un appel retentissant contre la décision de rendre optionnelle l’histoire-géographie en terminale S. Des personnalités tels Jacques Le Goff, Jean-Pierre Azéma, Antony Beevor ou encore André Kaspi et Benjamin Stora jugent « impératif d’annuler » cette mesure « inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l’adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens ».

[Lire la suite]

 

Sauvons l’école.over-blog.com/

http://sauvons-lecole.over-blog.com/article-l-appel-des-20-pour-sauver-l-histoire-en-terminale-s-40655440.html

L’appel des 20 pour sauver l’histoire en Terminale S

In Le Journal du Dimanche

 

Présentée jeudi prochain, la réforme des lycées propose de rendre optionnelle l’histoire-géo en terminale S. Universitaires, personnalités artistiques et politiques s’insurgent contre cette proposition.

« La décision envisagée par M. le Ministre de l’Éducation nationale, dans le cadre de la réforme des lycées, de rendre optionnelle l’histoire-géographie en terminale scientifique ne peut que susciter la stupéfaction par son décalage avec les nécessités évidentes de la formation des jeunes Français au début du XXIe siècle.

A l’heure de la mondialisation, les futurs bacheliers scientifiques n’auraient donc nul besoin de se situer dans le monde d’aujourd’hui par l’étude de son processus d’élaboration au cours des dernières décennies, pas plus que par l’analyse de sa diversité et des problèmes qui se posent à la planète et à son devenir. En outre, ils se trouveront dans l’impossibilité d’accéder à certaines formations supérieures de haut niveau pour lesquelles la connaissance de l’histoire et celle de la géographie sont indispensables et vers lesquelles ils se dirigent en nombre croissant.

Au moment où le président de la République et son gouvernement jugent urgent de lancer un grand débat sur l’identité nationale qui doit mobiliser le pays, cette mesure va priver une partie de la jeunesse française des moyens de se faire de la question une opinion raisonnée grâce à une approche scientifique et critique, ouvrant ainsi la voie aux réactions épidermiques et aux jugements sommaires.

Il est impératif d’annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l’adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens. »

Pour signer l’Appel pour le maintien d’un enseignement obligatoire
d’Histoire et de Géographie en Terminale scientifique Cliquer ci-dessous

http://spreadsheets.google.com/viewform?formkey=dEpuSnVqaTQzSFJYZllWYmxlZ25KRGc6MA

 

Publié dans Education nationale, PETITION, Politique nationale, SERVICES PUBLICS | Pas de Commentaire »

Éducation nationale / La Poste : Un même combat contre le démantèlement des services publics

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 novembre 2009

PCF – 24 novembre 2009

OUI à des moyens pour l’Éducation nationale,

 

hdr85431.jpg

 

L’attaque du gouvernement contre l’École, de la maternelle à l’Université, est massive.

Des milliers d’enseignants, de lycéens, d’étudiants, de parents sont mobilisés contre la suppression massive d’emplois dans l’éducation et la Recherche et contre les nombreuses réformes mises en œuvre par Nicolas Sarkozy et ses ministres qui touchent aux fondamentaux du service public national d’éducation et de formation : fin de la sectorisation scolaire, fichage des élèves, réforme de l’école élémentaire, du collège au lycée sur la base d’une refonte des programmes, autonomie et mise en concurrence des établissement.

 

A nouveau, le PCF se mobilise contre les suppressions de postes, la réforme de la formation des enseignants et pour l’obtention d’une meilleure revalorisation des salaires et amélioration des conditions de travail.


Éducation nationale / La Poste  : Un même combat contre le démantèlement des services publics dans Education nationale arton4185-64abd

NON à la privatisation de La Poste !

 

Le PCF a également participé à la quatrième journée d’action contre la transformation du statut de la Poste.

La mobilisation contre la privatisation de la Poste est de grande ampleur. Le PCF soutient plus que jamais le mouvement et exige que le gouvernement organise immédiatement un référendum sur le changement de statut de la Poste.

Publié dans Education nationale, La Poste, Luttes, Politique nationale, SERVICES PUBLICS | Pas de Commentaire »

Réforme du recrutement et de la formation des enseignants : Communiqué du SNPI-FSU

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 novembre 2009

SNPI-FSU : Syndicat National des Personnels d’Inspection membre de la FSU
COMMUNIQUÉ

Réforme de la formation des enseignants : une véritable menace contre l’avenir de l’École !

 

Les choix opérés par le ministre de l’Éducation nationale et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en matière de recrutement et de formation des enseignants ont été portés à la connaissance de toutes les organisations syndicales ce vendredi 13 novembre 2009. Ce jour restera dans l’histoire comme celui de la plus grande menace qui aura été faite, jusqu’à aujourd’hui, à l’avenir de l’École en France.

En effet, les choix opérés sont inspirés par deux orientations radicales : faire des économies budgétaires drastiques, supprimer les IUFM et tout ce qui peut s’apparenter à de la pédagogie dans l’enseignement. Les idéologues les plus réactionnaires ont pris le pouvoir dans l’appareil de décision de l’État.
La réforme annoncée est accompagnée d’une rhétorique particulièrement spécieuse qui veut faire passer l’immense régression dont elle est porteuse pour un progrès de la formation et de la reconnaissance des enseignants.

En réalité, tous les professionnels de l’enseignement ont compris que l’on va droit à la destruction de la formation professionnelle des enseignants tout en mettant en danger notre système universitaire.
Les inspecteurs pédagogiques, qui connaissent les enjeux de la formation des enseignants et la difficulté des équilibres de notre système lorsqu’il accueille de nouveaux professeurs, perçoivent l’ébranlement considérable que cette réforme engage et ne manquera pas de provoquer si elle s’appliquait. La réalité de l’École va changer, dans son esprit, dans son organisation, dans sa qualité. Ce changement, fondé sur une baisse générale de la formation didactique et pédagogique, n’améliorera pas ses résultats ni, à l’évidence ceux des élèves en particulier les plus fragiles. Il risque au contraire d’en compromettre sérieusement et durablement l’efficacité.

Il est évident que le travail quotidien de tous les inspecteurs sera rapidement confronté aux effets de cette mutation affligeante.
Le SNPI-FSU appelle tous les responsables politiques soucieux de l’avenir de notre système scolaire à prendre la mesure de ce processus délétère. Il appelle tous les inspecteurs à mobiliser leur expertise pour faire comprendre au ministère à quel point le jeu engagé est porteur de dangers majeurs pour notre pays, et tous les militants et sympathisants en accord avec le contenu de ce communiqué à les soutenir. Il s’associera  aux démarches et actions qui seront  engagées dans le sens d’une formation des enseignants permettant à l’École de tenir ses promesses, celle d’une « École plus juste avec chacun».

La commission administrative nationale

Dimanche 22 novembre 2009

Le SNPI-FSU s’associe à la journée de grève du 24 novembre 2009 et

invite les inspecteurs à participer aux actions prévues ce jour-là.

Publié dans Education nationale, Enseignement superieur, Politique nationale, SERVICES PUBLICS | Pas de Commentaire »

Enseignement : Carte de doléances à adresser au Ministre de l’Éducation nationale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 novembre 2009

16 novembre 2009

Enseignement : Carte de doléances à adresser au Ministre de l’Éducation nationale dans Education nationale arton6725-bbcb9

Les organisations CEMEA – CRAP-Cahiers pédagogiques – EEDF – FAEN – FCPE – FEP-CFDT – FERC-CGT – FIDL – FSU – GFEN – ICEM-pédagogie Freinet – JPA – la Ligue de l’Enseignement – SGEN-CFDT – SUD Education – UNEF – UNL – UNSA Education proposent de remplir ces cartes de doléances.

Elles sont à retourner avant le 4 décembre 2009 à Opération carte de doléances – FCPE – 108-110 avenue Ledru-Rollin 75544 Paris cedex 11 pour être remises au ministère par le collectif.

carte_de_doleances
Document PDF – 117.6 ko
Télécharger

Publié dans Education nationale, Luttes, SERVICES PUBLICS, Syndicats | Pas de Commentaire »

Éducation nationale : Grève le 24 novembre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 novembre 2009

SNUipp.fr/

SNES.fr/

snu

Alors qu'un projet de budget catastrophique est débattu au parlement, le SNES avec la FSU appelle les personnels à se mobiliser pour un système éducatif qui assure la réussite de tous les jeunes. Pour l'école et pour nos métiers, tous ensemble du primaire à l'Université mardi 24 novembre pour réussir la grève et imposer une autre politique éducative !

 

Mardi 24 novembre :

 

GRÈVE NATIONALE DANS L’ÉDUCATION

 


Budget, salaires, exercice du métier, formation des maîtres… L’École n’est pas au beau fixe. Le SNUipp et la FSU appellent à une journée de grève le mardi 24 novembre, et à débattre des suites à donner à cette action.

École, collège, lycée, université, le monde de l’éducation appelle à faire grève mardi 24 novembre. Dans le contexte actuel, la FSU a décidé « de prendre ses responsabilités ». Le projet de budget 2010 reste toujours marqué par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Une décision du président de la République qui soulève de plus en plus d’opposition dans l’opinion publique . Alors que la crise a conduit nombre de révisions des politiques, ce dogme restera-t-il intouchable alors qu’il frappe de plein fouet l’Éducation nationale ?

Une Éducation nationale qui affichera un déficit record de 16 000 postes en moins. 

[Lire la suite]

 

Publié dans Education nationale, Luttes, Politique nationale, SERVICES PUBLICS, Syndicats | Pas de Commentaire »

Les effets de l’assouplissement de la carte scolaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 novembre 2009

 L’Humanité – 7 novembre 2009 – Laurent Mouloud

Moins de carte scolaire, plus de ghettoïsation

Un rapport de la Cour des comptes pointe les effets délétères de l’assouplissement de la carte scolaire.

Ce ne sont plus les enseignants et les syndicats qui alertent. Mais la très officielle Cour des comptes. L’assouplissement de la carte scolaire, instaurée en 2007, loin de favoriser la mixité sociale, renforce au contraire la ghettoïsation des collèges les plus en difficulté. Ce constat navrant a été dressé mardi dernier par Jean Picq, président de la troisième chambre de la Cour des comptes, au détour d’un rapport sur les dispositifs éducatifs dans les quartiers sensibles, présenté devant la commission des Finances du Sénat.

Selon lui, sur les 254 collèges « ambition réussite », 186 ont perdu « jusqu’à 10 % » de leurs élèves. Ce chiffre est une extrapolation tirée de l’étude de six collèges répartis dans trois académies. Il n’en constitue pas moins la première confirmation chiffrée d’un phénomène déjà largement constaté sur le terrain. Plus inquiétant  : les enfants dont les familles ont décidé de ne pas les inscrire dans le collège de secteur sont généralement les meilleurs. Résultat  : les établissements boudés, privés de leurs « têtes de classe », se retrouvent avec une concentration plus importante d’élèves en difficulté  ! À terme, prévient le rapport, le risque est grand de constituer de véritables « ghettos scolaires ». Jusqu’ici, le ministre de l’Éducation, Luc Chatel, s’était gardé de donner des chiffres globaux sur les effets de l’assouplissement de la carte scolaire. Le voilà, aujourd’hui, contraint de promettre « une étude détaillée d’ici à la fin de l’année ». Elle est attendue de pied ferme.

Laurent Mouloud

A Avignon, suite à la suppression des secteurs scolaires, le collège Paul Giéra a été fermé.

Ce collège était le dernier service public situé dans le quartier le plus déshérité d’ Avignon qui a d’abord vu la fermeture du poste de police, puis du centre social et enfin de la Poste . Le collège fermé, ce quartier est devenu un « désert des services publics ».

Par ailleurs, la fermeture de ce collège a entraîné de nombreux problèmes au collège Mistral qui a reçu, en septembre 2009, 200 des 385 élèves de Paul Giéra :

« 1) En l’espace d’une seule rentrée scolaire, le collège Mistral a scolarisé plus de 200 enfants supplémentaires et compte aujourd’hui plus de 560 élèves répartis dans 24 divisions dont une UPI et une classe de primo-arrivants. Mais 24 divisions ne correspondent pas à 24 salles quand on sait la nécessité de faire des groupes de langue et dans les sciences expérimentales ( S.V.T, Physique-chimie, Technologie ). Le constat est simple : les salles ne sont pas assez nombreuses. Ces contraintes structurelles imposent au collège Mistral de ne pas compter plus de 20 divisions l’année prochaine. Cette exiguïté des locaux a déjà des incidences sur le bon déroulement des cours d’E.P.S du lycée en raison des élèves du collège qu’on laisse dans la cour parce que les salles de permanence sont combles et ne peuvent plus les accueillir.

2) D’autre part, il apparaît à l’ensemble des professeurs que les différences de niveau scolaire posent de très grandes difficultés pédagogiques. Dans des classes de 27, parfois de 30 élèves en langue, la gestion de l’hétérogénéité est insurmontable. Nous ne pouvons en même temps assurer des cours de haut niveau pour des collégiens qui le demandent et répondre aux besoins de trop nombreux élèves ( près de la moitié des effectifs des classes ) en très grande difficulté scolaire. L’inquiétude des enseignants est déjà grande car dans certaines classes une dynamique vers le bas de moins-value pédagogique se met en place. Cette situation est particulièrement insupportable quand elle met un professeur face à son échec et à son impuissance. »   (Source : aix.snes.edu/)

Publié dans Education nationale, Politique nationale, SERVICES PUBLICS | Pas de Commentaire »

Nouvelle attaque contre le sport scolaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 octobre 2009

 Suppression des championnats de France UNSS Juniors/Seniors

Disons NON !

logo_unss_dn.png

La suppression des Championnats de France UNSS Juniors / Seniors Une nouvelle attaque contre le sport scolaire

La décision unilatérale de la direction Nationale de l’UNSS de supprimer l’ensemble des Championnats de France de Sports collectifs et d’Athlétisme par équipe pour la catégorie Juniors Seniors* est inacceptable.

Cette décision, prise en contradiction avec le programme sportif 2008 – 2012, n’a été précédée d’aucun débat ni vote dans les instances statutaires de l’UNSS (Assemblée Générale et Conseil d’Administration) qui ont la responsabilité de « définir, d’orienter et de contrôler la politique générale de l’association ». Elle est donc sans légitimité.

Elle met en cause l’existence même de la pratique de nombreux lycéens dans le cadre du sport scolaire. Au-delà des jeunes directement concernés, ce sont toutes les A.S. de lycée et de lycée professionnel qui risquent d’en pâtir.

Pour lire la suite et signer la pétition du SNEPS-FSU: http://www.snepfsu.net/phpetitions/…

 Source : Moissac au coeur

Publié dans Education nationale, Politique nationale | Pas de Commentaire »

Le suicide chez les enseignants

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 octobre 2009

l’Humanité – Article paru le 15 octobre 2009

Les désobéisseurs alertent sur un taux élevé de suicides chez les enseignants

Le Réseau des enseignants en résistance dénonce les conditions de travail dégradées. Ils réclament l’ouverture d’une enquête sur le stress des élèves et des professeurs.

En réaction au plan d’urgence pour la prévention du stress au travail annoncé par Xavier Darcos le 9 octobre, les membres du Réseau des enseignants du primaire en résistance ont saisi l’occasion pour s’intéresser au nombre de suicides enregistrés chez les enseignants. Le chiffre est alarmant :

39 cas par an pour 100 000 enseignants, selon une étude épidémiologique de l’Inserm de 2002.

Il s’agit donc de la profession la plus touchée, suivie de près par les fonctionnaires de police (35 pour 100 000).

Pour Sébastien Rome, instituteur et désobéisseur, il est urgent d’ouvrir le débat sur les conditions de travail : « Les enseignants sont face à un large public et les occasions de conflits se multiplient. On observe un désarroi croissant chez les profs. Au lieu de parler des problèmes rencontrés dans leur classe, ils se replient. Le questionnement reste individuel alors qu’il devrait être posé collectivement. La médecine du travail n’existe pas dans notre institution. » Autre donnée représentative du sentiment de défaillance : 93 % jugent leur profession dévalorisée et près de la moitié sont prêts à changer de métier. À cela plusieurs explications. Les professeurs manquent de reconnaissance. « Le métier n’a pas plus la même aura qu’avant. » Et les sentiments de culpabilité et de honte prédominent. « Nous nous sentons impuissants face à des situations sociales difficiles vécues par les élèves. L’exigence de réussite à tout prix des parents met une pression très forte sur les enseignants. Le désengagement de l’État fait perdre du sens à notre travail. »Si le tableau est sombre, les désobéisseurs refusent de se résigner. Ils proposent l’ouverture d’une enquête sur le stress des enfants et des enseignants dans l’école et demande à Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, à Xavier Darcos, ministre du Travail, et aux organisations syndicales « d’ouvrir rapidement un débat sur les conditions de travail au sein de l’Éducation nationale ».

IXCHEL DELAPORTE

Relire l’article du 11 octobre :

L’enseignement : un travail de conviction, de valeurs, de réflexion

« Le cri du coeur de plusieurs pour dire que l’école et ses travailleurs ont besoin d’oxygène exprime le sentiment de surcharge et d’impossibilité de répondre à toutes les demandes et à toutes les attentes.»

On demande aux enseignants de tout accomplir, y compris ce qui relève davantage de la famille et de la société que de l’école. De plus, on fixe la barre très haut, sans leur donner les moyens de l’atteindre.« 

Publié dans Education nationale, SERVICES PUBLICS, SOCIETE, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

ÉDUCATION : La réalité du terrain

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 octobre 2009

 Des profs sous haute pression

Quatre syndicats de la FSU ont livré, hier, les résultats d’une enquête sur le malaise des enseignants. Une « opération vérité » qui révèle les conséquences néfastes des postes supprimés.

« Techniquement », la rentrée scolaire s’est bien passée, avait clamé le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, début septembre. « Humainement », rétorquent les syndicats du secondaire de la FSU, on n’est pas loin de la catastrophe. Histoire de vérifier ce qu’ils ressentaient dans leurs établissements, les enseignants de quatre syndicats (SNES, SNEP, SNETAP, et SNUEP) ont lancé le 5 octobre une « opération vérité » sous la forme d’un questionnaire mis en ligne. A partir des 1.830 premières réponses parvenues à la FSU, correspondant à plus de 1.500 collèges et lycées, une conclusion s’impose nettement : les suppressions d’emplois dans l’éducation se traduisent par une nette dégradation des conditions de travail et d’enseignement, une diminution sensible de l’offre de formation et une déréglementation rampante. Toutes choses subies par les enseignants… et leurs élèves. La situation est suffisamment tendue pour que la FSU, hier après-midi, porte l’idée d’une journée nationale d’action, prévue à la mi-novembre, auprès des autres organisations de l’éducation.

[Lire la suite]

 

 

    LA VÉRITÉ EN CHIFFRES

 

    Dans 61,7% des établissements, des postes ou demi-postes ont été supprimés.

    64,6% de ces postes étaient occupés par des enseignants.

    Dans 56,3% des établissements, les heures supplémentaires sont en augmentation.

    La charge de travail hors enseignements a considérablement augmenté pour 54,9% des

  personnes interrogées.

    79,9% des personnels d’orientation disent avoir une charge de travail alourdie cette

  année.

    44,2% des enseignants considèrent que le taux de précarité est en augmentation dans   

  leur établissement.

 

 

 

Publié dans Education nationale, SERVICES PUBLICS, SOCIETE | Pas de Commentaire »

L’enseignement : un travail de conviction, de valeurs, de réflexion

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 octobre 2009

Lu sur : veille-education.org

Journée mondiale des enseignants : l’enseignement, une profession à revaloriser*

La Journée mondiale des enseignants, qui se tient chaque année le 5 octobre, célèbre l’anniversaire de la signature de la Recommandation concernant la condition du personnel enseignant adoptée par l’UNESCO en 1966. Cette recommandation apparaît d’actualité, puisque plusieurs partenaires du monde de l’éducation cherchent à valoriser la profession enseignante. Mais, au-delà des discours, que fait-on vraiment?

 

Prenons le temps de regarder les différentes facettes du travail enseignant. Que font réellement les enseignants durant tout ce temps passé avec leurs élèves ? Bien sûr, ils enseignent le programme officiel, mais ils le font en choisissant des moyens visuels et sonores d’actualité qui stimuleront ces derniers; en reformulant dans un langage adapté, concret, imagé pour que chacun s’y reconnaisse; en lisant sur les visages les interrogations, les doutes, le découragement; en attirant l’attention sur les faits marquants, les concepts importants. Et quand les élèves sont partis à la maison, ces mêmes personnes retournent à leurs cahiers pour préparer le contenu du prochain cours, trier les exercices appropriés, corriger les copies, etc.

Lire la suite

* Il s’agit d’une lettre ouverte de divers syndicats et associations d’enseignants du Québec

Publié dans Education nationale | Pas de Commentaire »

1...2122232425...29
 

ahmed remaoun |
Fabrice FRICHET |
LE BLOG EDUCATIF |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ALGERIE/ PARTIS POLITIQUES/...
| MATTNA
| Bloc-notes de Raoul d'Andrésy