Ukraine : « Gagnants et perdants »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 mars 2014

 

L’éditorial : « Gagnants et perdants »

 

crimee  Par Jean-Paul Piérot.

  « Il y a un réel danger qu’au nationalisme ukrainien

  réponde une montée du nationalisme russe

  dans les régions orientales et méridionales.

  
On a ouvert une boîte de Pandore.

  Près d’un quart 
de siècle après le démantèlement

de l’Union soviétique, le risque est grand d’assister à d’autres démembrements à l’intérieur

d’ex-républiques, hier fédérées. »

 

Qui seront les gagnants et qui sont déjà les perdants de la crise ukrainienne et de la surenchère

dans laquelle les États-Unis et l’Union européenne d’un côté et la Russie de l’autre se sont engouffrés ?

On mesure aujourd’hui le résultat de la confondante légèreté dont firent preuve les diplomaties occidentales

en laissant croire à une partie de l’opinion publique et des forces politiques de l’Ukraine qu’il leur était possible

de s’affranchir des dures contingences de la négociation pour imposer un changement géopolitique majeur.

 

CaptureSvoboda2

  
Il ne suffit pas d’un discours enflammé ou incendiaire d’un BHL

  dans le centre de Kiev pour abolir la réalité 
de l’Ukraine :

  la diversité linguistique et culturelle, 
les difficultés économiques,

  des frontières héritées 
de la division administrative de l’époque

  soviétique, 
un territoire traversé par les gazoducs russes, 


  sa dépendance énergétique avec la Russie… 


Compter sur une absence de réaction de Poutine 
relevait

d’un coupable aveuglement.

 

L’Ukraine apparaît dès maintenant comme amputée de la Crimée, dont un référendum 
organisé à la hâte

sous le contrôle de Moscou devrait confirmer dimanche prochain le rattachement à la fédération de Russie.

L’appartenance de cette avancée dans la mer Noire à l’Ukraine, résultat d’une décision prise en 1954 par la direction

soviétique, revêtait 
alors une importance secondaire. La Russie et l’Ukraine faisaient partie du même espace politique

et stratégique, l’URSS, dont une grande partie de la flotte mouillait 
dans le port de Sébastopol.

 

Sur le terreau de la désespérance sociale, 
le nationalisme prospère. 

 

CaptureSvobodaCaptureSvoboda1  

Sur les brassards jaunes,

l’ancien emblème du parti

Svoboda,

qui était la WolfsAngel

(ou “Rune du Loup”)

 

 

 

L’extrémisme de droite s’active. Une réalité politique désolante que Laurent Fabius contre toute évidence

a niée hier matin sur France Inter, assurant que le parti Svoboda, qui siège au gouvernement de Kiev,


ne serait pas d’extrême droite. Lors de son congrès de 2004, Jean-Marie 
Le Pen était invité d’honneur

et son président, toujours en fonction aujourd’hui, éructait contre 
« une mafia judéo-moscovite » (sic).

 

Il y a un réel danger qu’au nationalisme ukrainien réponde une montée du nationalisme russe

dans les régions orientales et méridionales. 
On a ouvert une boîte de Pandore. Près d’un quart 
de siècle

après le démantèlement de l’Union soviétique, le risque est grand d’assister à d’autres démembrements

à l’intérieur d’ex-républiques, hier fédérées. Ce genre d’aventures charrie le plus souvent la violence et efface


les solidarités de classe, entre salariés, contre les oligarques, au profit d’alliances funestes autour de la langue,

voire de la religion. L’est de l’Ukraine échappera-t-elle à cette logique suicidaire ? La Crimée elle-même va-t-elle

être le théâtre de confrontations entre Russes, Ukrainiens ou Tatars ?

[Lire la suite sur humanite.fr]

Illustrations 2,3 et 4 ajoutées par nous

Lire aussi :

 

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Éric Toussaint : Il faut imposer une véritable taxe Tobin au lobby bancaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

Il faut imposer une véritable taxe Tobin au lobby bancaire

 

Par Éric Toussaint, maître de conférences à l’université de Liège, président du CADTM Belgique,

membre du Conseil scientifique d’Attac (1).

 

taxeTobin  Dans une tribune, Éric Toussaint, maître

  de conférences à l’université de Liège,

  président du CADTM Belgique, membre

  du Conseil scientifique d’Attac nous explique

  comment enrayer le fléau de la spéculation

  sur les monnaies.

  Les banques sont les principaux acteurs sur le marché

  des devises et elles entretiennent une instabilité

permanente des taux de change.

Plus de 95 % des échanges de devises sont de type spéculatif.

Une infime partie des transactions quotidiennes en devises concerne des investissements, du commerce de biens et de services liés à l’économie réelle, des envois de migrants. Le volume quotidien des transactions sur le marché des devises tournait en 2013 autour de 5 300 milliards de dollars ! Les banques qui disposent, comme les fonds de placement mutuel, de très importantes liquidités en usent et en abusent en poussant des monnaies à la baisse ou à la hausse afin d’obtenir des gains sur les différentiels de taux de change. Les banques jouent également de manière déterminante sur des dérivés de change qui peuvent provoquer des pertes considérables, sans compter les méfaits de l’instabilité des monnaies pour l’ensemble de la société. À partir de mai 2013, les monnaies de grands pays dits émergents (Inde, Brésil, Afrique du Sud, Russie, Turquie, Argentine…) ont été soumises à des attaques spéculatives et ont perdu dans certains cas jusqu’à 20 % de leur valeur. Le taux de change entre le dollar et l’euro est aussi l’objet de la spéculation.

Le marché des changes constitue le compartiment du marché financier global qui, aux côtés du marché des dérivés, a enregistré la plus forte croissance. Entre 1970 et 2013, le volume des transactions sur les monnaies a été multiplié par plus de 500 (passant d’un peu plus de 10 milliards à 5 300 milliards de dollars par jour). Alors qu’en théorie, la fonction principale des marchés des changes est de faciliter les échanges commerciaux internationaux, en 2013, le montant des transactions liées aux échanges de marchandises ne représentait même pas 2 % du montant des transactions quotidiennes sur le marché des changes.

En 1979, il fallait l’équivalent de 200 journées d’activité sur les marchés de change pour atteindre le volume annuel des exportations mondiales. En 2013, 3,5 journées d’activité sur les marchés de change suffisaient à atteindre le volume annuel des exportations mondiales de marchandises. Cela indique à quel point les activités des marchés monétaires sont déconnectées de l’économie productive et du commerce des marchandises.

En 2013, quatre banques à elles seules contrôlaient 50 % du marché des changes (Deutsche Bank, 15,2 % ; Citigroup, 14,9 % ; Barclays, 10,2 % ; UBS, 10,1 %). Si on ajoute la part de six autres banques (HSBC, JPMorgan, Royal Bank of Scotland, Credit Suisse, Morgan Stanley, Bank of America), on atteint 80 % du marché. La moitié des échanges a lieu sur le seul marché de Londres.

Après le scandale du Libor, celui du marché des changes

Alors que le scandale de la manipulation du Libor (il s’agit des taux d’intérêt auxquels les banques se prêtent de l’argent) était à peine considéré comme résolu par les autorités de contrôle, un nouveau scandale a éclaté en 2013 à propos de la manipulation du marché des changes. Les autorités de contrôle des marchés financiers des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’UE, de Hong Kong et de Suisse suspectent au moins quinze grandes banques d’avoir ensemble manipulé les taux de change, y compris le marché de change euro-dollar qui, à lui seul, représente un volume quotidien de 1 300 milliards de dollars. Des responsables des autorités britanniques de contrôle ont déclaré que l’ampleur des dommages causés par les manipulations est au moins égale à ceux qu’a impliqués la manipulation du Libor et qui a abouti au paiement d’amendes pour un montant de 6 milliards de dollars. Le comble, c’est que, selon le Financial Times, des dirigeants de la Banque d’Angleterre seraient impliqués dans la manipulation comme lors de l’affaire du Libor.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

 

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  Et si on arrêtait de banquer ?

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À la Une de l’Humanité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 février 2014

 

Ce lundi dans l’Humanité :

Ukraine, le vrai carburant du soulèvement

 

huma2402

Au lendemain du départ de Viktor Ianoukovitch,

notre envoyé spécial est allé à la rencontre

d’Ukrainiens qui n’en pouvaient plus

des injustices sociales et de l’arrogance

des oligarques.

« Pourquoi nous nous sommes soulevés ».

« Salaires et retraites de misère, chômage,

ça suffit.”

Si une majorité d’Ukrainiens ont soutenu le mouvement

qui a conduit à la destitution, samedi, du président

Ianoukovitch, la détresse sociale fut au centre

du mécontentement politique. C’est elle qui a porté

ces aspirations au changement que l’on retrouve

dans toutes les conversations.

Retrouvez le reportage de notre envoyé spécial à Kiev.

♦ Trois défis à relever d’urgence

Si un accord politique a ramené un calme précaire dans la capitale, le pays reste traversé de tensions fortes.

Les extrémistes sont en embuscade. L’Est parait peu enclin désormais à accepter les décisions de Kiev

et l’économie est exsangue.

♦ L’UE ne promet pas la lune aux manifestants… Juste la Grèce.

Face aux énormes problèmes économiques du pays, plusieurs ministres des Affaires étrangères européens

promettent d’aider l’Ukraine à obtenir… un prêt du FMI.

♦ Portrait : Ioulia Timochenko, une oligarque entrée en politique

A peine libérée de prison, l’ex-Première ministre et leader de la révolution orange fut au coeur des luttes

de clans qui ont fait système dans l’Ukraine de ses deux dernières décennies.

[Lire la suite]

 

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Vague de suicides dans le milieu financier

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 février 2014

 

Série de suicides dans le milieu financier

 

jpmorgan

 

  Une série de six suicides en quelques jours commence

  à inquiéter le monde de la finance. Que des traders

  trentenaires se défenestrent, et la crainte d’un nouveau

  krach boursier étreint le milieu de la finance.

 

C’est JP Morgan, l’énorme banque américaine au bilan annuel qui talonne le PIB français, qui connait la plus grosse hécatombe. Mardi, un jeune trader de 33 ans s’est défenestré de son bureau de Hong Kong. Quelques jours plus tôt, c’est carrément le directeur du département trading de JP Morgan qui avait mis fin à ses jours. Lui-même suivait de peu le suicide, au siège de JP Morgan à Londres, d’un vice-président de la banque d’investissement.
A la City également, un responsable de la Deutsche Bank s’est donné la mort au pistolet à clou. Deux autres financiers, dont un haut responsable de la banque d’investissement Russell, ont également fait des chutes fatales.  

Cette série de suicide interpelle les milieux d’affaires. La série des 11 spéculateurs qui s’étaient suicidés dans les semaines précédant le Krach de la crise de 1929 a laissé un cuisant précédant. Faut-il voir dans ces 6 suicides le présage d’un effondrement boursier ? Le Financial Post s’interroge et rapporte que Bank of America, Goldman Sachs, JP Morgan, Credit Suisse et autres grandes banques ont envoyé des messages à leurs jeunes traders pour les inciter à prendre du repos. Impossible toutefois de cerner le secteur par lequel viendrait le Krach. Les banquiers qui se sont donnés la mort sont de hauts responsables.  A l’exception du dernier en date, Trader sur la place de marché Forex (contradction de Foreign Exchange), là où s’échangent les devises nationales.

Une autre explication avancée est pour certains de ces suicides à la City est que des banquiers seraient impliqués dans le scandale dit du Libor. Sur le marché interbancaire, là où les banques se prêtent entre elles, ce sont les établissements bancaires eux même qui se concertent pour fixer les taux d’intérêts, à l’ouverture des marchés tous les matins. Dès 2005, plusieurs banques  se  sont mises à fausser sciemment les taux, à la hausse comme à la baisse. Les traders étant préalablement tenus au courant de la tendance, pouvaient spéculer en fonction. Une fraude qui a pris une nouvelle dimension en pleine crise des subprimes, ces banques ont utilisé ces manipulations de taux d’intérêts pour masquer leur très mauvaise santé et se refinancer à taux réduits. Aujourd’hui ces banques sont petit à petit cernées par la justice et de lourdes amendes tombent.

 

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1% des plus riches détiennent près de la moitié des richesses mondiales

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 janvier 2014

 

INÉGALITÉS :

     1% des plus riches détiennent près de la moitié

     des richesses mondiales

 

Captureaugmentationrevenusdes+richescapture d’écran (clic pour agrandir)

Les inégalités économiques se sont

amplifiés rapidement dans la plupart

des pays depuis le début de la crise,

a dénoncé ce lundi l’ONG Oxfam

dans un rapport publié à la veille

de l’ouverture du Forum économique

mondial de Davos, le rendez-vous

planétaire des capitalistes.

 

 

Ainsi, près de la moitié des richesses mondiales (46%) sont aujourd’hui détenues par 1% de la population,

selon le rapport de l’ONG Oxfam intitulé En finir avec les inégalités extrêmes (à consulter ci-dessous), qui rappelle

que les 85 personnes les plus riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population.

La richesse de ces 1% s’élève à 110 trillions de dollars soit 65 fois la richesse totale de la moitié la moins

riche de la population mondiale… Ces 1% les plus riches ont augmenté leur part de revenu dans 24 des 26 pays

pour lesquels des données sont disponibles entre 1980 et 2012.

Ce sont près de sept personnes sur dix qui vivent dans un pays où l’inégalité économique a augmenté au cours

des 30 dernières années, rapporte Oxfam. « Même si la crise a momentanément entamé la part des richesses

mondiales détenues par les plus riches, ces derniers se sont depuis largement rattrapés », indique le rapport.

Avec pour conséquence, poursuit l’ONG, que « les États serviront les intérêts des plus riches, tandis que

les inégalités politiques et économiques continueront de se creuser« .

La déréglementation financière, l’évasion fiscale en cause

Ainsi, les 1% les plus riches en Chine, au Portugal et aux États-Unis ont plus que doublé leur part de revenus national

depuis 1980. Même dans les pays réputés plus égalitaires comme la Suède et la Norvège, la part de revenus allant

aux 1% les plus riches a augmenté de plus de 50%. Pour Oxfam, le creusement de ces inégalités est en grande

partie dû à la déréglementation financière, aux systèmes fiscaux biaisés et aux règles facilitant l’évasion fiscale.

L’organisation dénonce également les mesures d’austérité, les politiques défavorables aux femmes et la confiscation

des recettes issues du pétrole et de l’extraction minière. « La situation ne cesse d’empirer. Nous prévoyons

entre 15 à 25 millions de pauvres en 2025 ». », affirme l’ONG. Une des solutions proposées par Oxfam :

« Augmenter les salaires afin de vivre correctement ». « Cette proposition est liée à notre position

contre les mesures d’austérité. C’est sur ce domaine, que les États devraient plutôt agir  », explique

Leila Bodeux, chargée de plaidoyer pour les services sociaux de base à Oxfam Belgique sur le site du quotidien

belge, Le Soir.

« L’égalité des chances ne sera plus qu’un mirage »

L’ONG fait par ailleurs le lien entre les inégalités économiques extrêmes et la confiscation du pouvoir politique

par une riche élite, qui gouverne dès lors pour servir ses intérêts propres. « Sans une véritable action pour

réduire ces inégalités, les privilèges et les désavantages se transmettront de génération en génération,

comme sous l’Ancien régime. Nous vivrons alors dans un monde où l’égalité des chances ne sera

plus qu’un mirage« , conclut-t-elle.

Source : humanite.fr

Lire aussi :

 

Captureinégalitéscapture d’écran

 

Cliquez sur l’image pour lire le rapport

« En finir avec les inégalités extrêmes »

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Mort d’un enfant sur les chaînes de production de l’iPhone 5C

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 décembre 2013

 

Un enfant est mort sur les chaines de production de l’iPhone 5C

 

pegatronDes employés de Pegatron épuisés se reposent en zone fumeur.

@China Labour Watch

L’ONG China Labor watch lance une alerte et un appel

à l’aide concernant un nombre anormalement élevé

de morts chez un sous-traitant d’Apple ces derniers temps.

Parmi les victimes, Shi Zhaokun, un ado de 15 ans.

 

Apple l’avait promis, tout en mettant en cause ses sous-traitants : fini les enfants dans ses usines, de meilleurs salaires

et des conditions de travail plus sûres… Mais l’ONG China Labor Watch a repéré sur une courte période plusieurs

morts suspectes parmi les ouvriers de Pegatron, qui construit les batteries des téléphones et tablettes de la marque

à la pomme. Des composants qui réclament de manipuler des produits chimiques extrêmement dangereux, qui peuvent

mener à une hécatombe lorsque les travailleurs sont mal formés, que des équipements de protection manquent

et que les conditions de travail sont trop précaires. Et les salariés de Pegatron triment 12 heures par jour

sur les chaînes de montage, pour répondre aux exigences d’Apple. L’usine ne s’arrête pas, les ouvriers œuvrent

de jour comme de nuit et n’ont le droit de changer de poste que tous les trois mois.

Parmi les victimes, un enfant de quinze ans, Shi Zhaokun, engagé en toute illégalité pour travailler sur l’iPhone 5C.

Il est mort soudainement le 9 octobre dernier, d’une pneumonie grave, tout juste un mois après avoir été embauché.

Il avait alors passé une visite médicale qui l’avait jugé en excellente santé. Pegatron nie toute responsabilité

dans sa mort comme dans celle des autres victimes. China Labor Watch poursuit ses investigations et recherche

des fonds pour procéder à des autopsies indépendantes. « Ensemble, nous allons découvrir la vérité et obtenir

justice pour ce jeune homme et les autres travailleurs décédés. Ensemble, nous imposerons à Apple de respecter

la valeur de la vie des ouvriers qui fabriquent ses produits », conclut China Labor Watch.

 

Le film proposé par CLW sur Jabil (en anglais)

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

ChinaLaborWatchorg

  • L’ONG a publié la feuille de présence au travail de Shi Zhaokun et ses heures effectuées (souvent plus

de 13 heures par jour) sur son mois travaillé

[A voir sur humanite.fr]

Documents à télécharger :

L’accablant dossier de CLW sur les promesses non tenues d’Apple et de ses fournisseurs -

 

Lire également : «La fabrique chinoise de l’iPhone 5 est inhumaine»

 

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Nelson Mandela rapproche Castro et Obama à Soweto

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 décembre 2013

 

Au de-là de l’émotion palpable dans le FNB Stadium de Soweto, ce mardi, lors de la cérémonie

d’hommage à Nelson Mandela, le monde entier a pu assister à une poignée de main

historique et à l’échange de quelques mots entre le président des États-Unis,

Barack Obama et son homologue cubain, Raoul Castro.

Un geste sans précédent entre les dirigeants des deux pays en froid

depuis le début des années 1960.

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

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Nelson Mandela : des obsèques mondiales à partir de mardi

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 décembre 2013

 

 

mandela-presse

 

Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé

qu’une cérémonie nationale à la mémoire de l’ancien

président sud-africain Nelson Mandela aura lieu

mardi 10 décembre au stade de Soweto,

avant son inhumation dimanche 15 décembre

dans son village de Qunu.

 

« Nous allons offrir des funérailles nationales à l’ancien président Nelson Mandela, et il sera inhumé le 15 décembre à Qunu, dans la province du Cap oriental », a déclaré Jacob Zuma. « Nous allons tous travailler ensemble pour organiser les funérailles les plus dignes pour ce fils exceptionnel de notre pays et père de notre jeune nation », a ajouté le président sud-africain, en adressant ses remerciements pour tous les messages de condoléances arrivant de toute l’Afrique du Sud et du reste du monde.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

Hommage à Nelson Mandela,

lundi 9 décembre au siège du Parti communiste français

 

mandela

 

 Dès l’annonce de sa disparition, Pierre Laurent a salué,

 au nom du Parti communiste français, la mémoire de Nelson Mandela.

 Le PCF appelle, aujourd’hui, les communistes, à un week-end

 de recueillement et de mobilisation dans tout le pays, pour lui rendre

 hommage.

 

Sous toutes les formes possibles, saluons l’homme de paix et de combat qu’il fut sans relâche, avec à ses côtés dans la lutte contre l’apartheid et la construction d’une nouvelle Afrique du Sud, l’ANC, le Parti communiste sud-africain et la COSATU.

Un immense portrait de Mandela a été déployé dès ce matin sur la façade du siège du PCF. Un badge d’hommage est édité. Un registre de condoléances est ouvert au siège du Parti communiste français. Demain samedi, un numéro spécial de l’Humanité paraîtra exceptionnellement, dans les kiosques et les marchands de journaux. Le PCF invite ses militants à diffuser largement ce numéro durant le week-end.

Il appelle tous les militants de la paix, de la liberté et de l’égalité à participer lundi 9 décembre, à 18 heures 30 au siège du Parti communiste français à une grande soirée d’hommage à Nelson Mandela.

La soirée sera retransmise en direct sur www.pcf.fr 

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« Nelson Mandela n’a jamais voulu être une icône »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 décembre 2013

 

« Nelson Mandela disait lui-même qu’il dépendait de son peuple et de la lutte à laquelle il participait.

L’icône que l’on fait de lui ne correspond pas du tout à la réalité », explique Pierre Barbancey,

grand reporter qui couvre l’Afrique du Sud pour l’Humanité.

 

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

Journal l’Humanité

Vidéo Stéphane Guérard

« Il était un homme politique au sens noble du terme. Un homme qui n’a pas fait de concession avec ses idées mais qui a su évoluer en fonction des gens qu’il a pu rencontrer, de la lutte qu’il a pu mener et surtout de l’adversaire qu’il avait en face », analyse Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité.

Il a su évoluer

« C’est quelqu’un qui a d’abord été accroché sur l’idée du peuple noir et sur la libération des noirs. Au fur et à mesure des luttes et notamment en cotoyant les communistes sud-africains qui étaient beaucoup composés de blancs mais qui pronaient une société non-raciale et non pas multiraciale, Nelson Mandela s’est aperçu qu’il menait une lutte qui n’était pas seulement en faveur du peuple noir, mais que l’oppression de l’Apartheid concernait aussi les métisses, mais aussi une bonne frange des blancs qui ne profitaient pas du tout du système de l’Apartheïd et qui étaient exploités. Il a su évolué et faire évoluer l’ANC dans ce sens là. »

  • A lire aussi :

Décès. Nelson Rolihlahla Mandela est « rentré à la maison »

Analyse. La «pensée Mandela», un grand pas pour l’humanité

 

Analyse.

Pour éviter la « michaeljacksonisation » de Mandela

Aussitôt décédé, aussitôt ressuscité. Nelson Mandela, l’homme d’État, n’est plus depuis jeudi soir. Il est aussitôt réapparu, sur nos écrans télés et dans les tombereaux de communiqués, comme une  « icône pop ». Quelle œuvre ! Quel talent ! Et quelle simplicité, en plus ! Toute l’Afrique du Sud ne devait qu’à cet homme, lui seul, quasi-béni des Dieux, en mission sur Terre pour le Bien.

On caricature un peu, car toutes les interventions ne furent pas de cette acabit mais la tonalité générale relevait presque de la béatification en mondiovision. Ce ne serait finalement pas gênant si le fond du « bruit médiatique » n’était grandement construit sur de dangereuses approximations. Il en va des idées comme des fusées : un défaut de trajectoire d’un millimètre se solde à l’arrivée par un écart abyssal. Voici donc quelques phrases entendues, à contester en toutes occasions.

[Lire la suite sur humanite.fr]

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Nelson Mandela à l’Humanité : « Et si vous m’appeliez camarade? »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 décembre 2013

 

huma_1991_06_12

 C’est un monde, par José Fort.

  C’était peu de temps après sa libération.

  Nelson Mandela effectuait un voyage en France à l’invitation

  de François Mitterrand.

 Il était tard et je m’apprêtais à quitter le siège de l’Humanité lorsque

 le téléphone sonna. Le journaliste de permanence répondra, pensais-je,

 puis, comme guidé par une intuition, je rebroussais chemin

 jusqu’à mon bureau et décrochais.

 En ligne, un conseiller de Nelson Mandela avec qui j’étais en relation

 depuis des années m’informait que le leader de l’ANC récemment libéré

recevrait l’Humanité le lendemain matin à 10h au château de la Celle-Saint-Cloud, une résidence de la République française.

«Soyez ponctuel», insista-t-il, M. Mandela doit être à l’Élysée à midi. »

Bien avant l’heure fixée, Claude Kroës, en charge de l’Afrique à la rédaction de l’Huma, le photographe des bons coups, Jean Texier, et moi attendions devant la porte du château. Les policiers de faction, après avoir consulté je ne sais qui, nous accompagnèrent jusqu’à un salon et disparurent.

Paisible, souriant

C’est un homme paisible, souriant, à la taille imposante qui fit irruption dans la pièce. «Je sais ce que l’Humanité a fait  pour ma libération et pour faire connaître la lutte contre l’apartheid. Vous étiez le premier média en France à nous témoigner votre solidarité, vous êtes donc les premiers à qui je m’adresse en arrivant à Paris.» Sa main large et forte sur mon épaule rappelait une jeunesse tumultueuse sur les rings de boxe pour amateurs. Et lorsque nous lui demandions, comment devions-nous l’appeler, il répondit tout de go : «Et si vous m’appeliez camarade?»

Celui qui venait de passer tant d’années en prison et allait être élu président de l’Afrique du sud se projetait dans l’avenir de son pays en déclarant : «Notre politique est favorable à une Afrique du Sud non raciste, véritablement démocratique et, à cet égard, le mérite personnel sera pour nous le seul critère pertinent. Ce qui signifie que nous sommes prêts à travailler avec tous les groupes nationaux, avec les Noirs et avec les Blancs. »

  • A lire aussi :

Nelson Mandela longtemps ignoré avant d’être célébré

Analyse. La « pensée Mandela », un grand pas pour l’humanité

José Fort

L’Humanité rend hommage à Mandela

  • A voir :

Diaporama : Nelson Mandela et L’Humanité

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