Décès du grand poète martiniquais Edouard Glissant

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 février 2011

 

Décès du grand poète martiniquais Edouard Glissant  dans Culture 19813

Poète visionnaire du métissage, le grand écrivain antillais Édouard Glissant est mort à Paris, ce 3 février. Il était né à Sainte-Marie (Martinique) le 21 septembre 1928.

Romancier, essayiste et poète, Édouard Glissant avait compris « combien le grand barattage des langues, des peaux et des cultures auquel on assiste aujourd’hui produit un monde nouveau. (…) Mais à la mondialisation et à son uniformité réductrice, à l’arasement des cultures minoritaires, [il préférait] un «Tout-Monde» ». (source telerama.fr)

Solidaire de toutes les identités, en 2007, il avait condamné la politique d’immigration de N. Sarkozy et de son sinistre Besson et lancé avec Patrick Chamoiseau un appel à résister contre le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale.

Extrait de : Quand les murs tombent, l’identité nationale hors la loi ?

« Les murs menacent tout le monde, de l’un et l’autre côté de leur obscurité. C’est la relation à l’Autre (à tout L’Autre, dans ses présences animales, végétales, environnementales, culturelles et humaines) qui nous indique la partie la plus haute, la plus honorable, la plus enrichissante de nous-mêmes.

Nous demandons que toute les forces humaines, d’Afrique d’Asie, des Amériques, d’Europe, que tous les peuples sans États, tous les «Républicains», tous les tenants des «Droits de l’Homme», que tous les artistes, toute autorité citoyenne ou de bonne volonté, élèvent par toutes les formes possibles, une protestation contre ce mur-ministère qui tente de nous accommoder au pire, de nous habituer peu à peu à l’insupportable, de nous faire fréquenter, en silence, jusqu’au risque de la complicité, l’inadmissible.

Tout le contraire de la beauté. »

Extrait de l’entretien qu’il avait accordé à Rosa Moussaoui et Fernand Nouvet pour l’Humanité (6 février 2007)

La mondialisation est désormais un fait. On ne peut vivre chacun isolément : nos destins sont mélangés. Ce qui se passe en Chine ou au Darfour engage l’avenir de ce qui se passe en Europe ou dans la Caraïbe, et inversement. La mondialisation, comme phénomène, s’installe, avec ses aspects négatifs. La libéralisation des marchés n’est pas autre chose qu’une entreprise de massacre des peuples. L’uniformisation des cultures est une gigantesque tentative de stériliser les imaginaires individuels et collectifs. La loi du profit tue autour de nous les arbres, les fleuves, les forêts, et par conséquent les humanités. Mais une fois ces constats faits, faut-il, pour lutter, se replier sur son lieu, refuser ce mouvement du monde ? Évidemment non ! C’est seulement un imaginaire du monde, c’est-à-dire une conception de la « mondialité », qui nous permettra de lutter contre les aspects négatifs de la mondialisation. Je crois qu’il faut adopter le principe : agis dans ton lieu, pense avec le monde. C’est cela la « mondialité ». Une politique du monde qui s’oppose aux aspects négatifs de la mondialisation.

 

Depuis plus d’un demi-siècle, Édouard Glissant nous inspire, lui qui n’a cessé d’explorer l’indispensable dialectique entre politique et poétique. En 1956, il écrivait dans Soleil de la conscience :

« Le poème offre au lecteur un espace qui satisfait son désir de bouger, d’aller hors de lui-même, de voyager par une terre nouvelle, où pourtant il ne se sentira pas étranger« .

En 2010, il a publié La terre, le feu, l’eau et les vents – une anthologie de la poésie du Tout-monde, éblouissant florilège dans lequel il avait réuni, de par les siècles et de par les géographies, des paroles essentielles parce qu’elles disent l’être dans ce que celui-ci a de plus prometteur : son humanité. Et, donc, une façon d’aborder aussi l’inhumanité, la barbarie.  (source : humanite.fr)

 

Communiqué du PCF

« Édouard Glissant savait lire le monde dans ce qu’il portait 

de meilleur »

Édouard Glissant, l’homme qui a ouvert la porte au Tout-Monde est mort ce matin. Poète et philosophe, il savait lire le monde dans ce qu’il portait de meilleur. Édouard Glissant voulait en développer une nouvelle conception qui, à l’opposé de la mondialisation économique, s’appuierait sur ce qu’il nommait la « mondialité ». Édouard Glissant n’était pas homme à se retrancher. Il descendait dans l’arène en donnant son point de vue poétique et politique sur les évènements qui le marquaient. Ainsi, il avait récemment créé l’Institut du Tout-Monde pour, « à l’écoute des mélodies du monde, favoriser la pratique culturelle et sociale des créolisations. et la connaissance de l’imaginaire des peuples dans leur diversité ». Avec Patrick Chamoiseau, son ami, il a publié et fait circuler un texte marquant, « Quand les murs tombent », mettant en évidence le recul de civilisation que signifiait la mise en place, par Nicolas Sarkozy, du ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement. Édouard Glissant était un homme d’action qui mettait en partage avec le peuple ses mots, ses idées, sa poésie.

Je me rappelle avec émotion sa conférence lors de notre Université d’été, en aout 2008, et l’échange chaleureux qui lui a succédé; c’était un homme du partage et de la relation. Ma tristesse, ainsi que celle des communistes est immense ce matin. Son décès laisse de très nombreuses personnes un peu seules face à « l’intraitable beauté du monde ». Je pense à Sylvie Glissant, son épouse, à ses enfants, à ses innombrables amis et je leur adresse mes sincères et affectueuses condoléances.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,

A lire également sur :

 

Édouard Glissant : Poésie toute ! Lecture du Samedi 21 mars 2009 (Théâtre St-Gervais, Genève) organisée par l’association MLG (http://www.maisondelalitterature.ch)

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http://www.youtube.com/watch?v=4hl7D4iKLrk&feature=player_embedded#

 

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1871-2011 : 140ème anniversaire de la Commune

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 décembre 2010

Tribunes1871-2011 : 140ème anniversaire de la Commune  dans Culture humanite le 15 Décembre 2010 – J.-E. D.

Agora

1871-2011 : les 140 bougies de la Commune 

 

«Un idéal pour un monde plus juste ; l’ambition d’une démocratie populaire directe, laïque, sociale… »

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En présentant, hier lors d’une conférence de presse, les initiatives des Amis de la Commune de Paris 1871 pour l’année 2011, les coprésidents de l’association, Claudine Rey et Jean-Louis Robert, n’ont pas caché leur ambition – et l’idéal de modernité qui les anime. Le 140e anniversaire de ce grand moment de l’histoire de France ne sera « ni passéiste ni exclusivement commémoratif », mais visera au contraire à « rendre plus que jamais vivantes des valeurs tellement actuelles qu’elles font peur aux puissants et au pouvoir de l’argent ».

 

Le calendrier 2011, duquel nous pouvons retenir quelques dates clés, devrait être à la hauteur de l’exigence ainsi formulée.

Exemple, le vendredi 18 mars, jour du 140e anniversaire, le peuple sera appelé en masse dès 17 heures à célébrer l’événement sur la place de l’Hôtel-de-Ville de Paris, où seront donnés de nombreux spectacles et où, solennellement, sera réitérée la demande de réhabilitation des membres de la Commune envoyés à la mort ou au bagne par une « justice » militaire expéditive…

Peu de temps après, du 30 mai au 19 juin, une grande exposition organisée par la Ville de Paris occupera la salle des Cordeliers (6e arrondissement), tandis qu’un cycle de huit conférences sera donné au Petit Palais, du 29 avril au 17 juin, tous les vendredis à 14 heures. Signalons que la traditionnelle montée au mur des Fédérés, fin mai, prendra cette année une importance particulière, sans parler de la trentaine (au moins) de manifestations historiques d’ores et déjà recensées partout en France…

Dès le mois de mars et jusqu’au rendez-vous de la Fête au parc de La Courneuve, l’Humanité s’associera pleinement et activement à toutes ces initiatives : numéros spéciaux, hors-séries, portraits d’été, etc. Nous vous en reparlerons très prochainement…

 

Voir le site de la Commune de Paris

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A la veille du 140ème anniversaire de la Commune, Eloi Valat lui rend hommage en publiant « L’enterrement de Jules Vallès », le second  album de la trilogie qu’il consacre à ce grand moment de l’histoire de notre pays.

Voir la présentation sur :

http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-97545-l-enterrement-de-jules-valles.htm

 

(ré)Écouter « l’humeur vagabonde » du 16 décembre 2010 : Eloi Valat était l’invité de Kathleen Evin :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/humeurvagabonde/

 

18 mars 1871, la Commune de Paris

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Extrait du film de R. Ménégoz « La Commune de Paris », 1952. Musique de Joseph Kosma.
Prod.: LES AMIS DE LA COMMUNE 1953.

 

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Gabriel Monnet : Mort grand homme de Théâtre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 décembre 2010

Avec sa disparition on a le sentiment que le rideau tombe non seulement sur une certaine idée du théâtre public et populaire, mais aussi un certain esprit de résistance. (Webthea.com)

 

Site national du PCF – 15 décembre 2010 – Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

 

Le PCF salue la mémoire de Gabriel Monnet

 

Gabriel Monnet : Mort grand homme de Théâtre dans Culture

Le Parti communiste salue la mémoire de Gabriel Monnet, qui vient de nous quitter. Dès la Résistance, dans les Maquis de l’Ardèche et du Vercors, pour lesquels il écrit le chant « Les Pionniers du Vercors », il monte des spectacles. Il intègre en 1956 la direction départementale de la Jeunesse et des sports de Haute Savoie. Inspecteur national d’art dramatique, il rejoint le réseau Peuple et Culture, et entame une activité de metteur en scène qu’il ne quittera plus.

C’est en 1954 qu’il rencontre le jeune Michel Vinaver, qui écrit pour lui LES CORÉENS, et que devait reprendre Roger Planchon l’année suivante. La censure dont est victime ce spectacle, sur fond guerre de Corée, l’amène à quitter l’administration, et il rejoint Jean Dasté à la Comédie de Saint-Etienne. En 1961 il fonde la Comédie de Bourges, creuset de l’une des toutes premières Maisons de la culture de France, et dont il est nommé directeur trois ans plus tard.

Gabriel Monnet fut, avec ses pairs Jean Dasté, Jean Vilar, Hubert Gignoux, Roger Planchon, Guy Rétoré et tant d’autres, un pionnier de la première décentralisation dramatique, cette génération qui refusa d’opposer l’éducation populaire et la défense de la création, ouvrant le chemin d’une autre politique culturelle : celle qu’appelait de ses vœux le Conseil national de la Résistance. Un chemin qu’il faudrait enfin retrouver.

 

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Source : Théâtre du blog – 14 décembre 2010

Extrait de l’article d’Evelyne Loew : Gabriel Monnet

 

 » Je voulais que le théâtre cessât d’être une clôture, un envers des murs,

un lieu séparé de tous les autres. « 

 

«Je voulais que le théâtre cessât d’être une clôture, un envers des murs, un lieu séparé de tous les autres. Je le rêvais ouvert le jour comme le soir, environné de lieux également ouverts, destinés aux disciplines dont il fait son pain : littérature, arts plastiques, musique, animées par leurs spécialistes, équipé de machines nées de lui : le cinéma, la vidéo. Je rêvais d’un lieu théâtral puissant, déplié, visiblement relié à tout ce qui est susceptible d’alimenter, de relancer sa perpétuelle exploration des conduites et des langages des hommes … Je pensais, je disais que nous n’étions que les habitants d’une maison trouvée, les ouvriers d’une transition … qu’il fallait inventer d’autres maisons ouvertes de la peinture, de la littérature, de la musique, du cinéma, qu’il fallait même imaginer des « maisons sans murs », des villes de la culture, les villes elles-mêmes, comme autant de capitales structurées par la rencontre quotidienne des disciplines humaines des artistes, des savants, des travailleurs, des rêveurs, des citoyens, petits et grands …»

Texte de Gabriel Monnet cité dans le livre de Georges Patitucci, Au cœur de la ville, au cœur du temps, éditions Double-Cœur


  • Lire également, sur Rue89, l’article de Jean-Pierre Thibaudat :

Gabriel Monnet : mort d’un héraut du théâtre, livre en main. Merci Gaby

 

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Mort d’Abraham Serfaty

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 novembre 2010

Mort d'Abraham Serfaty dans Hommages humanitefr le 18 Novembre 2010

 

Abraham Serfaty nous a quittés

 

 dans Maroc Le plus célèbre des opposants marocains au régime du roi Hassan II est décédé ce jeudi à Marrakech. Son combat pour la démocratie au Maroc a été très chèrement payé : 15 mois de clandestinité, 17 ans de prison et 8 ans de bannissement.

Militant communiste marocain dès 1944 et lors de son séjour en métropole dans les rangs du PCF de 1945 à 1949, il s’engage ardemment pour l’indépendance de son pays, ce qui lui vaut d’être emprisonné en 1950, et placé en résidence surveillée en 1956.

Ingénieur des mines de formation, il participe ensuite à la mise en place des institutions de l’État marocain, à des postes plus techniques que politiques, dont celle de l’enseignement à l’École Mohammadia d’Ingénieurs. En 1970, il rompt avec un Parti communiste marocain (actuel PPS Parti du progrès et du socialisme) qu’il considère comme trop sclérosé et contribue à la fondation de l’organisation d’extrême gauche Ila Al Amame (En avant) (actuellement La Voie démocratique). Arrêté et torturé par le régime de Hassan II en 1972, il entre ensuite dans la clandestinité. Sa nouvelle arrestation en 1974, durera 17 ans.

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

 

Le PCF salue la mémoire d’Abraham Serfaty 

Le PCF reçoit avec une très grande émotion la nouvelle du décès d’Abraham Serfaty, un homme de courage qui a consacré sa vie au combat pour la liberté et la démocratie au Maroc. Victime de la répression, il a souffert la torture et des longues années d’emprisonnement sans jamais cesser son combat.

Le PCF rend hommage à l’homme de progrès, au militant infatigable et transmet à sa femme Christine et à ses proches ses plus sincères condoléances. Abraham Serfaty, cette grande personnalité marocaine, restera dans nos mémoires.

Parti communiste français, Paris, le 18 novembre 2010.

 

Interview d’Abraham Serfaty à la télévision marocaine (1ère partie)

http://www.dailymotion.com/video/xdgpsn

http://www.dailymotion.com/video/xdgpsn_abraham-serfaty-1sur3_news

 

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Espagne : Mort de Marcelino Camacho

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 novembre 2010

Source : Espagne : Mort de Marcelino Camacho dans Espagne img_logo_new30 octobre 2010

URL de cet article :

http://www.legrandsoir.info/Deces-du-dirigeant-historique-de-Comisiones-Obreras-Commissions-Ouvrieres-et-du-Parti-Communiste-d-Espagne-PCE.html

L’humanité de Marcelino Camacho

Décès du dirigeant historique de Comisiones Obreras

(Commissions Ouvrières) et du Parti Communiste

d´Espagne (PCE)

arton11855-4ecb9 dans EUROPE

AMOROS Mario

Mario Amorós Rebelion http://www.rebelion.org/noticia.php…

Traduction : Manuel Colinas pour LGS.

Marcelino Camacho est décédé ce matin (vendredi), à Madrid, à l’âge de 92 ans. Fils d’un cheminot militant syndical de la UGT (Union Générale des Travailleurs), Marcelino est né en 1918, à Osma La Rasa (Province de Soria), et adhéra au Parti Communiste d’Espagne en 1935, en cette annnée qui vit, en Espagne, la naissance du Front Populaire.

Il fut un de ces milliers de jeunes antifascistes qui apportèrent leur soutien à la République durant les trois années de guerre civile et, en mars 1939, il eut à endurer l’ignominie d’être jeté en prison, à Madrid, comme tant d’autres communistes, victime de la junte putschiste du colonel Casado qui négocia la capitulation de Madrid.

Après plusieurs mois de clandestinité, il est arrêté et condamné à la réclusion dans des camps de travail forcé ; le dernier camp qu’il connut fut celui de Tanger d’où il s’évada ; il trouva l’exil à Oran (Algérie). Il rentre en Espagne en 1957 et il est embauché comme ouvrier métallurgiste dans la mythique entreprise Perkins Hispania et de là, il participe à la fondation de Comisiones Obreras, une forme moderne de faire vivre le syndicalisme de caractère socio-politique qui alliait la défense des droits et des aspirations de la classe ouvrière à la lutte pour la démocratie et le socialisme. Cette juste stratégie de pénétration dans les syndicats verticaux franquistes pour en prendre le contrôle de l’intérieur et défendre les revendications des travailleurs, s’avéra efficace et très vite le sigle CCOO, comme celui du PCE, visibles sur tous les chantiers et dans toutes les luttes, furent identifiés au mot « liberté ».

Homenaje Marcelino Camacho 2007

JPEG - 46.4 ko En 1967, Marcelino Camacho est arrêté et passe neuf années en prison, condamné lors du procès dit « des 1.001 » par lequel la dictature jugea de façon arbitraire les principaux dirigeants de Comisiones Obreras. À sa sortie, de prison, en 1976, Marcelino fait cette déclaration :

« Ils ne nous ont pas fait reculer, ils ne nous ont pas fait plier, ils ne nous domestiqueront jamais ».

Membre du Comité Central du Parti Communiste d’Espagne, en 1977 et en 1979, il est élu député d’une circonscription de Madrid, mais il démissionne de son siège de député en 1981 en cohérence avec son désaccord avec la direction nationale du PCE assumée, à l’époque, par Santiago Carrillo. Il a été le Secrétaire Général de CCOO jusqu’en 1987 et il a eu pour successeur Antonio Gutiérrez qui est, aujourd’hui, député du parti socialiste. Il a occupé le poste honorifique de président de CCOO jusqu’au Congrès de 1996 où éclata son conflit avec la tendance majoritaire dirigée par Antonio Gutiérrez qui fit voter sa destitution suite aux critiques que Marcelino Camacho faisait de l’orientation droitière imposée à CCOO et de la perte de l’identification de celle-ci avec la classe ouvrière.

Jusqu’au dernier jour de sa vie, Marcelino Camacho a été le titulaire de la carte Nº 1 d’adhérent à CCOO et, bien entendu, il a eu sa carte de membre du Parti Communiste d’Espagne.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

Voir également :

[Communiqué du Parti communiste d’Espagne sur : solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/]

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Gregory Isaacs, le « cool ruler », est mort ce matin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 octobre 2010

Le célèbre chanteur jamaïcain est  mort à Londres, ce matin. Il était âgé de 59 ans. Surnommé le « cool ruler », il était né en 1951 à Kingston, Jamaïque, dans le quartier de Fletchers Land. Avec lui, c’est une légende du reggae qui s’éteint.

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Photos, musique, vidéos sur : http://www.purepeople.com/

Écoute gratuite sur : http://www.deezer.com/fr/music/gregory-isaacs#music/gregory-isaacs

 

 

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Georges Charpak n’est plus

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 septembre 2010

Georges Charpak, prix Nobel de physique, est mort mercredi à l’âge de 86 ans.

http://www.dailymotion.com/video/xf0hjv

Par BFMTV

http://www.dailymotion.com/video/xf0hjv_deces-de-gorges-charpak-prix-nobel_news

 

Georges Charpak n'est plus dans Hommages humanitefr le 30 Septembre 2010

 

Georges Charpak, sciences et conscience


Militant antifasciste à 15 ans, il refuse avec toute sa famille de porter l’étoile jaune en 1941, se procure de faux papiers au nom de Charpentier. Il rejoint la Résistance, avant d’être arrêté et envoyé à Dachau. Il reçoit le Nobel de physique en 1992.

Le prix Nobel de physique français et ancien résistant , qui s’est éteint mercredi à l’âge de 86 ans, militait pour le désarmement nucléaire et voulait diffuser plus largement les sciences grâce à une approche basée sur l’expérience concrète. « On n’a pas le droit des faire des études sans avoir été confronté aux sciences »: telle était la devise de ce passionné, né le 8 mars 1924 dans un ghetto juif de l’est de la Pologne et arrivé en France à l’âge de sept ans. Après la guerre et une formation d’ingénieur à l’école des Mines, Georges Charpak se destine à la recherche scientifique en France et à l’Organisation européenne de la recherche nucléaire (CERN) à Genève.

Il acquiert une formation théorique du plus haut niveau et met au point des machines de plus en plus complexes pour traquer la structure fondamentale de la matière. En 1992, l’Académie des sciences de Suède le récompense pour « son invention et le développement de détecteurs de particules, en particulier la chambre proportionnelle multifils » réalisée en 1968. « Quand j’ai reçu le prix Nobel, on m’a proposé de faire partie du jury de Miss France. J’avais dit non parce que je suis un petit bourgeois », déclarait-il en octobre 2008, les yeux bleus pétillants, dans son appartement de la rue Pierre-et-Marie Curie à Paris. Ce père de trois enfants à la carrure athlétique se demandait s’il n’avait pas « raté sa vie d’homme parce que j’étais un fanatique de la science et que je consacrais tout mon temps à ça », depuis l’époque où il intègre le laboratoire de Frédéric Joliot. Adhérent du PCF dans les années d’avant-guerre, il le quitte en 1956 « à partir du moment où j’ai perdu totalement confiance dans l’URSS qui n’était pas du tout la société idéale qu’on disait et où j’estimais que le PCF lui restait étroitement lié ».

La passion pour la recherche ne l’a jamais quitté. A 84 ans, il travaillait encore à la mise au point d’un appareil de radiologie permettant de recevoir 10 à 50 fois moins de rayons X, pour les enfants qui ont des problèmes de rachis (colonne vertébrale) et doivent souvent faire des radios. Inspiré par son collègue Leon Lederman du Fermilab de Chicago, il lance en 1996 l’opération La main à la pâte, pour rénover l’enseignement des sciences en le fondant sur le questionnement, en transformant les enfants en expérimentateurs. « C’est ça ma vraie profession, et j’ai réussi. On a démarré à l’Académie des Sciences avec 23 enfants de l’ambassade de France à Bogota et maintenant la Colombie va être couverte d’écoles de notre type », se réjouissait-il. En France, où il a publié huit livres entre 1993 et 2008, ses efforts ont été moins bien récompensés, car « il y a les rois des cons dans les ministères qui n’ont pas compris que ça avait un intérêt ».

Le désarmement nucléaire était l’autre engagement de sa vie. La guerre froide, « c’était vraiment un jeu de fadas, mais on a eu du pot, il n’y a pas eu l’hiver nucléaire. Aujourd’hui, tout a changé. Il y des armes qui font la taille d’un pamplemousse, faciles à transporter. La connaissance est disséminée un peu partout par le Pakistan ». Pour lui, il faut placer tous les armements nucléaires du monde sous contrôle international pour que des Etats comme l’Iran acceptent de jouer le jeu. De plus, quand « les États ont des têtes nucléaires en réserve, ils sont obligés d’en fabriquer tout le temps, parce que la vie moyenne du tritium est de 12 ans ». Si ces mesures ne sont pas prises, les terroristes auront bientôt « tout ce qu’il faut pour faire un très beau coup et faire chanter les grandes puissances ». L’usage civil du nucléaire paraissait en revanche « incontournable » à Georges Charpak, face aux besoins d’énergie de l’humanité.

 

Voir également sur Futura-Sciences : En video : hommage à Georges Charpak

 

Interview avec Georges Charpak sur l’atome.

http://www.dailymotion.com/video/x139cx

Par newtonblog

http://www.dailymotion.com/video/x139cx_video-interview-avec-georges-charpa_webcam

 

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Un grand cinéaste est mort

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 septembre 2010

 

Mort de Claude Chabrol

 

« Touche-à-tout de génie et réalisateur prolifique, il alliait admirablement l’exigence artistique et populaire. Que ce soit avec humour ou gravité, il traquait le vice, la bêtise, le mensonge, particulièrement quand la bourgeoisie, qu’il détestait, les camouflait derrière une hypocrisie de mauvais aloi ». (Pierre Laurent)

Un grand cinéaste est mort dans Cinema chabrol

 

Né le 24 juin 1930, Claude Chabrol est mort ce matin à l’âge de 80 ans.

C’était l’une des grandes figures de la « Nouvelle Vague ». Grand chroniqueur de notre société, il était devenu le portraitiste de la bourgeoisie dont il croquait les travers avec délectation.

Voir la vidéo ci-dessous :

http://www.lemonde.fr/cinema/video/2010/09/12/de-toutes-les-ethnies-la-bourgeoisie-est-la-plus-marrante

Quelques films :

Le beau Serge (1957), prix Jean Vigo et grand prix du Festival de Locarno

Les Cousins, Ours d’or du Festival de Berlin (1959)

Que la bête meure (1969)

http://www.dailymotion.com/video/xe7o6m

Par Leboc

http://www.dailymotion.com/video/xe7o6m_que-la-bete-meure-extrait_shortfilms

Violette Nozières (1978)

Les Fantômes du chapelier (1982)

Poulet au vinaigre (1985)

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=bkvN1M1lxes&feature=player_embedded#!

Inspecteur Lavardin (1986)

Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=zPgy0NChwe0&feature=player_embedded

Masques (1987)

Une Affaire de femmes (1989)

La Cérémonie (1995)

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=H4L86To5Um8&feature=player_embedded

Voir l’article de l’Humanité (30 août 1995 – entretien réalisé par Michel Guilloux) :

Claude Chabrol : à trop bouffer l’ordre bourgeois, on risque l’indigestion

Merci pour le chocolat (2000, prix Louis-Delluc)

http://www.dailymotion.com/video/x9ahdd

http://www.dailymotion.com/video/x9ahdd_merci-pour-le-chocolat-bande-annonc_shortfilms

Bellamy (2009)

En 2005, Claude Chabrol avait reçu le Prix René Clair de l’Académie française pour l’ensemble de son oeuvre.

 

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Le comédien Bernard Giraudeau nous a quittés pour son ultime voyage

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 juillet 2010

Accueil 17 juillet 2010

Décès de Bernard Giraudeau

 

Le comédien Bernard Giraudeau nous a quittés pour son ultime voyage dans Hommages 3-photos-culture-spectacles-Bernard-Giraudeau_articlephoto%5B1%5DLe comédien, réalisateur et écrivain Bernard Giraudeau, qui souffrait d’un cancer depuis longtemps, est mort samedi matin à 7 heures dans un hôpital à Paris à l’âge de 63 ans, a annoncé son agent.

Comédien, réalisateur, écrivain et bourlingueur, né à La Rochelle, en Charentes-Maritimes en 1947, il a joué avec brio les séducteurs romantiques de comédie et les héros tragiques, avant de passer à la réalisation et, avec succès, à l’écriture.

Cette personnalité citée comme l’un des sexagénaires préférés des Français dans un sondage pour le magazine Pleine vie l’an dernier, présidait le 27 avril dernier la Nuit des Molières, la cérémonie annuelle du théâtre français. Il était l’un des acteurs les plus populaires des années 1980, après avoir débuté dans de nombreuses comédies, et s’est aussi illustré dans le mélodrame.

Acteur à la palette large, se glissant facilement dans l’univers de chaque cinéaste, il avait été dirigé par Claude Miller, Nicole Garcia, Patrice Leconte, Olivier Assayas, ou François Ozon. Réalisateur, il a signé deux films de fiction et des documentaires. Ecrivain à succès, auteur d’une dizaine de romans et récits, son dernier livre Cher Amour avait remporté le Prix Pierre Mac Orlan en 2009.

En 2001, il avait révélé être atteint d’un cancer du rein, qui s’était étendu aux poumons en 2006. Depuis, il parlait ouvertement de sa maladie. Il s’était notamment fait le porte-voix de La Maison du cancer, un site créé par deux journalistes afin de fournir aux malades des informations sur la façon de vivre le cancer au quotidien.

En mars à l’occasion de la Semaine nationale de lutte contre le cancer, il avait participé à l’émission On ira tous à l’hôpital, où il se faisait le porte-parole des patients confrontés aux «dysfonctionnements croissants de  l’hôpital».

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Extrait de l’article de Jean-Luc Douin (lemonde.fr/ : Bernard Giraudeau est décédé ce matin à l’âge de 63 ans)

Homme de gauche, militant d’Amnesty International, signataire de pétitions humanitaires, membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence, Bernard Giraudeau était un exalté méfiant, peu porté à « être lisible d’emblée ». La découverte de son cancer du rein en 2000 le porta à parler, se battre pour améliorer la prise en charge des malades en créant un forum sur le thème « On ira tous à l’hôpital ». Ce mal qu’il appelait son « nouveau bateau » et qu’il disait vouloir « apprivoiser », il l’accepta comme un « parcours initiatique » : « Je voyais bien que j’allais vers quelque chose qui me rapprochait de l’abîme. Cela tenait à mon existence qui avait de moins en moins de sens, une course effrénée qui me maintenait en permanence dans un état d’angoisse. J’allais où ? Un manque de recherche sur l’essentiel… Pour un homme de mon âge, le cancer est un message, un questionnement » confiait-il à Libération en mai 2010.

 

Extrait du communiqué de Pierre Laurent :

« La nouvelle de la disparition de Bernard Giraudeau me peine profondément. Un homme qui aimait tant et tout à la fois, la littérature, le théâtre, l’amour, l’Afrique, le voyage ne pouvait être qu’un humaniste. Son combat digne contre la maladie l’a montré ».

 

Rencontre avec l’acteur et écrivain Bernard Giraudeau qui a eu lieu à la librairie Dialogues, à Brest, le 28 juin 2009 à l’occasion de la parution de son roman Cher amour (Métailié).

http://www.dailymotion.com/video/x9woby

http://www.dailymotion.com/video/x9woby_dialogues-avec-bernard-giraudeau_creation

 

Hommage sur BFMTV

http://www.dailymotion.com/video/xe28ty

http://www.dailymotion.com/video/xe28ty_bernard-giraudeau-est-mort_news

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Décès de José Saramago

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 juin 2010

l’Humanite.fr/ – 18 juin 2010

Décès de l’écrivain et prix Nobel José Saramago

L’écrivain et prix Nobel portugais José Saramago est décédé à l’âge de 87 ans sur l’île espagnole de Lanzarote (Canaries), a annoncé vendredi une porte-parole de sa maison d’édition en Espagne.

 

L’auteur de « Le Dieu manchot », « L’évangile selon Jésus-Christ », ou « Le Radeau de Pierre », qui avait reçu le prix Nobel de littérature en 1998, vivait à Lanzarote depuis 1993 avec son épouse, la journaliste Pilar del Rio.

Il avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces dernières années, notamment en raison de problèmes respiratoires.

Selon les médias espagnols, citant des sources dans sa famille, l’écrivain est mort vendredi à son domicile après avoir passé « une nuit tranquille ».

Le Nobel ?  » C’est comme Miss Portugal, dit-il dans un entretien accordé à l’Humanité, l’an prochain, on l’aura oubliée. « 

Lors du Forum social européen de 2003, l’écrivain engagé, membre depuis 1969 du Parti communiste portugais, signataire du Manifeste altermondialiste de Porto Alegre écrivait :

« Une Europe de cultures plurielles, une Europe décentrée, une Europe de différences serait obligée, par sa nouvelle nature, à faire observer une relation de parité opérationnelle entre les diverses cultures qui la composent, toutes les cultures sans exception. Elle devrait respecter l’espace propre de chacun comme partenaire de plein et entier droit sans sujétion à ces autres, qui pour des raisons politiques et stratégiques se conduisent encore d’une façon impériale, comme par une espèce de droit divin, en recueillant tous les bénéfices et avantages grossièrement matériels que n’importe quel type d’hégémonisme favorise (…). Ce qui présupposerait certainement la nécessité d’une nouvelle idée de la démocratie, si l’on ne veut pas sombrer dans le désastre, voilà donc ce que je propose aux Européens. »

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

 

Pour + d’infos :

http://www.bibliomonde.com/auteur/jose-saramago-499.html

http://www.lemonde.fr/livres/article/2006/11/23/jose-saramago-nous-ne-vivons-pas-en-democratie_837678_3260.html#ens_id=1375172

http://www.humanite.fr/2008-07-05_Cultures_Jose-Saramago-un-essayiste-deguise-en-romancier

http://caderno.josesaramago.org/ : le blog de l’écrivain

Vendredi, le blog de Saramago affichait un dernier message  « Pensar, pensar » / « Penser, penser », mis en ligne par sa Fondation et se concluant par ces mots : « il me semble que, sans idées, nous n’allons nulle part ». (source : actu.voila.fr)

 

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