Le Jeu de la mort : Analyse critique de François Jost

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 mars 2010

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR ANNA MUSSO

Quand la télé explore les limites

Le Jeu de la mort : Analyse critique de François Jost dans IDEES - DEBATS - PHILO 25-2
Le sociologue des médias, François Jost, livre une analyse critique sur l’expérience du Jeu de la mort, imaginée par Christophe Nick et diffusée ce soir sur France 2. Entretien

François Jost est professeur à la Sorbonne nouvelle, directeur du Centre d’étude sur les images et les sons médiatiques (Ceisme), auteur de plusieurs livres sur la télé- réalité, dont l’Empire du Loft (la suite), éditions La Dispute, et Téléréalité, éditions Le Cavalier bleu.

 

jost dans IDEES - DEBATS - PHILO

Selon vous, le documentaire de Christophe Nick permet-il de mesurer le pouvoir de la télévision sur les individus ?

François Jost. C’est d’abord une expérience sur l’obéissance. En tant que telle, elle aurait donc pu être menée dans n’importe quel autre milieu, comme l’armée, l’école, ou une autre institution. Donc le fait que des candidats obéissent aux règles d’un « jeu télévisé » ne me paraît pas révéler quelque chose sur le petit écran en soi, mais plutôt sur l’individu en général. Il est très difficile de mesurer le pouvoir de la télé, car je pense qu’il n’existe pas de mauvais médias en soi. Ce qui a été fait à la télé aurait très bien pu l’être à la radio ! Que l’on critique les émissions de télé-réalité parce qu’elles flattent les pulsions des téléspectateurs, c’est une chose, mais cela ne justifie pas que l’on condamne la télévision en général.

 

Est-ce à dire que cette émission démontre plutôt les mécanismes de l’obéissance de façon générale ?

François Jost. Oui. Christophe Nick conclut que cette expérience, fondée sur celle de Milgram et montrant que tout individu placé dans une situation d’autorité obéit, fonctionne aussi bien avec la télévision, or ces mécanismes d’obéissance peuvent être démontrés dans n’importe quel autre contexte. Ce qui est très faussé par rapport à l’expérience de Milgram, c’est que, dans cette émission, il n’y a plus de relation de confiance entre un scientifique et un sujet d’expérience, l’individu est placé dans une situation où il y a des caméras qui le surveillent, un plateau, une animatrice, un public… Et dans ses conclusions, Christophe Nick néglige complètement l’influence du public sur les candidats.

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Que retenir du 1er tour des régionales ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mars 2010

Lu sur : le blog d’Olivier Dartigolles10-03-17-3e0bf.jpg

 

Premières analyses.

Entretien avec Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, qui réagit après le premier tour des élections régionales.

Quels sont les enseignements que nous pouvons tirer du premier tour des élections régionales ?

Il nous faudra analyser en profondeur la situation politique à l’issue du scrutin. Le faire à partir de la réalité, dans sa complexité, et des mouvements en cours. Une chose me frappe : l’instabilité d’un paysage politique très agité, chaotique. D’une élection à l’autre, des données nouvelles apparaissent et d’autres, qui pouvait apparaître bien installées, s’effondrent. Le projet sarkozyste de gouverner la France avec 30 % du corps électoral a du plomb dans l’aile, d’autres possibles s’ouvrent pour une droite qui va engager une contre-offensive politique et idéologique dès le lendemain des élections. Le retour en force du FN ne se fait pas exclusivement sur les questions de l’identité nationale et de la sécurité, mais aussi sur un discours ciblant la question sociale et industrielle. L’hypothèque Modem levée, la recomposition politique peut prendre d’autres chemins. Quid de l’avenir du redressement du PS ?

Et pour le Front de gauche ?

Dans une situation aussi chahutée, le Front de gauche est arrivé à s’installer, à prendre sa place dans le paysage politique avec une moyenne de 6,95 % dans les 17 régions où les communistes ont majoritairement décidé de ce rassemblement. C’est vraiment un résultat très encourageant. Le prochain Conseil national devra faire un point sur notre démarche stratégique en évaluant les atouts mais aussi les limites, les obstacles que nous rencontrons pour déployer l’ancrage populaire qui fait aujourd’hui tant défaut. Nous avons gagné en audience dans les milieux les plus politisés du mouvement social mais, dans le même temps, nous sommes confrontés au très haut niveau d’abstention dans les quartiers populaires, chez les jeunes.

Comment analysez-vous ce niveau historique d’abstention ? Comment y répondre ?

Là encore, évitons les raccourcis. Certes, la campagne médiatique avec le concours de polémiques et de boules puantes a beaucoup joué. La dépolitisation des enjeux de l’élection a été très forte. Il faut voir ce qui relève de l’écœurement, du désintérêt, mais aussi de phénomènes aujourd’hui très structurants dans les comportements politiques, comme par exemple le fait de penser que l’élection présidentielle est la seule qui compte. Nous devons à nouveau faire un gros travail de réflexion pour comprendre les racines institutionnelles, sociales de l’abstention. La question du rapport des classes populaires à la transformation sociale est déterminante. Il faut faire sauter le verrou qui empêche aujourd’hui à des millions de personnes de se sentir partie prenante, directement impliquées, d’un processus de rassemblement pour des majorités de gauche durables et des politiques fortement ancrées à gauche.

Dimanche prochain, le PCF appelle à confirmer et à amplifier la défaite de la droite. Comment se sont passées les discussions avec les autres partenaires de gauche pour le second tour ?

Il faut reconnaître que selon les régions, cela s’est plus ou moins bien passé. Dans certains endroits, la dynamique du rassemblement est bien là. Dans d’autres, les discussions ont été âpres et difficiles. Comme si, au PS, de vieux démons hégémoniques se réveillaient; et au sein du Front de gauche, parfois, il a aussi fallu discuter. Pour ce qui le concerne, le PCF œuvre avec esprit de responsabilité car de la qualité du rassemblement dépendra l’ampleur de la défaite de la droite, que nous voulons la plus forte possible.

 

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« La mort d’un salarié coûte 3 750 euros »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mars 2010

L’Humanité – 16 mars 2010

La mort d’un salarié coûte 3 750 euros

Par Michel Bianco

Une justice du deux poids, deux mesures ?

Cynisme et frustration, voilà comment je caractérise le verdict de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

En effet, elle confirme le jugement de première instance du tribunal de Grasse à six mois de prison avec sursis et 3 750 euros d’amende pour le responsable de la « Maintenance de Paris », l’agence TFN (Technique française du nettoyage) de Nice. Ce jugement est le reflet du cynisme et de la banalisation par nos élites politique, économique et médiatique de la mort au travail. La justice ne faisant qu’accompagner cette guerre économique qui justifie deux morts par jour d’accidents du travail dans notre pays. Pour eux, la mort d’un salarié, ça coûte 3 750 euros. Frustration car, dès le début de la procédure, le procureur a orienté son enquête sur deux personnes dont les responsabilités étaient évidentes. Le responsable administratif de Galderma Research & Development, condamné en première instance à quatre mois de prison avec sursis et une amende de 3 750 euros, l’entreprise Galderma étant condamnée, elle, à 10 000 euros d’amende. Ils n’ont pas fait appel. Et le chef de l’agence TFN de Nice, dont la condamnation a été confirmée par la cour d’appel aujourd’hui.

Et pourtant, dès la remise du chantier, tout le monde savait que les garde-corps en étaient absents. En ne menant pas d’investigations en direction des concepteurs du bâtiment et des organismes de contrôle, toute la lumière n’a pas été faite sur les conséquences dramatiques de cette faute.

Enfin, que dire du deux poids, deux mesures, avec d’un côté la condamnation de l’entreprise Galderma et, de l’autre, le fait que la responsabilité morale de la firme TFN, qui emploie 4 500 salariés, n’a jamais été retenue. Elle se trouve ainsi, en tant qu’employeur, exonérée de toute responsabilité dans le décès de mon fils Jérôme. Au final, c’est le dernier engrenage de la hiérarchie, le chef de l’agence de Nice, qui est condamné.

Vous comprendrez ma colère quand j’apprends que, le 24 juin 2009, Franck Julien, PDG de TFN, s’est vu remettre la médaille de l’Ordre national du mérite par M. Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale.

 

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« Soulager les souffrances de l’exil »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 mars 2010

1er mars 2010 – Marie Barbier

Soulager les souffrances de l’exil

Marie Rose Moro ENTRETIEN. Contre une vision trop rigide de l’intégration à la française, la pédopsychiatre Marie Rose Moro défend la valorisation et la pluralité des cultures, pour mieux accueillir les enfants de migrants.

Pédopsychiatre auprès des enfants et des adolescents, Marie Rose Moro est la chef de file actuelle de l’ethnopsychiatrie en France. A l’hôpital Avicenne de Bobigny, elle dirige la première consultation transculturelle où sont accueillis les enfants de migrants et leur famille. Depuis 2008, elle est aussi à la tête de la maison des adolescents de Paris. Son dernier ouvrage, «Nos enfants demain» (1), dresse un plaidoyer en faveur du métissage, pour que la société française accepte enfin de s’ouvrir aux richesses des migrations. Une utopie ? Une nécessité répond t-elle.

Nos enfants demain

« Nous avons perdu la foi dans les vertus de la rencontre et de l’échange » écrivez-vous. Comment expliquez-vous ce repli sur soi ?

Marie Rose Moro. Je constate que nous sommes devenus complètement inhospitaliers. Nous avons renoncé à l’idée d’une société généreuse qui s’ouvre sur le monde. La nouveauté, c’est que, dorénavant, on justifie cette inhospitalité en disant : « ça n’est pas possible, notre société ne peut plus faire ça ». Je ne vois pas pourquoi, ce sont des choix politiques.

[Lire la suite]

« Nos enfants demain », édition Odile Jacob, 247 p., 21 €.

 

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Une contribution à la perte de repères d’une certaine gauche !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 mars 2010

Publié par  pcfmaubeuge – 6 mars 2010

bus3juil0801.jpgLouis Mazuy,


Conseiller municipal, Président du groupe Communiste/Républicain
Secrétaire PCF Maubeuge,
Membre du bureau de section Sambre-Bavaisis,
Membre du CN PCF
Ingénieur développement dans une filiale d’Areva à Jeumont (Nord)
Ancien dirigeant de l’Union fédérale des ingénieurs, cadres et techniciens
FICT-CGT de la métallurgie.

   

Vit à Maubeuge

A écrit

   

ALTERNATIVE

AU

CAPITALISME

     

S’appuyant sur le constat du gaspillage des ressources et des savoir-faire par le capitalisme, le livre affirme l’urgence de sortir et le caractère incontournable d’une transformation effective des rapports sociaux, pour une réelle alternative politique émancipatrice : transformation des modes de production et d’échanges, des formes juridiques et institutionnelles de leur représentation, des références idéologiques et culturels.

Constatant que l’absence d’une alternative politique cohérente à gauche pèse sur l’efficacité des mouvements sociaux à imposer de réelles conquêtes, il cherche à débusquer les freins à une telle élaboration.

Il propose de reformuler une approche du dépassement du droit bourgeois de propriété des entreprises, en redéfinissant la légitimité des pouvoirs par leur démocratisation, elle-même étendue comme moteur à l’ensemble de l’économie et de la société.

En second lieu, il revisite les notions de valeur d’usage et de valeur d’échange pour se dégager de l’impasse de l’économie administrée.

Enfin il propose d’aborder l’enjeu de la mondialisation au travers du renouvellement de la question du devenir des nations et des fonctions des États.

Sans avoir la prétention d’être exhaustif ou d’opter pour des choix indiscutables, il veut avec ce livre que s’ouvrent un dialogue pluriel et une confrontation des idées et des pratiques qui permettent d’approfondir les différents points de vue et analyses permettant l’élaboration d’un projet d’alternative au capitalisme.

Parution : mars 2010 – Editeur SYLLEPSE – Collection : Utopie Critique

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Retraites

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 février 2010

Plumedepresse21 février, par Olivier Bonnet 

 

Retraites : le chemin de la reconquêtedrapo

 

Continuons de fourbir nos arguments pour contrer la propagande libérale selon laquelle le financement des retraites imposerait de travailler plus pour gagner moins. Pour dénoncer avec force cette imposture et définir la vraie alternative, convoquons trois pointures : Martine Bulard et Guillaume Duval, rédacteurs en chef adjoints respectivement du Monde diplomatique et d’Alternatives économiques, et Jean-François Couvrat, auteur de l’indispensable blog Déchiffrages.

[Lire l’article].

L’article de Martine Bulard, Le Monde diplomatique – 16 février 2010 : 

    Retraites, idées fausses et vrais enjeux

Les articles de Jean-François Couvrat, Blog Déchiffrages – 17 février 2010 :

    Partage des profits, confusion des esprits

    Indécente dramatisation de la question des retraites

 

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Toyota a sacrifié la qualité de ses produits à la recherche du profit

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 février 2010

Solidarite Internationale PCF – 16 février 2010

Derrière le rappel des voitures Toyota… le toyotisme en action : 

précarité et gel des salaires, course aux profits et délais démentiels

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Derrière le rappel des voitures Toyota…

Le mythe du toyotisme vole en éclats

Article paru dans Akahata, quotidien du Parti Communiste Japonais, du 6 février

Traduction et titres par MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le rappel massif des automobiles Toyota par la direction de l’entreprise a choqué le monde entier. Sasaki Shozo, chercheur sur le mouvement ouvrier, a rédigé un article dans le Akahata du 5 et du 6 février. En voici un extrait:

Toyota vient de rappeler plus de 10 millions de véhicules de 21 modèles différents, dont la Prius, commercialisés dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis, en Europe, au Canada et en Chine.

On entend dire que l’origine des défauts constatés serait à chercher simplement dans des défauts de conception et des problèmes de qualité. Le fournisseur de pièces détachées américain de Toyota en est responsable, dans une certaine mesure. Cependant, c’est Toyota elle-même qui doit assumer la responsabilité de cette incapacité à garantir la sécurité de ses produits, ce qui l’a emmenée à continuer à produire des véhicules défectueux. Dès que le premier défaut avait été trouvé, il aurait fallu prendre les mesures adéquates et renforcer les dispositifs de sécurité.

La cause sous-jacente, en fait, se trouve être la contradiction entre « la production de véhicules de qualité » et l’accent mis sur « la réduction des coûts », dans le cadre d’une compétition pour la place de premier constructeur automobile mondial.

Malgré plus de 13 milliards de yen [100 milliards d'euros] dans ses réserves internes, la direction a gelé les salaires et a remplacé les travailleurs en CDI à temps plein par des travailleurs temporaires, prenant prétexte de la concurrence internationale. Elle a réussi à exporter des véhicules à bas coût avec ses efforts de réduction drastique des coûts, afin d’augmenter les profits. En revanche, elle a ignoré la nécessité d’alimenter la demande intérieure et la consommation individuelle.

Les profits d’abord

Même dans les usines à l’étranger, la priorité absolue était la mise en place de mesures de réduction des coûts. La cause des problèmes que rencontre Toyota actuelle est à chercher dans ce mépris de l’entreprise pour la nécessité de garantir la qualité des produits ainsi que la sécurité du client.

 Toyota affirme qu’en s’appuyant sur sa philosophie du « consommateur d’abord », elle développe et fournit des produits et des services sûrs et d’une qualité optimale. Et en ce qui concerne les responsabilités sociales de l’entreprise, Toyota déclare qu’elle fait de la sécurité des produits une priorité absolue. Une question de vie ou de mort.

 Toutefois, par sa politique réelle des « profits élevés d’abord », Toyota ignore sa propre philosophie d’entreprise et la responsabilité sociale qu’elle prétend remplir. C’est cette attitude qui a mené au rappel de plusieurs millions d’automobiles.

 Un changement des modes de gestion dans l’entreprise est nécessaire

 Toyota devrait s’efforcer de regagner la confiance que mettent les consommateurs japonais et étrangers dans la sécurité des véhicules Toyota.

A cette fin, il faut que Toyota change radicalement sa stratégie d’entreprise de réduction des coûts, avec comme objectif de réaliser des profits élevés. Elle devrait augmenter les salaires des ouvriers et améliorer leurs conditions de travail, embaucher avec des contrats stables les travailleurs temporaires et les traiter de la même manière que les autres travailleurs de l’entreprise, et enfin garantir des prix stables pour les filiales et les sous-traitants. En d’autres termes, Toyota devrait enfin remplir ses responsabilités sociales.

 C’est comme cela que Toyota pourra produire des automobiles sûres et de qualité, et regagner une légitimité nationale et internationale. Cela contribuera par ailleurs à stimuler la demande intérieure et à relancer les économies locales et nationales. Pour remplir cet objectif, Toyota doit reverser à la société une partie de ses profits et de ses réserves internes.

 Ce que doit faire le gouvernement, c’est prendre l’initiative d’exiger des grandes entreprises qu’elles remplissent enfin leurs responsabilités sociales.

 Brève complémentaire:

 Un ingénieur qui a participé au développement et à la conception dans une filiale de Toyota a souligné que le laps de temps avant qu’une nouvelle voiture arrive sur le marché, le time-to-market, est de plus en plus court.

 Il a déclaré à un reporter de Akahata: « Si Toyota avait pris le temps nécessaire pour mener des tests de conduite, des torture tests, des crash tests, et d’autres tests permettant d’évaluer la capacité d’un produit à endurer des conditions extrêmes, l’entreprise aurait découvert les défauts des voitures nouvellement produites. Parce qu’il est difficile de déterminer, par exemple, la résistance réelle à l’impact et les problèmes concernant la pédale d’accélérateur et le système de freinage seulement par des tests de simulation électronique, les développeurs doivent vérifier chaque élément du véhicule avant de mettre un nouveau produit sur le marché. Cependant, le développement à court-terme est la norme désormais. Ils ont des contraintes de temps et doivent respecter des délais de développement. »

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Jeunes filles des quartiers : Comment favoriser la réalisation de leurs exigences

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 février 2010

L’Humanité.fr – 15 février 2010

En finir avec le regard compassionnel

Martine Durlach © Mairie de Paris DDATC / Dolce Vita

Par Martine Durlach, Adjointe (PCF) au maire de Paris de 2001 à 2008.

 

Comment répondre aux exigences des jeunes filles des quartiers  ?

Instrumentalisées le temps d’une campagne électorale  ; victimisées lorsqu’il s’agit de décrire les couches populaires comme « classes dangereuses »  ; et le plus fréquemment ignorées : tel est le lot réservé aux filles des quartiers populaires. Les manœuvres sarkozyennes ont agi comme un étouffoir pesant sur leur parole autonome. Comment favoriser la réalisation de leurs exigences  ? C’est la question posée à la « mission » que le maire de Paris m’a proposée sur la situation des jeunes filles de quinze à vingt ans dans les cités populaires de la capitale, dont il sera rendu compte le 16 février. Un travail d’études, de dialogue et de propositions d’actions concrètes qui bénéficie de l’apport de sociologues, actrices et acteurs de terrain, militants, professionnels, élus de Paris et aussi de Seine-Saint-Denis pour tenter de sortir des clichés, entrer dans la réalité et essayer de traiter la question dans la durée. La réalité, c’est d’abord la pauvreté, le chômage, la précarité, l’échec scolaire, les problèmes sanitaires graves, les démantèlements de services publics, les inégalités territoriales, la tristesse de l’environnement… Changer, pour les jeunes filles des quartiers populaires, c’est changer de politique  : l’action pour résister et créer les conditions de changements structurels en France est évidemment primordiale.

[Article complet : humanite.fr/]

 

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NPA, « idiot utile » de l’islamisme ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 février 2010

caroline-deudon

Lu sur : Le blog de Caroline Fourest9 février 2010Fourest

 

NPA : nouveau parti antiféministe ?

 

Le paradoxe ne vient pas du fait qu’une jeune femme de 22 ans ne voit aucune contradiction entre la décision de se voiler pour Dieu et celle de militer dans un parti d’inspiration trotskiste luttant contre le sexisme. Le Front national a bien des militants noirs ou d’origine arabe. La nature humaine est ainsi faite : des affinités contradictoires peuvent aisément cohabiter au sein d’un même individu. Sans doute faut-il s’en réjouir.

Mais que penser de la cohérence des convictions politiques d’Olivier Besancenot ? Antisexiste et ferme face à l’intégrisme chrétien anti-IVG, mais ému par la réaction religieuse lorsqu’elle porte un voile.

A l’en croire, il ne faudrait y voir qu’un « signe privé », comparable à l’engagement chrétien de l’abbé Pierre. Sauf que le voile n’est pas l’emblème des musulmans progressistes, mais l’équivalent de la messe en latin chez les catholiques… Le drapeau des musulmans traditionalistes et réactionnaires. C’est donc le camp de la réaction que Besancenot choisit de soutenir en présentant une candidate qui le porte. Non sans y voir la preuve que le NPA « s’intègre » dans les quartiers.

Le voile serait-il devenu l’emblème des quartiers populaires ?

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Michel Warschawski : « Une voix dissidente en Israël »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2010

ARTICLE XI - 10 février 2010

Michel Warschawski : Figure de la gauche israélienne et inlassable pourfendeur de l’occupation, Michel Warschawski a accordé un entretien à notre envoyé spécial à Jérusalem, Grogain. Le fondateur du Centre d’Information Alternatif y critique à mots très durs la politique israélienne, tout en revenant longuement sur son propre parcours. Ou quand l’histoire d’une vie recoupe celle d’un engagement.

Michel Warschawski :

« Israël est désormais une société néo-conservatrice »

mercredi 10 février 2010, par Grogain

Tout visiteur en Israël devrait impérativement se rendre au Centre d’Information Alternatif (AIC). Pour comprendre ce que signifie réellement la « propagande d’État » et ce que les médias israéliens occultent. Et, surtout, pour discuter avec son créateur, Michel Warschawski [1].
Juif né en France, Michel Warschawski est venu s’installer à Jérusalem à l’âge de 15 ans. Très vite, il s’est lui-même défini comme un militant anti-colonialiste, un engagement qui fait tâche dans la société israélienne : « Nous, on aime bien ce qui est ou blanc ou noir. Ce qui nous dérange chez vous, c’est que vous n’êtes ni l’un ni l’autre  », lui a un jour déclaré un policier. Ainsi : rencontre avec un homme gris.

[Lire la suite sur : article11.info/]

 

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