Procès de deux militants : la CFDT, syndicat de coups bas

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 juin 2010

Publié par : ARTICLE XI – lundi 7 juin 2010, par Marie-Anne Boutoleau

 

Procès de deux militants : la CFDT, syndicat de coups bas dans Justice vign-3Vendredi, tribunal correctionnel de Paris. Deux militants, accusés par la direction de la CFDT de « violation de domicile », comparaissent en appel. Le procès fait suite à une visite effectuée en 2005 au siège du syndicat pour lui demander des comptes sur son soutien à une modification des statut des intermittents. Ou quand une centrale se révèle moteur de la criminalisation du mouvement social.

Procès de deux militants : la CFDT, syndicat de coups bas

 

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Deux militants, poursuivis pour l’exemple

Petit rappel des faits : le 19 avril 2005, une centaine d’intermittents, de chômeurs et de précaires répond à l’appel de la Coordination des intermittents et précaires d’Ile-de-France. L’objectif ? Profiter d’une exposition au siège national de la CFDT – dont l’entrée est libre ce jour-là – pour demander des comptes à la direction de ce syndicat, atteint de graphomanie aïgue [1]. Ils réussissent à monter dans les étages, pour finalement atteindre la cafétéria, où ils espèrent obtenir une entrevue avec Annie Thomas, alors secrétaire générale de la CFDT – et ensuite devenue présidente de l’Unedic (poste qu’elle a quitté début 2010).

La CFDT est alors le seul syndicat à avoir refusé de discuter avec les collectifs d’intermittents de sa position sur la réforme de leur statut. Il faut dire que la centrale et ses dirigeants n’ont pas de quoi être fiers : François Chérèque lui-même a passé un deal avec Jean-Pierre Raffarin sur le sujet. En échange de sa signature sur la réforme des retraites de 2003, le gouvernement s’engageait à défendre la position de la CFDT (conforme – quel heureux hasard ! – à celle du Medef) sur le statut des intermittents [2].

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Ces salariés précaires ne sont donc pas les bienvenus au siège de l’organisation, qui devrait pourtant les défendre. Et les manifestants sont pris à partie par les gros bras du syndicat (qui portaient des brassards «  Oui au TCE »…). Dans la bousculade, l’un des permanents syndicaux-vigiles tombe à terre et se blesse le petit doigt. Et quelqu’un s’empare également également d’une affiche vantant les mérites du dernier livre du saint-patron du lieu, François Chérèque. Suffisant pour que la CFDT porte plainte pour violences, vol et violation de domicile.

Problème : les flics n’ont relevé aucune identité suite à cette action, les rapports de police mentionnant même que les intermittents ont quitté « calmement » les lieux « après concertation entre les manifestants et des représentants de l’organisation syndicale ». Le constat des policiers après le passage de ces dangereux délinquants est même sans appel : « pas de violences, pas de dégradations ». De même, les enregistrements des caméras de vidéosurveillance, qui truffaient les locaux et auraient pu servir de preuve à l’accusation, ont malencontreusement été effacés et n’ont jamais pu être visionnés… Peut-être parce que, justement, ils ne prouvaient rien du tout ?

[Lire la suite sur : article11.info/]

 

Notes

[1] Maladie qui le contraint à signer tous les reculs sociaux voulus par ceux qui nous gouvernent.

[2] Cet épisode a été relaté dans un article du Monde datant du 27 septembre 2007 et consultable en PDF sur le site de la CGT spectacle de Bretagne.

 

A lire également sur :   http://www.hns-info.net/  :

Procès de la CFDT contre Ludo et Michel : le congrès de la centrale de Chérèque commence au tribunal

Le site de la Compagnie Jolie Môme : http://www.cie-joliemome.org/

 

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Justice : Retour vers l’Ancien Régime !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 juin 2010

Site national du PCF 

Parti communiste français – Lundi 8 juin 2010

Suppression des jurés populaires :

un gouvernement de Restauration !



Justice : Retour vers l'Ancien Régime ! dans Justice arton4871-9c54bLe gouvernement envisage de supprimer les jurés populaires d’assises de première instance. Objectif du ministère de la justice : désengorger les tribunaux d’assises et réduire les délais d’attente.

Faute de moyens, le gouvernement s’apprête à mettre fin à ce qui fonde une partie de la citoyenneté française : la possibilité pour le peuple français de participer à sa propre justice. C’est à un véritable retour en arrière auquel on assiste avec ce gouvernement qui n’a jamais aussi bien mérité le qualificatif de réactionnaire. Non content de s’en prendre aux conquêtes sociales du peuple français, voilà maintenant qu’il s’attaque à son socle républicain. On frémit pour la prochaine étape !

Pour « désengorger » les tribunaux un moyen existe : celui de doter d’un budget digne de ce nom le ministère de la justice. Mais cela veut dire investir, et y mettre les moyens pour développer une justice de proximité moderne et surtout citoyenne. Tout le contraire de ce que défend ce gouvernement de Restauration !

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LDH : La justice bafouée

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mai 2010

 

LDH : La justice bafouée dans Democratie rubon104-00675

Article publié le 13 avril 2010 par LDH TOULON

La justice bafouée

L’ÉTAT DES DROITS DE L’HOMME EN FRANCE - ÉDITION 2010

Dans ce livre, la Ligue des droits de l’Homme interroge le rapport de la justice au temps, aux inégalités et aux pouvoirs. Elle pointe le rôle que l’on fait jouer à l’appareil judiciaire dans la répression des mouvements sociaux et la logique néolibérale appliquée à l’institution dans la gestion pénale des affaires. Elle dénonce le doublement du nombre de gardes à vue, du nombre de détenus et de la durée des peines. Elle appelle à rompre avec une idéologie sécuritaire construisant toujours plus d’insécurité civile et sociale. Il en va d’ailleurs de même de la justice internationale face aux désordres du monde actuel.

Il y a urgence, pour les libertés et pour les droits, mais aussi pour la République, à redonner à la justice le statut et le rôle qu’elle doit pouvoir jouer dans un État de droit.

La justice bafouée
L’état des droits de l’homme en France. Édition 2010
éd. La Découverte, coll. Sur le vif, avril 2010, 126 pages, 12 €.

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[Article complet : ldh-toulon.net/]

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La famille d’un résistant s’émeut de la remise de la Légion d’honneur à Edouard Leclerc

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 avril 2010

L’Humanité – 24 avril 2010 – Emilie Rive

La rosette d’Édouard Leclerc fait des vagues

La famille d’un résistant s’émeut de la remise de la Légion d’honneur au fondateur de l’enseigne Leclerc, soupçonné de collaboration.

Le 19 février 1945, une lettre du commissaire du gouvernement de la cour de justice de Quimper au procureur de la République expliquait qu’Édouard Leclerc, incarcéré pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », bénéficiait d’un non-lieu  : « examiné au point de vue médical », le futur fondateur du géant de la grande distribution était alors reconnu « irresponsable de ses actes ».

Depuis, toute tentative pour démêler ses relations à Landerneau (Finistère), sa ville natale, avec Herbert Schaad, sous-officier allemand responsable des opérations d’un commando chargé de traquer les résistants, et son implication possible dans la dénonciation du jeune FTP François Pengam, se heurte à cette justification.

Il la ressort aujourd’hui, assortie d’une menace de plainte en diffamation parce que le journaliste Bertrand Gobin, sur son site Internet, et l’Express, dans son édition du 22 avril, reviennent sur cette affaire. Le certificat médical aurait été délivré par un ami du père d’Édouard Leclerc, chargé de l’organisation de l’aide alimentaire et ayant des relations au comité départemental de libération du Finistère, ce qui en ferait un certificat de complaisance. L’Express revient sur les procès-verbaux de l’audition par les services de renseignement de la Résistance dans lesquels Édouard Leclerc, dix-sept ans à l’époque, précise  : « J’ai été questionné par Schaad, je lui ai donné la liste des chefs directeurs de l’Office central, parmi lesquels se trouvaient Messieurs H…, Pengam, L… ».

Dans un courrier adressé à la grande chancellerie de la Légion d’Honneur, la famille de François Pengam*exprime son « profond désarroi devant la remise de la Légion d’honneur à M. Édouard Leclerc le 14 décembre à l’Élysée ». Elle poursuit, par ailleurs, ses recherches sur la disparition du corps du jeune homme, fusillé le 27 mai 1944, décoré de la croix de guerre avec palmes, ainsi que de la médaille de la Résistance.

 

*François Pengam, dont le corps n’a jamais été rendu à la famille, avait dix-neuf ans quand il a été arrêté, le 21 mai 1944, 
à Landerneau, sur dénonciation, et fusillé le 27 mai. Il était entré dans la Résistance en novembre 1942 et avait rejoint un groupe 
des Francs-tireurs et partisans (FTP) où il organisait distributions 
de tracts et opérations de sabotage. Sa famille a créé un site Internet :   

http://francois.pengam.1944.free.fr/  , pour tenter d’en savoir plus.

Bertrand Gobin – 19/20 Bretagne – 23 avril 2010
Image de prévisualisation YouTube

http://www.bertrandgobin.com/

 

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L’Espagne doit s’atteler à « un juste travail de mémoire »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2010

L’Espagne face à ses vieux démons

Les attaques contre le juge Garzon, traîné sur le banc des accusé par l’extrême droite pour avoir voulu enquêter sur les crimes du franquisme, font resurgir le débat sur la mémoire.

Madrid, envoyée spéciale.

Regards curieux, surpris, énervés… L’image de Franco, main levée, frappée d’un « Impunité pour le franquisme  ? Non merci » dans la rue San Bernardo attire l’œil des passants. Depuis plus d’une semaine, l’université Complutense de Madrid s’est transformée en une agora où célèbres et anonymes plaident pour la justice universelle. Première, deuxième, troisième générations d’Espagnols viennent soutenir le juge Garzon, symbole, peut-être même malgré lui, du combat pour la vérité. Lui, qui pour avoir voulu enquêter sur les crimes franquistes, devrait être suspendu d’ici peu.

« Ce pays a vécu quarante ans de propagande bestiale qui a imprégné toute la société, aujourd’hui, nous cherchons à canaliser l’indignation », commente Ivan Aparicio, un jeune trentenaire militant de la récupération de la mémoire historique. Car, trente-cinq ans après la mort du caudillo, point de départ du retour à la démocratie, l’Espagne refuse de regarder son passé en face. La transition démocratique a dû en passer, entre autres, par la loi d’amnistie de 1977, qui a verrouillé l’histoire du XXe siècle  : la République, le coup d’État, la dictature et ses tueurs. « Notre génération ne peut pas vivre dans un pays amnésique qui prive des milliers de familles des victimes de la dictature du droit de savoir et de dénoncer », poursuit Ivan.

[Lire la suite]

 

 A lire également

sur l’humanité.fr :

Pour Juan Carlos Monedero, professeur de sciences politiques à l’université Complutense de Madrid, 
la transition au lendemain de la mort de Franco a scellé un pacte de silence amené à exploser.

Par Miguel Angel Rodriguez Arias, universitaire, initiateur de l’avant-projet de loi 
Vérité, justice et réparation pour les victimes 
du génocide franquiste.

Les initiatives de soutien et judiciaires se multiplient dans la péninsule et à l’étranger.

sur Mediapart.fr (abonnés) :

Extrait :

Mais au-delà du cas du juge Garzon, beaucoup dénoncent ce qui sonne comme une interdiction de juger le franquisme. Emilio Silva est le président de l’Association pour la récupération de la mémoire historique, une organisation de soutien aux parents des disparus. «Il ne faut pas s’y tromper, assure-t-il, l’affaire Garzon ne s’explique pas que par de banals règlements de comptes. Cette affaire a d’abord des fondements politiques: on veut empêcher que soit instruit le procès du franquisme. Si l’on veut faire taire Garzon, c’est parce qu’il était jusqu’à présent le seul juge à avoir osé demander justice pour des familles dont on a bafoué les droits pendant 70 ans. Or si Garzon ne peut pas juger le franquisme, alors qui va le faire?»

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L’ÉDITO DE L’HUMANITÉ

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 avril 2010

edito_huma.jpg22 avril 2010 – Par Bruno Odent

Amnésie espagnole

L’attaque visant à empêcher l’action du juge Garzon touche à tout le refoulé qui a préludé à la mise en place de l’Espagne moderne.

Il est devenu l’un des magistrats les plus célèbres de la planète pour avoir considéré que l’humanité ne pourrait pas se regarder en face et se réclamer d’elle-même sans avoir jugé tous ceux qui ont commis des crimes contre elle. Il a osé jadis tenter de traduire un certain Augusto Pinochet en justice. Il s’appelle Balthazar Garzon. Il avait décidé d’enquêter sur les crimes du franquisme. Ceux commis par le caudillo et les phalangistes durant leur accession au pouvoir par la guerre qui a ravagé l’Espagne à la fin des années trente et ceux perpétrés plus tard sous le régime de répression qu’ils ont instauré jusqu’à la mort du dictateur en 1975. Il qualifiait de crimes contre l’humanité, donc imprescriptibles, les disparitions de quelque 114 000 républicains espagnols. «  Intolérable  », ont hurlé trois associations d’extrême droite. Et les plus hautes instances judiciaires du pays n’ont rien trouvé de mieux que de recevoir la plainte de ces nostalgiques de la Phalange.

D’ici quelques jours le juge Garzon devrait être suspendu du poste qu’il occupe depuis vingt-deux ans à l’Audience nationale, la plus haute instance pénale du pays, par décision de ses pairs. Pour cause de «  prévarication  », traduisez : abus de pouvoir, parce que la «  requalification  » des crimes franquistes en crime contre l’humanité constituerait un «  artifice juridique  » (sic) afin de violer la «  loi d’amnistie des crimes politiques  » adoptée en 1977.

L’émotion est énorme dans le pays. Elle va bien au-delà des familles des victimes qui souffrent de la conspiration du silence. Car l’attaque visant à empêcher l’action du juge Garzon touche tout le refoulé qui a préludé à la mise en place de l’Espagne moderne, à une amnésie à l’égard des décennies noires érigée en principe. Comme si l’oubli pouvait être une part de l’identité nationale. Intenable.

C’est ce débat institutionnellement tabou qui fait irruption aujourd’hui. La démocratie est atrophiée quand elle se limite au rétablissement d’une monarchie constitutionnelle formatée (avec l’appui des futurs partenaires de l’UE) sur un bipartisme de bon aloi prenant bien soin d’étouffer l’héritage révolutionnaire de la seconde république.

Rappelant ce que fut jadis l’attitude des gouvernants français à l’égard de la république espagnole attaquée, l’affaire Garzon est traitée d’évidence à Paris avec un mélange de gêne et de discrétion. Et comme jadis, il n’est guère étonnant de retrouver, ici et en Europe, au cœur de la solidarité avec le mouvement espagnol pour la «  justice universelle  », les héritiers politiques de ceux qui s’étaient mobilisés avec les brigades internationales.

 

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France Télécom-Orange : Ouverture d’une information judiciaire pour harcèlement moral

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 avril 2010

 L’Humanité – 9 avril 2010

La justice va enquêter sur les suicides chez France Télécom

Une information judiciaire a été ouverte à la suite d’un rapport de l’inspection du travail.

Ce rapport dénonçait la « mise en danger de la vie d’autrui », non retenue dans le champ de l’information judiciaire, et le « harcèlement moral » dont sont victimes des salariés du fait des méthodes de gestion du personnel.

L’inspection avait pointé en particulier dans son rapport le « harcèlement managérial » dont sont victimes les fonctionnaires, mis sur la touche, incités à changer de métier ou à quitter l’entreprise, selon la source judiciaire.

Elle avait analysé 14 cas de « suicides, tentatives de suicides et de dépression pathologique » liés, selon elle, à la politique globale du personnel mise en oeuvre lors des restructurations depuis 2004, a-t-elle ajouté.

Dans une lettre à Sud-PTT, l’inspectrice du travail Sylvie Cattala avait rapporté que la direction de France Télécom avait été « alertée à de nombreuses reprises » entre 2005 et 2009 sur l’existence de « risques psychosociaux pouvant être graves » au sein de l’entreprise.

De son côté, le syndicat avait déposé plainte en décembre contre le groupe France Télécom, son PDG de l’époque Didier Lombard, son directeur des ressources humaines Olivier Barberot et son ancien directeur délégué Louis-Pierre Wenes.

Outre le harcèlement moral, l’information judiciaire ouverte par le parquet concerne également le chef « d’insuffisance du document d’évaluation des risques dans l’entreprise ».

Si la responsabilité pour harcèlement moral de France Télécom comme personne morale devait être retenue, il s’agirait d’une première en France pour une entreprise.

Par ailleurs, « 7 ou 8″ autres enquêtes préliminaires sont en cours en France, ouvertes à Paris et dans d’autres juridictions, sur des cas de salariés faisant état de harcèlement moral. Toutes devraient être centralisées à Paris.

A Besançon une information judiciaire a été ouverte en mars pour « homicide involontaire » à la suite du suicide d’un salarié de France Télécom en août 2009. Il s’agissait de la première information judiciaire ouverte après cette vague de suicides.

En 2008 et 2009, le nombre de suicides de salariés de France Télécom s’est établi à 35, selon direction et syndicats. Selon l’observatoire du stress et des mobilités forcées, créé par la CFE-CGC et Sud-PTT, 11 salariés se sont suicidés depuis janvier.

FT nie le harcèlement

La politique générale de France Télécom n’a pu provoquer directement l’ensemble des suicides d’employés depuis 2008, a dit vendredi une avocate de l’entreprise.

« On ne peut pas parler de politique de harcèlement, il faudra replacer chaque suicide dans son contexte », a dit Me Claudia Chemarin lors d’une conférence de presse.

France Télécom n’a pas harcelé les fonctionnaires pour les faire quitter le groupe, a-t-elle ajouté. « C’est une mauvaise lecture et nous répondrons devant le magistrat instructeur », a dit l’avocate.

 

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A (re)lire sur notre blog :

France Télécom : la règle des “5M”

 De nombreux articles ont été publiés, vous les trouverez en indiquant « France Télécom » dans « Recherche »

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Continental : L’État veut casser financièrement ceux qui luttent…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 avril 2010

 L’Humanité – 8 avril 2010 – Mehdi Fikri

Les Continental de retour à la barre

Hier, avait lieu une manifestation de soutien aux six salariés de Continental jugés 
au civil, au TGI de Compiègne. L’État a demandé 12 000 euros de dommages et intérêts.

Compiègne (Oise), envoyé spécial.

Les slogans sont bien rodés et les banderoles ont l’air d’avoir vécu. Normal, voilà plus d’un an que les Conti manifestent. Ils ont battu le pavé contre le plan social, pour de meilleures indemnités de licenciement et, à présent, contre la condamnation de six d’entre eux pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, en 2009. « On a été partout  : à Paris, à Amiens, à Sarreguemines, à Hanovre. En tout, on a dû défiler près d’une trentaine de fois, sans compter les manifs nationales », estime Franck, l’un des six salariés jugés hier après-midi, au civil, par le tribunal de grande instance de Compiègne.« Ce jour-là, on était 200 sur place. Manque de pot, c’est nous six qui avons été filmés et maintenant, on veut nous faire payer pour les autres », résume-t-il.

Hier, la manifestation de soutien a réuni un millier de personnes selon les organisateurs, 400 selon la police. Dans le cortège, des délégations venues de Total, de Goodyears Amiens ou encore de Sodimatex, ainsi que des représentants du Front de gauche, du NPA et de LO.

L’État, constitué partie civile, a présenté sa facture hier pour les dégâts à la sous-préfecture. Ils sont estimés au total à 52 662 euros, mais l’État a été indemnisé par son assurance à hauteur de plus de 40 000 euros. L’avocate de la partie civile a donc demandé que les accusés règlent « le montant résiduel », soit 11 957 euros. Elle a également réclamé au tribunal de condamner les salariés à verser 3 500 euros au titre des frais de justice. Le jugement a été mis en délibéré au 2 juin.

« Au pénal, la justice n’a pas réussi à nous casser pour l’exemple, puisque les peines de prison avec sursis ont été supprimées en appel. Mais, au civil, elle peut montrer qu’elle peut casser financièrement ceux qui luttent », explique Didier Bernard, délégué CGT. Les Conti ne sont pas trop inquiets pour leur propre cas  : une caisse de solidarité sera mise à contribution pour payer les éventuels dommages et intérêts. « Mais, c’est une question de principe de s’opposer à ce jugement. J’ai encore 20 ans de boulot à tirer et je veux pouvoir me dire que je pourrais continuer à me battre sans être condamné », poursuit Didier Bernard.

À l’extérieur, un arc de cercle s’est formé pour laisser la place à Bastaga, un spectacle de soutien joué par la compagnie Jolie Môme. Plus en retrait, certains parlent reclassements. « La proposition de postes en Tunisie à 137 euros par mois est très mal passée. Puisqu’après tant de temps, la direction continue à se foutre de nous, on reste vigilant », estime Sébastien, membre du comité de lutte. « Sur le site, raconte-t-il, les AG ont toujours lieu, quasiment tous les lundis ». Voilà donc plus d’un an que les Conti manifestent. Et, d’ici le référé, ce n’est sûrement pas fini.

**************************************

Le 21 avril 2009, quelque 200 ouvriers de l’usine de Clairoix avaient laissé éclater leur colère dans les locaux de la sous-préfecture de Compiègne après avoir appris le rejet par la justice de leur demande d’annulation du plan social.

Les six ouvriers avaient été condamnés au pénal en janvier à de simples amendes de 2.000 à 4.000 euros par la cour d’appel d’Amiens, échappant aux peines de prison avec sursis prononcées en première instance.

L’usine de Clairoix, qui employait 1.120 salariés, a été fermée début 2010. Après plusieurs mois de lutte, les ouvriers avaient décroché 50.000 euros d’indemnités extra-légales

 

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Communiqué FSU : Pascal Besuelle relaxé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 avril 2010

 

Communiqué FSU, Les Lilas, le 7 Avril 2010

Pascal Besuelle relaxé.
La justice enfin rendue !
La FSU se réjouit de la  relaxe de Pascal Besuelle, prononcée ce mercredi 07 avril à Caen.
Cet épilogue, qui met fin à plusieurs mois d’une longue bataille juridique signe l’échec de la volonté de revanche qui a fait suite aux voeux de Nicolas Sarkozy au monde de l’Éducation  le 12 janvier 2009 à Saint Lô.
Suivant un procès juste et équilibré, ce verdict qui conclut à l’innocence de Pascal Besuelle est aussi une victoire contre l’arbitraire et le symptôme préoccupant de criminalisation des acteurs du mouvement social et tout particulièrement des syndicalistes.
Il conforte la FSU dans sa détermination à combattre les inégalités sociales,les injustices et l’ensemble des attaques contre les libertés publiques.

 

Les photos avec Pascal Besuelle et Sylvian Mary à la sortie du tribunal : http://picasaweb.google.fr/averdurandneu/FSUBesuelle#

A (re)lire sur notre blog :

Pascal Besuelle condamné à 3 mois de prison avec sursis : “Formidable démonstration d’indépendance !”

Enseignement : “Obéissez sinon sanction !”

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Continental Clairoix : manifestation le 7 avril à Compiègne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 avril 2010

Source : collectifcontrelespatronsvoyous.com/

Aux côtés des salariés de Continental

Manifestation mercredi 7 avril
à 12 h30 Gare de Compiègne

Pas de vengeance financière de l’État contre les travailleurs en lutte

L’intersyndicale et le Comité de lutte des travailleurs de Continental-Clairoix appellent les travailleurs, la population, les organisations syndicales et politiques à se joindre à la manifestation organisée mercredi 7 avril à 12h30 à la gare de Compiégne en vue de se rendre au tribunal où sont convoqués six travailleurs de l’usine. En effet, la Cour d’appel d’Amiens a, le 5 février, annulé les peines de prison prononcées en septembre dernier par le tribunal de Compiègne, en les transformant en simple amendes. Cela dit l’État, c’est-à-dire le gouvernement, a maintenu à l’encontre de ces six salariés, des demandes de remboursements de sommes qui pourraient être totalement démesurées.

C’est-à-dire qu’après avoir reçu un désaveu politique de la part de la Cour d’appel, qui a reconnu comme fondés les mouvements entrepris par les travailleurs de Continental menacés de licenciements, tout laisse à penser que les représentants du gouvernement voudraient avoir leur revanche en faisant tomber sur les travailleurs pris en otage, et derrière eux les 1120 autres, de lourdes condamnations financières.

C’est minable, sordide et indigne, mais c’est à l’image de ce qu’ont à subir tous les travailleurs. Le pouvoir, au service des grands groupes industriels, voudrait décourager les travailleurs de se défendre. Il n’y arrivera pas. Les travailleurs de Continental qui ont fait bloc avec leurs camarades poursuivis, et tous ceux qui sont venus leur apporter leur soutien, ont montré que la solidarité ouvrière n’était pas un vain mot.

Le combat continue pour demander l’arrêt de ce processus. L’État, qui distribue à qui mieux-mieux des milliards par centaines à tous les grands groupes et aux banques, doit retirer sa partie civile, et renoncer à toute vengeance financière.

Tous mercredi 7 avril à Compiègne

Continental Clairoix : manifestation le 7 avril à Compiègne dans Justice pdf-508b5 Appel manifestation du 7 avril

PDF, 14.3 ko

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