Arrêtés anti-expulsion : sept maires communistes de Seine-Saint-Denis convoqués au tribunal

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 juin 2010

L’Humanité – 21 juin 2010 

Arrêtés anti-expulsion : sept maires au tribunal

Par Catherine Peyge, maire communiste de Bobigny

Pourquoi faut-il un service public du logement  ?

En Seine-Saint-Denis, sept maires ont signé le même jour un arrêté anti-expulsion locative. Le 8 mai, ils étaient convoqués devant le tribunal administratif de Montreuil. C’est précisément ce jour-là que la fédération du PCF a décidé de lancer une campagne contre les expulsions et pour la construction de logements sociaux dans ce département. Ce ne sont pas les maires qui ont pris des arrêtés anti-expulsion qui devraient être présentés aux tribunaux mais bien ceux qui ne respectent pas la loi en refusant qu’il y ait sur leur commune au moins 20 % de logements sociaux. Le gouvernement est aussi condamnable car il ne se donne pas les moyens de respecter sa propre loi du droit au logement opposable.

Jamais une famille jetée à la rue n’a retrouvé sa dignité, jamais une expulsion n’a contribué au règlement de ses difficultés, et nous ne mesurons pas toutes les conséquences sociales de telles décisions. Quelles conséquences pour l’avenir d’enfants se retrouvant à la rue et qui, dans le meilleur des cas, seront relogés temporairement dans un hôtel minable  ? Quelles conséquences pour ces familles travaillant parfois durement et qui sont jetées sur le trottoir avec le peu d’affaires que l’huissier leur aura laissées  ? Quel coût pour la société qui paie en partie les nuits d’hôtel où s’entassent des familles entières  ? Les expulsions sont la marque d’une société précarisée, dans laquelle aucun avenir n’est envisageable, où l’avenir est incertain. L’expulsion locative est une remise en question des droits de l’homme.

Le logement n’est pas un bien de consommation. De par sa nature même, le capitalisme ne peut pas être une réponse aux besoins dans un secteur d’utilité publique. Les décisions prises par les différents gouvernements de droite pour le logement s’inscrivent dans sa volonté d’offrir davantage le logement aux appétits des groupes du bâtiment et de la finance.

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Sur les ruines du système capitaliste, un monde nouveau (eva R-sistons)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 juin 2010

 

Publié sur Sur les ruines du système capitaliste, un monde nouveau (eva R-sistons)    dans IDEES - DEBATS - PHILO dazibaoueb_logo_700 par R-sistons (Eva r-sistons à l’intolérable) - 17 juin 2010

 

Sur les ruines du système capitaliste, un monde nouveau (eva R-sistons)

 

Auteur : eva R-sistons - Source : http://r-sistons-actu.skynetblogs.be


Bonjour

 

L’Occident a pavoisé: Il a eu raison du Système communiste soviétique ! Chute du Mur de Berlin, ensuite… oui, mais remplacé par le Mur de l’Argent dont on disait que celui-là serait indestructible.

Las ! A son tour, le Système capitaliste s’écroule, victime de ses excès fous. Liberté d’entreprendre ? Même plus. Liberté de spéculer… jusqu’à la lie ! On spécule sur la mauvaise santé de l’Euro, des États, de l’Europe….Tout est source de profits ! Même la faillite d’un État, même, pour certains patrons, le suicide d’un employé… Et les Anglo-Saxons, ces champions du cynisme avec Israël, commencent à spéculer sur l’euro afin de mieux abattre le concurrent européen, tout en se l’asservissant au sein de l’OTAN pour leurs guerres meurtrières et réductrices de population !

Après la Grèce, l’Espagne et le Portugal s’écroulent. La France va suivre, en dépit des fanfaronnades de ses dirigeants (à l’instant, j’écoute sur LCP Kouchner annoncer la sortie de crise !) et de ses Médias pourris. Et ne parlons pas des USA, avec ses 40 millions de pauvres, et ce n’est qu’un début ! La grande puissance est elle-même au bord de la faillite, pour s’en sortir elle prépare une guerre mondiale qui redonnera des couleurs aux industriels de mort (armement, chimie, nucléaire, pétrole, agro-alimentaire, reconstruction etc).

Ayons le courage de le dire : La crise ne se termine pas. Elle commence ? Pire, elle ne prendra plus fin, le Système est vicié à la base, et de toutes façons il se déconsidère lui-même, d’ailleurs les citoyens n’en veulent pas, car il repose sur une surconsommation indigeste, une compétition démente, la guerre économique, le sacrifice des populations, les guerres prédatrices meurtrières, et j’en passe….

Le Système est à bout de souffle. Les plans d’austérité s’ajoutent les uns aux autres, créant toujours plus de pauvreté et plus de déficits et de dettes, le serpent se mord la queue, c’est sans fin… L’emploi n’est même plus une priorité ! Une minorité seulement s’en met plein les poches, et les Médias sont complices, et vecteurs,  de ce Racket planétaire. La vérité ? Le Système est pourri, il s’effondrera (une maison bâtie sur des fondations pourries s’écroule tôt ou tard). Et il est géré par une mafia apatride qui mérite au pire la potence, au mieux la prison pour crimes contre l’humanité…

[Lire la suite sur : dazibaoueb.fr/]

 

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PCF : A quelques jours du congrès, les « refondateurs » quittent le parti.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 juin 2010

L’Humanité – 10 juin 2010 – Mina Kaci

Ces refondateurs qui tournent la page du PCF

Après des années de fidélité, leur aventure avec le Parti s’achève dans un divorce « sans colère ni larmes ». Jacqueline Fraysse, Roger Martelli, Lucien Sève et Pierre Zarka expliquent les raisons de leur départ.

Jacqueline Fraysse, Roger Martelli, Lucien Sève et Pierre Zarka. Quatre personnalités différentes qui ont joué un rôle de premier plan dans le Parti communiste français, certains dans ses hautes instances. Quatre militants qui, après des décennies de fidélité, le quittent en 2010. Un traumatisme pour eux et pour l’organisation communiste. Comment l’expliquer ?

Jacqueline Fraysse exprimait depuis quinze ans des désaccords sur la conception du rassemblement de son parti. Premier déclic : en 1995, maire de Nanterre, elle initie une démarche participative avec, notamment, les Cahiers pour la ville qui ont rencontré un « succès fou ». Elle a la désagréable surprise de constater « l’hostilité du Parti qui y a vu une concurrence déloyale à son égard » en ne mettant pas l’étiquette PCF dans cette initiative municipale. « Je persistais à penser qu’il fallait faire large, ce qui n’empêchait nullement le Parti d’être dans ce rassemblement. La réticence du PCF m’a perturbée, sans comprendre cette attitude. »

Les doutes de Pierre Zarka naissent en 1992, alors qu’il intègre la direction de l’Humanité. « Pendant longtemps, pour moi, le communisme et le Parti communiste étaient synonymes. Je comprends très vite que le journal ne peut pas être le bulletin interne du Parti. Qu’il faut l’ouvrir à toutes les expériences de transformation sociale, à égalité avec le PCF. Ma première tension avec la direction du PCF a commencé sur la conception du journal. »

C’est d’abord le déclin électoral du PCF qui éveille nombre d’interrogations. Georges Marchais n’obtient que 15,35 % (4,457 millions de voix) à la présidentielle de 1981. Aux européennes de 1984, le score baisse à 11,24 %, soit 2,261 millions de voix. « C’est un décrochage important qui montre que nous n’avions pas la politique qui convient », commente Lucien Sève.

Mais le philosophe, Jacqueline Fraysse, Roger Martelli et Pierre Zarka situent leur point de non-retour à la présidentielle de 2007.

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

 

Sur le même thème :

 

[Parlons franchement ! sur : alternativeforge.net/], un article de Gérard Lahellec suivi d’un commentaire de Lucien Atencia

 

 

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Congrès du PCF : Pour un pacte d’union populaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 juin 2010

L’Humanité - 8 juin 2010

Un pacte d’union populaire pour stopper Sarkozy

et réussir le changement

 

Par PIERRE LAURENT, coordinateur national du PCF.

Quelle nouvelle dynamique pour battre vraiment la droite ?

Faire de notre congrès des 18, 19 et 20 juin prochain un congrès d’initiatives et d’actions, voilà ce que nous avions décidé en lançant sa préparation. Cette ambition est plus nécessaire que jamais. Sur la base du débat maintenant largement engagé, le moment est donc venu de préciser les décisions que notre congrès pourrait discuter, enrichir et adopter pour aider notre peuple à résister à la politique de Nicolas Sarkozy et à faire face aux échéances politiques à venir.

Réévaluons d’abord la situation qui n’a cessé d’évoluer depuis la sévère défaite de la droite aux élections régionales de mars dernier.

Premier constat, le besoin d’alternative au pouvoir de Nicolas Sarkozy est de plus en plus ressenti comme une urgence par des millions de nos concitoyennes et de nos concitoyens. C’est ce qui va déterminer leurs choix dans les mois à venir et jusqu’en 2012. La crise dans laquelle est entré le système capitaliste à l’été 2008 ne cesse de s’amplifier avec de terribles conséquences sur la vie d’un nombre croissant de jeunes en situation de précarité, de travailleurs de toutes conditions, de retraités. Les peuples souffrent, et il est devenu clair que c’est pour nourrir des gâchis financiers de plus en plus faramineux. Alors que les dogmes ultralibéraux qui sont l’essence des traités actuels de l’Union européenne mènent tout droit à la récession, les gouvernements de l’UE en remettent une couche en imposant des purges d’austérité de plus en plus brutales pour financer les engrenages spéculatifs.

En France, le pouvoir se révèle au service exclusif des possédants. Il foule au pied l’intérêt général. Si on laissait faire le gouvernement Sarkozy, tout serait sacrifié, tout y passerait, comme on le voit avec les retraites, la mise en pièces de la démocratie locale ou encore l’école, comme le montrent les dernières directives gouvernementales. C’est insupportable. Tout nous ramène donc à cette première urgence essentielle  : résister et stopper au plus vite cette machine infernale  ; sortir de ces logiques en ouvrant la voie à une nouvelle ère de transformations progressistes politiques, sociales et démocratiques.

[...]

Le Front de gauche doit plus que jamais apparaître et vivre comme un processus de rassemblement ouvert susceptible d’initier d’ici à 2012 un nouveau Front populaire qui mette en tous domaines au cœur de son projet ce principe, « contre les marchés financiers, l’humain d’abord ». Nous voulons mettre ce principe au cœur de la gauche. C’est cette démarche qui nous a fait gagner en 2005, c’est celle qui peut nous faire gagner en 2012. Il ne s’agit donc pas de figer la division de la gauche, de structurer un parti de l’autre gauche. Nous voulons unir et rassembler les femmes et les hommes de gauche dans leur diversité sur un contrat de changement. Le Front de gauche peut être le porteur de cette ambition, le chemin de ce rassemblement s’il vise bien cet objectif de nouveau Front populaire.

[...]

Ensuite, engager dans tout le pays, à partir de ces mobilisations, de toutes les résistances, la rédaction d’un pacte d’union populaire, qui prendrait des engagements précis, dessinerait un nouveau projet de gauche pour sortir de la crise et ouvrir une nouvelle ère de progrès. Il s’agirait de lancer à partir du Front de gauche un processus public et multiforme, associant le plus grand nombre possible, soit des centaines de milliers de personnes, à l’élaboration de ce pacte. Ateliers d’écriture dans les quartiers et les entreprises, réseaux sociaux par grandes thématiques, collectifs jeunes, cahiers populaires du projet, comités d’initiative à l’appel de nos élus, conventions, assises… Toutes les formes devraient être imaginées pour permettre l’appropriation la plus large possible de cette démarche. Ce travail serait le point de convergence de toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le Front de gauche pour construire ce nouveau Front populaire en 2012.

[...]

Enfin, parallèlement à ce processus, lancer le débat, dans le Parti communiste et au-delà avec les forces du Front de gauche, avec toutes les femmes et les hommes qui à gauche se reconnaîtraient dans cette démarche, sur les candidatures susceptibles de porter un tel pacte dans les échéances de 2012. Pour les élections législatives, notre volonté est de mettre au cœur du débat la question d’une majorité politique, et non l’élection d’une écurie présidentielle à l’Assemblée. Nous visons donc, outre la réélection des députés communistes et du Parti de gauche sortants, le gain de nombreux députés portant les objectifs du pacte. C’est avec une vraie ambition que la recherche des candidatures nécessaires doit être entreprise rapidement à partir de la réalité des nouvelles circonscriptions.

Pour la présidentielle, nous aurons plusieurs hypothèses à examiner. Participation au processus des primaires lancé par le PS, candidature du PCF ou candidature de rassemblement avec le Front de gauche, qui puisse être issue d’une des formations du Front de gauche, ou d’une personnalité qui partagerait les objectifs du pacte. Le débat est ouvert. C’est en construisant le pacte et l’implication populaires les plus larges possible que nous nous donnerons les meilleurs atouts de désigner une candidature efficace et rassembleuse, de donner à voir une autre conception de la politique que celle de l’hyper-présidentialisation.(…)

[Article complet : humanite.fr/]

 

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Déclaration du Conseil national du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 juin 2010

Publié par : Déclaration du Conseil national du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP). dans Front de Gauche img_logo_new

CINQ PROPOSITIONS

POUR UN FRONT DE GAUCHE POPULAIRE

Auteur : M’PEP

Déclaration du Conseil national du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 7 juin 2010.

Réuni à Montreuil (93) les 5 et 6 juin 2010, le Conseil national du M’PEP a adopté une déclaration intitulée « Cinq propositions pour un Front de gauche populaire ». Cette déclaration arrive à point nommé puisque les trois membres du Front de gauche (Parti communiste français, Parti de gauche, Gauche unitaire) se réunissent le 9 juin (la première fois depuis les élections régionales !).

Pour accéder à la Déclaration ou l’imprimer, cliquer ici : http://www.m-pep.org/spip.php?artic…

Résumé

Première proposition : préciser la perspective politique et la stratégie d’alliance du Front de gauche avec le Parti socialiste.

Le Front de gauche peut-il parler de « la gauche » en y intégrant le PS ? Le Parti socialiste est-il de gauche ? Faut-il utiliser l’expression l’ « autre gauche » ? Le Front de gauche est-il favorable à la notion de « gauche solidaire » de Martine Aubry ? Le Front de gauche a-t-il pour objectif de passer devant le PS ? Dans quelles conditions le Front de gauche est-il prêt à s’allier au PS ?

Le M’PEP demande en outre au Front de gauche de ne participer à aucun gouvernement avec le Parti socialiste tant qu’un rapport de forces ne permettra pas de prendre des mesures de rupture avec le système capitaliste.

Il demande en outre la création d’un lieu pour échanger.

Deuxième proposition : élaborer le programme de gouvernement du Front de gauche à partir d’un comité de pilotage pluraliste qui sollicitera la « base », plutôt que de s’engager prématurément dans la campagne des présidentielles.

Le M’PEP ne partage pas la stratégie actuelle qui consiste à lancer prématurément la campagne présidentielle à partir d’un candidat auto-désigné. Il faut d’abord élaborer et populariser le programme du Front de gauche. La question même d’avoir un candidat du Front de gauche ne va pas de soi, un débat devrait s’engager sur le caractère bonapartiste de la constitution de la Ve République et de l’élection du Président de la République au suffrage universel.

 

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« La globalisation des échanges est un génocide contre l’humanité »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juin 2010

Bien que ne partageant pas le profond pessimisme de l’auteur, nous reproduisons ici un large extrait d’un article très intéressant de Samuel Metairie publié par  Le Grand Soir.

6 juin 2010

La globalisation des échanges est un génocide contre l’humanité

 

arton10699-348d1 dans IDEES - DEBATS - PHILO

Samuel METAIRIE*

http://sam-articles.over-blog.com

 

Dernier lever du soleil à Babylone.

Bienvenue dans la phase terminale du processus de destruction de la planète, des écosystèmes, de la biodiversité et de ceux qui la peuplent pour que survivent les préceptes de la globalisation néolibérale. Cette tyrannie du billet vert, cancer généralisé de l’Humanité qui colonise peu à peu les formes de résistances citoyennes à l’oppression, n’autorisera jamais aucune chimiothérapie contre les affameurs de la planète, tumeurs institutionnelles de la honte et du crime. Les puissants nous ont vendu leurs structures institutionnelles pour canaliser les doléances populaires, nous sommes devenus les prisonniers d’un système qui nous enferme dans un engrenage imparable, sclérosé par son propre rôle. Celui-ci obtient le consentement à l’anesthésie collective du consumérisme au lieu de s’unir et de bâtir un front insurrectionnel internationaliste contre l’ennemi commun. L’hypnose à l’occidentale a gagné le bras de fer dans la lutte pour un idéal humaniste à l’aune du nouvel ordre mondial.

[...]

 

4/ L’oligarchie occidentale les pieds dans l’eau, aux commandes du Titanic.

Il serait temps que la propriété des moyens de production -les usines, les machines, le matériel qui sert à la production des services en tout genre etc.- soit réattribuée à ceux qui les utilisent. Lorsqu’un gouvernement proclame la faillite, la lutte contre l’aggravation du déficit public et vend la nécessité d’une politique de rigueur (gel des salaires, réduire ou supprimer l’intervention de l’État dans l’économie etc.), c’est toujours pour rassurer les marchés financiers. Et non prendre soin de la population. En ces temps où le FMI commence à s’en prendre même à l’Europe, avec sa méthode d’appauvrissement structurel des peuples, (réforme des retraites, gel des salaires dans la fonction publique, privatisation des services publics), nous sommes pour ainsi dire, mal barrés. Le FMI est entré en Grèce, en Roumanie, en Islande entre 2008 et 2010. En ce mois de mai 2010, c’est maintenant au tour de la France, de l’Espagne et de l’Italie de se plier aux ordres du FMI en appliquant ces fameux « plans d’austérité » pour éviter de leur concéder un prêt d’envergure colossale. Mais qu’est-ce donc qu’un plan d’austérité ? C’est juste la privatisation des États, avec pour seul rôle celui de garantir l’appareil répressif contre la révolte du peuple. Pour tout le reste, les ressources, le marché du travail, les secteurs clés de l’économie etc., sont confiés aux marchés financiers, qui gouvernent selon leurs intérêts à court terme.

Depuis le traité de Maastricht signé en 1992, les institutions européennes obligent les États à respecter une ligne directrice établie en quelques points, nommés « critères de convergence », ce qui garrote la marge de manœuvre des États.

  • Un État membre de l’Union Européenne doit maîtriser un taux d’inflation calqué sur celui des trois États les plus compétitifs…
  • Le déficit public à l’année ne doit pas dépasser 3% du PIB, et la dette publique, 60% du PIB. La dette publique de la France serait de 84% du PIB pour 2010. L’impact antisocial de l’Europe saute aux yeux : on aveugle le peuple en lui faisant croire que l’État n’a plus d’argent (est-ce possible ?), qu’il doit limiter ses dépenses publiques, mais ce que médias, économistes et gouvernement oublient volontairement de dire au lecteur-auditeur, c’est que la réduction des dépenses publiques n’est pas la seule solution pour gérer le déficit public d’une économie. Il y a aussi le recours à l’emprunt et aux réserves accumulées lors des années excédentaires (qui n’est donc plus possible concernant le déficit public), la hausse des impôts ou la création de monnaie supplémentaire à réinjecter dans l’économie (ce qui est interdit par le fait que la création monétaire n’est plus l’initiative d’un État, mais elle est confiée à la banque centrale européenne). Ce mythe des caisses vides de l’économie française, à renflouer par une réduction des dépenses publiques ne tient donc pas, puisqu’il n’y a jamais eu autant d’argent dans les poches des gens. Évidemment, il ne s’agit pas des poches des travailleurs, l’argent se fait toujours aspirer vers les mêmes comptes bancaires…

L’État a donc le choix entre limiter ses dépenses, et soumettre certaines catégories de personnes à l’impôt. Pour un gouvernement libéral qui ne veut surtout pas vexer ses amis de la finance internationale, le choix est vite fait ! Or que voit-on pour éviter que le gouvernement consente à un prêt au FMI ? Gel des salaires jusqu’en 2013, réforme des retraites, recul de l’âge du départ à la retraite, j’en passe…Le démantèlement de la sécurité sociale leur semble préférable alors qu’en vingt ans, la part qui a glissé du public vers le privé avoisine les 200 milliards d’euros, contre 20 milliards de déficit à la sécurité sociale en France ! Je ne suis pas économiste, mais je m’interroge : l’impôt ne serait-il pas la meilleure des solutions ? Imposer une taxe (même faible pour ne pas freiner l’investissement) sur le capital, sur les grandes entreprises multinationales du CAC 40 permettrait de limiter ce déficit public sans avoir à privatiser les entreprises à tours de bras, et tout en permettant à l’État d’intervenir dans l’économie, de subvenir aux besoins de sa population, sans démanteler les acquis sociaux du Conseil National de la Résistance. C’est-à-dire, jouer son rôle d’État.

Entre une oligarchie puissante qui impose le capitalisme à l’état pur dans des pays riches et une société civile qui semble jusqu’ici bien endormie, terrée dans ses pantoufles, on ne peut que craindre le pire pour les mois et les années à venir. Car dans ce contexte où l’objectif des marchés est de déguiser une guerre de spéculation sur les économies européennes en faisant payer leur crise aux peuples à coups de réformes/cassures du marché du travail (davantage de flexibilité), même le plus dépourvu de connaissances en économie a de quoi s’inquiéter : les capitalistes sont apatrides, ils se retournent même contre leurs propres pays occidentaux, pourvu que leurs activité de trading leur fournisse toujours plus de profits.

La crise de 2008 ne fut qu’une accélération du capitalisme, elle fut profitable à une petite partie des capitalistes de la planète. Les entreprises qui enregistrent des déficits licencient, et se font racheter par d’autres, plus puissantes et florissantes. Les pauvres s’appauvrissent, des anciens riches s’appauvrissent, et de nouveaux riches deviennent toujours plus riches grâce à la concentration accrue du capital exacerbée par la nouvelle crise. Les médias s’enflamment en jouant sur la peur de l’avenir pour les classes salariales, ce qui permet aux hommes politiques en place d’appliquer sans obstacles citoyens les codes dictés par les marchés financiers : libéralisation, privatisations, démantèlement des services publics et des acquis sociaux, expropriations, sélection des éléments les plus rentables etc…Une crise financière, c’est toujours l’aggravation de la guerre déclarée aux pauvres dans une opinion aseptisée, aveuglée par les écrans de fumée médiatiques dont le rôle est d’éviter que les peuples reprennent par la rue le pouvoir qui leur est du. Et quand bien même ils le feraient, la police est là pour nous protéger, veiller au respect de l’ordre public. En droit, mais dans la réalité, c’est de la police qu’il faudrait se protéger.

Il en faudra des monceaux de barricades pour freiner les tirs de l’armée et de la police lorsque le peuple, garroté, ne pourra plus subvenir aux besoins des siens. Mais n’attendons rien de cela, ni même d’un quelconque changement collectif solidaire et social, la consommation de masse est ici-bas bien trop ancrée dans les goûts et modes de vie de chacun.

[Article complet : legrandsoir.info/]

 

*  Samuel Métairie

Étudiant en Science Politique, intéressé par les sujets de société, refusant catégoriquement de s’inscrire sur les chemins tracés de la domination néolibérale, imposée comme seule organisation possible de la société. Petit portail modeste d’une plume au mieux acérée, intarissable, insatiable, militant pour que chacun se libère de sa position consentie d’esclaves moderne.  (Source : agoravox.fr/)

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Congrès du PCF : La contribution de Bernard Lamirand

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 juin 2010

Lu sur : le blog de Bernard Lamirand – 30 mai 2010 - 

 

CONGRÈS PCF : L’HYPOTHÈSE COMMUNISTE


CONGRÈS PCF  – MA CONTRIBUTION COMMUNISTE

Par Bernard Lamirand section Montataire (Picardie)

Un congrès d’étape va avoir lieu en juin. Un document de préparation vient de sortir et il semble que l’intérêt marqué pour ce document soit assez limité pour diverses raisons dont celle d’un manque d’un débat national à la hauteur des questions posées.

J’ai l’impression d’une formalité à remplir.

Nous n’arrêtons pas de parler de transformations sans les faire. Or le Parti communiste français a besoin de faire naître un projet communiste digne de notre temps.

Un temps où le capitalisme essuie une crise systémique dont on ne sait s’il s’en sortira ou trouvera les ressources pour dépasser ses propres contradictions.

Il est communément dit qu’il est en crise durable mais cela ne veut pas dire fin du capitalisme, chacun l’aura compris.

Des peuples ont ainsi vécu des siècles avec des sociétés complètement vermoulues sans arriver à se donner les perspectives dépassant le forme ancienne en place. On a aussi vu que l’expérience dite socialiste en URSS s’est retournée en un retour à un capitalisme des plus débridé.

Je m’interroge sur les raisons de ce congrès dit d’étape. Si ce n’était qu’élire un nouveau secrétaire national, le conseil national réuni en séance extraordinaire pouvait très bien le faire. Si c’est préparer un programme électoral, projet à l’appui pour les présidentielles, cela ne peut qu’apparaitre comme la poursuite d’une ligne foncièrement marquée par l’électoralisme comme souci principal.

Ceci dit, l’ordre du jour étant décidé, la date fixée, les convocations faites, il s’agit maintenant de voir ce que les communistes vont arrêter à ce congrès estival.

[Lire la suite sur : ber60.over-blog.com/]


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Noam Chomsky chez Taddeï (Vidéo)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 juin 2010

Vu sur Noam Chomsky chez Taddeï (Vidéo) dans IDEES - DEBATS - PHILO img_logo_new

http://www.legrandsoir.info/Noam-Chomsky-chez-Taddei-Video.html / 2 juin 2010

http://www.dailymotion.com/video/xdij9p

http://www.dailymotion.com/video/xd…

 

http://www.dailymotion.com/video/xdijj4

http://www.dailymotion.com/video/xd…

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« Pourquoi Israël a-t-il attaqué des civils en Méditerranée ? »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 juin 2010

Publié par : Réseau Voltaire – 31 mai 2010

 

Pourquoi Israël a t-il attaqué des civils en Méditerranée ?

Pourquoi Israël a-t-il attaqué des civils en Méditerranée ?

par Thierry Meyssan*

Israël a pesé à l’avance les conséquences de l’attaque qu’il a lancé contre un convoi humanitaire maritime. Quels sont ses objectifs en déclenchant une crise diplomatique mondiale, pourquoi a t-il défié son allié turc et son protecteur états-unien ?

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L’attaque conduite par trois patrouilleurs lance-missiles israéliens de classe Saar, le 31 mai 20101, contre la flottille de la liberté, dans les eaux internationales de Méditerranée illustre la fuite en avant de Tel-Aviv.

La flottille de la liberté est une initiative de militants des droits de l’homme [1] [2], soutenue par le gouvernement turc. Son objectif est à la fois de véhiculer de l’aide humanitaire jusqu’à Gaza et, ce faisant, de briser le blocus mis en place illégalement par l’armée israélienne à l’encontre d’1,5 million de Gazaouites.

La décision d’aborder des navires civils dans les eaux internationales constitue un « acte de guerre » au regard du droit international. Juridiquement parlant, il y a eu vol des navires et de leurs cargaison, enlèvement et séquestration de leurs passagers, meurtres ; voire assassinats, si l’on admet les informations de la télévision turque selon laquelle les commandos avaient une liste des personnalités à liquider au cours de l’assaut.

Cet acte de guerre, à l’encontre des pavillons grecs et turcs de ces navires, a été perpétré afin de consolider le blocus, lequel constitue en lui-même une violation du droit international.

[Lire la suite sur : voltairenet.org/]


[1] « Dr. Arafat Shoukri : « Les conditions sont réunies pour faire de cette flottille un point de rupture » », entretien avec Silvia Cattori, silviacattori.net, 23 avril 2010. 

[2] Les principaux organisateurs de la flottille de la liberté sont : Mouvement Free Gaza, Campagne Européenne pour Arrêter le Siège de Gaza (ECESG), Fondation turque d’Aide Humanitaire (IHH), Fondation malaisienne Perdana et Comité International pour Lever le Siège de Gaza.

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« La Grèce est hérétique parce que le soulèvement des gens ordinaires fournit un véritable espoir »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 mai 2010

Publié le 28 mai 2010 par :

L’hérésie des Grecs nous offre quelque espoir



arton10695-4d191 dans EUROPEJohn PILGER

pour le New Statesman http://www.newstatesman.com/uk-poli…

Traduction de Bernard Gensane pour Le Grand Soir

photo : « La Grèce n’est pas à vendre », sur www.johnpilger.com

Dans son dernier article publié par le New Statesman, John Pilger renverse la perception de la Grèce “pays poubelle” : le soulèvement des Grecs de la rue qui ont manifesté contre le “renflouement” d’une économie ruinée par l’évasion fiscale des riches donne à espérer. Selon lui, la Grèce est un microcosme du monde développé, où l’expression “guerre de classe” est rarement utilisée parce qu’elle est porteuse de vérité.

Au moment où la classe politique britannique prétend que le mariage arrangé des conservateurs et des libéraux-démocrates – bonnet blanc et blanc bonnet – incarne la démocratie, nous préférons, quant à nous, nous inspirer de l’exemple grec. Il n’est guère surprenant de voir la Grèce présentée non pas comme un phare mais comme un “pays poubelle”, qui n’a eu que ce qu’il méritait, vu son “secteur public pléthorique” et “sa manière d’arrondir les angles” (L’Observer). La Grèce est hérétique parce que le soulèvement des gens ordinaires fournit un véritable espoir, contrairement à celui que l’on avait mis dans le seigneur de guerre de la Maison-Blanche.

La crise qui a débouché sur le “sauvetage” de la Grèce par les banques européennes et le FMI est le produit d’un système financier grotesque, lui-même en crise. La Grèce est le microcosme d’une guerre de classe moderne, rarement nommée comme telle, et menée dans l’urgence et dans la panique par les riches de l’empire.

La singularité de la Grèce, c’est qu’en deux générations, elle a connu une invasion, une occupation ennemie, la trahison du monde occidental, la dictature militaire et la résistance populaire. Les gens ordinaires ne sont pas intimidés par le corporatisme et la corruption qui règnent dans l’Union Européenne. Le gouvernement de droite de Kostas Karamanlis, qui a précédé l’actuel gouvernement travailliste (Pasok) de Geórgios Papandreou, a été décrit par le sociologue suisse Jean Ziegler comme « une machine à piller systématiquement toutes les ressources du pays ».

Cette machine a des amis bien peu reluisants. Le comité directeur de la Banque centrale des États-Unis enquête actuellement sur le rôle de Goldman Sachs et d’autres fonds de couverture (hedge funds) étatsuniens qui ont spéculé sur la faillite de la Grèce, quand ses actifs publics étaient bradés et quand ses riches fraudeurs fiscaux avaient déposé 360 milliards d’euros dans les banques suisses. Les plus grands armateurs grecs ont transféré leurs sociétés à l’étranger. Cette hémorragie de capital se poursuit avec l’assentiment des gouvernements européens et des banques centrales.

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