Meeting unitaire contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 janvier 2014

 

EXTRÊME DROITE

Les syndicats ripostent contre l’extrême droite

 

Captureantifasciste

 

Devant les prétentions du Front national

de préempter le vote ouvrier, syndicats

et organisations de jeunesse échangent

aujourd’hui réflexions et expériences

pour faire reculer les idées d’extrême

droite.

 

Suivez le meeting en direct ici  (à partir de 19h30)

Le 4 décembre dernier, lors du lancement de la campagne « contre l’extrême droite, ses idées et ses pratiques »,

CGT, FSU, Solidaires, Unef, FIDL et UNL réaffirmaient le rôle des syndicats et des organisations de jeunesse

dans ce combat démocratique.

Née de l’urgence à déconstruire les propositions antisociales du Front national et de ses satellites, la journée

intersyndicale unitaire d’aujourd’hui (lire ci-contre) prend un tour résolument combatif. La préoccupation est ancienne.

Début 2011, un tract commun des trois centrales précitées, auxquelles s’ajoutaient l’Unsa et la CFDT

(qui ne participent pas à la journée) dénonçait « l’utilisation de la situation sociale pour promouvoir certaines thèses

dans le débat public comme le fait le Front national ».

Progrès social

« Par leur histoire, leurs traditions, leurs valeurs », mais aussi « dans leurs pratiques », le rôle des syndicats, dans

et hors l’entreprise, est d’œuvrer au progrès social. Incompatible, selon les statuts des organisateurs, avec, au hasard,

« la thèse de la préférence nationale (qui) est antinomique avec les valeurs fondamentales du syndicalisme ».

La CGT l’a inscrit dans ses statuts. Elle agit « pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste

et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie

et toutes les exclusions ».

Bataille antifasciste

Dans son rapport d’introduction au conseil national de la Fédération des services publics CGT, en septembre dernier,

le secrétaire fédéral, Baptiste Talbot, allait plus loin. Selon lui, le travail syndical pour « élever le rapport de forces

et changer la donne sur le terrain revendicatif » est « partie intégrante de la bataille antifasciste ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Manif anti-Hollande : sur le pavé, les réacs

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 janvier 2014

 

        Manif anti-Hollande : sur le pavé, les réacs

 

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Ce dimanche, une foule hétéroclite de catholiques

intégristes, d’identitaires d’extrême-droite,

de familles BCBG, de Bonnets rouges et de partisans

de Dieudonné, a vite délaissé ses mots d’ordre

hostiles à l’action gouvernementale pour appeler

à l’insurrection réactionnaire et laisser libre cours

à des slogans antisémites et xénophobes.

 

L’appel du nébuleux collectif « Jour de colère » est parvenu à coaguler la France de la réaction, ce dimanche,

au vu des slogans proférés entre la place de la Bastille et les Invalides. Au départ du cortège, une foule hétéroclite,

entre 17.000 personnes (police) et 160.000 (organisateurs), s’est réunie autour des mots d’ordre proférés

à l’encontre des politiques sociales et sociétales menées par François Hollande. Ainsi, un animateur

de la manifestation éructe au micro : « Vous êtes ici parce que vous ne supportez plus la médiocrité! ». « Le peuple,

la France en colère, on va se faire entendre! ». Ou, plus menaçant: « François, t’as intérêt à nous écouter! ».

« Journalistes collabos »

 

Parmi les participants, des soutiens de Dieudonné multiplient les quenelles collectives. Des couples BCBG reprennent

des chansons du polémistes, dont le Chaud ananas qui a valu à son auteur une condamnation pour incitation

à la haine raciale.

Capturemanifantihollandecapture d’écran

 

Ailleurs, une charge en règle

contre les médias :

« Les journalistes collabos,

on n’en veut pas! »,  « (notamment le)

Petit Journal à qui nous réservons

un accueil particulier ».

 

 

 

Dans les rangs, des Bonnets rouges, ou revendiqués comme tels. Le collectif breton à l’origine de ce mouvement

avait pourtant appelé à ne pas prendre part à la manifestation. Des drapeaux royalistes flottent aussi dans le ciel parisien.

 

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Les slogans anti-Hollande cèdent le pavé

à des « Le roi à Paris, à mort la République ».

[...]

 

 

 

 

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Ce dimanche 26 janvier 2014,

Paris a pris des airs de 6 février 1934

(voir la vidéo).

 

 

 

 

 

Image de prévisualisation YouTube

 

[Article complet sur humanite.fr]

Lire également :

 

A (re)lire :  Ces crétins que l’on ne bâillonne pas assez

 

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« La rue rapproche l’UMP de l’extrême droite » (Danielle Tartakowsky)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 janvier 2014

 

DROITE

Danielle Tartakowsky « La rue rapproche l’UMP de l’extrême droite »

 

D.Tartakowsky

 

  Rassemblés autour du collectif « Jour de colère », plusieurs milliers

  d’identitaires, de membres du « Printemps français », d’intégristes

  comme de Civitas, des opposants au mariage pour Tous et même

  des soutiens à Dieudonné ont manifesté à Paris.

  A cette occasion, Danielle Tartakowsky, historienne spécialiste

  de la droite et présidente de l’université Paris-VIII,

  répond aux questions de l’Humanité.

 

 

 

Dans votre ouvrage les Droites et la rue (1), vous revenez sur l’histoire des manifestations

des droites françaises. Celles qui fleurissent depuis l’élection de François Hollande ont-elles

un caractère inédit ?

Danielle Tartakowsky. On a tendance à l’oublier mais la manifestation fait partie de la culture de certaines

composantes de la droite : les maurrassiens, puis les ligues, jusqu’à l’extrême droite d’aujourd’hui, mais aussi

ces mouvements socioprofessionnels, type médecins ou petits patrons, qui resurgissent régulièrement.

La Manif pour tous mais aussi les premières mobilisations des « bonnets rouges » s’inscrivent totalement

dans les mobilisations antérieures des droites françaises, qui ont souvent été d’une ampleur exceptionnelle

et ont réussi à peser sur le pouvoir. À ceci près que les manifestations organisées par les droites à partir de

1983-1984 s’opposaient à un aspect particulier de la politique de la gauche plutôt qu’au gouvernement.

Ce qui était le cas de la Manif pour tous. Or là, avec le collectif Jour de colère, la cible est clairement l’ensemble

du pouvoir socialiste. Chaque fois que la droite a choisi la rue, elle a produit en chaîne des tournants forts

dans l’histoire politique.

Pourquoi l’Église occupe-t-elle une place si décisive dans la structuration de ces mouvements ?

Danielle Tartakowsky. Il y a chez les catholiques une tradition d’occupation de l’espace public comme avec

la procession. Les seuls mouvements de masse nés à droite ont été organiquement initiés et animés par eux.

Ce fut le cas avec le rôle des paroisses contre le Cartel des gauches en 1924-1925, ou celui des organisations

de parents d’élèves d’écoles privées en 1984 pour l’école libre, ou encore le Pacs en 1999. À ce titre, les Manifs

pour tous de 2013 ont été beaucoup moins transparentes, même si c’est bien la logistique catholique qui était

à l’œuvre. Ce qui me frappe à chaque fois, c’est qu’on ne retrouve pas ces catholiques mobilisés sur des questions

d’ordre « sociétal » dans d’autres mouvements directement politiques à droite. Le 6 février 1934, qui entraînera

quand même la chute du cabinet Daladier, les catholiques ne bougent pas.

Depuis les ligues factieuses des années 1930, la droite parlementaire était devenue réticente

aux manifestations. Aujourd’hui Jean-François Copé soutient les mobilisations de la nébuleuse

Jour de colère. Peut-on y voir l’expression d’« une rupture républicaine » au sein de la droite actuelle ?

Danielle Tartakowsky. La manifestation du 6 février 1934 a eu pour effet pervers d’engager le processus

du Front populaire. Du coup, les droites ne sont plus descendues dans la rue jusqu’au 30 mai 1968. Ce qui explique

encore certaines réticences à droite, souvent issue du mouvement gaulliste, à faire usage de la rue,

défendant encore la légitimité républicaine. S’engager dans un mouvement de rue pour une partie de l’UMP

aujourd’hui, c’est emprunter une voie qui pose le rapprochement avec l’extrême droite.

(1) Les Droites et la rue, de Danielle Tartakowsky. Éditions la Découverte, 220 pages.

Entretien réalisé par Maud Vergnol

Lire également :  « Jour de colère » : la manifestation des extrêmes

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« Quand l’extrême droite se la joue retour à la terre »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2014

 

IDENTITAIRES

          Villages verts pour blancs « pure souche » :

          quand l’extrême droite se la joue retour à la terre

 

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  par Toufik de Planoise

  Cultiver son « âme celte », se « ré-enraciner »

  dans les terroirs de « la France éternelle »,

  respirer « l’essence authentique du peuple

  de France »… L’extrême droite s’empare

  à sa manière de la transition écologique et

  d’expériences de relocalisation et

  de décroissance. En tentant d’implanter

  dans plusieurs régions des villages

  prétendument écolos et conviviaux. Ces projets,

  en apparence sympathiques pour les non avertis,

  masquent une vision communautariste, voire raciste, de l’écologie.

 

L’une des premières alertes est donnée début 2010 dans un petit village du Morvan, Mouron-sur-Yonne, 99 habitants. C’est un coin tranquille perdu entre Auxerre, Dijon et Nevers, juché en lisière d’un parc naturel remarquable. Mais comme dans nombre de petites communes, les riverains, notamment les plus anciens, subissent la désertification rurale. L’espoir renaît lorsque des jeunes décident en 2009 de reprendre l’ancienne tuilerie, un bloc de bâtiments délabrés abandonnés depuis des décennies. Leur objectif : animer un lieu mettant l’accent sur la convivialité et le grand air. La vie s’y installe de nouveau. Les bruits de marteau résonnent, les passages dans les rues autrefois désertes s’intensifient. On espère peut-être voir des familles s’installer un jour. Bref, cette activité fait plaisir et certains villageois la considèrent même comme salutaire.

Jusqu’au jour où un internaute tombe sur des discussions en ligne décrivant le projet dans ses moindres détails : localité, bâtiments, dates… Et là, surprise : il constate que les débats et le cadre s’orientent ostensiblement vers l’extrême droite, avec son lot de quolibets racistes et d’odes à la mère patrie. L’endroit est nommé « La Desouchière » (sic) par ses partisans, ce qui sous-entend que ce lieu est réservé à ceux qui sont de « pure souche ».

Rapidement, plusieurs personnes, dont des antifascistes, créent un blog pour dénoncer ce qui sera la première tentative avérée de village identitaire. Mois après mois, les auteurs du blog « Desouchière dégage ! » apportent des éléments sur les véritables intentions des nouveaux arrivants, derrière la bonhomie affichée d’un retour à la terre écolo. Plusieurs piliers de la Desouchière sont issus du Bloc identitaire, l’une des composantes de la nébuleuse de l’extrême droite radicale qui s’étend des royalistes aux néo-nazis, et de ses ramifications.

[Lire la suite sur Basta !]

Cette enquête a été réalisée par Toufik de Planoise, publiée par la revue Lutopik et adaptée et complétée par Basta !

Lire également :  L’extrême droite se met aux  paniers-bio

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L’extrême droite ouvre le feu devant un concert de soutien aux étudiants sans-papiers à Clermont-Ferrand (RESF)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 janvier 2014

 

Communiqué RESF et RSUF 63, 18 janvier 2014 :

Le 17 janvier 2014 se déroulait un concert en soutien au retour de la famille Asatryan, organisé conjointement par le RUSF (Réseau Universités Sans Frontières), le RESF (Réseau Éducation Sans Frontières) et l’Hôtel des Vil-e-s.

À 23h15, un individu accompagné en voiture, a tiré avec une arme à feu, dans la rue, devant l’Hôtel des Vil-e-s, au 55 avenue de l’Union Soviétique. Deux personnes ont été blessées et furent ensuite prises en charge par les pompiers. Par chance, leurs jours ne sont pas en danger. La Police est intervenue.

À la suite de cet événement, les organisateurs constatent que les actions armées d’extrême droite se développent à Clermont-Ferrand et alertent sur la gravité d’une banalisation de la violence xénophobe et de la haine en tant qu’idéologie politique.

Appel à témoins nécessaire - contact : 07 81 89 55 89

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Les réacs à la manœuvre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 janvier 2014

 

Pseudo « Jour de colère », mais vraie manif de fachos-réacs,

le 26 janvier à Paris

 

Qui se cache derrière la manifestation baptisée « Jour de colère », qui est annoncée pour le  26 janvier

à Paris ?   

faschos*

Des groupes réacs et groupes fachos

réunis, bien connus déjà, et qui s’affublent

de diverses étiquettes et déguisements.

Ainsi que le Front National, le parti-vitrine

de l’ extrême-droite.

Le Huffington Post a réalisé un « Pearltrees »

sur la nébuleuse « Jour de Colère »

(cliquez ici pour  accéder aux détails)

 

 

 

Parmi ces mouvements, le « Printemps français », la nébuleuse des opposants les plus radicaux au mariage homosexuel

qui réunit militants d’extrême droite, catholiques traditionalistes et identitaires.

Forte présence des obsédés islamophobes de « Résistance Républicaine », plus connu sous le nom de « Riposte

(prétendument) Laïque » et de leurs grands amis identitaires. Cette même pseudo « Riposte Laique » qui est amie aussi

des nationaux socialistes de 3ème Voie-Serge Ayoub, cf le meurtre de Clément Méric…

A la manœuvre aussi, les catholiques intégristes de « Civitas, » divers groupes anti-islam (comme le « Comité Lépante »).

On aura également les anti-avortements comme ceux de « SOS Tout-Petits », regonflés par la régression mise

en œuvre par le gouvernement très à droite en Espagne et les lobbies catho / franquistes. 

Et on ajoute à tout ça une  forte tonalité et démagogie « antifiscaliste » .

Ainsi de prétendus  « Bonnets rouges » de plusieurs départements et vrais faux-nez des identitaires,

(alors que le mouvement officiel des Bonnets rouges annonce ne pas participer à la manif) .

Et encore d’autres « collectifs » où l’on croise aussi bien des millitants umpistes que lepénistes ou identitaires, 

opposés au “matraquage fiscal des patrons », opposés en réalité à toute redistribution des richesses

et à toute solidarité sociale.

[Lire la suite sur PCF-Grésivaudan]

Article original

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« Contre le pluralisme, Maréchal me voilà… »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 décembre 2013

 

PRESSE

« Contre le pluralisme, Maréchal me voilà… »

 

2013-12-19lhumanite  Par Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction

  de l’Humanité.

  L’extrême droite aime la presse comme 
les steaks. Saisie.

  Brûlée ne lui déplaît 
pas non plus…

  Marion Maréchal-Le Pen l’a spectaculairement confirmé

  en consacrant sa seule intervention à la dénonciation

 de l’abandon d’une créance de l’État sur l’Humanité, lors des débats sur 
le projet de budget rectificatif à l’Assemblée.

Tout y est passé : Staline, Pol Pot, Mao, les attentats du FLN… 
Jean-Marie, sors de ce corps ! Un florilège

pour s’indigner que le gouvernement renfloue « le moribond journal l’Humanité (…) structurellement déficitaire »


et qui « demeure la publication la plus aidée en France en dehors même de cet abandon de créance ».

Le FN n’aime décidément pas la vérité, et les micros dociles qui lui ont emboîté le pas auraient mieux fait


de procéder aux vérifications de rigueur. 
Parlons chiffres : en moyenne annuelle, le Monde 
touche plus

de 18 millions d’euros d’argent public, 
le Figaro plus de 17 millions, la Croix et Libération 
près de 10,

Aujourd’hui-le Parisien 9,3, et l’Humanité près de 6,8 millions.

Depuis l’année 2010, l’aide qui nous est allouée au titre des quotidiens à faibles ressources publicitaires a été

diminuée d’un million 
par an. Premier mensonge.

Tous les quotidiens 
nationaux perdent des lecteurs — l’ensemble de 
la presse payante a diminué de 180 % depuis


la Libération – et notre journal un peu moins que 
les autres ces dernières années. Des titres renommés 
et dont

certains ont entretenu des bontés pour 
l’extrême droite ont disparu ces dernières années : France-Soir, Info Matin,

le Matin de Paris, le Quotidien 
de Paris, la Tribune… Deuxième inexactitude.

Si Marion Maréchal-Le Pen avait le moindre attachement à la démocratie, elle s’inquiéterait que la survie de 
la presse

quotidienne soit d’abord livrée aux subventions discriminatoires des entreprises privées sous forme 
de publicités

accordées ou non ou aux recapitalisations qui font passer la presse sous la coupe de groupes financiers

ou de multinationales. Troisième mensonge par omission.

Enfin, quand on rappelle le rôle immense de Mandela, on ne peut oublier le journal qui 
l’a fait connaître quand tous

taisaient son sort, et que 
les amis de Le Pen le dénonçaient comme un terroriste communiste à bâillonner. Ceci doit

contribuer à 
expliquer cela…

  • A lire aussi :

Une heure contre l’Humanité sur RMC signée Éric Brunet

 

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« Jeanne » et « Cotelec », les micro-partis des Le Pen dans le viseur de la justice

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 novembre 2013

Lu sur PCF Hénin-Beaumont

Cliquer sur l’image pour lire

Capturemicropartilepen

 Jean-Marie Le Pen, fait également l’objet d’une enquête de la brigade financière de Paris.

Il a lui aussi, un micro-parti baptisé Cotelec dont les comptes intéressent vivement la justice.

 

 

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L’homme du sursaut citoyen face aux fachos

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2013

 

Hollande hué : l’homme du sursaut citoyen face aux fachos

 

L'homme du sursaut citoyen face aux fachos dans Extreme-droite commemoration-itv-300x150

Respect à ce passant qui a osé braver

un groupe d’extrême-droite grimé

en bonnets rouges venu s’en prendre

sur les Champs Élysées au président

François Hollande lors des commémorations

de l’armistice de la Première guerre mondiale

ce lundi 11 novembre.

Résister à l’extrême-droite, c’est d’abord ne pas laisser faire, ne pas se taire. C’est ce qu’a décidé de faire un passant alors que des militants d’extrême-droite conspuaient le président de la République sur les Champs-Élysées.

Décidant de ne pas céder la place à ces activistes contre la loi sur le mariage pour tous, grimés d’un bonnet rouge, et qui braillaient  »Hollande démission, dictature, ta loi on n’en veut pas! », l’homme est intervenu, seul :  »On commémore la Grande guerre. Pourquoi vous mélangez tout ? Ce n’est pas le jour. »

Pris à parti par des éléments du groupe réactionnaire, l’homme a tenu bon : « Quand on est républicain, on se tait et on fait silence. Vous êtes les mêmes qui avez manifesté lors du Vel d’hiv en 1994 (lors de la reconnaissance de ce crime d’État par le président Jacques Chirac, ndlr). C’est une honte. Vous n’avez pas le droit d’instrumentaliser le 11 novembre, monsieur, c’est un jour d’unité nationale. C’est vous la honte de la France. Vous salissez la mémoire des soldats ». La séquence se déroule devant la caméra d’I-Télé (à voir ici).

 

capturetweet1-300x300 14-18 dans F. Hollande

D’autres passants se sont ensuite joints à lui.

73 interpellations

« A bas le Front national », a-t-on pu entendre alors

que des groupes de manifestants ont provoqué

des accrochages avec les forces de l’ordre. 

Selon la préfecture de police, 73 personnes qui s’étaient

rassemblées à l’appel « du Printemps français », en pointe

contre le mariage homosexuel, et « de groupes d’extrême

droite, dont le Renouveau français » ont été interpellées.

Des interpellations pour « manifestation non déclarée »

ou « violences volontaires contre les forces de l’ordre », après des heurts avec les forces de sécurité. 

Quatre personnes ont été placées en garde à vue.

[Lire la suite sur humanite.fr]

A lire aussi :

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Manifestations bretonnes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 novembre 2013

 

Manifestations bretonnes dans ECONOMIE capturecarhaix-300x181capture d’écran

Carhaix : 3 000 manifestants battent le pavé

PDF - 228.3 ko
Le télégramme

 

 

 

 

Lu sur PCF Maubeuge

Manifestations bretonnes, point de vue de Marie-Andrée…

 

De Jack BOUGOUIN, Secrétaire général de l’Ufros CGT

Cher(e)s camarades,

Ci-dessous le point de vue de Marie Andrée BERNARD -membre du secrétariat de l’Ufros- sur les manifestations bretonnes, notamment celle de Carhaix dont les médias ont peu ou pas du tout parlé !!!
En effet les médias « portes voix » zèlés des thèses libérales ont pratiqué leurs amalgames habituels pour détourner l’attention des citoyens sur les véritables problèmes de la Bretagne…Problèmes  qui ne doivent rien à l’Ecotaxe  » Borloo », mais tout au dumping social qui a entrainé la perte de milliers d’emplois !!!
________________________________

Quelle était belle dans sa dignité notre manifestation, ce 2 novembre, à CARHAIX, emmenée par la CGT, drapeaux au vent, à laquelle s’étaient joints la FSU et Solidaires, le PCF, Le Front de Gauche, Les Alternatifs, EELV et d’autres encore… 3.000 manifestants ont défilé dans les rues de CARHAIX pour la sauvegarde et le maintien de l’emploi en Bretagne, en particulier dans le Finistère où les salariés de nombreuses entreprises de l’agroalimentaire subissent  de plein fouet les politiques néo-libérales de la crise actuelle, démontrant que le « modèle agricole breton » est aujourd’hui une faillite économique, sociale et environnementale.

Pendant ce temps à QUIMPER, soutenus par le MEDEF, la FDSEA, la droite, salués par le Front National, avec la complicité de FO, ceux-là même qui licencient et ferment des entreprises, les patrons, la grande distribution…, ceux-là même qui n’ont pour objectif que de diminuer leurs coûts et de se dédouaner de toutes leurs responsabilités, exploitant la colère et le désespoir d’une grande partie de la population (engendrés par les suppressions massives d’emplois) à des fins politiciennes, mettent en cause l’intégrité et l’indépendance des salariés dans un combat qui n’est pas le leur.

Nombre d’entre eux se sont laissés enfumer par un amalgame scandaleux, activé également par les médias.

Comme l’a écrit Henri KRASUCKI « Rien ne fait plus mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. ».

VIVE LA CGT!
Marie-Andrée

voir également  : Esprit de l’éco-taxe, es-tu là ?

***************************************

Pour Michel Bourdon, délégué CGT à La Janais (Ille-et-Vilaine), touchée par la crise de l’industrie automobile, « le mouvement des bonnets rouges se sert de la misère actuelle dans l’agroalimentaire, mais ce sont des patrons qui mènent la bataille. S’ils se battaient pour l’emploi en Bretagne, on n’y verrait pas les mêmes têtes ». Et Noël Alix, secrétaire CGT à La Janais, ajoute : « On se sert de certains symboles pour agiter des bannières qui ne sont pas dans l’intérêt de tous. A l’origine, la révolte des bonnets rouges, c’était une révolte du peuple qui crevait de faim, pas de petits patrons qui s’énervent d’avoir des impôts à payer. Ils ne font que profiter du climat de ras-le-bol. » (Source)

***************************************

Karl Marx et les bretons !

« La loi qui maintient constamment l’équilibre entre la surpopulation relative, ou l’armée industrielle de réserve, et l’ampleur et l’énergie de l’accumulation, rive beaucoup plus fermement le travailleur au capital que les coins d’Héphaistos ne clouèrent jamais Prométhée à son rocher. Elle implique une accumulation de misère proportionnelle à l’accumulation du capital. L’accumulation de richesse à un pôle signifie donc en même tempsà l’autre pôle une accumulation de misère, de torture à la tâche, d’esclavage, d’ignorance, de brutalité et de dégradation morale pour la classe dont le produit propre est, d’emblée, capital. […]

Le capital est semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant et sa vie est d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage. »

Karl Marx, Le Capital, Livre 1 (1867)

Source :  PCF Villeneuve-le-Roi

 

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