Affaire Bettencourt : premières gardes à vue

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2010

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Affaire Bettencourt : premières gardes à vue

 

Affaire Bettencourt : premières gardes à vue dans Dessin de presse bettencourt_0

Quatre personnes ont été placées en garde à vue jeudi dans une enquête sur des soupçons d’évasion fiscale de la fortune de Liliane Bettencourt et un présumé conflit d’intérêt du ministre du Travail Eric Woerth.

Les quatre personnes sont le gestionnaire de fortune de l’héritière de L’Oréal Patrice de Maistre, son avocat fiscaliste Fabrice Goguel, le photographe François-Marie Banier et Carlos Vejarano, gérant de l’île d’Arros aux Seychelles achetée par le couple Bettencourt, a déclaré le parquet de Nanterre.

« Il y a quatre personnes en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire », a dit une porte-parole du procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) Philippe Courroye.

La procédure vise tous les faits apparus dans les enregistrements clandestins de la milliardaire, réalisés entre mai 2009 et mai 2010 par un employé, publiés dans la presse mi-juin, et remis à la justice, a dit la porte-parole.

La garde à vue peut durer jusqu’à 48 heures.

Après ce délai, le procureur peut les citer directement devant le tribunal, option peu probable, ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d’instruction, choix qu’il a exclu, ou les laisser libre et poursuivre l’enquête sous son contrôle.

C’est le dernier développement d’un conflit familial devenu affaire d’Etat qui menace Eric Woerth, ministre du Travail qui a déjà dû quitter en début de semaine son poste de trésorier de l’UMP et de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

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Vu sur : dazibaoueb.fr/

la vérité toute nue

 

GARDE A VUE BANIER_0002.jpg

 

Auteur : Chimulus 

 

Source : Chimulus dessin de presse

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Sarkozy défend ses amis et reste sourd aux problèmes des Français

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 juillet 2010

Site national du PCF – 12 juillet 2010 – Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

Pierre Laurent

Sarkozy atteint d’un syndrome footballistique :

« j’envoie la France dans le mur et je ne change rien ! »

 

Sarkozy défend ses amis et reste sourd aux problèmes des Français dans Austerite

« Je vais vous dire la vérité… en tous cas la mienne ». Voilà ce qui résume l’intervention du chef de l’État ce soir.

Dans son long monologue, le Président de la République s’obstine à ne rien dire de nouveau. Il n’a aucune proposition pour répondre à la crise et fait preuve d’un grand mépris à l’égard des français et des partenaires sociaux en déclarant que, quoi qu’il arrive, il ne changera rien à ses réformes. Il se contente de reprendre les vielles recettes du MEDEF qui font porter les difficultés du pays sur la retraite à 60 ans et les 35 heures.

De la même manière, alors que le besoin de services publics locaux est grandissant, son appel à ne pas remplacer un fonctionnaire sur 2 dans les collectivités locales est irresponsable et irréaliste.

Sur tous les sujets abordés ce soir, la parole présidentielle n’est plus crédible, c’est un véritable coup de force anti-démocratique. Refusant de prendre en compte les exigences populaires, le Président de la République n’agit que par autoritarisme.

En bref, le grand spécialiste du football Nicolas Sarkozy n’en n’est pas moins atteint d’un syndrome footballistique bien connu : « j’envoie la France dans le mur et je ne change rien ! »

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Affaire Woerth-Bettencourt : Il est temps d’arrêter de prendre les Français pour des imbéciles !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 juillet 2010

PCF12 juillet 2010

Woerth / Bettencourt :

les Français ne sont pas des imbéciles

 

Affaire Woerth-Bettencourt : Il est temps d’arrêter de prendre les Français pour des imbéciles ! dans Democratie

L’Inspection générale des finances (IGF) a conclu que le Ministre Woerth ne serait pas intervenu dans le dossier fiscal de Mme Bettencourt.

Il n’y a malheureusement rien de spectaculaire dans le fait que l’IGF n’ait rien trouvé d’illégal dans les actes d’Eric Woerth : avec le vote du bouclier fiscal, la collusion entre le pouvoir et la finance est désormais légale et a notamment permis à Madame Bettencourt de recevoir un chèque de 30 millions d’euros de l’État français.

Il est temps d’arrêter de prendre les Français pour des imbéciles ! Cette opération n’est qu’une opération de sauvetage ultime du Ministre chargé de la réforme des retraites.

La politique du Président de la République est d’un mépris profond pour les Français-e-s : 2 millions d’entre eux sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement face au projet gouvernemental sur la réforme des retraites, toutes les organisations syndicales rejettent ce projet et l’opinion publique s’est prononcée en majorité contre cette réforme. C’est bien un coup de force anti-démocratique.

Le PCF met en garde le Président de la République : les Français-e-s ne tomberont pas dans le panneau.

Nous demandons que tout soit mis en œuvre pour que la justice puisse faire son travail dans l’affaire Woerth/Bettencourt, grâce à la prise en charge du dossier par un juge d’instruction indépendant.

Ce soir, le Président de la République doit prendre des décisions importantes. L’opération de diversion doit cesser et le projet gouvernemental sur la réforme des retraites doit être retiré.

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Eric Woerth, Patrick Devedjan et la cagnotte suisse

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 juillet 2010

Lu sur : Eric Woerth, Patrick Devedjan et la cagnotte suisse dans Fraude fiscale dazibaoueb_logo_700  publié par roland (webmaster) – 9 juillet 2010

 

Woerth et Devedjan ont-ils récolté des fonds en Suisse

chez les évadés fiscaux ?

 

Auteur : Milton Dassier - Source : Milton Dassier sur l’actu

valise_argent dans POLITIQUENouveau rebondissement : Un journal suisse très important, l’Hebdo, consacre six pages aux relations tumultueuses entre la France et la Suisse à propos des évadés fiscaux français.

Le titre de l’article :

 « Woerth, ça passe et ça cash ! »

Une bonne partie de l’article relate la stratégie mise en place pour pousser les évades fiscaux français qui résident en Suisse à verser leur obole à l’UMP.

Je vous fais le pitch ? C’est parti !

Il fallait quelqu’un qui connaisse bien ce milieu particulier des exilés fiscaux français en Suisse. Un ancien banquier d’affaire, Pierre Condamin Gerbier, s’est d’abord chargé de séduire les futurs donateurs en créant une UMP « Suisse », puis des personnalités importantes de l’UMP s’y rendirent régulièrement pour porter la bonne parole sarkoziste. On parle entre autres de Valérie Pécresse.

L’objectif : faire connaitre les intentions politiques du candidat Sarkozy et faire cracher au trésor de campagne de l’UMP, une bonne partie des 100.000 exilés fiscaux français qui vivent en Suisse.

Eric Woerth et Patrick Devedjan furent les porteurs de valises ou d’enveloppes. Voici ce qu’en dit l’article :

Ce vendredi 23 mars 2007, c’est en jet privé qu’Eric Woerth et Patrick Devedjian atterrissent à 19 heures sur l’aéroport de Cointrin. L’avion, selon nos informations, un Falcon 10, accueille à son bord les épouses des convoyeurs de fonds de l’UMP, Florence Woerth et Sophie Vanbremeersch. Un avion mis à disposition par un compatriote fortuné au bénéfice d’un forfait fiscal en Suisse. Tout ce petit monde dort à Genève chez des amis respectifs. De retour à Paris, Eric Woerth rencontre Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, qui lui aurait remis ce chèque de 150 000 euros qui agite désormais les esprits de la République.

A l’époque en effet, Eric Woerth récolte les fonds pour alimenter la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. A Paris ou à Genève. Sitôt descendu du Falcon avec Patrick Devedjian, le futur ministre file vers un hôtel cinq étoiles à quelques pas de là, le Crowne Plaza où patientent plus d’une cinquantaine d’adhérents et sympathisants de l’UMP. Avant de rejoindre, vers 21 heures, une petite trentaine d’invités triés sur le volet à la Caviar House, rue du Rhône. Le marathon suisse d’Eric Woerth et de Patrick Devedjian sera bref, mais profitable.

Selon nos estimations relues et confirmées par l’ancien président Pierre Condamin-Gerbier, les deux hommes repartent avec des promesses de dons qui frôlent un demi-million de francs suisses.

Par la suite, un litige opposa Pierre Condamin-Gerbier aux responsables de l’UMP à Paris et à certains donateurs de Suisse, il préféra abandonner toute responsabilité à l’UMP.

Voici ce qu’il dit maintenant à propos d’Eric Woerth :

«Quand Eric Woerth est venu récolter les chèques pour Nicolas Sarkozy, il avait en face de lui différents représentants de la communauté des grandes fortunes de France qui ont voulu s’expatrier. Quelques mois plus tard, au gouvernement, il a totalement ostracisé les mêmes. Ne pas encourager l’expatriation fiscale, soit, mais aller un pas plus loin en caricaturant les gens qui ont décidé de se délocaliser à l’étranger, en les faisant passer pour des mauvais Français, de mauvais patriotes, cela a été très peu apprécié par cette communauté. Ce que je reproche à M. Woerth c’est une mauvaise foi évidente, une forme de malhonnêteté intellectuelle et de cracher dans une soupe dans laquelle il a été ravi de tremper ses lèvres.

Depuis l’an passé, Pierre Condamin-Gerbier n’est plus que sympathisant du parti de Nicolas Sarkozy.

Le journal suisse présente les choses avec pas mal de détails ce qui indique qu’il se base sur des témoignages précis.

Une dizaine de journaux de toutes sortes ont fait des révélations sur l’affaire Bettencourt-Woerth. « Le Point », « Le Canard Enchaîné », « Libération », « Marianne », « Le Monde », « La Tribune de Genève »..etc Et bien sûr « Mediapart ».

Des journaux pas du même bord politique. Et pour la deuxième fois, c’est la presse suisse peu encline à utiliser des méthodes fascistes, staliniennes ou « hitléro-trostkistes » qui s’y met.

Cela commence à faire beaucoup pour Eric Woerth et Nicolas Sarkozy…

 

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Comment l’UMP organise la faillite de l’État

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juillet 2010

Source : Plume de presse – 6 juillet 2010 – par Olivier Bonnet

Permalien : http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1450

Alors que le ministre du Budget annonce ce matin un tour de vis sur les dépenses sociales

Les faits contre la propagande

C’est un rapport de l’Assemblée nationale on ne peut plus officiel, signé du député UMP Gilles Carrez, pour la Commission des finances, qui ne fera hélas pas la Une. Ce qu’il révèle est pourtant explosif : en dix ans, les « pertes de recettes fiscales non compensées » – en clair les baisses d’impôts - atteignent le montant faramineux de 100 à 120 milliards d’euros ! Précision du rapport : les « allègements » en question sont « concentrés sur l’impôt sur le revenu« , à savoir le seul impôt juste, puisque progressif, pesant donc plus lourd pour les riches que pour les pauvres. Voilà ainsi la vérité toute nue : si la dette publique charbatteint aujourd’hui le niveau qui est le sien, c’est que les gouvernements qui se sont succédé depuis 2000 – inclus celui des sociaux-traîtres « socialistes » de Jospin, avec Dominique Strauss-Kahn le grand privatiseur au ministère de l’Économie – ont constamment fait peser sur la collectivité le poids de leurs cadeaux aux privilégiés.

Le dessin ci-contre de Charb, publié par le blog du PCF de Carcassonne, l’illustre avec brio. Nous avions du reste titré, dès septembre 2007, lorsque le Premier ministre François Fillon avait osé déclarer la France en faillite, Ah les hypocrites : « Et oui, désolé les gars, les caisses sont vides. Il va falloir vous serrer la ceinture, parce que la dette, vous vous rendez compte… Sauf que. Qui a commencé son règne en distribuant 14 milliards aux privilégiés, avec l’inique paquet fiscal ?

Le sénateur communiste Bernard Véra, lors des débats de la chambre haute, avait alors prévenu :

« Mes chers collègues, allez expliquer que, pour réduire l’impôt sur la fortune de quelques milliers de privilégiés et restaurer la rentabilité financière des entreprises, il faudra réduire les crédits pour rénover les cités HLM de nos quartiers sensibles, fermer les écoles rurales, dissoudre les juridictions d’instance dans un certain nombre de sous-préfectures, diminuer les crédits destinés au financement des transports ferroviaires de voyageurs, remettre en cause les aides directes à l’agriculture ! Votez ce texte, mes chers collègues de la majorité, mais ne venez pas ensuite vous plaindre amèrement de la réduction de la dépense publique au détriment de tous ceux qui n’auront pas fait jouer le bouclier fiscal ou la défiscalisation des heures supplémentaires, tout simplement parce que leur salaire est trop faible pour qu’ils soient concernés par ces dispositifs !« 

affiche

 

 » C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. (…) On commence par vider les caisses pour alléger le fardeau insupportable qui pèse sur ces pauvres riches, et l’on se lamente ensuite que des coupe-sombres sont indispensables dans la dépense publique, qu’il n’y a plus d’argent pour ceux qui en ont vraiment besoin. Et on leur colle par-dessus le marché des franchises médicales… Monstrueuse hypocrisie ! Décidément, en Sarkozie, mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu. »

[Lire la suite sur : plumedepresse.net/]

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Affaire Bettencourt : En Suisse, les langues se délient…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 juillet 2010

Lu sur : Affaire Bettencourt : En Suisse, les langues se délient... dans Fraude fiscale dazibaoueb_logo_700

publié par roland (webmaster) – 3 juillet 2010

Permalien : http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13986

Mme Woerth a organisé l’évasion fiscale de Liliane Bettencourt

Source : Mecanopolis

woerthSelon un banquier de la place helvétique l’épouse d’Eric Woerth aurait, durant ces deux dernières années, géré l’évasion fiscale de Liliane Bettancourt, cela au moment où, alors ministre du budget, il brandissait une liste des 3000 noms de citoyens français soupçonnés d’évasion fiscale.

Les nouvelles révélations du quotidien suisse La Tribune de Genève pourraient également toucher l’État français à son plus haut niveau, puisqu’elles éclairent sur le financement pour le moins suspect de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.


Un «Genevagate» menace les Woerth

Par Élisabeth Eckert, Tribune de Genève (Suisse)

Au fur et à mesure des révélations entourant la fortune de Liliane Bettencourt, les langues se délient à Genève. Les gérants de fortune de la place financière genevoise n’en veulent pas tellement à l’héritière de L’Oréal, qui pèse quelque 16 milliards. Mais à Eric Woerth, aujourd’hui ministre français du Travail, qui fut, il y a quelques mois encore ministre du Budget, n’hésitant pas à brandir la liste des 3000 noms de citoyens français, volée par Hervé Falciani en 2009 chez HSBC Private Bank (Suisse) à Genève.

[Lire la suite sur : dazibaoueb.fr/]

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Politique fiscale : Plus t’es riche, moins tu paies ! ou l’équité selon l’UMP

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 avril 2010

Entretien réalisé par Clotilde Mathieu

Impôts : le mythe de la redistribution

En septembre 2009, la fondation Terra Nova a publié une étude sur la politique fiscale conduite par la droite depuis 2002. Entretien avec l’économiste Olivier Ferrand.

Longtemps décrié par la gauche, le bouclier fiscal soulève une très vive polémique, en ce moment, dans les rangs de la droite. Cet instrument est-il à l’image de la politique fiscale conduite par la droite depuis 2002 ?

Olivier Ferrand. La totalité des réformes consiste à redistribuer du pouvoir d’achat aux Français les plus aisés. Trente millions d’euros par an sont ainsi redistribués aux 5 % les plus riches. Le bouclier fiscal est l’emblème de cette politique fiscale. Alors que l’ensemble des pays occidentaux se lancent dans une politique inverse de ré-augmentation des impôts des citoyens les plus aisés pour lutter contre les inégalités et redonner du pouvoir d’achat aux victimes de la crise. Aux États-Unis par exemple, le taux marginal de l’impôt sur le revenu est passé de 40 à 50 % pour les plus riches.

Vous parlez, dans votre étude sur la politique fiscale menée par la droite depuis 2002, de « redistribution à l’envers », Qu’entendez-vous par là ?

Olivier Ferrand. La politique fiscale depuis 2002 est marquée par des prélèvements obligatoires stables. Ce qui veut donc dire que les cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus aisés ont été financés par une hausse des impôts sur le reste des Français, c’est-à-dire les classes moyennes et populaires, au nom d’une vision de la société propre au président de la République. Une société méritocratique, ou le mérite est confondu avec la réussite financière personnelle.

Quels impôts ont le plus diminué ?

Olivier Ferrand. En volume, c’est l’impôt sur le revenu. Ensuite, toute la palette a été utilisée pour alléger la fiscalité sur les rentes. Il y a eu bien sûr celle sur l’ISF avec le bouclier fiscal ; les droits de succession qui sont tombés à 5 milliards d’euros, soit quasiment plus rien.

Quelles ont été les effets sur la croissance et l’emploi ?

Olivier Ferrand. Un des arguments était de dire que la réforme permettrait de faire revenir les plus hauts revenus et donc des décideurs économiques qui participent à la croissance française. Rien ne permet d’affirmer aujourd’hui qu’il y a des succès économiques sur ce plan-là. Par ailleurs, une politique fiscale permet de soutenir la consommation et l’emploi quand celle-ci cible ceux qui consomment, c’est-à-dire les classes moyennes et populaires. Faire de la redistribution fiscale en faveur des ménages les plus aisés ne relance pas la consommation mais accroît l’épargne.

[Lire la suite]

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Plume de presse4 avril 2010 – Olivier Bonnetsarko crs

 

L’anti-sarkozysme est un humanisme

Le bouclier fiscal, emblème antisocial

Puisque le président-des-riches n’en démord pas : mordons encore !


bfLes chiffres du bouclier fiscal (BF) pour 2009 ont été dévoilés : 16350 contribuables se partagent 585 millions d’euros. Avec une amusante répartition, détaillée par Le Monde :

« le montant moyen de la restitution par le fisc avoisine les 35 814 euros. Mais cette moyenne dissimule d’énormes disparités. Ainsi, 51,6% des bénéficiaires, soit 8 445 personnes, se sont partagé 4,7 millions d’euros et se sont vu rembourser par le fisc 565 euros en moyenne. Il s’agit de personnes dont le patrimoine est inférieur à 770 000 euros, un seuil déclenchant l’assujettissement à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), et dont le revenu fiscal de référence était inférieur à 3 428 euros. Ces modestes bénéficiaires du bouclier sont en général propriétaires de leur logement dans des régions où les prix du foncier se sont envolés : on y trouve aussi bien les (derniers) paysans de l’île de Ré ou de Haute-Savoie que des Réunionnais.

A l’autre bout du spectre, se trouvent 979 personnes, dont le patrimoine dépasse 16 millions d’euros et le revenu fiscal de référence est supérieur à 43 761 euros. Elles représentent 6% des bénéficiaires du bouclier mais s’en sont partagé 63%, soit 368 millions, dont 9 millions d’autoliquidation sur ISF. Dans leur cas, le montant moyen de la restitution atteint 376 134 euros. Un an plus tôt, 5,4% des plus riches bénéficiaires du bouclier 2008 s’étaient déjà partagé 63% de son montant. Parmi les curiosités mises en évidence par Bercy, on notera que 14 personnes disposant d’un patrimoine de plus de 16 millions d’euros ont un revenu fiscal de référence de moins de 3 428 euros et se sont vu rembourser 162 109 euros en moyenne. De qui s’agit-il ? De rentiers et/ou de contribuables recourant massivement aux niches fiscales pour faire baisser le montant de leurs revenus pris en compte dans le bouclier. »

Voilà donc la réalité du dispositif : des miettes pour moins de 9000 contribuables modestes et un énorme gâteau pour les super-privilégiés barbotant déjà dans l’opulence la plus obscène.

[Article complet : plumedepresse.net/]

 

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