Liberté des créateurs : Le silence assourdissant du ministre de la Culture

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 mars 2010

 L’Humanité – 20 mars 2010

Liberté des créateurs : Le silence assourdissant du ministre de la Culture dans Censure aux_malheurs_des_dames_200

Quand la littérature finit au tribunal

Par Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris, élu du 18è arrondissement

Le ministre de la Culture s’engagera-t-il pour la liberté des créateurs ?

Un vent mauvais souffle sur l’édition. Le 9 avril prochain, au tribunal correctionnel de Paris, comparaissent l’auteur de romans policiers, Lalie Walker et son éditeur, Parigramme. Leur crime  : avoir écrit et fait paraître en 2009 un ouvrage de fiction, Aux malheurs des dames, dont l’action se situe au marché Saint-Pierre, dans le 18e arrondissement de Paris. Les propriétaires et gestionnaires du site ont entrepris une action en justice, estimant que l’ouvrage nuisait à leur réputation et à leur commerce. C’est un peu comme si le Louvre avait décidé d’attaquer Dan Brown (pour son Da Vinci Code). Ou l’office du tourisme new-yorkais, Roland Emmerich (pour le Jour d’après). Très sérieux, les requérants demandent le retrait du livre et deux millions de dommages et intérêts. Élu de l’arrondissement, ancien professeur de lettres, j’ai lu le livre. Il n’y a rien dans le texte de Lalie Walker qui étaye ces exigences, de quelque manière que ce soit. Ce n’est ni un roman à clef, ni un pamphlet, ni un essai journalistique sur le marché Saint-Pierre. Aucun rapport avec la réalité, sinon l’endroit, connu de tous les Parisiens. Aux malheurs des dames est une fiction criminelle, ni plus ni moins. Des dizaines d’autres paraissent toutes les semaines – et sont bien obligées d’être situées quelque part.

S’il est désormais interdit aux écrivains de citer un nom de lieu, une enseigne, un monument, un produit, ce sont des pans entiers de la littérature mondiale qui risquent de finir au pilon. En guise de conseil, je voudrais d’ailleurs dire aux jeunes écrivains qu’ils prennent des risques. La moindre mention négative dans un texte qui n’est pas un poème fantaisiste ou une saga de science-fiction peut coûter cher. Sauf écœurante surprise, la justice devrait laisser Lalie Walker et Parigramme en paix. Malheureusement, la tendance à la censure qui les renvoie aujourd’hui au tribunal s’accentue depuis plusieurs années. Le dernier roman paru de Régis Jauffret, Sévère, a connu quant à lui un parcours du combattant éditorial tout à fait singulier. S’inspirant de l’affaire Stern, il a effrayé le conseil juridique de Gallimard, puis celui de Flammarion avant d’être finalement publié par Le Seuil – la censure devenant autocensure. Dans le même ordre d’idées, craignant les foudres d’un procureur de la République, Frédéric Beigbeder et Grasset avaient nettoyé plusieurs pages du futur prix Renaudot 2009, Un roman français.

Face à la multiplication de ces actions judiciaires, le silence du ministre de la Culture est proprement assourdissant. À croire ses déclarations d’intention l’année dernière, il devait se battre pour les artistes et les créateurs. On sait depuis la fameuse affaire qui a opposé Marie NDiaye à Éric Raoult que sa combativité varie. Il est vrai que les écrivains ne font pas qu’écrire des livres, parfois ils parlent – et cela, c’est insupportable. Aux dernières nouvelles, Lalie Walker n’a pas fait de déclarations fracassantes contre la politique de Nicolas Sarkozy, pourtant. À moins que Frédéric Mitterrand ne soit, lui aussi, choqué, comme les propriétaires du marché Saint-Pierre, par cette phrase de l’un de ses personnages  : « Les patrons, tous des salauds  ! »

Décidément, les artistes ne respectent plus rien.

 

Pour en savoir plus

http://www.laliewalker.com/La-fiction-a-quel-prix-suite

http://www.yozone.fr/spip.php?article9801

http://arnaudh-s.blogspot.com/2010/03/le-droit-la-fiction.html 

http://action-suspense.over-blog.com/article-lalie-walker-face-au-proces-de-la-fiction-46027052-comments.html#anchorComment

 

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Acharnement de la préfecture des Ardennes contre un ancien de « Thomé-Génot »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mars 2010

Thomas Lemahieu

 

L’État veut étrangler 
un ancien de Thomé-Génot

 

Pour une « dégradation », un des ex-ouvriers 
a été condamné à verser 22 000 euros sur plainte de la préfecture.

Pour la préfecture des Ardennes, la vengeance est un plat qui se mange froid, complètement glacé même  ! À Nouzonville (Ardennes), les ex-Thomé-Génot, victimes du pillage de leur usine par des patrons voyous américains en 2006, viennent de l’apprendre avec stupeur  : un de leurs anciens collègues, estampeur dans la société qui produisait des pôles d’alternateur pour l’automobile, a été condamné, sans même avoir été convoqué, semble-t-il, le jour de l’audience civile au mois de janvier dernier, à verser plus de 22 000 euros à l’assureur des pouvoirs publics, Groupama. 
L’action avait été engagée par la société d’assurances et la préfecture des Ardennes elle-même.

Sur place, l’affaire, découverte ces derniers jours, ravive les flammes de l’indignation. Malgré des engagements pris en décembre 2006 à l’issue du conflit par les autorités préfectorales, qui voulaient garantir la tranquillité du candidat Nicolas Sarkozy venu discourir sur « la France qui souffre », et selon lesquels aucune action judiciaire ne serait engagée contre les salariés en lutte pendant deux mois, David B., l’un d’entre eux, accusé d’avoir incendié une caméra de vidéo-surveillance pendant le conflit, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour dégradation de biens.

Quelques jours avant le procès, en mai 2007, Pascal Crépin, un des délégués syndicaux de Thomé-Génot, dénonçait, dans l’Humanité, un premier reniement des pouvoirs publics  : « Madame la préfète des Ardennes nous avait garanti juste avant que Sarko vienne faire son show qu’il n’y aurait aucune plainte en justice contre nous si on ne foutait pas le bordel quand le candidat serait là. On ne peut pas condamner un mec au hasard. On était 200 devant la préfecture, il n’y a pas de raison de poursuivre David plus qu’un autre. »

Et voilà que près de trois ans plus tard, on réclame tout d’un coup à cet ancien métallo, toujours au chômage comme l’écrasante majorité de ses camarades, une somme équivalant à peu près au montant de la prime exceptionnelle que les Thomé-Génot avaient réussi à arracher de haute lutte. Dans les Ardennes, un vaste comité de soutien est en train de se mettre en place, à l’initiative de l’association des anciens de Thomé-Génot, et un rassemblement de soutien aura lieu samedi prochain à 9 heures devant la mairie de Nouzonville.

« Cet acharnement à faire payer un bouc émissaire est inique, dénoncent en chœur des responsables de la CGT, de la CFDT, du PS, du PCF et du NPA, rassemblés dans un comité de soutien. Nous ne pouvons laisser sombrer notre camarade. Nous en appelons donc à la solidarité de tous pour faire reculer la répression, pour que l’appel qui sera interjeté se solde par une relaxe complète de David. »

 

 

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« La mort d’un salarié coûte 3 750 euros »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mars 2010

L’Humanité – 16 mars 2010

La mort d’un salarié coûte 3 750 euros

Par Michel Bianco

Une justice du deux poids, deux mesures ?

Cynisme et frustration, voilà comment je caractérise le verdict de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

En effet, elle confirme le jugement de première instance du tribunal de Grasse à six mois de prison avec sursis et 3 750 euros d’amende pour le responsable de la « Maintenance de Paris », l’agence TFN (Technique française du nettoyage) de Nice. Ce jugement est le reflet du cynisme et de la banalisation par nos élites politique, économique et médiatique de la mort au travail. La justice ne faisant qu’accompagner cette guerre économique qui justifie deux morts par jour d’accidents du travail dans notre pays. Pour eux, la mort d’un salarié, ça coûte 3 750 euros. Frustration car, dès le début de la procédure, le procureur a orienté son enquête sur deux personnes dont les responsabilités étaient évidentes. Le responsable administratif de Galderma Research & Development, condamné en première instance à quatre mois de prison avec sursis et une amende de 3 750 euros, l’entreprise Galderma étant condamnée, elle, à 10 000 euros d’amende. Ils n’ont pas fait appel. Et le chef de l’agence TFN de Nice, dont la condamnation a été confirmée par la cour d’appel aujourd’hui.

Et pourtant, dès la remise du chantier, tout le monde savait que les garde-corps en étaient absents. En ne menant pas d’investigations en direction des concepteurs du bâtiment et des organismes de contrôle, toute la lumière n’a pas été faite sur les conséquences dramatiques de cette faute.

Enfin, que dire du deux poids, deux mesures, avec d’un côté la condamnation de l’entreprise Galderma et, de l’autre, le fait que la responsabilité morale de la firme TFN, qui emploie 4 500 salariés, n’a jamais été retenue. Elle se trouve ainsi, en tant qu’employeur, exonérée de toute responsabilité dans le décès de mon fils Jérôme. Au final, c’est le dernier engrenage de la hiérarchie, le chef de l’agence de Nice, qui est condamné.

Vous comprendrez ma colère quand j’apprends que, le 24 juin 2009, Franck Julien, PDG de TFN, s’est vu remettre la médaille de l’Ordre national du mérite par M. Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale.

 

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Justice : « Le monde judiciaire en ébullition »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 mars 2010

Publié par : Plume de presse.net/ – 13 mars 2010 – Olivier Bonnet

 

Crèches, justice, santé, Éducation nationale, tous dans la rue : basta Kozy !

2 - Justice : le crime contre la République

Mettons une bonne gauche à la droite

logo

A la veille du premier tour des régionales, alors que tous les cadors UMPistes tentent de jouer les pompiers dans les médias, la colère monte de partout et s’exprime dans la rue. Puisse-t-elle enfin se traduire dans les urnes ! Après les professionnels de la petite enfance (voir billet d’hier), le monde judiciaire en ébullition.

La suppression du juge d’instruction, remplacé par un « magistrat » directement aux ordres du ministre de la

Justice, est peut-être la plus scandaleuse de toutes les pseudo-réformes sarkozystes, en ce qu’elle s’attaque

directement à un principe fondateur de la démocratie : avec elle, la séparation des pouvoirs ne sera plus qu’un souvenir. Or ce

principe est si fondamental pour un État de droit que l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789,

incluse dans le préambule de la Constitution de 1958, précise : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas

assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ». Cette séparation s’organise de la façon suivante,

telle que résumée par le site du ministère de la Justice : « le législateur (l’Assemblée nationale et le Sénat) vote les lois, l’exécutif

est chargé de leur exécution, l’institution judiciaire veille à leur application ». Aujourd’hui, l’exécutif contrôle déjà dans les faits le

législatif : il est impossible qu’une loi passe sans avoir l’assentiment du gouvernement. Elle le pourrait en théorie, mais l’attitude des

parlementaires de la majorité, aux ordres, l’interdit en pratique. Avec la suppression du juge d’instruction, voilà que l’exécutif aura

également à sa botte le troisième pouvoir, celui de l’institution judiciaire. « Tous les pouvoirs concentrés entre les mêmes mains :

un grand pas vers la dictature« , avertissions-nous dans un billet de septembre 2009 longuement argumenté. Quoi de neuf depuis ?

Le procureur général près la Cour de cassation, l’un des plus hauts magistrats français, a publiquement taxé la mesure

d’inconstitutionnelle ! Mais le pouvoir s’entête, malgré l’opposition unanime des professionnels : « Vingt organisations du monde

judiciaire abandonnent le langage policé des prétoires pour des accusations que ne renieraient pas des partis d’opposition, résume

le blog de La Mouette. Dans une déclaration commune, elles clouent au pilori les 225 pages de l’avant-projet de réforme, dans

lequel elles estiment “qu’apparaît clairement comme une volonté du pouvoir politique de contrôler les affaires sensibles ou

gênantes pour le gouvernement. »

[Lire la suite sur : plumedepresse.net/

 

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Garde à vue : Connaître vos droits

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 février 2010

Publié par : ldh-toulon.net/ – 17 février 2010
Garde à vue : Connaître vos droits dans Justice rubon196-fbb43

 

Hélène, 13h20 de garde à vue


brice-tombe dans Police

   Brice Hortefeux serait, paraît-il, « tombé de sa chaise » quand il a découvert le nombre de gardes à vue en arrivant place Beauvau – 580 000 officiellement, plus de 800 000 en intégrant les délits routiers.

Mais le ministre de l’Intérieur semble avoir repris ses esprits : il ne serait guère favorable à une réforme de la garde à vue dont il redoute qu’elle donne « plus de droits aux délinquants qu’aux victimes » (Le Monde du 17 février 2010).

Après la garde à vue en pyjama d’Anne, 14 ans, exposée par Me Eolas, voici celle de Hélène militante du RESF de Paris-Nord Ouest dont le seul crime était de gérer la liste des alertes rafles [1].

Témoignage d’Hélène

13h20 de garde à vue

Date : 15 février 2010 23:38
Objet : Hélène ; garde à vue

A 6H10, quatre hommes et une femme ont frappé à ma porte, ont dit que c’était la police. J’ai ouvert. Ils portaient des gilets pare-balles. Je ne me souviens plus si ils m’ont montré un papier dès leur arrivée. Je sais que j’en ai signé un après mais ne me rappelle plus quoi. Ils m’ont parlé des « mes engagements politiques de gauche ». Tout ce moment reste très flou, j’étais surprise et je me demandais ce qu’il se passait. Au bout d’un moment ils m’ont dit chercher des bombes de peinture et m’ont parlé de destruction de DAB (distributeur automatique de billets). ils ont cherché de la « littérature subversive ». ils ont pris en photos des livres (le dernier de RESF, de la désobéissance civile…). ils ont fouillé partout.

Ils ont voulu voir les photos de mon appareil photos, m’ont demandé si j’avais des photos de manif. Ils ont photographié des notes sur l’occupation des sans-papiers grévistes. Ils ont emmené deux ou trois papiers qu’ils m’ont rendus. Ils ont embarqué mon CV. Ils ont voulu prendre mon ordi mais je leur ai expliqué que je n’avais plus Internet depuis deux ans. Ils l’ont fouillé quand même sans l’emporter. Ils m’ont demandé mon portable et mon chargeur, qu’ils ont emportés. Je ne les ai pas récupérés. Ils m’ont dit que je pourrais le récupérer demain. Dans l’appartement ils m’ont parlé du centre de rétention de Vincennes. Ensuite nous sommes descendus dans ma cave. Ils y ont jeté un rapide coup d’œil. J’ai été emmenée ensuite au 36 quai des orfèvre. J’y suis arrivée vers 8h. Là j’ai eu le droit aux photos anthropométriques, prises d’empreintes et ils m’ont fait me déshabiller, m’accroupir et tousser. J’ai des marques reconnaissables sur le corps qu’ils ont prises en photos. Je leur ai expliqué que c’était une maladie génétique. Ils ont fait des commentaires se demandant si ce n’était pas contagieux…

Ensuite, vers 11 h, j’ai été interrogée pour ce qu’ils appellent l’interrogatoire d’identité (je suis plus trop sûre du terme) par un commandant de police. Ils sont remontés de ma scolarité primaire à mon diplôme professionnel, m’ont interrogé sur mes voyages et ensuite sur mes opinions politiques. Ils m’ont questionné sur mes activités militantes. Je suis remontée en cellule. J’ai été ensuite changée de cellule car j’étouffais dans celle où j’étais (en gros 4 mètres carrés, pas d’aération pas d’ouverture). J’ai demandé à voir un médecin que j’ai vu une heure après environ. Il m’a été demandé de faire un test ADN. Avant, j’avais dit que j’avais le droit de refuser. Il m’a été répondu que je pouvais être jugé pour ça et que de le faire était le meilleur moyen de prouver mon innocence. Je l’ai donc fait. Vers 16h30 j’ai été vue à nouveau « pour les besoins de l’enquête ». Mon téléphone portable a été évoqué à nouveau. Il m’a été dit qu’effectivement c’était pour cela que j’étais là. On m’a demandé si j’avais participé à des actes de violences, de destruction de DAB, investi la préfecture ou la CAF, m’ont interrogée sur mes connexions Internet, les sites que je visite, mes moyens d’informations et si je connaissais des gens qui avaient commis des actes de violence (ai répondu pas à ma connaissance) ou entendu parler d’actes de violence. Ils ont beaucoup insisté pour savoir ce que savais des banques qui dénoncent les sans-papiers, ce que j’en pensais et ce que je pensais des actes violents. La fin de ma garde à vue a été prononcée à 19h35.

Je suis sortie après 13h20 de garde à vue.


Voir l’article de Marie Barbier : Arrestations parmi des militants à Paris

 

Fiches pratiques

Auteur de l’article : LDH

 

Vos papiers ! Les contrôles et les vérifications d’identité

La garde à vue

 

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Arrêt de la Cour européenne de Justice contre les produits des colonies israéliennes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 février 2010

Publié sur : CAPJPO – EuroPalestine – 25 février 2010

Arrêt de la Cour européenne de justice contre

les produits des colonies israéliennes

 

Des marchandises originaires des colonies israéliennes en Cisjordanie ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel accordé par l’Union européenne à Israël, vient d’estimer la Cour européenne de justice.

 

Communiqué de l’AFP (Agence France Presse)

L’UE épingle les colonies israéliennes

« La société allemande Brita voulait importer en Allemagne des gazéificateurs d’eau ainsi que des accessoires et des sirops fabriqués par un fournisseur israélien, Soda-Club, dont le site de production est implanté à la colonie de Mishor Adumin, en Cisjordanie, à l’est de Jérusalem.

Elle contestait devant la Cour le refus des autorités douanières allemandes d’appliquer le régime préférentiel accordé aux marchandises israéliennes au motif qu’elles étaient produites en territoires occupés.

« Les produits originaires de Cisjordanie ne relèvent pas du champ d’application territorial de l’accord » entre l’UE et Israël « et ne sauraient donc bénéficier du régime préférentiel instauré », a jugé jeudi la Cour de Luxembourg.

AFP : 25/02/2010

Me Gilles Devers, commente pour sa part : « En refusant qu’Israël puisse valablement délivrer des certificats d’origine pour les produits issus des colonies, la Cour estime que le territoire israélien s’arrête aux frontières de 1967. C’est là l’un des principaux apports de l’arrêt. Le juge européen reconnaît expressément les frontières de 1967 comme délimitant le territoire israélien et le territoire palestinien. C’est la première fois qu’une autorité judiciaire d’une telle importance l’énonce aussi clairement. »

CAPJPO-EuroPalestine

Publié dans EUROPE, GAZA - PALESTINE, Justice, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Boycott et sanctions

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 février 2010

Le Monde diplomatique22 février 2010 – Dominique Vidal

 

Boycott : la contre-offensive d’Israël et de ses amis

« Je n’accepte pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont kasher ou qu’ils proviennent d’Israël. Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet. (…)

Ainsi s’exprime Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, le 18 février, dans son discours au dîner de l’antenne bordelaise du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Extrait :

La contre-offensive juridique coordonnée par l’ambassade d’Israël avec des associations pro-israéliennes et l’appui des autorités françaises peut de surcroît se heurter à une contradiction juridique. Si le boycott d’Israël et de sa production en tant que tel tombe notamment sous le coup des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal et de l’article 24, alinéa 8, de la loi du 29 juillet 1881, en revanche aucune loi ne réprime celui des produits de la colonisation israélienne. Au contraire, ces derniers sont directement visés par plusieurs textes européens et français (…)

[Article complet : monde-diplomatique.fr/]

Boycott et sanctions dans GAZA - PALESTINE Mini-fleches-31Lettre ouverte de Serge Grossvak à Mme Alliot-Marie : « Je l’avoue, je boycotte les marchandises d’Israël. Je ne veux pas de ces produits poussés dans le sang et la domination. Ils puent la haine et l’oppression.(…) »

Mini-fleches-31 dans JusticePétition : Appel contre la criminalisation du boycott et de la critique de la politique israelienne : A signer avant le 13 mars 2010

Mini-fleches-31 dans Politique nationaleDéni de justicesur www.ujfp.org/

Rudolf Bkouche, Membre de l’UJFP, pour IJAN (International Jewish AntiZionist Network)


Il y a des crimes d’État qui sont d’autant plus impunis que cet État jouit du soutien des États qui jouent aux maîtres du monde. Ainsi les crimes perpétrés par l’État d’Israël. Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) est une réponse non seulement aux crimes commis par l’État israélien mais aussi à la complicité des États qui laissent faire voire soutiennent. Contre les partisans de BDS, l’État français et le CRIF ont cru trouver une parade, assimiler le boycott des produits israéliens à une forme d’antisémitisme. Et le tour est joué.

François Fillon, premier ministre français, n’hésite pas à dénoncer, dans son discours au banquet du CRIF, ceux qui boycottent « les produits israéliens et cashers ». S’il n’a jamais été question, pour BDS, de boycotter les produits cashers, le mensonge permet encore une fois de jouer sur l’amalgame « juif = sioniste » assimilant ainsi toute critique de la politique israélienne à une forme d’antisémitisme. (…)

Publié dans GAZA - PALESTINE, Justice, Politique nationale, Solidarite | Pas de Commentaire »

« Justice à deux vitesses »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 février 2010

 L’Humanité – 20 février 2010 – Dany Stive

Aider les plus pauvres face à la justice

L’aide juridictionnelle, qui donne accès à un avocat pour les plus défavorisés, est à

bout de souffle.

L’an passé, 730 000 personnes ont vu leurs frais d’avocat pris en charge par l’État grâce à l’aide juridictionnelle. Système indispensable qui permet aux plus démunis de se défendre devant la justice, cette aide est attribuée sous conditions de ressources (915 euros mensuels pour un individu sans personne à charge). Les avocats étaient descendus dans la rue en 2002 et en 2006 pour exiger une augmentation de son budget, mais aujourd’hui le système est financièrement à bout de souffle alors que la modification prochaine du code de procédure pénale prévoit d’augmenter les droits de la défense.

Pour Thierry Wickers, président du Conseil national des barreaux, le déséquilibre ne peut que s’aggraver  : « Le gouvernement affiche l’ambition d’augmenter les droits de la défense, il faut absolument que les moyens suivent. » En effet, le rapport Léger, qui propose de supprimer le juge d’instruction et de confier la direction de l’enquête au parquet, veut « introduire dès que possible le contradictoire dans l’enquête », c’est-à-dire ouvrir la procédure au mis en cause et à son avocat. Le nombre des enquêtes dans lesquelles ce dernier devra intervenir sera multiplié par quatre ou cinq, prévoit Thierry Wickers. Sans aide juridictionnelle, la justice ne saurait être qu’à « deux vitesses ». En 2008, le budget du ministère de la Justice alloué à cette aide avoisinait les 300 millions d’euros. Deux fois moins que dans la plupart des pays européens. Pour augmenter les ressources, l’idée de recourir aux contrats de « protection juridique » signés par les particuliers lorsqu’ils souscrivent, par exemple, une assurance automobile ou habitation, a été avancée. Cela rapporterait 700 millions d’euros. Taxer les droits sur les ventes d’immeubles ou les actes de formation de société a aussi été avancé. À la Chancellerie, on dit réfléchir au sujet.

 

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« A quand la Milice ? »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2010

Publié sur : 

15 février 2010

Caméra de vidéosurveillance

Anfass: une organisation de renseignements vous tient à l’oeil

Auteur : Sébastien SOUMAGNAS - Source : Le journal du pays basque


Attention votre voisin d’ANFASS vous surveille.

A quand la Milice ?

 

 

«Devant l’augmentation de la délinquance (…), devant les risques (…) de terrorisme, l’Association Fraternelle des Anciens des Services de Sécurité (Anfass)» a créé une réserve citoyenne.

Voilà un an et demi que s’est créée l’Anfass, rassemblant des personnes de nationalité française dont «la mission est de participer à la défense, à la sécurité et à la justice de la France». Avec au premier rang de ses préoccupations la délinquance et le «terrorisme d’Al Caida (sic) et de l’ETA».

Lire la suite sur le site source

 

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Liberté d’expression : Enfin une bonne nouvelle !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2010

Plume de presse - 7 février 2010 - Olivier Bonnet

trib

Le tribunal lui administre une véritable leçon de droit

Le magistrat Marc Bourragué ne garnira pas son compte en banque à

mes dépens

Il réclamait ma condamnation à 18 000 euros !

Tout commence par la publication sur plumedepresse, le 13 novembre 2007, d’un billet intitulé Yvan Colonna déjà condamné ? Nous y mettions nommément en cause l’un des magistrats choisis pour faire partie de la Cour d’assises spéciale chargée de juger l’assassin présumé du préfet de Corse Claude Erignac : Marc Bourragué, actuellement vice-président du tribunal de grande instance de Paris. Stupeur en juillet 2008 : nous sommes entendu par la police « dans le cadre d’une information suivie (…)

 
[Lire la suite]

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