Grand marché transatlantique : « Ce que nous savons à propos de cet accord commercial est mauvais, et ce que nous n’en savons pas pourrait être pire encore. »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 mai 2014

 

GRAND MARCHÉ TRANSATLANTIQUE

« Le commerce est censé construire des ponts entre les nations,

pas provoquer un désastre »

 

par Ilana Solomon 15 mai 2014

Traduction : Sophie Chapelle et Olivier Petitjean

 

GMT

  Négocié dans l’opacité, le projet d’accord

  commercial entre l’Union Européenne et

  les États-Unis inquiète.

  Pour mieux comprendre les enjeux, Basta !

  ouvre ses colonnes aux représentants

  de la société civile qui, de l’Allemagne aux

  États-Unis, en passant par la France,

l’Espagne ou l’Italie, se mobilisent.

Ilana Solomon est chargée des questions commerciales au Sierra Club, une ONG américaine

écologiste. Elle explique comment ce projet d’accord de libre échange pourrait porter

atteinte aux politiques climatiques, environnementales et sociales, aussi bien aux États-Unis

qu’en Europe. La première condition avant de poursuivre toute négociation :

« Impliquer le public dans toutes les étapes de la prise de décision. »

En réalité, les grandes entreprises veulent se servir de ce pacte pour éliminer, aux États-Unis comme dans l’Union

européenne, les mesures de protection de l’intérêt public et les normes existantes en matière d’environnement,

d’alimentation, de produits chimiques et dans bien d’autres domaines, en les stigmatisant comme « barrières

non tarifaires » ou « entraves commerciales ». Le tout dans le seul but d’amasser davantage de profits.

Cela représente une menace pour de nombreuses dispositions de protection de l’intérêt général qui affectent

directement nos vies quotidiennes. Cela contribuerait à aggraver l’un de nos défis communs – la crise climatique.

En matière d’alimentation, d’air, d’eau, de climat, l’Europe jouit généralement de niveaux de protection plus élevés

qu’aux États-Unis. Dès lors que ce soit-disant « pacte commercial » pourrait porter atteinte à l’ensemble

de ces protections, il semble que l’Europe ait encore plus à perdre que les États-Unis. La vérité, cependant, c’est

que les véritables gagnants de ce pacte seront les multinationales des deux côtés de l’Atlantique,

en quête de profits plus élevés. Les vrais perdants seront les citoyens tant du côté des États-Unis que de l’Union

européenne, et toutes celles et ceux qui sont frappés par les dérèglements climatiques.

Plus de gaz, plus de fracking

La Commission européenne, par exemple, a proposé d’inclure dans l’accord un chapitre entier dont l’optique

est d’augmenter les exportations de combustibles fossiles depuis les États-Unis vers l’UE. Il deviendrait beaucoup

plus facile d’exporter du gaz en réduisant les pouvoirs actuels du Département de l’énergie des États-Unis,

lequel n’aura même plus le droit de seulement analyser si ces exportations sont dans l’intérêt du public.

Les États-Unis seraient obligés d’approuver automatiquement toutes les exportations de gaz naturel – sans questions,

sans commentaires ou analyses, et sans délais.

Que signifierait concrètement une telle augmentation des exportations de gaz naturel pour les communautés

américaines ? D’une part, cela impliquera davantage de fracking. Le fracking, ou fracturation hydraulique, est

un processus violent visant à extraire des dépôts de gaz de schiste contenus dans des formations rocheuses,

et qui est connu pour contaminer l’eau potable, polluer l’air et causer des tremblements de terre.

Davantage de fracking signifie davantage de polluants toxiques, irrespirables et néfastes pour le climat,

davantage de menaces pour notre approvisionnement en eau potable, et davantage de risques

pour la santé publique, pour nos biens et pour notre environnement .

[Lire la suite sur Basta !]

Photo : source

Lire sur le même sujet la tribune de Pia Eberhardt du CEO.

Creative Commons License

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L’Édito de l’Humanité : Face à la montée des périls

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mai 2014

 

L’éditorial Par Patrick Apel-Muller.

 Ukraine :

« Le péril est grand. Il est désormais urgent de rétablir le dialogue,

sans surenchères irréalistes »

 

ukraine1

  C’est en Europe : un régime non élu envoie les chars

  et les hélicoptères de combat contre sa population

  avec le soutien des chancelleries de l’UE et des États-Unis.

  Ces dernières ont choisi d’alimenter depuis des semaines

  une stratégie de la tension dans une zone ultrasensible,

  à l’articulation entre la Russie et l’Otan, en poussant un clan

  d’oligarques corrompus contre un autre d’affairistes

  douteux, en lâchant la bride à des milices néonazies.

Le pire est en marche après que trente et une personnes ont été brûlées vives dans le siège des syndicats

d’Odessa, incendié par les partisans de Kiev.

Le péril est grand. Il est désormais urgent de rétablir le dialogue, sans surenchères irréalistes.

Ainsi, quel crédit auraient dans ce contexte les référendums séparatistes du 11 mai ou l’élection présidentielle du 25 mai

fabriquée pour légitimer le nouveau pouvoir ? L’Ukraine ne peut devenir la tête de pont d’une organisation militaire

dirigée contre Moscou. La relation particulière de la population de l’est du pays avec la Russie et avec la langue russe

doit être reconnue, tout comme son refus de reconnaître les nouveaux gouvernants qui se sont imposés place Maïdan.

L’hypothèse fédéraliste est sans doute le moindre des maux quand se dessinent des déchirements à la yougoslave.

La tension sert au contraire les desseins de Poutine, qui agite la défense des russophones comme une légitimation

d’expansionnisme.

Les dirigeants de l’Union européenne sont en cause, qui ont privilégié l’aventurisme, fermé les yeux

sur l’extrême droite à Kiev, poussé à l’épreuve de force.

La diplomatie française, après l’affaire Snowden et la violation des règles internationales du président Morales

ou ses errements bellicistes dans la guerre syrienne, ne sort pas grandie de l’épreuve. François Hollande, si empressé

de manipuler la parole de Jaurès pour en faire un bréviaire du renoncement et du libéralisme, ferait mieux de le relire :

« Le courage, ce n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre. »

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Tour d’Europe des propositions pour sortir de l’austérité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 mai 2014

 

Les solutions de 5 syndicalistes européens contre l’austérité

Salaires, Smic, emploi, dette… Tour d’Europe des propositions pour sortir de l’austérité

 

Pierre-Henri Lab – 1er mai 2014

manif1mai

 

  Emploi, salaires, protection sociale. La diversité des mots d’ordre,

  d’un pays à l’autre, n’empêchera pas, partout en Europe,

  les salariés d’exprimer le 1er Mai les mêmes préoccupations.

  À 24 jours des élections européennes, les manifestations seront

  aussi l’occasion d’exiger une nouvelle fois une Europe sociale.

 

A lire dans l’Humanité Dimanche ou sur l’Humanité.fr, les points de vue de Luis Casillas, délégué syndical FGTB chez Safran (Belgique); Vincenzo Scudiere, responsable à l’organisation de la CGIL (Italie); Gabriele Bischoff, responsable des questions européennes DGB (Allemagne); Arménio Carlos, secrétaire général de la CGTP (Portugal); Giorgios Koutsoukos, membre du syndicat Poe-Doy (Grèce).

 

Athènes, Bruxelles, Berlin , Lisbonne, Madrid… Des centaines de milliers de salariés sont attendus dans les rues des villes d’Europe à l’occasion du 1er mai. En Belgique, ils défileront contre le projet de réforme de l’assurance chômage qui, s’il est adopté, privera 50 000 demandeurs d’emplois de toute indemnisation.

En Allemagne, ce sont les modalités de mise en œuvre du salaire minimum qui seront au cœur des mobilisations tandis qu’en Italie, les salariés manifesteront en faveur d’un plan de relance et d’investissement.

Derrière ces mots d’ordre différents, on retrouve la mise en cause de la même logique, le refus des politiques d’austérité. Depuis la mise en œuvre du traité de stabilité, de gouvernance et de coordination le 1er janvier 2013, l’Europe s’enfonce dans la crise. Conjugué à la dégradation des finances publiques provoquée par le sauvetage du système financier (1 900 milliards d’euros mobilisés en Europe), l’abaissement de l’objectif de réduction des déficits publics de 3 à 1 dans un premier temps (à terme, l’objectif est l’équilibre budgétaire) a plombé la croissance.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Pauvreté : Les pays les plus touchés sont les pays qui mènent des politiques d’austérité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 avril 2014

 

La pauvreté en hausse

Protection sociale

 

Cécile Rousseau – 24/04/2014

 

D’après l’Insee, les transferts sociaux protègent de moins en moins contre la paupérisation.

Avec l’austérité, la protection sociale atténue moins la pauvreté. L’étude de l’Insee sur « la France dans l’Union

européenne » parue aujourd’hui en fait la démonstration (voir le document ci-dessous). Si dans l’Hexagone

les retraites, la prise en charge des soins par l’assurance maladie, les prestations familiales, les minima sociaux,

comme le RSA ou les allocations chômage, ont contribué à réguler la montée de la paupérisation entre 2007 et 2009,

« leur impact bénéfique s’est légèrement amoindri entre 2010 et 2011, notamment du fait de la baisse du niveau

de vie des chômeurs ». En effet, les demandeurs d’emploi voient s’allonger leur durée de chômage et sont nombreux

à basculer dans les minima sociaux. Avec en toile de fond le coup d’accélérateur donné aux politiques de rigueur

et l’enracinement de la crise économique sur le continent.

Les pays les plus touchés par la pauvreté sont les pays qui mènent des politiques

d’austérité

En France, les transferts sociaux restent tout de même un bouclier. En 2011, ils ont réduit le taux de pauvreté

de 41 %, sensiblement plus que dans l’Union européenne (35 %). Le rôle des prestations sociales dans la lutte

contre la paupérisation est globalement élevé dans les pays d’Europe du Nord ainsi qu’en Irlande ou au Royaume-Uni.

austérité2

Mais, dans les contrées les plus touchées par les politiques

d’austérité, les transferts sociaux remplissent difficilement

leur fonction d’amortisseur :

la pauvreté ne baisse que de 20 %, voire moins,

dans l’Europe du Sud (Grèce, Espagne, Italie) mais aussi

dans certains nouveaux États membres comme la Bulgarie

ou la Roumanie. En Grèce, les dépenses de santé ont

ainsi reculé de 11 % en 2010 et 2011 d’après l’Organisation de coopération et de développement économique.

Aujourd’hui, le gouvernement refuse notamment de prendre en charge les traitements pour l’hépatite B et C…

Dans l’Europe des 27, la pauvreté gagne donc fortement du terrain en Grèce, en Italie ou en Espagne.

Une personne sur quatre est dans cette situation contre un peu moins d’un Français sur cinq.

Mais dans l’Hexagone, le risque d’exclusion sociale ne cesse d’augmenter.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

Document à télécharger :  fr-ue14.pdf.pdf

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Signez la pétition pour la mise en place d’une taxe Robin des bois !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 avril 2014

 

Un million de signatures pour la Taxe sur les transactions

financières avant le 30 avril

 

finances1   par Attac France

  Angela Merkel et François Hollande l’ont dit : trouver un accord

  sur la taxe Tobin d’ici les élections européenne serait un signal

  très important pour les hommes et les femmes d’Europe.

  Un projet crédible de taxation des transactions financières (TTF)

  est sur la table, celui de la Commission européenne.

Il ne reste plus aux 11 pays volontaires qu’à l’adopter lors du Conseil européen des ministres des finances (ECOFIN)

les 5 et 6 mai prochains. Mais dans les coulisses le gouvernement français continue de freiner ce projet.

Signez la pétition pour la mise en place d’une taxe Robin des bois !

C’est 1 million de signatures que nous voulons transmettre au Conseil des ministres le 30 avril prochain.

Pourtant, comme l’a montré l’échec du sommet franco-allemand du 19 février dernier sur ce thème, le gouvernement

français persévère dans son opposition à ce projet. Alors que la Commission et l’Allemagne souhaitent inclure

les produits dérivés (qui représentent 85 % des transactions financières) dans l’assiette de la TTF, M. Moscovici a

d’abord proposé de les exonérer, puis de les taxer une fois par an. Cela annulerait tout effet dissuasif

contre la spéculation et réduirait les recettes à peau de chagrin.

Seules les banques et les spéculateurs ont intérêt à cet enterrement du projet de taxe européenne.

Le gouvernement français doit résister à la pression des lobbies !

Le projet de la Commission rapporterait 36 milliards d’euros par an avec les 11 pays participants. Il ouvrirait la voie

à l’adoption d’une telle taxe au plan international. Une nécessité absolue pour contribuer au financement de la lutte

contre le chômage, la pauvreté, les pandémies et le changement climatique.

Déjà plus de 600 000 citoyen⋅ne⋅s de France et d’Europe ont signé la pétition Robin des Bois.

C’est 1 million de signatures que nous voulons transmettre au Conseil des ministres le 30 avril !

Signez la pétition et diffusez ce message autour de vous !

Lire la note Taxe Tobin européenne, pourquoi veulent-ils la saboter ?.

[Lire la suite sur france.attac.org]

 Illustration : Rafael Matsunaga (licence CC by-2.0).

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Un sommet pour une Otan économique et commerciale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2014

 

Europe Les enjeux

Un sommet pour une Otan économique et commerciale

 

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  La réunion d’aujourd’hui à Bruxelles

  entre les États-Unis et l’UE, en présence

  de Barack Obama, est destinée à resserrer

  les liens transatlantiques en poussant

  à la conclusion d’un accord de libre-échange

couvrant la moitié du PIB mondial.

 

Les deux rives de l’Atlantique sont pressées de signer. Ou tout au moins leurs dirigeants, leurs lobbies et leurs milieux d’affaires. Car les citoyens, eux, n’ont pas eu leur mot à dire au sujet de la conclusion d’un accord de libre-échange transatlantique entre les États-Unis et l’Union européenne (UE). Le sommet UE-USA, qui s’ouvre aujourd’hui, en présence de Barack Obama, le président états-unien, se penchera sur le sujet. « Il est important de veiller à ce que les deux parties réaffirment leur engagement d’aboutir à un accord ambitieux et de haut niveau », a enjoint samedi le représentant des États-Unis au Commerce, Michael Froman, à Bruxelles. Les élections européennes, où les politiques communautaires sont scrutées, inquiètent Washington. « L’Europe est dans une année politique. Nous voulons nous assurer qu’elle ne perde pas son élan au cours de cette période », a ajouté Froman.

La venue d’Obama au sommet pour montrer aux Européens son empressement à signer un accord transatlantique

Pour les États-Unis, l’enjeu n’est pas qu’économique. Les Américains ne sont pas dénués d’arrière-pensées stratégiques. Pour Froman, la « raison d’être » du partenariat transatlantique (TTIP) est d’autant « plus justifiée » avec la crise ukrainienne. C’est dans ce cadre que Barack Obama a annoncé sa venue au sommet. Celle-ci montre aux Européens l’empressement à signer un accord transatlantique, mais aussi que Washington ne se détourne pas du Vieux Continent, au moment où il noue des liens toujours plus étroits avec l’Asie du Sud-Est, au moyen d’un accord transpacifique.

[...]

Des deux côtés de l’Atlantique, on est pressé

Pour arracher un accord, les États-Unis prennent acte de la mobilisation citoyenne. Ils ont été contraints de « saluer » la semaine dernière la décision de la Commission d’organiser une consultation publique au sujet de l’un des points les plus contestés du TTIP, le mécanisme de règlement des différends. Celui-ci est fustigé par les organisations non gouvernementales. Il permet aux multinationales de contester les décisions politiques des États. Ainsi, en vertu d’un accord bilatéral d’investissements entre la Grèce et la Slovaquie, la banque Postava, originaire de ce pays, poursuit Athènes.

[...]

Lors de ce sommet, les Vingt-Huit et les États-Unis devraient s’accorder sur un point important : lever 96 % des taxes à l’importation. « Parmi les objectifs poursuivis, figure l’élimination de tous les droits de douane sur les échanges bilatéraux », peut-on lire dans un projet de communiqué, consulté par Reuters. Aujourd’hui, ces taxes ne sont plus que de 4 % en moyenne entre les deux zones, arguent les promoteurs du traité pour laisser penser que celui-ci aura peu de conséquences sur les filières productives. En réalité, l’avenir les producteurs automobiles ou agricoles pourrait être bouleversé. Dans ces secteurs, les droits de douane excèdent, pour certains produits, 10 %.

Des deux côtés de l’Atlantique, on est pressé. Car, chaque jour, de nouveaux représentants des citoyens découvrent les faces cachées du projet, qui touchera 800 millions de consommateurs, 50 % de la production mondiale et 30 % du commerce international. Ainsi, ce mois-ci, le Syndicat européen des étudiants a dénoncé le fait que les groupes privés pourraient vendre leurs « services éducatifs », mais surtout voir leurs diplômes reconnus.

[Article complet sur humanite.fr]

Lire également :

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Les Criméens font le choix de la Russie

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mars 2014

 

   Guerre ou paix, l’éditorial de Jean-Paul Piérot

 

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Le résultat du référendum organisé hier en Crimée

n’était pas encore connu à l’heure du bouclage

de cette édition, mais on ne prenait pas 
un grand risque

en prévoyant que 
la péninsule de la mer Noire choisirait

de revenir dans le giron de la Fédération de Russie

après soixante ans d’appartenance à l’Ukraine.

Les conditions, dans lesquelles s’est préparée et déroulée

cette consultation, n’étaient guère favorables à l’instauration

d’un débat public, contradictoire, équitable, pour ne pas dire serein.

 

Moins d’un mois s’est écoulé depuis la mise en place 
à Kiev d’un gouvernement intérimaire orienté vers l’Union

européenne et les États-Unis, mais largement contesté dans les régions de l’Est et du Sud, qui redoutent

une prise de distance entre l’Ukraine et la Russie.

L’initiative des autorités pro-russes de Crimée, appuyée par Moscou, apparaît comme un moment du bras de fer

engagé contre un nouveau pouvoir à leurs yeux illégitime et, dans le même mouvement, contre 
les puissances

occidentales et atlantiques dont le soutien à l’insurrection de Maïdan n’avait rien de désintéressé.

Pour autant, il serait faux de conclure que le vote de dimanche ne traduit pas l’opinion majoritaire 
des Criméens,

qui se sont rendus massivement aux urnes. Deux heures avant la fermeture des bureaux de poste, les autorités

annonçaient une participation de 73%. Mais c’est un vote de crise, qui conduit les habitants à chercher une issue

dans la séparation, dans la division, dans l’exaltation de l’identité. L’orientation du nouveau pouvoir de Kiev,

non seulement pro-européen – l’Ukraine est évidemment européenne –, mais plus précisément pro-occidental,

pro-Otan, et qui accepte 
en son sein des factions nationalistes et d’extrême droite, 
a favorisé dans la population

une polarisation autour 
de la Russie, que le Kremlin a évidemment exploitée. 
On peut regretter que la Crimée ait

choisi la sécession, mais la responsabilité n’en incombe pas qu’aux organisateurs du référendum. Loin s’en faut.

Le recours aux modifications des frontières, même revendiqué au nom du droit 
à l’autodétermination des peuples,

est toujours facteur 
de risques. Le réalisme va-t-il commander 
aux dirigeants de Kiev et de Moscou de prendre


des mesures d’apaisement et de confiance afin d’éviter une déstabilisation générale de l’Ukraine si d’autres régions

s’engageaient dans la voie empruntée 
à Simferopol ?

[Lire la suite]

 

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euronews (en français)

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Parlement européen : le rapport sur le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) enfin adopté

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 février 2014

 

Un FEAD préservé voté au Parlement européen

 

Captureaidealimentaire

 

  Communiqué de presse Younous Omarjee,

  Patrick Le Hyaric, Marie-Christine Vergiat,

  Jean-Luc Mélenchon et Jacky Hénin –

  Strasbourg 25/02/2014

 

Le Parlement européen a adopté le rapport sur le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD).

Les députés Front de Gauche/Alliance des outremers se félicitent que ce débat se trouve enfin clos,

ce malgré la lenteur législative qui a pesé sur ce dossier et qui nous conduit à l’adopter

alors que l’hiver est déjà presque fini.

Les députés Younous Omarjee et Patrick Le Hyaric s’étaient opposés au consensus émanant de la commission

emploi et affaires sociales et qui voulait se contenter de 2,5 milliards d’euros. Lors du précédent vote

en plénière le 12 juin 2013, les députés de la GUE/NGL ont réussi à faire adopter un nouvel amendement

qui précisait clairement que le budget devait être maintenu à 3,5 milliards d’euros pour 7 ans.

Cet amendement a été adopté à la quasi-unanimité du Parlement européen, et le Conseil européen a dû

accepter ce montant de 3,5 milliards d’euros exigés par le Parlement européen.

La mobilisation des associations a permis d’éviter le pire et c’est une victoire dont elles peuvent être fières.

Mais on pourrait faire plus.

Alors qu’aujourd’hui un quart des personnes vivent sous le seuil de pauvreté dans l’Union européenne,

et que l’UE est la deuxième puissance économique mondiale, les moyens financiers ne manquent pas.

C’est la volonté politique qui fait défaut pour refuser  les plans d’austérité et mettre en œuvre

une réelle solidarité pour tous ceux et toutes celles qui vivent sur le territoire de l’UE.

Source

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Intervention de Patrick Le Hyaric sur l’emploi et la formation des jeunes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 février 2014

 

Garantie jeunesse :

Intervention de Patrick Le Hyaric sur l’emploi

et la formation des jeunes.

 

Une discussion a eu lieu au Parlement européen à propos de la garantie jeunesse.

Patrick Le Hyaric a plaidé pour que ce projet devienne une vraie allocation d’étude, de formation, de logement

et d’aide à l’accès au travail et à l’emploi avec les moyens financiers indispensables pour y parvenir.

 

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Patrick Le Hyaric

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A la Une de l’Humanité : Transports de voyageurs, l’Europe déraille

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 février 2014

 

Ce mercredi dans l’humanité :

             casse du service public ferroviaire, épisode 4

 

huma2602

 

 

Hier, plusieurs milliers de cheminots européens ont interpellé

les eurodéputés à Strasbourg qui débattent du quatrième

paquet de « libéralisation » ferroviaire.

Il ouvrirait la concurrence au transport de voyageurs TGV,

grandes lignes et TER…

Avec le point de vue de Jacky Hénin, député européen PCF.

 

 

 

Extrait de l’entretien avec Jacky Hénin :

Le vote du quatrième paquet ferroviaire achève le processus européen de libéralisation du rail.

Quelles en seront 
les conséquences ?

Jacky Hénin. Le transport ferroviaire public subit des attaques coordonnées aux niveaux national et européen.

La Commission européenne, consciente que la destruction du rail 
ne se ferait pas sans résistance, a divisé

les étapes pour essayer de faire avaler la pilule morceau par morceau. Le quatrième paquet ferroviaire vise

à terminer le travail et à privatiser le plus gros morceau : le transport de voyageurs.

D’après la clause de réciprocité intégrée au quatrième paquet ferroviaire, à partir du moment où la SNCF est

présente en Italie par exemple, les compagnies italiennes auront le droit d’être présentes sur le réseau français.

Ces entreprises étrangères auront d’autant plus de facilité à s’insérer sur le marché français que les collectivités

auront l’obligation 
de passer par des appels d’offres.

Lire la suite de l’entretien dans l’Humanité en version numérique

Suite de l’article 

 

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