CGTNord : Les retraités lillois préparent l’initiative du 4 novembre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 novembre 2014

 

Les retraités lillois préparent l’initiative du 4 novembre

 

Captureretraitéslillois

  « Je suis malade du coeur, j’ai des médicaments

  qui ne me sont plus à 100% ».

  « J’ai travaillé 42 ans dans le bâtiment,

  pour une retraite de 1000€ par mois » (voir 800€…).

  « Nous payons 200€ de mutuelle, on n’y arrive plus ».

  « Vous vous rendez compte, des vieux de 90 ans

  paient des impôts pour la première fois ».

« Et Hollande, ah Hollande, c’est n’importe quoi !!!« .

Ce sont quelques-unes des réflexions entendues sur le marché de Wazemmes ce jeudi 30 octobre,

où Thérèse, Arlette, Bernard, René, Claude et Marc distribuaient des tracts invitant au débat

sur la Sécurité sociale mardi 4 novembre à Hellemmes. D’autres réflexions aussi sur la fraude à la Sécu ou…

sur un certain appartement parisien qui bénéficie d’une pub médiatique inversement proportionnelle

au temps consacré aux initiatives et action de la CGT.

Beaucoup de résignation aussi certes. Au hasard – si l’on peut dire, puisque nous ne sommes pas là par hasard –

des rencontres, celle avec un ancien syndiqué CGT du bâtiment. Car l’essentiel ce sont bien les rencontres,

les questions, les discussions suscitées par la présence des militant-e-s sur la Sécu, son financement,

les problèmes auxquels sont confrontés les gens de ce quartier populaire, telle que la fermeture des antennes

CPAM ou CARSAT par exemple.

Rendez-vous maintenant le 4 novembre, aux Acacias à Hellemmes.

Marc DUBOIS

Source :  CGTNord.fr

 

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Le journal de la Fête – 1

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 septembre 2014

 

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Journal l’Humanité

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Les reniements de la social-démocratie, ou l’avenir à reculons (Bernard Gensane)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 septembre 2014

 

Les reniements de la social-démocratie, ou l’avenir à reculons

 

gauche1

  Bernard GENSANE

  Deux données en passant :

  le nombre de jeunes âgés de 25 à 35 ans se lançant

  dans la construction ou l’achat d’un logement a diminué

  de 10% en un an.

  50% des auto-entrepreneurs n’auto-entreprennent

  actuellement rien ou quasiment rien. Il y a en fait 500 000

chômeurs partiels ou totaux de plus que ce que l’on veut bien nous dire.

Ce, dans un pays qui n’a jamais été aussi riche et qui, depuis 1981, aura été gouverné quinze ans

durant par des sociaux-démocrates.

Partout dans le monde, a fortiori en France, le curseur s’est déplacé à droite car les partis de droite se sont eux-mêmes déplacés vers l’extrême droite. Ce qu’avaient génialement envisagé les théoriciens du libéralisme économique à tout crin, puis leurs meilleurs élèves aux commandes, tels Margaret Thatcher ou Ronald Reagan.

Dans un document de 1978, alors que le pouvoir de Giscard vacille, on voit Mitterrand dans une ville ouvrière du nord de la France, accueilli par une fanfare ouvrière qui joue “ L’Internationale ”. À la tribune, il s’exprime sur la planification, le programme de nationalisations à mettre en œuvre, « plus audacieux que celui du général De Gaulle ». Et puis on le voit chanter l’hymne de la révolution prolétarienne (19e minute), une rose à la main. Dans cinq ans, il choisira « L’Europe » – c’est-à-dire le capitalisme financier – contre les travailleurs. Il sera aidé dans sa tâche par Jacques Delors, ancien employé de banque qui vient du syndicalisme chrétien, et Pierre Bérégovoy, fils d’un russe blanc prolétarisé, ouvrier (fraiseur) dès l’âge de 16 ans, résistant, membre fondateur du PSU. Leur protégé François Hollande aura deux obsessions principales, identique à celles d’Anthony Blair avant lui : l’alignement de la politique française sur celle des États-Unis et la réduction du « coût du travail » par le biais d’une politique économique de l’offre, directement inspirée de la « reaganomics », elle-même produite par la pensée de Friedman et Hayek.

En France comme ailleurs, la mouvance social-démocrate, lorsqu’elle a accédé aux responsabilités, a joué un rôle déterminant dans la prise du pouvoir quasi totale de la grande bourgeoisie d’affaires, dans le progrès des idées réactionnaires, dans l’acceptation de l’inexorabilité du recul des droits des travailleurs. À quelques nuances sans importance près, le rôle de la social-démocratie aura été le même que celui des partis conservateurs.

Depuis trente ans, nous sommes dans la certitude qu’il n’est rien à attendre de la social-démocratie dans la lutte contre le pouvoir du système bancaire et des grandes entreprises, une social-démocratie qui, dans le même temps, s’aligne au millimètre près sur les forces impérialistes du nord de la planète. En revanche, la collaboration de classe, le « dialogue », le « gagnant-gagnant » (concept né aux États-Unis dans les années soixante) ont toujours été à l’ordre du jour.

capturedecran valls

 

  Les socialistes français ont cédé le pouvoir politique,

  donc le pouvoir du peuple, à la finance, soumettant

  par la-même le social et l’économique aux désidérata

  d’une hyperbourgeoisie conquérante, de plus en plus

  puissante, au point de faire payer par un peuple courbé,

  désemparé, les errements irrationnels des forces

  économiques débridées.

  Certains chez les sociaux-démocrates français ont

  décidé qu’il ne fallait plus faire semblant de tenir

  un discours de gauche avant de mettre en pratique

des politiques de droite. C’est le cas, par exemple, de l’actuel Premier ministre Manuel Valls qui, en 2009,

proposa de débaptiser le parti socialiste. Pour lui, le mot « socialisme » était « dépassé » :

« Il faut transformer de fond en comble le fonctionnement du PS, nous dépasser, tout changer :

le nom, parce que le mot socialisme est sans doute dépassé ; il renvoie à des conceptions du XIX° siècle ».

Il suggérait même de remplacer le mot « parti » par « mouvement ». On imagine que les Français auraient

pu alors « choisir » entre l’Union pour un Mouvement Populaire à “ droite ” et le « Mouvement démocrate »

à “ gauche ”. La belle affaire ! Dans les faits, la bipolarisation à la française n’a rien à envier à celles

qui se pratiquent outre-Rhin, outre-Manche ou outre-Atlantique.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

 

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Face au coup de force libéral de Valls, le débat est ouvert à gauche

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 septembre 2014

 

A gauche :

quels projet, rassemblement et stratégie politiques ?

 

huma0109

 

Après les rassemblements de La Rochelle

et des Karellis, le débat est ouvert à gauche

où, au-delà du constat d’échec des politiques

menées et à venir de l’exécutif, les idées

ne manquent pas au PC, au PS, chez EELV

et dans la société civile pour refonder

un véritable mouvement populaire.

Les points de vue d’Olivier Dartignolles,

Jérôme Guedj, Julien Bayou et Philipp Corcuff

en témoignent.

 

 

 

CaptureOlivierDartigolles

  Olivier Dartignolles, porte-parole du PCF

  « Depuis Bruxelles, François Hollande a exigé du PS d’être

  «à l’unisson» de sa politique. (…) Il n’en sera rien

  car la réalité est déjà celle de discussions, d’échanges,

  de rencontres, de débats publics, comme ce dernier week-end

  aux Karellis, avec les représentants de forces politiques

et sociales qui convergent, dès à présent, autour d’une volonté commune de ne pas attendre 2017

pour riposter, construire une perspective progressiste, des solutions, et retrouver de l’imaginaire. « 

« Samedi, à La Rochelle, Pierre Laurent n’a pas fait le déplacement pour rien. Les conditions étaient réunies

pour, les yeux dans les yeux, avec un discours de vérité sur les valeurs de gauche, s’adresser

directement à ces femmes et ces hommes socialistes qui sont attachés à leur parti et se désolent

de la tournure prise par les événements. (…)

 

CaptureJ.Guedj

  Jérôme Guedj, président PS du conseil général

  de l’Essonne, animateur de Maintenant la gauche

  « Notre système politique est organisé de telle manière que,

  si la gauche ne se rassemble pas, elle périt. (…) Le risque

  de décomposition totale de la gauche est réel. Cette crise

  n’est pas gouvernementale, elle est générale. Pour rassembler la gauche,

c’est plus habile et futé d’être au départ soi-même de gauche. (…)

« L’abandon de l’encadrement des loyers dans la loi Alur, le signal pour le moins ambigu que constitue

la nomination d’Emmanuel Macron à l’Économie, les ordonnances sur le travail du dimanche,

les seuils sociaux… ne vont pas réenchanter le cœur des électeurs de gauche. L’obstination austéritaire

ne risque pas de favoriser la reprise économique mais va bien au contraire aggraver la situation. (…)

 

Les Socialistes Affliges, 07/06/2014.

  Julien Bayou, conseiller régional EELV d’Ile de France

  « Le constat est implacable : socialement, économiquement, du point

  de vue démocratique ou de la prise en compte de l’urgence écologique,

  l’alternance n’a pas eu lieu. »

  « Avec Eva Joly, nous avons proposé il y a peu une primaire de l’espoir,

  pour faire naître une nouvelle dynamique à gauche. C’est peu dire

  que nous avons été heureux de l’accueil fait à cette proposition :

  écologistes, frondeurs, membres du Front de gauche, de Nouvelle

  Donne et autres partis de gauche, mais aussi membres d’ONG,

  de syndicats et d’associations qui œuvrent au quotidien

pour le progrès écologique et social et ne peuvent se résoudre à la tétanie ambiante ont manifesté

leur intérêt pour cette démarche (…)

 

Corcuff

  Philippe Corcuff, sociologue, militant libertaire et altermondialiste

  « Le brouillard idéologique et politique actuel a comme un arrière-goût

  nauséabond d’années 1930 ! C’est pourquoi des discordances

  temporelles rendent notre chemin difficile, car il s’agit de réagir

  dans l’urgence à la menace pressante de l’extrême droite,

  tout en refondant à moyen terme une gauche en ruine sur les plans

de la pensée critique, des modes d’organisation, des pratiques politiques émancipatrices et du projet.

Et il faudrait le faire en même temps, sans sacrifier le moyen terme à l’urgence ou l’urgence au moyen

terme. Dans ce contexte, pourquoi ne pas prendre pour une fois vraiment au sérieux,

et pas seulement dans des rhétoriques usagées pour estrades électoralistes, les intelligences populaires

et citoyennes ? (…)

[Article complet sur humanite.fr]

 

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Appel des Chrétiens pour Gaza

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 juillet 2014

 

Des organisations chrétiennes lancent un appel

pour que cessent les massacres à Gaza

 

31 Juillet 2014

 

pet_gaza1

  « Un pays qui ne respecte pas le droit international,

  qui refuse de se retirer de territoires qu’il occupe

  depuis 1967, qui pratique le racisme

  contre les citoyens palestiniens, qui refuse

  de permettre aux réfugiés palestiniens

de retourner dans leurs foyers et leurs terres, est un pays qui doit être mis au ban

de la communauté des nations. »

Comme en 1987, 2009, 2012, Gaza est encore une fois sous les bombes. Nous sommes profondément

affligés, attristés et gravement préoccupés par cette violence continue, exponentielle,

par cette catastrophe humaine, par le nombre de victimes dont énormément de femmes et d’enfants…

Ce qui se passe à Gaza nous montre que le drame du peuple palestinien est arrivé, aujourd’hui,

à une impasse, et que ceux qui peuvent prendre les décisions se contentent de gérer le conflit

au lieu d’agir sérieusement pour le résoudre. Dans le document « Kairos » (décembre 2009),

les chrétiens palestiniens avaient bien raison de citer le prophète :

« Ils guérissent la brisure de mon peuple avec légèreté pour dire : “Paix, paix” ! Mais pas de paix !

Blêmiront-ils parce qu’ils ont fait l’abomination ? Non ! Même de blêmissement ils ne blêmissent pas,

même l’opprobre, ils ne le connaissent pas. Aussi, ils tomberont avec ceux qui tombent ;

au temps où je les sanctionnerai, ils trébucheront, dit l’Éternel » (Jérémie 6, 14-15).

Vient un moment où les incantations n’y suffisent plus. Dans le document « Kairos »,

les chrétiens de Palestine nous avaient invités à dire une parole de vérité et à prendre des positions

de vérité en ce qui concerne l’occupation du territoire palestinien par Israël. Voilà pourquoi nous

n’hésitons pas à dire, avec eux, que l’occupation israélienne des territoires palestiniens

est une transgression contre Dieu et contre la personne humaine, car elle prive les Palestiniens

des droits humains fondamentaux que Dieu leur a accordés, et défigure l’image de Dieu dans les Israéliens

– devenus occupants – comme dans les Palestiniens, soumis à l’occupation. L’injustice imposée

au peuple palestinien, c’est-à-dire l’occupation israélienne, est un mal auquel chacun doit résister.

C’est un mal auquel il faut résister et qu’il faut écarter. Cette responsabilité incombe tout d’abord

aux Palestiniens eux-mêmes qui subissent l’occupation. Elle nous incombe ensuite, en tant qu’acteurs

de la communauté internationale, car la légitimité internationale gouverne aujourd’hui les rapports

entre les peuples.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

 

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Après le choc des européennes, les alternatives existent-elles à gauche pour sortir de la crise politique et sociale ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 juin 2014

 

Après le choc des européennes, les alternatives existent-elles

à gauche pour sortir de la crise politique et sociale ?

Après le choc des européennes

 

Avec les points de vue de l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat, du député PS, Pouria Amirshahi

et un texte collectif : « Pour un nouveau départ du Front de gauche ».

 

Le changement n’est pas un slogan de campagne  par Gérard Mordillat, écrivain

et cinéaste

 

Bravo à François Hollande ! Bravo à tous les membres de son gouvernement ! Bravo à tous les élus socialistes qui,

votant avec la droite comme un seul homme, ont effacé le résultat du référendum de 2005 où une majorité

de Français (dont une majorité d’électeurs socialistes) avaient dit non au projet constitutionnel concocté par Valéry

Giscard d’Estaing ! Bravo à l’immense majorité des médias de leur avoir prêté main-forte, d’avoir vanté « la concurrence

libre et non faussée » avec une admirable constance jusqu’à aujourd’hui ! Bravo à cette union sacrée des classes

dirigeantes et nanties d’avoir réussi le plus grand déni démocratique des vingt dernières années ! Car, ne nous y

trompons pas, le résultat des élections européennes de dimanche prend sa source dans ce mépris absolu du vote

des citoyens en 2005. Le Front national triomphe, mais cette victoire est un leurre. Un Français sur quatre n’est pas

d’extrême droite. C’est là tout le paradoxe de cette élection. Nombre de ceux qui ont voté pour le Front national sont

en réalité des démocrates, alors même que ce parti exècre la démocratie. Ce sont des démocrates dans la mesure où,

d’une part, ils sont allés voter ; d’autre part, ils avaient la conviction que, cette fois-ci, leur vote serait pris en compte ;

qu’aucun tour de passe-passe politicien ne serait capable de l’effacer. Et tant pis s’il fallait pour ça voter pour un parti

nauséabond !

C’est la revanche de Lisbonne… La responsabilité des dirigeants socialistes dans le résultat

aux européennes est donc pleine et entière, sans appel. On peut y ajouter l’hypocrisie de se présenter

en victimes, les larmes de crocodile, l’appel à l’union nationale, la cécité et la surdité de monsieur Valls

jurant, la mâchoire crispée, le petit doigt sur la couture du pantalon, que vote ou pas, il ne changerait pas

de politique. Une fois encore, le mépris des citoyens est sans fard et, comme le dirait monsieur Sarkozy,

« décomplexé ». Il n’y a donc rien à espérer de ce côté-là, sinon que ceux des militants socialistes

qui ne se reconnaissent en rien ni dans les pratiques ni dans la politique droitière du gouvernement aient

le courage d’envoyer messieurs Hollande, Valls et consorts rejoindre leurs semblables à l’UMP et refondent

un parti qui puisse sans honte se réclamer de Jaurès. Quant à la gauche – qui n’est « radicale »

 que dans la bouche des commentateurs –, la gauche raisonnable, la gauche de la raison de gauche,

il n’est que temps d’en finir avec la foire des ego et des ambitions, les tractations d’appareils, l’éclatement

généralisé des organisations. Peut-être est-ce le résultat inattendu de ces élections européennes :

mettre chacun face à ses responsabilités.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Européennes : Pierre Laurent face à Stéphane Le Foll (France Inter – 20 mai 2014)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 mai 2014

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x1vrhlu

sur dailymotion.com

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Grand marché transatlantique : « Ce que nous savons à propos de cet accord commercial est mauvais, et ce que nous n’en savons pas pourrait être pire encore. »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 mai 2014

 

GRAND MARCHÉ TRANSATLANTIQUE

« Le commerce est censé construire des ponts entre les nations,

pas provoquer un désastre »

 

par Ilana Solomon 15 mai 2014

Traduction : Sophie Chapelle et Olivier Petitjean

 

GMT

  Négocié dans l’opacité, le projet d’accord

  commercial entre l’Union Européenne et

  les États-Unis inquiète.

  Pour mieux comprendre les enjeux, Basta !

  ouvre ses colonnes aux représentants

  de la société civile qui, de l’Allemagne aux

  États-Unis, en passant par la France,

l’Espagne ou l’Italie, se mobilisent.

Ilana Solomon est chargée des questions commerciales au Sierra Club, une ONG américaine

écologiste. Elle explique comment ce projet d’accord de libre échange pourrait porter

atteinte aux politiques climatiques, environnementales et sociales, aussi bien aux États-Unis

qu’en Europe. La première condition avant de poursuivre toute négociation :

« Impliquer le public dans toutes les étapes de la prise de décision. »

En réalité, les grandes entreprises veulent se servir de ce pacte pour éliminer, aux États-Unis comme dans l’Union

européenne, les mesures de protection de l’intérêt public et les normes existantes en matière d’environnement,

d’alimentation, de produits chimiques et dans bien d’autres domaines, en les stigmatisant comme « barrières

non tarifaires » ou « entraves commerciales ». Le tout dans le seul but d’amasser davantage de profits.

Cela représente une menace pour de nombreuses dispositions de protection de l’intérêt général qui affectent

directement nos vies quotidiennes. Cela contribuerait à aggraver l’un de nos défis communs – la crise climatique.

En matière d’alimentation, d’air, d’eau, de climat, l’Europe jouit généralement de niveaux de protection plus élevés

qu’aux États-Unis. Dès lors que ce soit-disant « pacte commercial » pourrait porter atteinte à l’ensemble

de ces protections, il semble que l’Europe ait encore plus à perdre que les États-Unis. La vérité, cependant, c’est

que les véritables gagnants de ce pacte seront les multinationales des deux côtés de l’Atlantique,

en quête de profits plus élevés. Les vrais perdants seront les citoyens tant du côté des États-Unis que de l’Union

européenne, et toutes celles et ceux qui sont frappés par les dérèglements climatiques.

Plus de gaz, plus de fracking

La Commission européenne, par exemple, a proposé d’inclure dans l’accord un chapitre entier dont l’optique

est d’augmenter les exportations de combustibles fossiles depuis les États-Unis vers l’UE. Il deviendrait beaucoup

plus facile d’exporter du gaz en réduisant les pouvoirs actuels du Département de l’énergie des États-Unis,

lequel n’aura même plus le droit de seulement analyser si ces exportations sont dans l’intérêt du public.

Les États-Unis seraient obligés d’approuver automatiquement toutes les exportations de gaz naturel – sans questions,

sans commentaires ou analyses, et sans délais.

Que signifierait concrètement une telle augmentation des exportations de gaz naturel pour les communautés

américaines ? D’une part, cela impliquera davantage de fracking. Le fracking, ou fracturation hydraulique, est

un processus violent visant à extraire des dépôts de gaz de schiste contenus dans des formations rocheuses,

et qui est connu pour contaminer l’eau potable, polluer l’air et causer des tremblements de terre.

Davantage de fracking signifie davantage de polluants toxiques, irrespirables et néfastes pour le climat,

davantage de menaces pour notre approvisionnement en eau potable, et davantage de risques

pour la santé publique, pour nos biens et pour notre environnement .

[Lire la suite sur Basta !]

Photo : source

Lire sur le même sujet la tribune de Pia Eberhardt du CEO.

Creative Commons License

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Grève des mineurs de 1948 : Quand un gouvernement socialiste usait et abusait de la répression syndicale et faisait tirer sur des ouvriers…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 mai 2014

Le bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin.

 

Mineur(s): à la mémoire des gueules noires de 1948

 

Quand un gouvernement socialiste usait et abusait de la répression

syndicale et faisait tirer sur des ouvriers…

 

Captureanzinoct48   35 000 soldats dans le Nord Pas-de-Calais

   photo : Anzin, octobre 1948

  Travailleurs. « Le renouvellement de ces attaques

  sauvages oblige le gouvernement à décider que,

  à l’avenir, les forces de l’ordre, lorsqu’elles seront

  ainsi assaillies, pourront se défendre après les sommations

  nécessaires. »

  Ainsi parle François Mitterrand.

 

Nous sommes en 1948, la grande grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais vient de s’achever

par une répression d’une rare violence, et les « forces de l’ordre » en question, au service

du gouvernement socialiste de l’époque, ont répondu aux instructions du ministre de l’Intérieur,

Jules Moch, sorte de Clemenceau au petit pied, donc plus dangereux encore que son triste prédécesseur.

Les « attaques sauvages » évoquées par Mitterrand, alors secrétaire d’État à la présidence du Conseil,

ne sont rien d’autre que des faits de grève, menés par les ouvriers des mines de France en rébellion

contre les décrets signés par Robert Lacoste, ministre de l’Industrie, qui, d’un trait de plume, venait

de leur supprimer les acquis sociaux obtenus à la Libération.

Ces travailleurs de la terre noire ne sont pourtant pas n’importe qui. Résistants pour la plupart,

militants CGT et/ou communistes, ils avaient été les acteurs courageux d’une grève pour l’histoire,

en 1941, déjà à l’appel de la CGT et du PCF clandestin, pour « du savon et du pain », acte de résistance

et d’espoir au cœur de la nuit noire. Ce sont ces mêmes hommes, ces mêmes familles, qui se battent

pour les salaires et la dignité de leurs droits, que le gouvernement socialiste de 1948 traite comme

des ennemis. La même année, la CGT a remporté haut la main les élections professionnelles et organisé,

dans la foulée, un référendum auprès des mineurs : 89 % votent pour la grève dans le Nord-Pas-de-Calais.

Ils cessent le travail le 4 octobre, dans l’unité syndicale. L’action se durcit. Le gouvernement lance les CRS,

la gendarmerie et l’armée. Bilan ? Six morts, 2 000 arrestations, autant de condamnations à la prison

et des centaines de vies brisées.

Gauche. L’histoire est bien connue des lecteurs de l’Humanité, hélas moins du « grand public »,

qui découvrira avec plaisir et stupéfaction, n’en doutons pas, le très beau livre de la journaliste

du Canard enchaîné, Dominique Simonot, Plus noir dans la nuit (éditions Calmann-Lévy), récit circonstancié

de ces événements, réalisé avec les témoignages directs des derniers héritiers vivants.

Toute leur vie, ces gueules noires ont réclamé compensation, et il leur a fallu attendre 2011¹ et un arrêt

de la cour d’appel de Versailles pour que dix-sept d’entre eux, anciens employés des Charbonnages

de France, perçoivent 30 000 euros d’indemnisation pour licenciement abusif et discrimination.

L’épisode judiciaire soldait l’une des plus longues batailles de l’histoire syndicale.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

¹  Grève de 1948 : charbons gagnants

Grève des mineurs de 1948 (Pierre Outteryck)

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Des communistes pour une refondation ambitieuse du Front de gauche

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2014

 

Des communistes pour une refondation ambitieuse

du Front de gauche

Quelle mobilisation, à la veille des élections européennes ?

Lundi, 28 Avril, 2014

 

fdg2804

  L’avenir du Front de gauche, sa stratégie, ses règles

  de vie suscitent des débats parfois vifs en son sein

  et dans les organisations politiques qui le composent.

  Nous publions ici trois tribunes de responsables du PCF.

  Sans tabous, elles abordent le rôle du Parti communiste

  et l’enjeu des élections européennes,

la “forme” Front de gauche…

Dans une tribune collective, quatorze dirigeants du PCF dénoncent une “bataille pour le leadership

du Front de gauche” illisible pour les concitoyens et demandent le respect de “la souveraineté

des composantes du Front de gauche sur leurs choix électoraux comme sur l’ensemble de leurs décisions”.

 

  • « Pour une bataille efficace du PCF«  (Texte collectif)

Par les économistes du PCF : Paul Boccara, Frédéric Boccara, Yves Dimicoli, Denis Durand, Jean-Marc Durand, Nicolas Marchand et Catherine Mills.

L’enjeu des élections européennes est celui d’une autre Europe contre l’austérité et ses ravages sociaux, avec une autre BCE et un autre euro appuyant l’expansion des services publics et l’emploi contre la domination des marchés financiers. Ceci, depuis le PCF, le Front de gauche et d’autres forces en France, en conjonction avec des forces politiques de la gauche radicale de toute l’Union européenne, notamment en Grèce (Syriza), en Allemagne (Die Linke), en Espagne (Izquierda Unida). Il s’agit de donner une perspective aux luttes politiques, sociales et syndicales déjà engagées par les peuples d’Europe en montrant ce qui peut et doit être changé dès l’immédiat pour une autre Europe. Il s’agit ainsi de briser le consensus dominant entre sociauxlibéraux, droite et extrême droite sur la fausse alternative entre fuite en avant fédéraliste et nationalisme : rester dans l’euro sans changer sa logique austéritaire profonde ou sortir de l’euro – dans les deux cas pour des concurrences à la baisse du « coût du travail », sans s’attaquer aux marchés financiers.

Il s’agit de dénoncer les phrases sur l’Europe sociale, en contradiction totale avec ce qui n’est pas fait pour changer le rôle de la BCE. L’apport communiste et des partis de la gauche radicale européenne du PGE est décisif en ce sens. Un fonds européen de développement social et écologique solidaire, financé par la BCE à taux proche de zéro, pour les dépenses de services publics des États, peut être créé dès à présent. Nous exigeons aussi que l’argent de la BCE soit accordé aux banques pour un autre crédit selon des critères précis en faveur de l’emploi. Formellement, les traités européens n’empêchent pas ces deux transformations radicales.

De ce point de vue, on peut déplorer une certaine dérive de Jean-Luc Mélenchon, et du Parti de gauche en France, déséquilibrant le Front de gauche, en s’enfermant dans le « contre » systématique, flirtant avec les idées de « sortie de l’euro », et tournant le dos au programme « l’Humain d’abord » du Front de gauche. Cette dérive a d’ailleurs connu un clair désaveu aux élections municipales. L’apport du PCF dans le Front de gauche, malgré des pertes, a connu des résistances fortes aux élections municipales et repris, voire conquis certaines villes (Montreuil, Aubervilliers, Thiers). Il s’agit de renforcer et élargir le « contre » par du « pour » tout autrement, en développant des propositions radicales, précises : s’attaquer au coût du capital pour d’autres dépenses, d’emploi et d’efficacité (recherche, investissements, etc.) aussi bien pour les services publics que pour l’emploi. Pourquoi la BCE ne le fait-elle pas ?

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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