Violences scolaires

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 février 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

ÉDUCATION ET RECHERCHE

CES ACTES SONT RÉVÉLATEURS D’UNE SITUATION QUI SE DÉGRADE

ET DONT LE GOUVERNEMENT EST TOTALEMENT RESPONSABLE

Violences scolaires

Par Jean-François Voguet – 18 février 2010

 

Violences scolaires dans Education nationale moton116

 

 

Les agressions d’élèves survenues dans l’académie de Créteil suscitent de vives émotions, des craintes, et des colères.

Nous partageons ces sentiments.

Ces actes sont révélateurs d’une situation qui se dégrade et dont vous êtes totalement responsable.

Moins de surveillants, d’infirmières, de médecins, d’assistantes sociales, moins d’enseignants.

Votre politique : c’est toujours moins pour l’école.

Et ce n’est pas en transformant nos écoles en sanctuaires que vous règlerez les problèmes.

C’est votre politique éducative qu’il faut changer. Elle est fondée sur la ségrégation sociale et territoriale et son moteur est la sélection par l’échec qui écrème et met de côté.

Qui dira combien l’échec scolaire infligé à des centaines de milliers d’enfants et de jeunes, est d’une telle brutalité, qu’elle les affecte durablement, les fragilise, les déstabilise, brise leur rêve et leur avenir ?

Il n’y a pourtant pas de gêne du retard et de l’échec scolaire. Ils pourraient tous réussir leur parcours scolaire. En fait, c’est toute votre politique marquée du sceau de l’injustice sociale qui est à la racine de cette violence qui ronge notre société, nos établissements scolaires et notre jeunesse, qui ronge nos villes et nos quartiers où la souffrance sociale s’est installée.

C’est elle qui engendre l’exclusion et la colère. C’est elle qui est à l’origine de toutes les pertes de valeurs, de toutes les dérives et ouvre la porte à toutes les violences.

Et vos politiques sécuritaires n’y changent rien. 

Depuis 8 ans vous ne cessez de renforcer la surveillance, les contrôles, les arrestations, les sanctions et pourtant, partout, la violence se développe. Aussi il est urgent de reconnaître votre échec.

Dans ce contexte, faites face à vos responsabilités et arrêtez de tourner en dérision les revendications qui montent. Personne ne parle d’un surveillant par élève, mais toute la communauté éducative, parents, enseignants, élèves, vous demande la présence d’adultes en plus grand nombre.

Allez-vous enfin les écouter et les entendre ? Allez-vous en particulier mettre fin aux suppressions de postes ? Monsieur le Ministre,

Vous devriez méditer cette phrase de Victor Hugo « Ouvrez une école, vous fermerez une prison ».

Aussi, plutôt que d’organiser les États généraux de la sécurité à l’école, ne serait-il pas temps d’organiser un Grenelle de l’éducation pour mettre en œuvre une vrai réforme, qui place au cœur de ses enjeux la réussite scolaire de tous les élèves ?

Cela devient urgent. C’est pourquoi nous vous demandons de faire de l’éducation une vraie priorité nationale.

 

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L’UMP bafoue le Conseil d’État

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 février 2010

http://www.groupe-crc.org/
Sénateurs du groupe CRC-SPG

DossiersL'audiovisuel public en danger

Les sénateurs du groupe CRC-SPG s’opposent totalement à la réforme de l’audiovisuel public et à sa disposition phare, la suppression de la publicité, y voyant une manière habile d’affaiblir les chaînes publiques au profit de TF1 et M6. « La suppression de la publicité sur les chaînes publiques peut, de prime abord, sembler une bonne idée, explique Ivan Renar, sénateur du Nord. Pour mieux l’accréditer, on ne manque pas de nous rappeler qu’il s’agit d’une ancienne proposition de la gauche. Comme de nombreux téléspectateurs, on peut être spontanément tenté de dire : pourquoi pas ? Mais au prétexte d’en finir avec « la pub », ce texte organise une véritable mise sous tutelle économique, politique et éditoriale de France Télévisions. A la dictature de l’audimat va se substituer l’absolutisme du Président de la République, tout à la fois directeur du budget, directeur des programmes et de l’information, et directeur des ressources humaines ! Cette triple tutelle met en danger notre démocratie et l’expression du pluralisme. Cette concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul homme crée une situation inédite et dangereuse. »

CULTURE

Les communiqués de presse

L’UMP bafoue le Conseil d’ÉtatL'UMP bafoue le Conseil d'État dans Audiovisuel 20Ralite

Audio visuel public

Par Jack Ralite – 12 février 2010

Hier, 11 février 2010, à la demande des sénateurs communistes et du parti de gauche, le Conseil d’État a annulé la décision de supprimer la publicité avant l’examen de la question par le Sénat.

En réponse à cette décision sans précédent dans l’histoire de la République française, le parti présidentiel, par son porte-parole, déclare que le gouvernement a bien agi et que tout cela est « sans conséquence ». Après avoir bafoué le Parlement, le pouvoir s’assoit sur la justice !

Les sénateurs tiennent à rappeler tout d’abord que la rumeur entretenue par M. Lefebvre est un mensonge pur et simple. L’idée que la décision serait sans effet a été plaidée devant le Conseil d’État pour demander un non-lieu à statuer. Or, la haute juridiction l’a rejetée en prononçant l’annulation pour incompétence de l’exécutif.

Les sénateurs soulignent ensuite que la décision de la plus haute juridiction administrative sanctionne le petit coup d’État procédural voulu par Sarkozy, qui a bafoué la séparation des pouvoirs et le régime démocratique français. Dans une démocratie, cela ne peut pas rester sans conséquence.

Les sénateurs rappellent pour finir que la décision du Conseil d’État change radicalement la donne de l’audiovisuel. L’exécutif avait obtenu la suppression pure et simple par France Télévisions de la publicité entre 20 heures et 6 heures. Cette suppression étant annulée, France Télévisions a désormais le pouvoir juridique d’utiliser la ressource publicitaire, y compris entre 20 h et 6 h, si la compensation financière de l’État ne garantit pas son indépendance et l’exercice de sa mission de service public. La différence est de taille, et ni le législateur (décision du Conseil constitutionnel du 3 mars 2009, considérant 19) ni l’exécutif (décision du Conseil d’Etat rendue hier à la demande des sénateurs) ne peuvent rien y changer.

Prétendre priver d’effet la décision du Conseil d’État est un méfait de plus de l’UMP.

 

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