Nucléaire : nouvelles défaillances dans les centrales françaises

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 avril 2012

 

Sécurité

Défaillances en série dans les centrales nucléaires françaises

Par Sophie Chapelle

 

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Nucléaire : nouvelles défaillances dans les centrales françaises dans France illus-securit%C3%A9-nukeDeux départs de feu ont eu lieu à la centrale nucléaire

de Penly (Seine-Maritime) le 5 avril vers midi.

Selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN),

« des équipes d’EDF et des pompiers sont entrés dans

le bâtiment réacteur et ont éteint des flaques d’huile en feu ».

Mais en fin de journée, un autre défaut est identifié sur un joint de l’une des quatre pompes de refroidissement du circuit

primaire, dans le même bâtiment réacteur. Ce défaut a provoqué « une fuite d’eau radioactive collectée dans des réservoirs

prévus à cet effet », indique EDF.

« Une fuite du circuit primaire représente une défaillance extrêmement grave, dénonce le Réseau Sortir du nucléaire. C’est

ce circuit qui est censé assurer le refroidissement constant du réacteur, faute de quoi celui-ci pourrait s’emballer ». « Il est vital

de refroidir en permanence le cœur du réacteur nucléaire et ce sont ses pompes qui le permettent », confirme Bruno Chareyron,

responsable du laboratoire de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité).

Du côté d’EDF, on assure que cet événement n’a eu aucune conséquence sur l’environnement. Une conclusion jugée hâtive par

Bruno Chareyron : « Cette eau radioactive, dont la quantité n’est pas négligeable, va devoir être retraitée et une partie sera rejetée

très probablement en mer ».

Causes indéterminées

Une personne aurait été légèrement brûlée pendant l’intervention dans le bâtiment réacteur, indique par ailleurs l’AFP. « Il faut

toujours penser aux doses subies par les pompiers, travailleurs de la centrale ou de maintenance, qui sont intervenus pour éteindre

cet incendie et qui interviendront encore pour en résoudre les conséquences. Les combinaisons qu’ils portent peuvent les protéger

contre la contamination mais pas contre l’irradiation », avertit Bruno Chareyron. L’eau qui a fui autour de la pompe contient en effet

un certain nombre d’éléments radioactifs dissous émettant des rayonnements. 

Problème de maintenance insuffisante ? Mauvaise fabrication ? Pour l’instant, les causes de l’incident restent indéterminées.

« Ce n’est pas un incident qui doit être banalisé quant à son origine et aux conséquences potentielles de ce type de dysfonctionnement »,

conclut la CRIIRAD. Le même jour, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) s’est arrêté

automatiquement,  « à cause d’une défaillance d’un capteur d’eau » indique EDF. Après l’explosion mortelle au Centre de traitement

et de conditionnement de déchets de faible activité (Centraco) à Marcoule en septembre dernier, et le constat de la disparition

progressive de la « culture de la sureté » dans le nucléaire français, par un rapport parlementaire en 2011, ces incidents ont de quoi

inquiéter.

Combien de temps avant la prochaine défaillance ?

Source : Basta !  7 avril 2012

 

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sarkonucleairedf-300x213 dans INFOS

 

 

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Les coûts de la filière nucléaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 février 2012

 

Déclaration du PCF sur les coûts de la filière nucléaire

 

Les coûts de la filière nucléaire dans Nucleaire les_ecologistes_reclament_un_debat_sur_le_nucleaire_en_france_2_credit_mossot-300x225La cour des comptes vient de publier son rapport sur les coûts de la filière nucléaire.

Il met en évidence l’importance de ce secteur dans la vie économique de la nation

au cours des décennies écoulées et dans la période actuelle pour un résultat

où l’électricité est en France parmi la moins chère des pays européens,

résultat objet de biens des convoitises tant à l’extérieur de nos frontières

qu’à l’intérieur.

En effet, si les chiffres annoncés par la cour des comptes sont légèrement supérieurs

à ceux provenant d’autres estimations, il n’en demeure pas moins que toutes les estimations convergent

pour considérer que l’électricité produite à partir du nucléaire civil est très sensiblement moins chère

que celle produite à partir du gaz, du fuel, du charbon et de toutes les énergies renouvelables

– hydraulique exceptée – au stade actuel de leur développement technique et économique.

Ce rapport confirme indirectement que ce n’est pas la concurrence qui fait baisser les prix, et que celle-ci ne vise

qu’à augmenter la facture énergétique des Français. Au contraire, si ceux-ci bénéficient encore d’une électricité

moins chère qu’ailleurs, c’est grâce aux investissements consentis par des générations de Français

dans l’hydraulique puis le nucléaire. Il est juste qu’ils continuent à en bénéficier demain.

La loi Nome qui vise à les en spolier doit être abrogée. L’importance des sommes en jeu souligne également l’effort à

faire pour améliorer la sureté des centrales – actuelles et futures – Et les communistes ne cesseront d’affirmer que

toutes les recommandations et exigences demandées par l’ASN pour améliorer la sureté doivent être effectuées

par les exploitants, et en premier lieu par EDF.

L’atout constitué par le nucléaire civil, pour être maintenu et conforté, doit s’accompagner d’un souci permanent

de sécurisation, tant sur le plan matériel qu’humain. Au-delà des controverses que ne manqueront pas de susciter

tel ou tel aspect du rapport, celui-ci constitue un élément important pour alimenter le début public

que le Front de Gauche appelle à mener pour définir la politique énergétique de la France.

Parti communiste Français – 1er février 2012

 

Pour le débat :

futura-sciences.com/fr/cout-du-nucleaire-en-france-les-chiffres-de-la-cour-des-comptes

 

RTEmagicC_WEB-NUCLEAIRE-COUR-COMPTES-01_txdam27462_a902fd-300x214 dans POLITIQUE

Les investissements passés (170 milliards d’euros + 18 milliards
pour des projets arrêtés) sont représentés en bleu.
La mise en place de la filière nucléaire française
(coût de 121 milliards d’euros)
se divise en deux parties : la construction des réacteurs
et le développement de la filière de retraitement.
L’estimation des investissements futurs (en rouge) inclut encore
certaines zones d’ombre.
Le coût du démantèlement des centrales (18,4 milliards d’euros) est déjà critiqué car il serait largement sous-estimé.
Quoi qu’il en soit, une augmentation des frais de maintenance (en orange) est déjà prévue pour les années à venir,
notamment pour répondre aux exigences de l’Agence de sécurité nucléaire imposées après l’accident de Fukushima.
© Idé

 

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Enjeux énergétiques : contribution du PCF pour un débat national

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 décembre 2011

Source : Moissac au Coeur - 29 décembre 2011

IDÉES en débat :

10 principes pour une transition énergétique réussie!!!

+ téléchargement

Cliquez sur le fac-similé pour obtenir le 4 pages
10 principes pour une transition énergétique réussie

Extraits de L’humain d’abord, programme du Front de gauche

 

«  Nous proposerons un débat public national immédiat sur la politique énergétique en France. Ce grand débat devra permettre la remise à plat des choix énergétiques et du nucléaire et préparer l’alternative aux énergies fossiles. Il se déroulera sous contrôle citoyen de l’information jusqu’à la prise de décision et se terminera par un référendum. Dans le domaine du nucléaire civil, l’ensemble des possibilités – dont la sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public – sera alors tranché. Aucun choix définitif en matière de politique énergétique ne sera effectué avant la conclusion de ce grand débat public.  »

Le Front de gauche propose dans son programme, L’humain d’abord, un grand débat public national sur les choix énergétiques de la France et un référendum à l’issue de ce débat pour, notamment, trancher la question de l’avenir du nucléaire civil.

C’est, plus que jamais, la seule voie sérieuse et réaliste. Et cela, pour trois raisons :

[Lire la suite sur moissacaucoeur.elunet.fr/]

 

 

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« Les effets de la catastrophe de Fukushima sur la santé »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 novembre 2011

Lu sur : 28 novembre 2011

publié par reineroro (Démineuse De Tapettes à Gruyère et Pourfendeuse De Cornichons.)

 

Les effets de la catastrophe de Fukushima sur la santé


japon+tournee_mondiale_fukushima-779a2 dans Nucleaire

Source : Fukushima

Les mères de Fukushima avaient alerté le monde

dès le mois de juin : les enfants avaient des saignements

de nez, des diarrhées, de la toux, des thyroïdes enflées, etc.

Elles n’ont eu cesse d’informer et d’agir pour que tous

les enfants soient évacués de la région de Fukushima.

Encore dernièrement, elles se sont mobilisées à Tokyo pour

sensibiliser la population, mais en vain pour l’instant.

Pourtant, l’actualité semble leur donner raison.

 

Un grand nombre d’informations convergentes indiquent que, suite à la catastrophe nucléaire, l’état général

de la santé des Japonais vivant dans une vaste région correspondant au moins à 8% du Japon est en train

de se dégrader.

Tweet d’un habitant d’Ibaraki : « Je travaille dans un hôpital d’Ibaraki. Il y a eu des patients avec des saignements

de nez perpétuels en avril. Il y en a eu sans raison avec de la diarrhée et de la fièvre en juillet. Maintenant même

les membres du personnel de l’hôpital souffrent de diarrhée sans raison…Ça commence à craindre. »

Tweet d’un habitant de Fukushima : « Mon ami vit à Iwakashi. Il vient finalement de commencer à avoir de

l’hématurie (sang dans les urines, NdT). Mes petits enfants ont des saignements de nez. Ils ne peuvent évacuer

parce qu’ils n’ont pas assez d’argent. » (source)  

Même si ces tweets n’ont aucune valeur statistique, ils se rencontrent de plus en plus souvent et sont à mettre

en relation avec l’augmentation de certaines pathologies,

visible sur ces graphiques mis en ligne par le gouvernement japonais : conjonctivites, pneumonies, et diverses

autres maladies sont en nette augmentation en 2011.   Pneumonies

[Lire la suite sur : dazibaoueb.com/]

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« Fukushima : impunité pour les actionnaires de Tepco »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2011

Source : Basta ! - 8 novembre 2011 - Par Ivan du Roy

Nucléaire

Fukushima : impunité pour les actionnaires de Tepco


La compagnie japonaise Tepco, exploitant de la centrale de Fukushima, accumule les pertes financières.

De l’indemnisation des victimes au démantèlement des centrales, impossible pour l’entreprise de faire

face aux coûts de la catastrophe. Pour éviter la faillite, l’État japonais vient de renflouer les comptes de

Tepco. Mais les actionnaires, qui ont touché depuis dix ans des milliards d’euros, ne sont pas inquiétés.

 

 

Privatiser les profits, socialiser les pertes : la compagnie japonaise

Tepco (Tokyo Electric Power Company), exploitant de la centrale de

Fukushima, n’échappe pas à cette règle universelle. L’État japonais

– donc le contribuable – vient de lui accorder une aide de 8 milliards

d’euros pour indemniser les victimes de la catastrophe nucléaire de

Fukushima. Car la 4e plus grosse compagnie d’électricité du monde

(derrière les allemandes RWE et E.ON, et la française EDF) est au

bord de la faillite.

 

 

Depuis l’accident, Tepco affiche un déficit cumulé de 16 milliards d’euros. Elle devra en outre assurer

le démantèlement des quatre réacteurs détruits (dont trois ont fondu) de la centrale de Fukushima Daichi,

pour un coût évalué à 9 milliards d’euros. Une estimation qui pourrait être largement sous-évaluée au vu

des fissions nucléaires qui se poursuivent.

 

Menace future sur la sécurité

En échange de cette aide, l’État japonais réclame un plan de restructuration. D’ici fin 2013, Tepco devra

supprimer 7 400 emplois (sur 38 671 salariés), soit près de 20 % des effectifs. Les primes, les pensions

retraites et la couverture santé de son personnel (malgré leur exposition à la radioactivité…) seront notamment

amputées, ainsi que les dépenses d’équipements et de matériels. Cette réduction importante d’effectifs et de

moyens augure mal d’une nécessaire amélioration de la sécurité des centrales nucléaires.

 

Tepco possède en tout 17 réacteurs nucléaires au Japon, qui représentaient, avant le séisme du 11 mars,

un quart de sa production d’électricité. Outre les réacteurs de Fukushima Daichi, quatre réacteurs de la centrale

voisine de Fukushima Daini étaient toujours arrêtés début novembre. « Nous continuons de nous efforcer à

stabiliser chacun de ces réacteurs » , communique laconiquement Tepco. Après avoir couvert les mensonges et

les fraudes de Tepco les années précédant Fukushima, le gouvernement japonais récidive dans ses aberrantes

décisions.

 

Impunité pour les actionnaires

Et du côté des actionnaires ? Ils se portent bien, merci. Certes, ils ne toucheront exceptionnellement pas de

dividendes cette année. Mais depuis 2001, environ un milliard d’euros de bénéfices [1] leur ont été redistribués

chaque année. Soit 9 milliards d’euros en neuf ans, davantage que l’aide que vient de débloquer le gouvernement.

Mais pas question de payer la décontamination ni d’indemniser les victimes.

Qui sont ces actionnaires ? D’abord des particuliers, des banques ou des fonds d’investissement et des

compagnies d’assurance vie (vous noterez le paradoxe…). Ce qui pose, une fois de plus, la question de l’impunité

de ces acteurs économiques, dont la responsabilité dans les conséquences de leurs investissements est

totalement occultée.

Ivan du Roy

Photo : Source

Notes

[1] 60 yens pour chacune des 1,6 milliard d’actions émises.

Creative Commons License

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Explosion sur le site nucléaire de Marcoule

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 septembre 2011

Source : bastamag – 12 septembre 2011

Nucléaire

Marcoule, capitale explosive

de l’industrie nucléaire française

Par Ivan du Roy (12 septembre 2011)

 

20110912marcoulehautgrand.jpg

L’explosion mortelle qui vient d’avoir lieu à Marcoule (Gard) et les inquiétudes

sur d’éventuelles fuites radioactives pointent une fois de plus les risques inhérents

à la filière nucléaire, y compris dans le retraitement des déchets radioactifs.

Et montrent qu’il n’y a pas que dans les centrales que peut se produire un accident pouvant déboucher

sur une contamination.

Si l’industrie nucléaire française devait avoir sa capitale, Marcoule pourrait y prétendre. Le site nucléaire

gardois, situé en face d’Orange, avec Avignon sous le vent, accueille toute la chaîne de l’industrie nucléaire :

une usine de fabrication de combustible MOX à base de plutonium, exploitée par Areva ; un réacteur nucléaire

expérimental à neutrons rapides du CEA (Commissariat à l’énergie atomique, principal actionnaire d’Areva) ;

et un centre de traitement et de conditionnement de déchets nucléaires, exploité par une filiale d’EDF,

la Socodei. Ces déchets sont ensuite destinés à être stockés et enfouis. C’est là, au sein du Centre de

traitement et de conditionnement de déchets de faible activité (Centraco), que s’est produite une explosion,

ce 12 septembre, tuant un employé et en blessant plusieurs autres.

« Selon les premières informations, il s’agit d’une explosion d’un four servant à fondre les déchets radioactifs

métalliques de faible et très faible activité », explique un communiqué de l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN).

L’usine compte un four à incinération et une « unité de fusion ». C’est dans cette seconde unité que l’explosion

a eu lieu, comme le confirme le CEA qui indique « un four de fusion métallurgique ». Ce four prend en charge

les déchets métalliques radioactifs issus de l’industrie nucléaire : « Des structures métalliques, des vannes,

des pompes, des outils en inox, en acier ou en métaux non ferreux qui proviennent des opérations de

maintenance ou de démantèlement des installations nucléaires »,

détaille le site web du centre de conditionnement.

Les pièces radioactives y sont fondues « à une température variant entre 1 300 °C et 1 600 °C ».

Puis assemblées en barres métalliques qui sont soit réutilisées dans l’industrie nucléaire soit expédiées

vers un centre de stockage. Avec le démantèlement toujours en cours de Superphénix (Isère), de l’usine

d’extraction du plutonium de Marcoule (UP1) ou de la centrale de Brennilis (Finistère), les fours ne doivent pas

chômer (d’autant que le gouvernement a ouvert la voie au recyclage de ces déchets en dehors de l’industrie

nucléaire, mais c’est une autre histoire).

Quels dangers de radioactivité ?

[Lire la suite sur : bastamag.net/]

Creative Commons License

 

Lire également :

 

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Sécheresse et nucléaire : communiqué de l’Observatoire du nucléaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2011

treffle.jpg (4520 octets) Observatoire du nucléaire

Communiqué du 8 juillet 2011

 

Sécheresse : alerte maximale pour les centrales nucléaires

 

- Le débit de la Loire bat tous les records de faiblesse alors que l’été ne fait que commencer

- EDF gaspille les réserves des barrages pour tenter de sauver l’image du nucléaire

- EDF doit stopper immédiatement la centrale nucléaire de Saint-Laurent (Loir-et-Cher)

- EDF doit stopper au plus vite les centrales de Dampierre (Loiret) et Belleville (Cher)

- Les centrales de Golfech (Tarn-et-Garonne) et Civaux (Vienne) sous peu en difficulté

- L’ASN doit rejeter la demande de dérogation d’EDF pour la centrale de Cruas (Ardèche)

 

[Lire la suite sur : observ.nucleaire.free.fr/]

 

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Sécurité nucléaire en France : « jusqu’à huit niveaux de sous-traitants » !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 juillet 2011

PCF Grésivaudan - 7 juillet 2011

URL article original : http://www.bastamag.net/article1645.html

Nucléaire français : la culture de la sécurité en voie de disparition

 

Sécurité nucléaire en France :

Par Ivan du Roy

 

Alors que plane l’ombre de Fukushima, un député PS et un sénateur UMP

remettent en cause le principe de la mise en concurrence du secteur de

l’énergie qui prévaut aujourd’hui en Europe. Sécurité des centrales mise

à mal par le recours à la sous-traitance, un chantier EPR où opacité et

dissimulation règnent, manque de formation des personnels ou encore

absence de suivi médical d’une partie des ouvriers exposés aux radiations…

Telles sont les conclusions d’un rapport parlementaire sur la sécurité

nucléaire en France.


EDF et Areva suivent-ils le même chemin que Tepco (Tokyo Electric Power), l’opérateur japonais en charge de la centrale

de Fukushima ? Le député PS Christian Bataille (Nord) et le sénateur UMP Bruno Sido (Haute-Marne) viennent de

remettre leur rapport d’étape sur la sécurité nucléaire. Les élus ne sont pas tendres avec les deux principaux acteurs de

la filière. Ils remettent clairement en cause le recours « à la sous-traitance en cascade » qui « aboutit

à une opacité, potentiellement dommageable pour la sûreté des installations », écrivent-ils.

« À l’occasion de nos visites de sites, dans certains cas extrêmes, jusqu’à huit

niveaux de sous-traitants peuvent ainsi se superposer. Une telle situation s’avère

particulièrement préoccupante, en terme de sûreté, puisqu’elle conduit à une

dilution extrême des responsabilités et s’avère difficile à identifier. »

Si l’on en croit la documentation d’EDF sur les métiers du nucléaire (voir ci-dessous), ce sont

« 20.000 fournisseurs tous métiers confondus » qui composent la sous-traitance.

Mieux vaut tard que jamais, les deux élus s’inquiètent des conditions de travail de ces prestataires extérieurs, en

particulier de l’absence de suivi médical pour ces ouvriers et techniciens régulièrement confrontés aux radiations.

« En effet, alors que les personnels EDF ou Areva sont soumis au contrôle du médecin

du travail de leur établissement, ceux des sous-traitants dépendent, sauf exception,

pour leur suivi médical, d’un médecin du travail basé dans leur lieu d’origine,

ce qui peut constituer un obstacle majeur à un contrôle radiologique efficace. »

Les batailles menées depuis quelques mois par des syndicalistes et des chercheurs n’auront pas été totalement vaines.

Les rapporteurs suggèrent ainsi la création sur chaque site d’un médecin du travail référent

« chargé de la vérification du dossier de santé des intervenants ». Une première avancée

mais qui ne résout pas la question, loin de là. Car l’évaluation de la limite maximale d’exposition, fixée en Europe à

20 millisieverts par an (mSv, mesure l’impact biologique aux rayonnement ionisants), commence à être fortement remise

en cause.


Lire la suite

 

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Nucléaire : le tribunal de grande instance de Paris annule un projet de sous-traitance de l’usine Areva de La Hague

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juillet 2011

Accueil 6 juillet 2011

 

Pas de sous-traitance à Areva de La Hague

 

lahague.jpg

Le tribunal de grande instance de Paris a annulé mardi un projet de sous-traitance

décidé par la direction de l’usine de retraitement des déchets nucléaires Areva de

La Hague, conformément à ce que réclamaient les syndicats CGT et FO.

Le 13 juillet 2010, la direction avait présenté au comité d’établissement un projet au terme duquel elle envisageait

pour des considérations économiques et environnementales le remplacement de trois chaudières, dont elle confierait

la construction et la gestion à la société Dalkia (filiale de Veolia à 66%). A ce projet s’est ajouté celui d’externaliser,

également vers Dalkia, certaines missions du secteur énergie.

Selon les syndicats, ces missions consistent « à maintenir le refroidissement des piscines et

à prendrele relais en alimentation électrique en cas de défaut d’alimentation

principale ».

Or, à Fukushima, « les circuits de refroidissement, les réseaux électriques et les

systèmes de sauvegarde ont été gravement endommagés », rappellent la CGT et FO.

Un groupement d’intérêt économique (GIE) devait assurer la conduite et la maintenance des installations,

ainsi que le transfert du savoir, jusqu’au 31 décembre 2013, date à laquelle il aurait disparu pour que Dalkia

reprenne la main.

Pour le tribunal, cette externalisation, « génératrice de risques psychosociaux importants et de risques

techniques et industriels considérables, est de nature à compromettre la santé et la sécurité des

travailleurs concernés« .

Mardi, la Première chambre civile du TGI de Paris a donné raison aux syndicats, estimant qu’il y avait

« lieu d’interdire à Areva la poursuite de la mise en oeuvre de l’externalisation » prévue, sous astreinte de

200.000 euros par infraction constatée. Par ailleurs, Areva devra verser 28.000 euros de frais de justice aux syndicats

de La Hague.

Dans un communiqué, les avocats des syndicats, Mes Guillaume Letertre et Alain Levy, se sont félicités d’une telle

décision, selon eux « sans précédent ». Dans un communiqué, la Cgt-Energie parle d’un « jugement qui fera date« 

A lire :

Quelles garanties pour assurer la sûreté nucléaire ? Après la catastophe de Fukushima, l’Humanité

a mis en débat la question de la sécurité des installations nucléaires. --> Lire la suite de la table ronde

Bouygues se décharge sur un sous-traitant

Deux décès de trop sur le chantier EPR de Flamanville !

 

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Nucléaire : Centrale de Fessenheim / Témoignage du Japon

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 juin 2011

  • FRANCE

Source :  Basta !  Par Sophie Chapelle (28 juin 2011)

La centrale de Fessenheim accumule les dysfonctionnements

Faut-il fermer la centrale de Fessenheim, la doyenne du parc nucléaire français ? Située en Alsace,

à la frontière avec l’Allemagne, la centrale accumule les défauts de sécurité, enregistre un taux

d’incidents supérieur à la moyenne nationale, et reste vulnérable aux séismes et crues exceptionnelles.

Des lacunes dans la « culture de sûreté » commencent à se multiplier.

Population, élus alsaciens et voisins allemands demandent la fermeture de la centrale.

[Lire la suite sur : bastamag.net/]

Lire également : Désaccord sur le risque d’inondation à la centrale de Fessenheim

 

  • JAPON

Source : Dazibaoueb.fr/30 juin 2011 –   Publié par graffitix

[« ma fille dort à coté »…à 200km de Fukushima]

Source : la fourmi rouge

Image de prévisualisation YouTube

Moins énervé que le message d’Alex aux Français mais peut-être plus percutant encore, un autre témoignage du Japon.

Et après les deux incidents du 24 mai en Belgique (un pour chaque centrale, vite oubliés, non?),

voici un nouvel accident actuellement classé niveau 4 à Fort Calhoun aux USA, tandis que

 les flammes menacent un  laboratoire nucléaire à Los Alamos !

Telle est l’urgence.

[Lire la suite sur : dazibaoueb.fr/]

 

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