Parlement européen : Taxation des bonus, stock options
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 mars 2010
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 mars 2010
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 mars 2010
l’Humanite.fr/ – 27 mars 2010
Les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro ont esquissé jeudi soir leur plan pour la Grèce. Ils s’en remettent aux marchés pour financer la dette d’Athènes. Décryptage.
Bruxelles, envoyé spécial.
Au sortir du Conseil européen, la Grèce reste dans la position de Prométhée. Enchaîné sur le mont Caucase, un aigle venait chaque jour lui manger le foie qui repoussait indéfiniment. Les 16 membres de la zone euro ont décidé jeudi soir de laisser Athènes en proie aux vautours de la finance. L’accord se félicite des mesures d’austérité grecques. Il s’en remet au marché pour financer la dette d’Athènes mais prévoit un « mécanisme » si le « financement de marché est insuffisant ». Les Vingt-Sept se saisissent de l’occasion pour transformer le Conseil européen en gouvernement économique, en fait en gendarme financier
Nous reproduisons certains extraits de la déclaration des chefs d’État et de gouvernement de la zone euro et les commentons.
« Nous soutenons pleinement les efforts du gouvernement grec et saluons les mesures additionnelles annoncées le 3 mars, qui permettront d’atteindre les objectifs budgétaires pour 2010. Nous reconnaissons que les autorités grecques ont pris des actions ambitieuses et résolues, qui devraient permettre à la Grèce de retrouver la pleine confiance des marchés. Les mesures de redressement prises par la Grèce constituent une contribution importante au renforcement de la soutenabilité budgétaire et de la confiance des marchés. Le gouvernement grec n’a demandé aucune aide financière. Par conséquent, aujourd’hui, aucune décision n’a été prise pour activer le mécanisme décrit ci-dessous. »
Notre commentaire. Les États de la zone euro félicitent la Grèce pour son plan d’austérité. Et Nicolas Sarkozy voit dans ce sommet une étape. Le plan approuvé jeudi « doit assurer à la Grèce de pouvoir mettre en œuvre ses réformes »… Lors du Conseil européen exceptionnel du 11 février, les Vingt-Sept avaient appelé la Grèce à mettre en œuvre des « mesures additionnelles » pour se conformer aux règles du pacte de stabilité. Traduisez : « plus de rigueur ». Les déclarations des sommets de février et de mars réaffirment la primauté du financement de la dette publique par les marchés financiers.
C’est que les États se refusent à prêter main-forte aux Grecs pour financer leur dette. Athènes n’a pourtant besoin que de 16 milliards d’euros au mois de mai. Une goutte d’eau comparée aux centaines de milliards mobilisés pour sauver les banques l’an dernier. Athènes se voit ainsi condamnée à emprunter au taux usurier de 6,30 % soit 3,14 points de plus que l’Allemagne.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 mars 2010
publié par roland (webmaster) – 25 mars 2010
Fitch ratings
Auteur : Gérard Filoche - Source : Le blog de Gérard Filoche
Fouiller quelques secondes sur Internet vous révélera ce qu’est l’agence « Fitch ratings ». Le 19 mars dernier Le
Monde révélait que, du côté de l’Elysée, on estimait que si la France ne faisait pas une vraie réforme des retraites
elle perdrait son « AAA + » (AAA : arnaque des actionnaires anonymes) et devrait donc emprunter plus cher aux
banques et sa dette s’accroîtrait d’autant (catastrophe !).
Incroyable, n’est-ce pas, tout dépend d’une agence de notation, l’un de ces repaires de charlatans qui ont
si bien noté les banques jusqu’à ce qu’elles s’écroulent sous les subprimes en 2008.
Ce n’est plus Trichet qui dirige la BCE, ni Barroso, ce sont ces agences « privées » de type agence « Fitch ratings »
l’une des deux plus grandes agences de notation au monde : il suffit que les économistes incompétents de Fitch ratings
décident que tel pays est devenu « moins solvable » et ledit pays, comme l’Argentine, par le passé, devient moins « crédible »
et ses capacités à emprunter comme un vulgaire ménage de banlieue sont immédiatement dégradées.
Ce qui est arrivé à la Grèce suite à un tour de bonneteau scandaleux : la banque Goldman Sachs qui avait aidé la droite Grecque
à maquiller les comptes de l’état, a ensuite révélé, quand la gauche a gagné les élections, la manœuvre aux agences de notation
qui ont enlevé le fameux « AAA » à Athènes. Du coup la Grèce emprunte à 6 % au lieu de 1 %. Et le chef de la BCE Trichet qui
prête à 1 % refuse de prêter à la Grèce.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 mars 2010
Pendant que les fonds
spéculatifs emplissent les poches
de quelques boursicoteurs, les
peuples européens sont appelés
à se serrer la ceinture
Débat préalable au Conseil européen des 25 et 26 mars 2010
Par Annie David – 23 mars 2010
Une fois encore, l’Union européenne fait le grand écart entre les paroles et les actes en matière de régulation financière.
Toutes les surenchères ont été faites pour dénoncer ce système fou de la spéculation déconnecté de la réalité. Mais à l’heure
de prendre d’indispensables mesures, les dirigeants européens reculent à nouveau. Preuve en est le projet de directive visant
à réguler les fonds spéculatifs, retiré pour ne pas froisser les marchés britanniques à l’aube d’élections législatives qui s’annoncent
difficiles pour Gordon Brown…
Une question simple et légitime : les États européens souhaitent-ils vraiment un accord ? Pendant que les fonds spéculatifs
emplissent les poches de quelques boursicoteurs, les peuples européens sont appelés à se serrer la ceinture, au premier rang
desquels, nos amis grecs, qui doivent supporter réductions de salaires, de pensions, de services publics. Le sommet du 25 et
26 mars sera donc crucial pour la Grèce : soit les chefs d’États s’accordent sur une aide financière à des taux d’intérêt non
prohibitifs -car les taux d’intérêt que la Grèce doit aujourd’hui payer pour emprunter sur les marchés et financer ses déficits
sont insupportables, plus de 6 %, et contribuent à l’enfoncer dans la crise-, soit, devant l’égoïsme de ses partenaires, elle n’aura
d’autre recours que de s’adresser au FMI, dont les taux d’emprunt sont plus favorables, marquant ainsi l’échec de la politique
monétaire européenne. Le comble c’est que le président de la Commission y serait favorable ! Quant à l’Allemagne, sa position
est encore plus inquiétante puisqu’elle évoque la possibilité d’exclure de la zone euro les pays jugés trop permissifs
en matière de déficit, visant en premier lieu la Grèce mais également le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France…
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 mars 2010
Publié par : Solidarite Internationale PCF – 20 mars 2010
capitalisme et de l’intégration européenne?
La Grèce comme marchandise
Dans la politique bourgeoise, les vérités ne se dévoilent pas seulement quand les commères se chamaillent*. Elle apparaissent aussi d’habitude dans la bouche des fous.
C’est ce qui s’est passé la semaine dernière quand deux députés du Parlement Allemand ont formulé la proposition que la Grèce puisse vendre une partie de son territoire et de son patrimoine culturel – notamment l’Acropole d’Athènes – pour affronter la situation précaire des comptes publics.
La « proposition » est de telle nature qu’il y a eu un vaste effort médiatique pour la minimiser. D’une part, parce que « ceux qui l’ont formulé étaient deux députés d’extrême-droite ». D’autre part, parce que le journal qui l’a publié, Bild, est un « tabloïd sensationnaliste ». Mais la question fondamentale, que l’on cherche ainsi à occulter, est toute autre.
C’est ce qui emmène deux politiciens allemands à adresser de telles propositions à un pays souverain, dans la situation actuelle. Et la situation actuelle, c’est celle d’une UE dans laquelle, avec l’entrée en vigueur du « Traité de Lisbonne », les dogmes monétaristes et néo-libéraux prennent force de loi, et dans laquelle les grandes puissances capitalistes ont pris les commandes et veulent le montrer.
Ce que les deux « députés d’extrême-droite » allemands ont fait, c’est exprimer de manière brutale ce que la bureaucratie européenne formule de manière plus prudente : la voie vers laquelle nous emmène « l’intégration européenne », c’est celle de la perte accélérée de souveraineté des États les plus dépendants.
Et si les États aliènent leur souveraineté, pourquoi n’aliéneraient-ils pas également leur territoire sur lequel ils l »exercent, ou un patrimoine national sur lequel repose une partie fondamentale de son identité nationale?
Cela fait partie de la nature du capitalisme de transformer tout en marchandise. En citant Marx et Engels, « L’argent seul est marchandise! Tel est maintenant le cri qui retentit sur le marché du monde ». Ainsi fonctionne l’actuelle Union Européenne.
Dans la Constitution d’Athènes, Aristote rappelle la situation antérieure à Solon :
« La terre était tout entière entre les mains d’un petit nombre d’hommes, et si les cultivateurs ne payaient pas leur redevance, ils s’exposaient à être vendus, eux et leurs enfants : car les débiteurs étaient soumis à la contrainte par corps »
Ces mots nous viennent de la Grèce, et ont été écrits il y a vingt-six siècles. Et la lutte continue aujourd’hui contre ceux qui veulent tout transformer en marchandise, des réalisations artistiques millénaires jusqu’à la souveraineté des peuples et aux droits des travailleurs.
*Allusion à un proverbe portugais « Zangam-se as comadres, descobrem-se as verdades » – Quand les commères se chamaillent, on découvre la (les) vérité(s)
Numéro 1893 du 11 mars d’Avante – hebdomadaire du PC Portugais
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mars 2010
Parti communiste français – 18 mars 2010
Barroso / Merkel : Non aux politiques d’austérité !
Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, vient de mettre en demeure plusieurs pays européens dont la France de renforcer encore la rigueur budgétaire, d’ores et déjà programmée dans l’ensemble de l’Union Européenne. Au nom de la réduction dans les plus courts délais des déficits, il demande ainsi d’appliquer de manière implacable les critères de Maastricht et les politiques d’austérité qui ont conduit l’Europe à la crise actuelle.
De son côté, avec un cynisme et une arrogance consternantes, la chancelière allemande, Angela Merkel, va jusqu’à demander une modification des traités et une exclusion de l’euro pour tout pays en crise « qui ne serait pas déterminé à mener des réformes », et pas seulement en Grèce qui se voit imposer un véritable diktat. Selon Berlin, les règles actuelles du traité et du Pacte de stabilité, ne représentent pas une menace suffisante pour inciter les États laxistes à « réformer ». Il faudrait donc aller au delà des amendes et des pénalités financières et prescrire d’autorité les mesures de rigueur budgétaire et les politiques structurelles de régression sociale qui devraient les accompagner.
Au moment où partout en Europe montent l’indignation et la mobilisation
croissante contre cette politique, nous disons ça suffit ! Non aux politiques
d’austérité !
Le PCF exige que soient prises d’urgence les mesures nécessaires pour mettre à contribution les revenus de la finance responsables de la crise actuelle. S’il y a une réforme des traités à opérer c’est bien celle de la suppression du Pacte de stabilité qui installe dans la durée l’application des critères de Maastricht, pour aller vers un véritable pacte de solidarité sociale et de développement au service de l’emploi, du progrès social et écologique. Ce qui passe par une refonte démocratique et citoyenne des institutions européennes.
Parti communiste français
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 mars 2010
12 mars 2010 – Entretien réalisé par Fabien Perrier
Kostas Vergopoulos, économiste grec
Quels vont être les effets des mesures du gouvernement grec ?
Kostas Vergopoulos. Si on réduit brutalement les salaires, que l’on relève la TVA, on réduit d’autant la demande. Donc, toute l’économie va plonger plus profondément dans la récession. Le problème le plus sérieux n’était pas celui du déficit mais précisément celui de la récession. Du coup, le déficit va croître encore. Tout cela est totalement contre-productif. En réalité, Bruxelles veut imposer à la Grèce une politique inefficace et « de classe ». Ce n’était pas les salariés qui vivaient au-dessus de leurs moyens mais ceux qui disposaient des hauts revenus.
Les fonctionnaires seront-ils les seuls touchés ?
Kostas Vergopoulos. Non, tous les salaires, déjà très faibles en Grèce, vont être tirés vers le bas. Certains jeunes touchent 800 euros par mois. L’augmentation de la TVA, des taxes, aura des conséquences dramatiques pour eux. Le taux de pauvreté grec est le plus élevé d’Europe. Il faudrait des investissements publics dans la formation. Mais on coupe dans ces dépenses.
Qu’est ce que tout cela signifie sur l’état politique de l’UE ?
Kostas Vergopoulos. Aujourd’hui, les interlocuteurs ne sont plus les citoyens, les électeurs, comme dans une démocratie, mais les hedge funds, les spéculateurs, les agences de notation… Ce sont eux que Bruxelles et les gouvernements ont choisis comme interlocuteurs.
La « purge » grecque va-t-elle être administrée à d’autres pays ?
Kostas Vergopoulos. Elle l’est déjà au Portugal, en Espagne. Demain, ce sera l’Italie, la Grande-Bretagne… Et si l’on s’en tient aux logiques à l’œuvre, y compris la France et l’Allemagne vont être très directement concernées.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 mars 2010
Un choc frontal entre la finance et les peuples
Par Bruno Odent – L’Humanité – 12 mars 2010
Grève générale en Grèce, référendum islandais :
les peuples refusent de payer la note de la crise.
La dictature financière est désormais un talon de fer pour les
nations elles-mêmes.
C’est le dossier de l’Humanité, vendredi.
La précipitation vers des superplans d’austérité provoquée par le surendettement des États — la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie
ou l’Irlande ne figurant en fait qu’aux avant-postes européens — exprime l’entrée de l’Europe dans une nouvelle phase de la crise
entamée avec le krach de 2007-2008, celle d’un choc frontal entre les marchés financiers et les peuples.
Ce sont les grands acteurs de la finance, les Kommerzbank, BNP Paribas ou autres Goldman Sachs, créanciers des États, qui
exigent des citoyens des différents pays qu’ils règlent l’addition de la crise. Des exemples très concrets permettent de comprendre
comment on en est arrivé à cette situation explosive, l’impasse étant si totale pour tous ceux qui entendent rester dans les rails du
système — entendez dans le respect des normes du pacte de stabilité — qu’ils ne conçoivent plus d’autre issue que celle d’une
épreuve de force comme aujourd’hui avec le peuple grec. Les banques françaises sont particulièrement bien placées parmi les
acteurs qui ont parié sur les difficultés des États. Elles figurent ainsi parmi les plus grosses détentrices de titres de dette grecque —
plus de 55 milliards d’euros à la fin de l’an dernier, selon la Banque des règlements internationaux (BRI).
Un placement très lucratif puisque le taux de l’ardoise hellène (bien supérieur dès le départ à celui de la France) a
explosé avec la spéculation, passant aujourd’hui à plus de 6 % (sur les marchés, la rémunération du placement
grimpe avec le risque présumé pris par les « investisseurs »). Et comme les traders de Natixis, BNP Paribas et
autres ont pu réaliser leurs opérations en empruntant eux-mêmes à un taux dérisoire (1 %) auprès de la Banque
centrale européenne (BCE), on mesure les gains qu’ils ont pu réaliser sur ce seul écart de taux. Sur le dos des
contribuables grecs.
[Lire la suite sur : humanite.fr/]
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 mars 2010
Patrick Le Hyaric – 9 mars 2010
Ce lundi soir, a eu lieu au Parlement Européen à Strasbourg un débat sur la nécessité ou pas de taxer les transactions financières.
Les forces de gauche et écologistes ont plutôt appuyé une telle initiative. Les députés du PPE (Parti populaire européen) sont intervenus contre celle-ci.
Lire l’intervention de Patrick Le Hyaric.
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