Caroline de Haas, ancienne dirigeante de l’Unef et d’Osez le féminisme, quitte le PS.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 avril 2014

 

             Lettre d’une militante qui quitte le PS

 

babouse2

Caroline de Haas, ancienne dirigeante de l’Unef et

d’Osez le féminisme vient de quitter le PS.

Dans la lettre ci-dessous, publiée sur son blog,

tout est dit. Comme elle j’espère que « les chemins

de toutes et tous les militants de gauche finiront

par se retrouver pour construire ensemble un projet

politique qui fasse reprendre à notre société

la marche du progrès ».

 

 

« Premier Secrétaire du Parti socialiste

10, rue de Solférino

75007 PARIS

Objet : Démission

 

Cher Harlem ou celui (celle ?) qui te remplacera,

Je souhaite mettre fin aux mandats que j’exerce au Parti socialiste. Après 13 ans de militantisme, je rends ma carte.

Je me suis engagée en politique convaincue que les injustices et les inégalités n’étaient pas la faute à pas de chance mais le produit de choix politiques qui ont toujours favorisé quelques-uns au profit de tous les autres. J’ai adhéré au Parti socialiste convaincue que nous pouvons transformer le réel et que l’organisation collective d’individus doués de raison est le meilleur moyen de contrer un ordre établi qui creuse les inégalités, fragilise nos sociétés et porte en son sein le rejet des autres, quels qu’ils soient.

Depuis deux ans que la gauche est au pouvoir, j’ai le sentiment que nous avons plus géré que transformé. Comme si le pouvoir nous avait changés au point que nous ayons abandonné toute analyse des rapports de forces. La société est traversée par des intérêts contradictoires, notamment économiques : nous devons choisir pour qui nous voulons agir et nous battre. C’est bien d’une bataille dont il s’agit. Car dans ces rapports de force sociaux, la gauche est – devrait être – du côté des salariées et salariés, des femmes et des hommes qui ne détiennent pas le pouvoir, les codes culturels ou les richesses. Nous devrions être leur porte-voix et leurs défenseurs.

Nous avons cessé ce combat. La liste de nos renoncements est si longue ces derniers mois que cela donne le tournis. Au lieu de construire un rapport de force et de nous dégager des marges de manœuvres politiques et économiques pour mieux répartir les richesses, nous avons – presque méticuleusement – remis en cause nos fondements politiques.

Nous avons fait reculer la gauche dans les têtes et dans les faits lorsque nous avons parlé de coût du travail ou lieu de parler de la richesse qu’il constitue et du coût – exorbitant – du capital. Nous avons fait reculer la gauche quand nous avons hésité ou capitulé face à des ultra-conservateurs minoritaires. Nous avons fait reculer la gauche lorsque nous avons entériné une réforme des retraites contre laquelle nous étions descendus dans la rue dix-huit mois auparavant. Nous avons fait reculer la gauche lorsque nous avons choisi de parler de « ras-le-bol fiscal » ou du « trop d’impôts » plutôt qu’engager la fameuse réforme fiscale promise en 2012. Nous allons faire reculer la gauche avec le « pacte de responsabilité » qui demande aux salariés et salariées de financer des exonérations pour les entreprises, sans qu’aucune contrepartie solide soit exigée.

[Lire la suite sur robert-injey.com]

 

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« Hollandisme révolutionnaire » ( Philippe Marlière)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 avril 2014

 

Hollandisme révolutionnaire

 

AlEXX  par Philippe Marlière

  Il y a deux ans, un démographe donnait une interview choc

  dans les colonnes du Nouvel observateur. Contre la droite sarkozyste

  « inégalitaire » qui désignait des boucs émissaires (immigrés, jeunes,

  chômeurs) comme responsable de la crise, il saluait l’« appréciation

  très perspicace du sens de l’histoire » de François Hollande,

ainsi que son plaidoyer pour une présidence « normale ». Il voyait un candidat socialiste « revenu au principe d’égalité », qui « prend le parti du peuple ». Il pariait sur un « hollandisme révolutionnaire » qui poserait la question du pouvoir de la finance une fois aux commandes de l’État, car les circonstances économiques et politiques du moment « l’amèneraient à se radicaliser ». [1]

N’accablons pas l’auteur de ces fortes paroles : le pronostic de notre démographe s’est en partie avéré pertinent : d’une part, les « circonstances » ont effectivement amené le président de la république à se radicaliser. Seulement c’est une radicalisation à droite, et non à gauche, qu’il a opérée. D’autre part, le hollandisme est effectivement de nature « révolutionnaire » dans le paysage politique français : Thatcher avait son ennemi de l’intérieur, les mineurs, Hollande a désormais le sien : la gauche de transformation sociale. Deux ans à peine après son élection, je propose une ébauche topographique du hollandisme présidentiel : où se situe-il et où nous amène-t-il ?

 À droite du New Labour

Le cap a été fixé dès le lendemain de l’élection présidentielle. Contrairement à la promesse de campagne, il n’y a eu aucune renégociation du pacte de stabilité germano-européen qui condamne virtuellement l’eurozone à des politiques d’austérité ad aeternam. La politique sociale et économique du gouvernement est uniquement au service des intérêts des possédants. Le monde de la finance et de l’actionnariat, vivement décrié dans le discours du Bourget, est choyé.

[Lire la suite sur PCF Gresivaudan]

Article original

 

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« Hollande prépare le dynamitage du Parti socialiste »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 avril 2014

 

Gouvernement :

« Hollande prépare le dynamitage du Parti socialiste »

(Olivier Dartigolles – PCF)

 

dynamite.jpg1.

  Après avoir nommé le très droitier Manuel Valls à Matignon et l’ancien ministre

  de Nicolas Sarkozy Jean-Pierre Jouyet au Secrétariat général de l’Elysée,

  François Hollande prolonge sa dérive politique en lançant une vaste opération

  de dynamitage de l’actuel Parti socialiste.

*

L’exfiltration calamiteuse d’Harlem Désir du poste de Premier secrétaire, son remplacement dirigé depuis l’Elysée sont autant de signes de l’entreprise de refonte du PS à laquelle se livre actuellement le Président de la République dans le dos des militantes et militants socialistes*. Ces derniers sont tenus au courant au fil des dépêches AFP.

Le Président de la République* se mue en DRH du PS et s’abaisse à un jeu de chaises musicales bien peu reluisant. Pire, en agissant ainsi il tourne une nouvelle fois le dos aux électeurs de gauche qui l’ont élu et qui ont largement exprimé leur colère lors des dernières municipales. Il ne fait que s’enfoncer plus profondément encore dans une voie qui le mène inéluctablement à l’échec.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

 

* Réaction de Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS :

« Il est clair qu’Harlem Désir a toutes les qualités pour être ministre (…) Simplement, je trouve un peu étrange qu’on organise le gouvernement de la France en fonction de jeux internes au Parti socialiste et il me semble qu’il faut savoir séparer les choses : la vie du PS et l’organisation de l’État et du gouvernement ».
*
*
* Selon Le Canard Enchaîné de mercredi, François Hollande aurait déclaré : « Le parti ne travaille pas. Harlem n’est pas à la hauteur. Il faut le changer. Il porte une responsabilité dans la défaite des municipales ».

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Henri Emmanuelli juge « inconcevable » que le Parlement ne se prononce pas sur le Pacte de responsabilité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2014

 

Henri Emmanuelli juge « inconcevable » que le Parlement

ne se prononce pas sur le Pacte de responsabilité

 

Emmanuelli

 

  Figure de l’aile gauche du PS, le député Henri Emmanuelli a jugé « inconcevable »

  que le Parlement ne se prononce pas spécifiquement sur le « pacte de

  responsabilité », menaçant sur son blog de s’abstenir lors du vote de confiance

  au gouvernement mardi en l’absence d’un tel engagement.

 

« Il me paraît inconcevable que le Parlement ne soit pas appelé à se prononcer sur ce pacte dit de responsabilité »,

d’autant que « les Français attendent prioritairement du nouveau gouvernement une amélioration de l’emploi »

et que, « dans les mois qui viennent, beaucoup dépendra de la nature et du contenu » de ce pacte, selon un billet

publié sur son blog. Dire que « les principes généraux de ce pacte seront inclus dans le discours d’investiture

et que le vote pour l’un vaudra pour l’autre », non seulement « cela ne correspond pas aux engagements

précédemment pris -vote de confiance annoncé à plusieurs reprises », mais « les détails et la chronologie sont

de la plus haute importance », a considéré l’élu landais.

« Ce sera pour moi le prix de la confiance. Confiance, oui, chèque en blanc non »

Convaincu qu’ »une mesure envisagée au printemps peut devenir infaisable à l’automne », cet ancien ministre

et ancien premier secrétaire du PS a insisté sur « la nécessité, à un moment ou à un autre, sous une forme

ou sous une autre, de soumettre au Parlement ce pacte dans la totalité de sa cohérence ». Et Henri Emmanuelli

de prévenir: « Ce sera pour moi le prix de la confiance. Confiance, oui, chèque en blanc non. En l’absence de

cet engagement précis, ce sera l’abstention ».

Favorable à un changement d’orientation économique, sous peine d’aller « vers la déflation » synonyme de

« catastrophe sociale et politique », ce membre de la commission des Finances appelle à mixer la politique de l’offre

avec une politique de la demande « ciblée sur l’investissement et (…) le pouvoir d’achat des catégories populaires

et des classes moyennes inférieures, après avoir obtenu un armistice à Bruxelles de ceux qui nous mettent

au piquet budgétaire ».

Lire aussi :

 

http://www.dailymotion.com/video/x1lfbiq

sur dailymotion

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L’Édito de l’Humanité : « Un gouvernement rabougri »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 avril 2014

 

  L’éditorial : « Un gouvernement rabougri »

 

Par Patrick Apel-Muller.

 

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 “Alors que les électeurs ont sanctionné le cap de François

Hollande, il revient à Manuel Valls d’habiller de dynamisme

et d’autorité – et d’autoritarisme, c’est à craindre –

le tournant libéral.”

On nous annonçait une équipe resserrée, nous voilà

avec un gouvernement rabougri.

Son soutien politique s’est restreint avec le départ d’EELV et même

si la crainte qu’une débandade suive la déroute conduit beaucoup

au silence, la confiance n’est pas votée d’avance et unanimement

dans les rangs du groupe socialiste.

 

Alors que les électeurs ont sanctionné le cap de François Hollande, il revient à Manuel Valls d’habiller de dynamisme et d’autorité – et d’autoritarisme, c’est à craindre – le tournant libéral. Pour la crédibilité de l’entreprise, il a dû s’accommoder de Christiane Taubira, malgré leurs dissensions, et d’une escouade de proches de François Hollande, qui ont pour mission de veiller au grain. Il a su rallier Arnaud Montebourg qui, flatté par un grand ministère de l’Économie, devient l’un des principaux promoteurs du pacte de responsabilité et aura en charge la « politique de l’offre ». Qui a donné les gages ? Qui est l’otage ? Toujours est-il que celui qui prétendait refuser l’austérité a accepté le plat de lentilles proposé.

Benoît Hamon a fait le même choix, quitte à décontenancer les membres de son courant. Mais l’opération de communication résiste mal aux rendez-vous : quelques secondes avant que le secrétaire général de l’Élysée égrène les noms des titulaires de portefeuille, François Hollande dévalait le perron pour embarquer dans la limousine qui devait le conduire à Bruxelles où l’on apprécie les vertus du pacte de responsabilité, des 50 milliards de réductions des dépenses publiques et des attaques programmées contre la Sécurité sociale et son financement.

Il n’y a donc aucune bonne surprise dans ce cabinet. L’homme qui voulait liquider l’appellation socialiste du nom de son parti est chargé de mettre en oeuvre une politique qui n’a rien à voir avec la gauche, comme il le confirmera dans sa déclaration de politique générale, mardi prochain. L’UMP Patrick Devedjian ne s’y est pas trompé en saluant dans la nomination de Manuel Valls « un coup de barre à droite ». Nous sommes donc aux antipodes du signal pourtant fort adressé par les électeurs de gauche. La voix de ces derniers se fera-t-elle entendre dans l’Hémicycle au-delà des députés Front de gauche ? Les députés et les sénateurs EELV prendront-ils enfin des distances avec les politiques d’austérité qui maltraitent les milieux populaires et rendent illusoires les politiques de développement durable ? Des députés socialistes se prononceront-ils à l’unisson de beaucoup de leurs adhérents pour refuser cette circulation à contresens ?

Un rendez-vous prend corps pour ne pas laisser cette porte claquée au nez des électeurs les désespérer. Le 12 avril, la marche nationale contre l’austérité à Paris voit confluer des courants divers de la gauche, des militants syndicalistes et associatifs, des personnalités progressistes, pour imposer un grand débat sur les alternatives, donner de l’élan aux revendications jusqu’à des politiques de transformation, permettre un débouché populaire aux sentiments reflétés par les urnes, combattre le sentiment de fatalité qui facilite les entreprises libérales.

 

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Nouveau gouvernement : « Une sidérante fin de non recevoir »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 avril 2014

 

Nouveau gouvernement : « Une sidérante fin de non recevoir »

(Olivier Dartigolles – PCF)

 

Finance_m

  Alors que la politique gouvernementale a été très fortement

  sanctionnée lors des élections municipales, la composition

  du nouveau gouvernement confirme une sidérante fin

  de non recevoir, symbolisé par le choix de M.Valls à Matignon,

  un véritable acharnement de F.Hollande et des principaux dirigeants

  du PS à ne pas prendre en considération l’état réel du pays,

le niveau des attentes et des souffrances.

Rien ne change ? Pas exactement puisque ce gouvernement « resserré » sera celui d’une accentuation de la cure d’austérité avec, comme première conséquence, une aggravation de la crise politique.

Symbole saisissant, a peine quelques minutes avant l’annonce du nouveau gouvernement, F.Hollande partait pour Bruxelles avec, sous le bras, le pacte de responsabilité, les 50 milliards d’euros d’économies et une nouvelle attaque contre le financement de la sécurité sociale déguisée en « pacte de solidarité ».

Nous proposons de prendre une tout autre direction avec la marche du 12 avril, celle du sursaut citoyen et populaire, d’une remobilisation de l’ensemble de la gauche, avec des socialistes et des écologistes qui ne veulent pas de l’austérité comme seul horizon.

Aujourd’hui, ce gouvernement dont le combat consiste à abandonner notre pays aux marchés financiers ne dispose pas d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Les prochains jours peuvent ouvrir une nouvelle séquence politique avec un grand débat sur les alternatives, les solutions, les grands chantiers à engager pour un changement de gauche.

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Pourquoi le PS de Hollande a cassé (provisoirement?) la gauche

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 avril 2014

 

Pourquoi le PS de Hollande a cassé (provisoirement?) la gauche

 

PS5   par Y. Quiniou

  La gauche a une longue histoire tumultueuse qui,

  après la scission de Tours, a cependant réuni le PS et le PC

  à plusieurs reprises, permettant des avancées sociales

  importantes : en 1936, à la Libération, en 1981-1983 et,

  pour une part, avec le gouvernement Jospin.

 

 

Ces conquêtes communes ont contribué à remodeler le capitalisme dans un sens plus humain et, on peut le dire, social-démocrate au sens vrai de ce terme. Mais elles n’ont été possibles qu’en raison d’un même fond idéologique basé sur le marxisme et sa critique du capitalisme, en tout cas jusqu’à la chute du système soviétique: la rupture du Congrès de Tours ne portait pas sur ce fond doctrinal mais sur le rapport à l’URSS et à la 3ème Internationale. Or tout cela, qui aurait pu continuer, est en train de s’écrouler depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir et les élections municipales nous montrent sans conteste l’échec total qui en résulte. Pourquoi?

La première raison tient évidemment au tournant non social-démocrate mais social-libéral auquel le PS a procédé (voir mon article précédent), qui revient à faire du capitalisme l’horizon définitif de la politique, quitte à l’aménager à la marge dans un sens plus social.

[...]

La deuxième raison est la conséquence concrète de cette vision politique : le PS depuis des années n’a cessé de s’intégrer pratiquement à l’ordre capitaliste, sans le moindre recul critique. Faisant du marché et de la libre concurrence son dogme de base, il a créé le piège dans lequel il est enfermé, c’est-à-dire dans lequel il s’est enfermé lui-même: l’Europe actuelle avec son traité constitutionnel, pourtant refusé par les français et qu’on leur a imposé à  initiative de la droite et avec elle par un artifice juridique. Or celle-ci n’est guère démocratique et, surtout, elle n’a d’autre finalité que de créer un vaste marché économique permettant de valoriser le Capital par sa libre circulation et son investissement dans les pays où le « coût du travail » est bas, quitte à produire du malheur social dans les pays plus développés où les travailleurs étaient jusqu’à présent plus protégés.

Source : PCF-Grésivaudan

Article original

 

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Valls Premier Ministre : François Hollande tourne le dos à la gauche.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 avril 2014

 

M.Valls Premier Ministre :

« François Hollande n’entend que de l’oreille droite »

(Pierre Laurent – 31 mars 2014)

 

Capturevalls

  François Hollande n’a pas écouté le message des Français.

  A part le Premier Ministre, rien ne change. La nomination de

  Manuel Valls à la tête du gouvernement est précipitée.

  C’est est une fuite avant, un choc pour les électeurs de gauche

  qui ont manifesté leur mécontentement et leur désarroi

  lors du scrutin municipal.

  Une nouvelle fois, François Hollande tourne le dos à la gauche.

  Le Président maintient le cap de l’austérité.

  Le pacte de responsabilité reste la priorité.

  La réduction de 50 milliards d’euros de dépenses publiques

et la baisse des impôts et des cotisations sont incompatibles avec les efforts annoncés en faveur de la santé,

de l’éducation et de la jeunesse.

D’ailleurs le Président est resté très flou. Aucune mesure concrète. Le pacte de solidarité c’est du vent !

Si François Hollande avait vraiment écouté les français, il aurait annoncé un grand plan de justice fiscale

et sociale, des investissements pour les services publics, la hausse du SMIC, un soutien aux collectivités

locales, l’interdiction des licenciements boursiers…..bref, une politique de gauche! A un mois et demi

des européennes il aurait du engager le bras de fer avec Bruxelles pour libérer le pays du pacte budgétaire.

Décidément le Président de la République n’entend que de l’oreille droite.

J’appelle solennellement l’ensemble des forces et des militants de gauche qui ne se reconnaissent pas

dans les choix de François Hollande, à se rassembler et à travailler ensemble à l’émergence d’une alternative

à gauche. Ne laissons pas le champ libre à un retour de la droite. Je donne rendez-vous à tous ces femmes

et hommes de gauche le 12 avril prochain pour un grand rassemblement populaire et citoyen pour un sursaut

politique plus que jamais nécessaire.

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Censure de la loi Florange : « une décision politique en faveur du patronat »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mars 2014

 

Censure de la loi Florange :

      « une décision politique en faveur du patronat »

 

Captureflorange

 

  Le Conseil constitutionnel a censuré au nom

  de la liberté d’entreprendre et de propriété

  une importante partie de la loi dite « Florange »,

  qui était pourtant déjà bien amputée

  de sa substance.

 

Ce texte visait à obliger les propriétaires d’entreprises à céder leur site plutôt que de le fermer,

sous peine de sanction.

« La loi votée en février dernier, n’oblige en réalité, le propriétaire qu’à démontrer ses bonnes intentions

en matière de recherche de reprises » explique la CGT. La loi, promesse de campagne du candidat Hollande,

avait été ainsi déjà vidée de sa substance lors du vote à l’Assemblée.

Alors que François Hollande sur le site ArcelorMittal en Moselle avait promis une « obligation » de cession,

le texte se limitait déjà à une obligation de recherche d’un repreneur. Mais ce n’était pas assez

pour les parlementaires UMP (108 sénateurs et 80 députés) qui, avec le soutien plein et entier du patronat,

a déposé un recours devant le conseil constitutionnel. 

Les « Sages » ont ainsi partiellement donné raison aux parlementaires de l’opposition, en jugeant que l’obligation

pour un employeur d’accepter une offre de reprise sérieuse, ainsi que la compétence confiée au tribunal

de commerce pour l’apprécier, avec des sanctions à la clé, constituaient une atteinte au droit de propriété

et à la liberté d’entreprendre. Le conseil constitutionnel a «également jugé les sanctions financières

trop contraignantes. Les employeurs refusant une offre sérieuse de cession ou ne respectant pas l’obligation

de recherche d’un repreneur étaient ainsi passible de devoir payer jusqu’à vingt fois la valeur mensuelle

du Smic par emploi supprimé, soit 28.000 euros par salarié.

 Une décision politique

« C’est une décision politique en faveur du patronat et du capital contre le travail et les travailleurs » estime

la CGT qui appelle «  le gouvernement et les parlementaires à légiférer à nouveau en proposant une loi

qui donne des droits d’intervention aux salariés sur les stratégies des entreprises ».

« La CGT propose que le comité d’entreprise ait le droit de suspendre les licenciements et les aides publiques

ainsi que l’obligation pour l’employeur de céder le site lorsque des repreneurs se font connaître. »

Édouard Martin, ancien délégué CFDT de l’aciérie ArcelorMittal de Florange, devenu candidat PS aux élections

européennes dans l’Est, a également laissé éclaté sa « colère » envers l’UMP : « En quoi ont-ils défendu l’intérêt

général? »

[Lire la suite sur humanite.fr]

CGT : Le Conseil constitutionnel choisit le droit de propriété face au droit de travailler !

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Gérard Filoche invité de Jean-Jacques Bourdin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mars 2014

 

Capturermcfiloche   Cliquer sur l’image (capture d’écran) pour voir la vidéo

  Invité de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi,

  le socialiste Gérard Filoche a poussé un coup

  de gueule contre la politique du président

  et du gouvernement.

  Membre de la direction du PS, il a réclamé

  « une vraie politique de gauche ».

 

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