Retraites : Le combat des élus communistes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 octobre 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

La bataille des retraites en direct du Sénat
http://www.dailymotion.com/video/xf2yhl

 

Initiative du 6 octobre
http://www.dailymotion.com/video/xf3hdf

 

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Au Sénat, le bras de fer continue !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 octobre 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

Chronique d’une bataille parlementaire (1)

 

Réforme des retraites, le bras de fer continue

Par le groupe CRC-SPG – 5 octobre 2010

A partir du 5 octobre et pour deux semaines, peut-être trois, le Sénat examine à son tour la réforme des retraites. Cette discussion, parole de sénateurs communistes et du Parti de Gauche, n’aura rien de feutré ! Retrouvez ici un résumé quotidien des interventions et des actions venant de parlementaires mobilisés contre une réforme « totalement injuste » et qui se veulent à l’unisson de la protestation populaire.

Ambiance de ruche, ce matin dans les locaux du groupe CRC-SPG au Sénat. Assis autour d’une grande table, des collaborateurs actualisent et classent le « dossier de séance », un pavé qui rassemble les interventions et les 600 amendements déposés par le groupe. Au mur, de grands tableaux détaillent article par article, le déroulement de la discussion à venir. Dans des cases, on inscrit les initiales du sénateur qui sera appelé à prendre la parole à tel ou tel moment.

12HOO. Pierre Laurent arrive au Palais du Luxembourg. Devant les élus du groupe CRC-SPG, le secrétaire national du PCF souligne que le pays et les salariés regardent aujourd’hui vers le Sénat. « Nous vivons un moment politique et social très particulier. Le gouvernement a perdu la bataille d’idée, ce qui n’était pas le cas au printemps. Aujourd’hui, personne ne peut dire ce qui va se passer. Dans ce contexte, la résistance parlementaire à ce projet et toute nouvelle démonstration que des alternatives sont possibles sont autant de signes d’encouragement pour le mouvement populaire. C’est pour cela que votre rôle est si important. »

12h30. Le responsable du PCF entouré des élus du groupe, écharpes tricolores en bandoulière, rejoint la manifestation organisée par l’intersyndicale devant les portes d’entrée du Sénat. Martine Aubry, Jean-Luc Mélenchon et plusieurs sénateurs socialistes sont aussi là. Une pluie de drapeaux syndicaux les accueillent. Slogans entendus : Grève générale ! Tous ensemble, tous ensemble…

[...]

Alors que le Sénat entame aujourd’hui l’examen de la réforme, plus aucun politologue averti ne se risque au petit jeu des pronostics. Et pour cause : nul ne sait à l’heure actuelle si le pouvoir finira pas obtenir gain de cause oùus’il sera contraint de faire machine arrière. L’importance de la mobilisation, sa persistance, le soutien grandissant de la population, le contraignent à un bras de fer qu’il pensait éviter.

[...]

« Pour nous, considèrent les élus du groupe CRC-SPG, la question des retraites des femmes est d’abord et avant tout la question du travail précaire, de la massification du chômage et des inégalités salariales. Les femmes, comme l’ensemble des salariés, n’ont pas à payer, une fois l’âge de la retraite atteint, les effets d’une politique qui tire toujours les salaires vers le bas tout en accroissant les dividendes perçus par les actionnaires ».

Ces ajustements de dernières minutes sont « des propositions de diversion » résume Guy Fischer, sénateur communiste du Rhône. Les élus du groupe CRC-SPG « entrent en résistance dès l’ouverture des débats contre un projet qui constitue le recul social le plus important de l’après-guerre », prévient-il. « Nous serons omniprésents ». Ce qu’on imagine sans mal : avec près de 600 amendements déposés, les sénateurs communistes et du Parti du gauche ont déposé à eux seuls la moitié de tous les amendements qui seront discutés. Au cours des débats, ils ont l’intention de « proposer une vraie alternative pour une réforme en faveur des salariés et non pas contre eux, pour une réforme qui ne ferme pas l’avenir à la jeunesse.

Le cœur de ces propositions, c’est la taxation des revenus du capital.

Chacun le sait maintenant, c’est aux salariés qu’on demande de mettre la main à la poche et certainement pas aux plus fortunés. L’objectif du groupe CRC-SPG est simple : la retraite à 60 ans à taux plein pour tous en allant chercher l’argent où il est, sur les marchés financiers. » Alors que le projet du gouvernement vise surtout à réduire la dette publique pour satisfaire les agences de notation, et répondre de la sorte aux exigences du MEDEF, plutôt qu’à assurer un retour à l’équilibre des comptes sociaux ou à pérenniser le système de retraite par répartition. Son caractère injuste est maintenant une évidence.

Ainsi, 85 % du coût de la réforme des retraites sera supporté par les salariés, 10 % seulement par les détenteurs de capitaux. Tout est dit. Le gouvernement affirme vouloir dégager 20 milliards d’euros. Mais il passe sous silence les 34 milliards d’euros qui manquent à la sécurité sociale du fait de la crise du capitalisme et que, depuis 1983, les milieux financiers ont capté chaque année – sous forme de dividendes, de stock-options ou de parachutes dorés – plus de 100 milliards d’euros.

L’examen de la réforme des retraites doit commencer vers 17 heures, après le vote des conclusions de la commission mixte paritaire relative au projet de loi sur la dette sociale. Et qui sait, ce vote peut durer un peu plus longtemps que prévu…. Une chose est certaine : les sénateurs communistes et du Parti de Gauche s’apprêtent à recevoir Eric Woerth avec toute l’attention que mérite le ministre du Travail.

[Article complet sur : groupe-crc.org/]

 

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Retraites : Apre bataille en perspective au Sénat

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 octobre 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

Apre bataille en perspective au Sénat,

le groupe CRC-SPG dépose

600 amendements

 

Réforme des retraites

Par le groupe CRC-SPG / 4 octobre 2010

 

Les sénateurs du groupe CRC-SPG ont pris toutes les dispositions pour que le débat au Sénat sur les retraites ne soit pas tronqué comme à l’Assemblée Nationale.

Ils seront fortement mobilisés en séance et défendront près de 600 amendements en multipliant les interventions pour souligner l’injustice profonde du projet Sarkozy-Woerth.

Ils proposeront une vraie alternative pour une réforme en faveur des salariés et non pas contre eux, pour une réforme qui ne ferme pas l’avenir à la jeunesse. Le cœur de ces propositions c’est la taxation des revenus du capital.

Chacun le sait maintenant, c’est aux salariés qu’on demande de mettre la main à la poche et certainement pas aux plus fortunés.

L’objectif du groupe CRC-SPG est simple :

la retraite à 60 ans à taux plein pour tous en allant chercher l’argent où il est : sur les marchés financiers.

 

Voir également :

Le rapporteur UMP de la commission des affaires sociales retire ses amendements + vidéo

 

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Retraites : Les sénateurs CRC-SPG vont prendre le relais des députés pour faire entendre la voix du peuple

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 septembre 2010

 

Accueil 28 septembre 2010

 

Retraites : les sénateurs CRC-SPG en résistance

 

Les sénateurs du groupe communiste et du parti de gauche (CRC-SPG) du Sénat ont averti mardi lors d’un point de presse qu’ils allaient « faire de la résistance » contre la réforme des retraites, « à l’unisson du mouvement social ».

« On va faire de la résistance, nous entendons mener la lutte, nous serons à l’unisson du mouvement social », a déclaré Guy Fischer. Le sénateur du Rhône a annoncé que son groupe allait déposer près de 400 amendements.

« Nous ne serons pas dans un débat d’aménagement », « notre objectif est de tout faire pour que le débat de fond continue sur la remise en cause du droit à la retraite », a expliqué la présidente du groupe, Nicole Borvo Cohen-Seat.

« On passera à 62 ans et en réalité avec le jeu de l’allongement de la durée de cotisation on aura plus de droit à la retraite », a-t-elle lancé.

« Si on n’a pas assez cotisé, on n’aura plus qu’à prendre des retraites par capitalisation ou se faire des compléments de retraite », s’est-elle indignée.

Ce serait « le recul social le plus important de l’après-guerre » et « notre groupe sera omni-présent », a insisté Guy Fischer. Pour lui les « aménagements » et les « propositions du président du Sénat, Gérard Larcher », sont « des propositions de diversion ». Il a accusé la majorité sénatoriale au travers des amendements du rapporteur UMP Dominique Leclerc de « mettre en cause d’une manière insidieuse la retraite par répartition » au profit de la « capitalisation ».

« A travers les amendements du rapporteur c’est la capitalisation qui, à court, moyen ou long terme sera mise en place » a-t-il affirmé. Il a indiqué que le rapporteur devait soumettre 129 amendements à la commission des Affaires sociales. « M. Sarkozy veut mettre à son tableau de chasse la retraite à 60 ans et le coeur de la réforme ne sera pas touché », a assuré Guy Fischer.

La commission des Affaires sociales du Sénat entame mardi l’examen du projet de loi de réforme des retraites voté le 15 septembre par les députés et qui viendra en discussion en séance à partir du 5 octobre.

**************************************************

Au Sénat, où le texte est examiné à partir du 5 octobre en séance publique, le crédit-temps limitant le temps de parole des parlementaires n’a pas cours. La discussion s’y annonce plus longue, deux semaines, voire trois, et plus serrée, l’UMP ne disposant pas de la majorité absolue. Ce qui laisse tout le temps aux opposants à la réforme de poursuivre et d’amplifier leur mobilisation. C’est dans ce contexte que les élus du groupe CRC-SPG vont prendre le relais de leurs collègues, députés communistes et du Parti de gauche. Avec l’intention de « faire entendre au Sénat ces millions de voix que le Président, son gouvernement et ses parlementaires ignorent », en faisant « la démonstration qu’avec une autre et une meilleure répartition des richesses, il est possible de garantir pour tous, la retraite à taux plein dés 60 ans ». (Source : http://www.groupe-crc.org/)

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Projet de loi relatif à la dette sociale : du sur mesure pour les agences de notation

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 septembre 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

FINANCES, IMPÔTS ET BUDGET

Du sur mesure pour les agences

de notation

Projet de loi relatif à la dette sociale

Par le groupe CRC-SPG – 1er septembre 2010

La commission des affaires sociales du Sénat, qui débute aujourd’hui ses travaux sur le projet de loi organique relatif à la gestion de la dette sociale « donne le ton » pour les semaines à venir.

En effet, alors que le projet de loi prévoit de rallonger la durée de vie de la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES) de quatre ans et de piocher dans les ressources et les actifs détenus par le Fonds de Réserve des Retraites (FRR), ni le Gouvernement – en amont du projet de loi – ni son rapporteur au Sénat n’ont cru bon d’auditionner les organisations syndicales.

Pour Guy FISCHER, Vice-président du Sénat, « ce projet de loi qui constitue la première étape de la tétralogie législative consacrée à la réforme des retraites (dette sociale, projet de loi des retraites, PLFSS et PLF) confirme ce que nous ne cessons de dénoncer. Il ne s’agit pas tant pour le Gouvernement et sa majorité d’assurer un financement pérenne des régimes de retraites ou de la protection sociale dans son ensemble, que de satisfaire les exigences de la banque centrale européenne et des agences de notation.

Preuve en est, la commission des affaires sociales qui n’a pas souhaité entendre les organisations syndicales sur le sort que le Gouvernement entend réserver au Fonds de Réserve des Retraites auditionne aujourd’hui même l’agence de notation « Fitch France ». Et de préciser :

« Depuis l’élection de Nicolas SARKOZY à la Présidence de la République, la Conférence des Finances Publiques, à laquelle participent les organisations syndicales, ne s’est pas réunie une seule fois depuis la nomination d’Eric WOERTH le 18 mai 2007 au poste de Ministre du Budget, comme si les syndicats n’avaient pas leur mot à dire sur la manière de réduire la dette sociale ».

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG qui ont par ailleurs appris hier par voie de presse que le Gouvernement envisageait également de taxer, une nouvelle fois, les mutuelles, donc les assurés sociaux, considèrent que cette situation n’est pas acceptable et est révélateur de l’entêtement du Gouvernement à vouloir imposer contre les salariés, les étudiants et les retraités, des projets de loi toujours plus injustes, à l’image de la contre réforme sur les retraites.

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Grippe H1N1 : pandémie imaginaire et gaspillage de fonds publics

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 août 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

Grippe H1N1 : une commission d’enquête pour faire la lumière

sur une pandémie imaginaire

 

Présentée par le gouvernement comme aussi redoutable que la grippe espagnole de 1919, la grippe H1N1 se sera finalement montrée peu dangereuse : elle a tué officiellement en France 263 personnes, soit dix fois moins qu’une banale grippe saisonnière. Tant mieux ! Mais la bonne nouvelle n’élude pas la multitude de questions qui entoure la gestion pour le moins surprenante de cette épidémie. Pourquoi avoir joué les oiseaux de mauvais augure ? Pourquoi avoir accepté l’utilisation de nouveaux vaccins, dont l’efficacité et l’innocuité ne sont pas avérées ? Pourquoi le gouvernement a-t-il acheté autant de doses, 94 millions, à des prix et à des conditions très favorables aux laboratoires pharmaceutiques ? Quels sont les liens des experts qui conseillent l’OMS avec les laboratoires pharmaceutiques ? Même question pour ceux qui conseillent le gouvernement français… Y-a-t-il eu conflit d’intérêts ? C’est pour répondre à ces questions que le groupe CRC-SPG a décidé de demander la création d’une commission d’enquête. Demande acceptée en vertu du « droit de tirage » accordé désormais aux groupes parlementaires et qui leur permet d’obtenir, une fois par an, la création d’une telle commission. A l’origine de cette initiative, François Autain, sénateur de Loire-Atlantique, considéré comme l’un des parlementaires français les plus au fait de ce dossier, estime que « la surévaluation des risques est la cause de tous les dysfonctionnements constatés. Sans la déclaration de pandémie, les laboratoires n’auraient pas pu mettre sur le marché leurs nouveaux vaccins ».

SANTE ET PROTECTION SOCIALE

Le gouvernement s'est rendu responsable d'un gaspillage de fonds publics

Rapport de la commission d’enquête sur la gestion de la grippe H1N1 : contribution du groupe CRC-SPG

Par François Autain, le groupe CRC-SPG / 5 août 2010

 

Au cours de ces six mois d’enquête menée par la commission du Sénat, il est apparu que le Gouvernement n’avait pas su prendre les bonnes décisions au bon moment.

La France, comme de nombreux pays, s’était minutieusement préparée à une pandémie… qui n’a pas eu lieu ; celle qui s’est produite n’avait rien à voir avec celle que l’on attendait.

Cette erreur de prévision n’aurait pas eu de conséquences fâcheuses si elle avait été analysée et assumée dans les temps, si le Gouvernement avait procédé aux révisions nécessaires que la situation impliquait.

Il n’en a rien été.

Tout s’est déroulé comme s’il n’y avait pas eu d’alternative au plan conçu pour une pandémie cent fois plus meurtrière que celle qui se présentait, comme s’il fallait l’appliquer quoi qu’il en coûte, fût-ce au prix d’un travestissement de la réalité.

C’est ainsi que les scénarios les plus pessimistes ont été privilégiés sans qu’aucun fait ne vienne les étayer et que toutes les informations rassurantes disponibles ont été écartées ou ignorées.

Ce déni de réalité connaîtra son épilogue le 4 janvier dernier avec la résiliation de la commande de 50 millions de doses de vaccin sur les 94 millions prévues initialement. Cette commande aurait pu être modulée, comme en Espagne, en fonction du schéma vaccinal, ou plus mesurée, comme en Allemagne ou en Italie.

Pourquoi ce qui est possible à Rome, Madrid ou Berlin ne l’a pas été à Paris ? Pourquoi certains gouvernements ont-ils cédé au chantage de l’industrie pharmaceutique alors que d’autres ont tenu bon ?

Le rapport sur ce point n’apporte pas les réponses que l’on était en droit d’attendre.

Peut-on, par ailleurs, comme le fait un peu hâtivement le rapporteur, donner quitus au Gouvernement de sa gestion au seul motif que « la catastrophe n’a été que financière » ? Pour notre part, nous ne le pensons pas et nous considérons avec le professeur Gentilini que « l’erreur par excès, au même titre que l’erreur par défaut, est une faute grave »177(*). Il n’est pas acceptable, singulièrement dans la situation actuelle des comptes publics et de l’assurance maladie, que le Gouvernement n’ait pas mesuré les conséquences financières des décisions qu’il prenait et se soit rendu responsable d’un gaspillage de fonds publics.

Ainsi les estimations provisoires font-elles apparaître que chaque injection de vaccin pandémique a représenté un coût supérieur à 100 euros, c’est-à-dire 5 fois plus que pour le vaccin saisonnier. Voilà qui fait beaucoup pour cette nouvelle « défaite de la santé publique »178(*). Quel crédit accorder désormais au Gouvernement ?

Quelques éléments nous semblent mériter d’être soulignés car ils complètent utilement ce rapport

[Lire la suite sur : groupe-crc.org/]

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Souffrance au travail : les recommandations de la mission d’information du Sénat

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 juillet 2010

Souffrance au travail : les recommandations de la mission d'information du Sénat dans Senat 9 juillet 2010 – Yves Housson

Le mal-être en progression

 

mal_au_travail dans Souffrance au travail

Médecine du travail, CHSCT, Code du travail, managers : une mission d’information du Sénat fait une série de recommandations pour agir sur les risques psychosociaux.

Six mois durant, une mission d’information du Sénat, constituée sur proposition de l’élue communiste Annie David, à la suite de la vague de suicides chez France Télécom, vient de plancher sur le mal-être au travail.

Après avoir mené 36 auditions de syndicalistes, patrons, DRH, spécialistes de domaines divers (médecins, psychologues, inspecteurs du travail, sociologues, etc.), et deux visites sur le terrain, au Technocentre Renault de Guyancourt et dans un centre d’appels de France Télécom, les dix-neuf membres de la mission ont adopté à l’unanimité un rapport qui pourrait favoriser l’intervention des acteurs sociaux tant dans les entreprises que dans le débat politique national sur le travail.

Leur diagnostic ? « Le mal-être au travail progresse dans notre pays », « touche tous les secteurs d’activité », les employés comme les cadres, les jeunes comme les seniors, résume Gérard Dériot, le rapporteur (UMP). En cause : la « recherche de la performance à tout prix », mais aussi « l’affaiblissement des collectifs de travail » et la « perte de sens du travail ». Forte de ce constat, la mission formule des recommandations qui, certes, « ne touchent pas aux causes » profondes du mal, « le libéralisme, la recherche du profit sans limites », mais n’en constituent pas moins « un pas intéressant » dans la bonne direction, juge Annie David. C’est le cas, en particulier, du chapitre concernant la médecine du travail, institution en crise, en raison à la fois de la pénurie de professionnels et d’un manque d’indépendance vis-à-vis des employeurs.

« Ouvrir le débat dans les entreprises »

Le rapport, pour « conforter l’indépendance (des médecins) », recommande « une gestion paritaire des services de santé au travail », lesquels pourraient, à cet effet, « être rattachés aux caisses régionales d’assurance maladie ».

Les sénateurs innovent également en prônant un renforcement du rôle des comités d’hygiène et de sécurité (CHSCT) : ils suggèrent de faire élire directement leurs membres par les salariés afin « d’ouvrir le débat dans l’entreprise » et d’augmenter leurs délégations horaires.

Le rapport propose de renforcer le rôle protecteur du Code du travail : à l’obligation existante pour l’employeur d’« assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des travailleurs », il suggère d’ajouter une disposition spécifique concernant l’organisation du travail et les méthodes de gestion, qui « ne doivent pas mettre en danger la sécurité des travailleurs, porter une atteinte sérieuse à leur santé, ni compromettre leurs droits et leur dignité ». Le patronat devrait, dans l’évaluation des risques, « prendre en compte la charge psychosociale du poste de travail ».

Enfin, la mission s’intéresse au management, pour le ramener à ses « fondamentaux », en proposant qu’une part de la rémunération variable des managers dépende « d’indicateurs sociaux et de santé au travail ». Manière de leur rappeler, dit Jean-Pierre Godefroy, président (PS) de la mission, que « la performance, ce n’est pas seulement le rendement ».

 

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Sénat / Retraites : Intervention de Bernard Vera, sénateur communiste de l’Essonne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 juin 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

 LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ


Avec le vote de la loi, le contrôle de l’action du gouvernement est constitutionnellement l’autre grande prérogative du Sénat. Celle-ci s’exerce notamment au travers des questions d’actualités (deux jeudis par mois), des questions orales, avec ou sans débat, et des questions écrites.

EMPLOI, SALAIRES ET RETRAITES

Avec ce projet, vous cumulez injustice et inefficacité

Réforme des retraites

Par Bernard Vera – 17 juin 2010

 

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues,

Monsieur le Président, ma question s’adresse à Monsieur le Premier Ministre. Votre projet de réforme des retraites est sans surprise. Vous avez fait le pire choix possible, celui de la remise en cause d’un acquis historique : le droit à la retraite à 60 ans.

Il s’agit là d’une régression sociale sans précédent. Alors que l’allongement de l’espérance de vie est une chance, vous la présentez comme un fardeau pour les comptes publics.

Vous allez contraindre les salariés de notre pays à travailler plus longtemps, alors que le chômage frappe durement les jeunes. Non seulement votre réforme est socialement scandaleuse mais elle est aussi profondément injuste.

Les salariés, ceux qui ont connu des périodes de chômage ou qui subissent la précarité ; les femmes, dont les carrières sont morcelées et incomplètes, celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, sont les grands perdants de cette réforme. Ils devront travailler jusqu’à 67 ans s’ils veulent bénéficier d’une retraite à taux plein.

Quant aux salariés qui effectuent des travaux pénibles et qui vivent moins longtemps, vous les condamnez à une retraite de courte durée, dans des conditions de vie et de santé fortement dégradées.

En revanche, vous épargnez les plus riches, ceux qui vivent de leurs rentes ou qui complètent leurs retraites par des stock-options ou des parachutes dorés. Alors que les hauts revenus et les revenus du capital, ne contribueront à l’effort de financement qu’à hauteur de 1.7 milliards d’euros, les salariés eux, seront ponctionnés de 22 milliards d’euros.

En agissant ainsi, vous cumulez injustice et inefficacité. Car, en ponctionnant les revenus des salariés, vous allez assécher la consommation et pénaliser la croissance et la création d’emplois.

Monsieur le Premier Ministre, 63 % de nos concitoyens et l’immense majorité des organisations syndicales sont opposés à votre réforme.

Vous ne pouvez pas toujours gouverner contre la volonté du peuple, alors même que Le Président de la République ne s’estimait pas légitime pour mener cette réforme, quand il déclarait en mai 2008, à propos du recul de l’âge de départ à la retraite : « Je ne le ferai pas… Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français, je n’ai donc pas de mandat pour faire cela ».

Alors, Monsieur le Premier Ministre, ma question est simple : allez-vous imposer votre réforme et passer en force ou allez-vous entendre la colère et l’opposition des salariés et des organisations syndicales qui vous demandent de retirer votre projet ?

 

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Journée internationale des femmes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 mars 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

Journée internationale des femmes

Attaques sur la parité

Par Annie David – 5 mars 2010

Pour le 8 mars 2010, centième anniversaire de la journée internationale des droits des Femmes, les femmes seront à nouveau mobilisées car les raisons de leur ralliement dans le monde n’ont pas changé, elles s’appellent toujours pauvreté, précarité, violences, inégalités…

Même au sein de notre pays qui se dit progressiste, censé se caractériser par son engagement à l’égard des droits et libertés, les femmes continuent de lutter pour préserver leurs acquis face à la politique du gouvernement qui s’acharne à démanteler ce qui peut permettre l’égalité entre les femmes et les hommes !

Dernière attaque, son projet de loi relatif à la réforme des collectivités territoriales et la création du conseiller territorial, dont le mode de scrutin est profondément antidémocratique et régressif tant en matière de proximité des décisions, de pluralité que de parité !

En effet, bien qu’inscrite dans l’article 1 de notre constitution, la parité en politique est dépendante du mode de scrutin : là où s’appliquent les scrutins de liste, on constate une plus juste représentation des femmes qui sont par exemple 47,6% des conseillères et conseillers élus-es dans nos régions en 2004, contrairement aux scrutins uninominaux (18,5% de députées et 12,3% de conseillères générales, malgré les très lourdes amendes payées par les partis politiques) ! Si l’on se réfère aux simulations basées sur les précédents scrutins, effectuées par l’observatoire de la Parité, les femmes devraient ne représenter que 17,3% des conseillers territoriaux ! Leur création va donc faire régresser considérablement la place des femmes dans notre pays.

Car ne nous leurrons pas, les avancées et les acquis sociaux en direction des femmes ont été possibles parce que des femmes, élues, se sont battues pour les obtenir ! Même si des hommes les ont accompagnées…

Plus que jamais, nous devons nous mobiliser pour non seulement préserver nos acquis mais aussi pour les renforcer. C’est pourquoi, je continuerai à me battre pour qu’un jour les femmes et les hommes « naissent libres et égaux en droit » car je n’oublie pas que notre combat, ici, alimente l’espoir de tant de femmes dans le monde !

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Retraites : 1 million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 février 2010

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 

Un million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté

 

Par le groupe CRC-SPG / 24 février 2010

Entre 1996 et 2006, les 10% de salaires les plus faibles n’ont progressé que de 131 €, alors que dans le même temps les

dividendes versés aux actionnaires sont passés de 7 à 16%. Cette politique, qui préfère la spéculation au travail,

génère  licenciements, délocalisations, tassement des salaires et des retraites, avec comme conséquence une

véritable paupérisation des retraités dont près de 1 million d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté,

c’est-à-dire 817 euros.

Pour les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG, en la personne de Guy FISCHER – Sénateur du rhône, Vice président du

Sénat – « les gouvernements sont responsables de cette situation, pour avoir refusé de prendre les mesures permettant le

maintien de l’emploi, et pour avoir accordé aux entreprises des exonérations de cotisations sociales non justifiées et non

compensées, particulièrement sur les bas salaires, créant de véritable trappes à précarité ».

Face à cette situation inacceptable, qui risque de s’aggraver du fait de l’explosion du chômage, particulièrement pour les salariés

les plus âgés, et des difficultés toujours plus grandes pour les jeunes d’accéder à un premier emploi correctement rémunéré,

Il est temps d’agir ! Et ce ne sont pas les mesures avancées par le Président de la République : retard de l’âge légal de départ

à la retraite, modification du régime de pensions des fonctionnaires ou recours à la capitalisation par le biais de l’épargne retraite

qui y suffiront. Ces propositions font toutes supporter les efforts à faire par ceux-là mêmes qui contribuent déjà le plus au système,

les salariés.

A l’opposé de ces mesures, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG rappellent que l’enjeu des retraites

est avant tout une question d’emploi et de répartition des richesses. Ils entendent profiter du débat parlementaire

à venir pour faire la démonstration qu’il est aujourd’hui possible de garantir l’avenir de notre système de retraite

par répartition et l’ensemble de notre régime de protection sociale, en prenant les mesures nécessaires, à

commencer par la taxation des revenus financiers et la modification de l’assiette de cotisations.

 

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