Howard Zinn – Une histoire populaire américaine

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 janvier 2012

 

Howard Zinn – Une histoire populaire américaine 

Le nouveau film d’Olivier Azam et Daniel Mermet, sur la vie de Howard Zinn, 1922-2010,

auteur du livre « Une histoire populaire des Etats-Unis ».

 

Howard Zinn - Une histoire populaire américaine dans Cinema arton50-225x300

Avec l’énorme succès de son livre « Une histoire populaire des Etats-Unis »,

Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes.

Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l’histoire officielle, les esclaves,

les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous

les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes.

A Paris et à Boston Daniel Mermet et Olivier Azam ont eu la chance de rencontrer

Howard Zinn et de le filmer, toujours stimulant et fraternel. À la fin Zinn disait

« Je veux qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a donné aux gens

des sentiments d’espoir et de pouvoir qu’ils n’avaient pas avant ».

 

 

Voilà exactement ce qui nous a donné envie de réaliser ce film.
Après le succès du film Chomsky & Cie, La coopérative les Mutins de Pangée lance une nouvelle souscription.

Commandez dès maintenant le coffret DOUBLE DVD à 20€ (au lieu de 25€) et participez ainsi à une production entièrement indépendante… tout en gagnant 5 euros !

Plus d’infos sur le site des Mutins de Pangée.

Source : la-bas.org/

 

Publié dans Cinema, Culture, ETATS-UNIS, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

« Dans l’ombre de Charonne » de Désirée et Alain Frappier – Préface de Benjamin Stora

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 janvier 2012

Vu sur : PCF Grésivaudan - 16 janvier 2012

 

Charonne, 50 ans après

 

 

 

Les éditions Mauconduit viennent de publier un album de bande dessinée,

d’une grande qualité graphique, pour évoquer le drame de «Charonne»

de février 1962, au moment de la fin de la guerre d’Algérie.

Voici la préface que j’ai rédigée pour ce travail qui porte pour titre :

« Dans l’ombre de Charonne ». B.S. 

 

 

« Charonne », ou l’oubli impossible.

Le nom de la station du métro parisien « Charonne » est entré dans le Panthéon des mémoires douloureuses françaises le 8 février 1962, comme un symbole de la résistance à la guerre d’Algérie. Ce soir-là, une manifestation est organisé
contre l’OAS . Cette organisation rassemble les partisans de l’Algérie française qui pratiquent une politique de « la terre brûlée » contre les militants, algériens ou français, favorables à une solution négociée en Algérie  (la guerre d’Algérie dure depuis novembre 1954…..).
Au début de l’année 1962, en France, l’OAS multiplie ses actions violentes qui soulèvent l’indignation d’une opinion française excédée. La gauche dénonce « le danger fasciste » et appelle, ce 8 février 1962 à une manifestation de « défense républicaine ». La manifestation est organisée par les syndicats, CFTC, CGT, UNEF, SGEN, SNI, auxquelles se sont associées les organisations de gauche, dont le PCF et le PSU. Selon Alain Dewerpe, il s’agit « d’une manifestation de militants et, toutes obédiences confondues, de militants souvent durablement engagés dans la lutte anticolonialiste ». Il relate aussi, d’après témoignages, que « l’UNEF et le PSU sont majoritaires en tête et au sein du cortège. »[1]
Plusieurs cortèges tentent de se rejoindre dans le XIe arrondissement., deux des principaux cortèges fusionnent sur le boulevard Beaumarchais. La foule devient excessivement dense, interdisant tout repli au moment d’une possible charge. Les manifestants se heurtent à un important dispositif policier. Maurice Papon est le Préfet de police de Paris qui coordonnera l’action des forces de l’ordre. Ce sera un véritable carnage. Prise de panique, la foule s’engouffre dans la bouche de métro Charonne. Dans la panique et la bousculade, des personnes trébuchent et sont piétinées. Sur cet amas humain qui obstrue complètement l’entrée de la station de métro, des témoins voient un groupe de gardiens casqués « entrer en action ». Les policiers tapent les manifestants à coup de  « bidule ». Au milieu des cris, des gémissements, des couches de blessés enchevêtrés, on retire six cadavres de « Charonne » plus le blessé qui décèdera le lendemain. Deux autres manifestants sont tués à l’extérieur de la bouche de métro avec la même sauvagerie meurtrière. Tous sont à la CGT et huit d’entre eux appartiennent au Parti communiste français.

Voir également :

http://anticolonial.net/spip.php?article2422

humanite.fr/fil-rouge/le-2301.-50eme-anniversaire-de-charonne-initiative-de-la-cgt-a-montreuil

Vidéo ina.fr/les-obseques-des-victimes-de-la-manifestation-du-8-fevrier

 Leny Escudero – Je t’attends à Charonne (à visionner sur youtube)

 

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans BD, Culture, HISTOIRE, Hommages | Pas de Commentaire »

D’une campagne présidentielle à l’autre, les calculs électoraux restent les mêmes. Quitte à malmener la vérité historique.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 janvier 2012

Accueil 5 janvier 2012

 Source illustration ajoutée : PCF Grésivaudan

 

Enquête. Droite

Révisionnisme.

La nostalgie des colonies, 
un fonds de commerce électoral

 

D'une campagne présidentielle à l'autre, les calculs électoraux restent les mêmes. Quitte à malmener la vérité historique. dans HISTOIRE affichepc1930couleur-207x300La falsification et l’instrumentalisation du passé colonial

ont contribué de façon décisive, en 2007, à la réussite

de l’OPA de Nicolas Sarkozy sur les voix d’extrême droite.

L’hôte de l’Élysée espère rééditer l’opération cette année. 

Un président de la République citant, dans ses vœux aux armées, un ancien officier

putschiste… L’extrême droite en rêvait, Nicolas Sarkozy l’a fait. Mardi, à l’école navale

de Lanvéoc-Poulmic (Finistère), l’hôte de l’Élysée n’a pas hésité, pour exalter «l’honneur»,

«la patrie», «la discipline», à puiser dans un mauvais texte d’Hélie Denoix de Saint-Marc.

Cet officier parachutiste membre de l’état-major du général Massu lors de la bataille

d’Alger en 1957, acteur de premier plan du putsch d’avril 1961, a été récemment élevé

par l’Élysée au rang de grand-croix dans l’ordre de la Légion d’honneur.

Ce nouveau clin d’œil aux nostalgiques de l’Algérie française ne doit rien au hasard. Il s’inscrit clairement dans une stratégie

de reconquête de l’électorat d’extrême droite.

Le 22 avril 2007, Jean-Marie Le Pen enregistrait un score de 10 % à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle.

Cinq ans plus tôt, le vieux chef de l’extrême droite provoquait un séisme politique en accédant, avec 17 % des voix, au second tour.

Aux élections législatives de juin 2007, le Front national (FN) enregistrait son plus bas score depuis vingt ans, avec seulement

4,5 % des voix.

Nicolas Sarkozy pouvait se réjouir. Cet effondrement du FN signait le succès complet de sa stratégie de conquête du pouvoir,

orientée dès 2002 vers le racolage des électeurs frontistes. Les discours martiaux de l’hôte de la place Beauvau, pourfendeur

de la «racaille», héraut de la lutte contre «l’insécurité» et champion de la chasse aux sans-papiers séduisirent alors, au-delà de

ses espérances, l’électorat d’extrême droite. Mais un autre aspect du discours sarkozyen contribua de façon décisive à la réussite

de cette OPA sur les voix d’extrême droite : la falsification et l’instrumentalisation du passé colonial.

Lire la suite

 

Publié dans HISTOIRE, POLITIQUE, Presidentielle 2012 | Pas de Commentaire »

Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 janvier 2012

Source : Le Grand Soir - 3 janvier 2012Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste dans HISTOIRE 9782843031311FS-186x300

 Auteur : Bernard Gensane

 

 

 Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste

 

arton1826-9cea3-226x300 dans LitteratureMais c’est vrai que des morts

Font sur terre un silence

Plus fort que le sommeil (Eugène Guillevic, 1947).

Gabriel Péri fut de ces martyrs qui nourrirent l’inspiration des meilleurs poètes :

Pierre Emmanuel, Nazim Hikmet, ou encore Paul Eluard :

Péri est mort pour ce qui nous fait vivre

Tutoyons-le sa poitrine est trouée

Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux

Tutoyons-nous son espoir est vivant.

Et puis, il y eu, bien sûr, l’immortel « La rose et le réséda » qu’Aragon consacra à

Estienne d’Orves, Guy Môquet, Gilbert Dru et Gabriel Péri :

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

(…)

L’un court et l’autre a des ailes

De Bretagne ou du Jura

Et framboise ou mirabelle

Le grillon rechantera

Dites flûte ou violoncelle

Le double amour qui brûla

L’alouette et l’hirondelle

La rose et le réséda.

Le privant d’un procès où il aurait sûrement triomphé, le pouvoir pétainiste livra le député communiste Gabriel Péri à l’occupant nazi qui le passa par les armes, comme otage, le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien.

Cet infatigable journaliste qui signa plus de 4200 articles durant sa courte vie d’écriture, ce militant de tous les instants fut, assez bizarrement, un dandy à la mise recherchée qui trompa hardiment sa femme sous le regard réprobateur des autorités du parti communiste et qui n’hésita pas à travestir certains moments de son passé, comme quand il prétendit être bachelier et avoir fréquenté l’université. Si près de 400 places et rues de France portent son nom, c’est parce que Péri, avant de mourir courageusement sous les balles du peloton d’exécution, avait été un authentique « ouvrier de la révolution », toujours prêt à donner « sa vie, son audace et son sens critique » à la cause du prolétariat.

[Lire la suite sur legrandsoir.info/]

 

Dans la nuit du 14 au 15 décembre 1941, alors qu’il n’avait plus que quelques heures à vivre, GABRIEL PÉRI écrivait dans sa lettre d’adieu :

Que mes amis sachent que je suis resté fidèle à l’idéal de toute ma vie ; que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France.

Une dernière fois, j’ai fait mon examen de conscience : il est très positif. C’est cela que je voudrais que vous répétiez autour de vous.

J’irais dans la même voie si j’avais à recommencer ma vie.

J’ai souvent pensé, cette nuit, à ce que mon cher Paul Vaillant­ Couturier disait avec tant de raison,

que le communisme était la jeunesse du monde et qu’il préparait des lendemains qui chantent.

Je vais préparer tout à l’heure des lendemains qui chantent.

Sans doute est-ce parce que Marcel Cachin a été mon maître que je me sens fort pour affronter la mort.

Adieu et que vive la France !


 

Publié dans HISTOIRE, Litterature | Pas de Commentaire »

4 janvier 1856 : naissance de Maurice Mac-Nab, figure emblématique du Chat Noir

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 janvier 2012

Source : Les Cénobites tranquilles - 3 janvier 2012

SACRÉ MAURICE…

Amis de l’antistrophe et des huitres de Prat-ar-Coum réunies, bonjour !

Nous sommes le 03 janvier, 14è jour de nivôse dédié au grès.

Demain c’est le jour anniversaire de la naissance de Maurice MAC-NAB à Vierzon (1856).


4 janvier 1856 : naissance de Maurice Mac-Nab, figure emblématique du Chat Noir dans Culture 71523653_pPoète, chanteur, interprète, il fait ses débuts au cabaret des « Hydropathes »

puis au « Chat noir ». Il meurt subitement à l’âge de 33 ans (tuberculose).


Il est l’auteur du fameux Métingue du Métropolitain, œuvre parodique

qui deviendra pourtant un des classiques de la contestation.

On trouve encore quelques vieux militants qui sont capables de l’entonner

dans les noces et banquets. En voici une version interprétée par Marc Ogeret.

 

http://www.dailymotion.com/video/x3kwl7

[Lire la suite sur : erwandekeramoal.canalblog.com/]

 

Lire également :

http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=15265

Du mal aux cheveux et de la gueule de bois (1890)

 

Publié dans Culture, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

Centenaire de la mort de Paul Lafargue

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 décembre 2011

Source : PCF Nord

Hommage de la section de Lille

Alors que le droit à la retraite ou la réduction du temps de travail se voient

remis en cause par les gouvernements successifs, les communistes de

Wazemmes ont rendu hommage à Paul Lafargue, à l’occasion du centenaire

de sa mort. Ancien député lillois, marxiste, bien avant les premiers congés

payés, il prit position pour le droit au temps libre, la nécessité d’augmenter

les salaires et de réduire la durée du travail.

 

Autour de Paul Lafargue

INVITATION_13_12_NOIRET dans Hommages

 

télécharger l’invitation

PDF - 143.7 koInvitation

Publié dans HISTOIRE, Hommages, PCF | Pas de Commentaire »

Communiqué du PGE

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 décembre 2011

Communiqué du PGE  dans EUROPE 1e80a7457e

« Non à la falsification de l’Histoire en Europe ! »

 

Le PGE, dénonce l’amalgame insultant et historiquement faux, utilisé par plusieurs

gouvernements en Europe, qui met sur le même plan les idées communistes

– pour les discréditer – avec les idées fascistes, racistes et chauvines.

En Roumanie, par exemple, une organisation ne peut s’appeler « communiste” car elle serait alors considérée

comme une « menace pour la sécurité nationale”. En ce moment même, une loi est débattue sur

l’”organisation des rencontres publiques”. Elle stipule que sont interdites les réunions publiques qui ont

pour but « la propagation d’idées totalitaires comme les idées fascistes, communistes, racistes, chauvines”.

En République Tchèque, le Parti communiste de Bohême-Moravie risque d’être suspendu ou interdit

pour des raisons tout aussi illégitimes.

Le PGE juge inadmissible que l’on compare les combats menés par les communistes – défenseurs

de la solidarité des peuples – à ceux qui ont causé les pires replis chauvins et reculs de civilisations sur notre

continent.

Il est scandaleux – au moment où les populismes progressent à nouveau en Europe et alors que

l’extrême droite vient d’entrer au gouvernement grec avec la bénédiction de l’Union européenne –

que des gouvernements falsifient ainsi l’Histoire, dans le but de discréditer toute forme de pensée

alternative à l’ultralibéralisme, à la dictature des marchés, au capitalisme et à l’impérialisme de l’OTAN.

Le PGE soutient les organisations concernées par ces attaques et s’élèvera contre toute tentative visant

à criminaliser, diaboliser et traiter la gauche européenne sur le même plan que l’extrème droite.

Parti de la gauche européenne

28 novembre 2011

Publié dans EUROPE, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Novembre 1831 : La révolte des canuts

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 novembre 2011

Source : Le Grand Soir - 21 novembre 2011 - par Jean-Pierre Dubois

URL de cet article : http://www.legrandsoir.info/novembre-1831-les-trois-glorieuses-proletariennes.html

Pour gouverner, il faut avoir Manteaux ou rubans en sautoir. Nous en tissons pour vous grands de la terre Et nous, pauvres canuts, sans drap on nous enterre…

Novembre 1831 :

Les Trois glorieuses prolétariennes

 

arton15161088d7.jpg

Les Trois glorieuses de juillet 1830 avaient marqué la victoire de la bourgeoisie sur la monarchie absolue : institution d’un « roi des Français » et du drapeau tricolore, triomphe de la propriété mobilière et arrivée au pouvoir du banquier Laffitte. Autant de « conquêtes » qui ne concernaient en rien le peuple lequel avait pourtant prêté généreusement son concours aux évènements.

Mais, à Lyon, seize mois plus tard et durant trois journées, survient une tout autre révolution : l’insurrection des ouvriers de la soierie – les canuts. Ce sont les Trois glorieuses prolétariennes.

Ce soulèvement « constitue un tournant dans l’histoire de la classe ouvrière, non seulement en France, mais dans le monde entier ».

C’est la première grande bataille ouvrière.

UNE EXPLOITATION FÉROCE

Les 400 négociants de la soie imposent aux 30.000 compagnons et chefs d’atelier tisserands des conditions de travail et de rémunération sordides. Les journées de travail durent quinze heures, parfois plus.
Pour diminuer les salaires, les fabricants prétextent la concurrence étrangère. De plus, les canuts et leur famille vivent le plus souvent dans des réduits étroits et insalubres où la tuberculose fait des ravages.

 

blanqui465f77.jpg

Pour Auguste Blanqui, « le devoir du travailleur lyonnais, l’homme-machine,

c’est de pleurer de faim, en créant jour et nuit, pour les plaisirs du riche,

des tissus d’or, de soie et de larmes ».

 

LA RÉSISTANCE

Les associations mutuellistes – secrètes car illégales – vont incarner la première forme de résistance du prolétariat lyonnais. Rapidement, elles servent de cadre au mouvement revendicatif.

La conscience de classe des ouvriers s’aiguise. Ils s’insurgent contre la bourgeoisie de 1830 qui n’a fait la « révolution que pour s’enrichir ».
De premières manifestations éclatent en février 1831. Des ouvriers sont arrêtés. Pour affronter l’armée, les canuts adoptent une organisation paramilitaire de volontaires structurée en compagnies.

En octobre, les canuts adressent une pétition au préfet exigeant l’augmentation de leurs salaires. Le 24, pour appuyer leur revendication, plus de 6.000 d’entre eux, rangés en sections, se dirigent vers la préfecture, en silence et sans armes. Une démonstration de force qui va frapper de stupeur la bourgeoisie lyonnaise. Le lendemain, le préfet publie un nouveau tarif de rémunération faisant droit à la revendication des ouvriers des soieries.

Toutefois une partie des fabricants s’opposent à cette augmentation. Ils interviennent auprès des autorités parisiennes. Avec succès, puisque, le 17 novembre, le préfet de Lyon concède que le tarif n’est qu’un « engagement d’honneur » et n’est pas légalement obligatoire. En riposte, réunis sur la place de la Croix-Rousse, les canuts décident de ne pas reprendre le travail et d’aller en masse dans la ville pour protester.

L’INSURRECTION

Le 21 novembre, quand les ouvriers descendent manifester dans le centre-ville, ils doivent faire face à des gardes nationaux qui ouvrent le feu. Des ouvriers tombent. C’est le début de l’insurrection.

Les canuts révoltés s’arment de pelles, de pioches, de bâtons et quelques-uns de fusils. Ils fondent de l’étain et du plomb pour en faire des balles. Ils enlèvent les pavés des rues pour les jeter des étages ou pour dresser des barricades. La bataille est acharnée. Le préfet ainsi qu’un général sont arrêtés et détenus. Ils ne seront libérés qu’en échange d’ouvriers faits prisonniers.

insurrectionc205a.jpg

Le lendemain, l’armée essaie de reprendre le contrôle de la ville. En vain. Les boutiques d’armuriers sont enfoncées et pillées. Les insurgés se rendent maître d’une caserne. Toutes les rues, les places, les quais sont hérissés de barricades. Une colonne entière de soldats doit capituler. Les forces de répression se dispersent. Certaines se laissent désarmer.

Le bilan est lourd : 100 morts et 263 blessés parmi les militaires, 69 morts et environ le double de blessés parmi les civils.

drapeaue0da2.jpg

(Drapeau des canuts révoltés).

[Lire la suite sur legrandsoir.info/]

 

Novembre 1831 : La révolte des canuts dans HISTOIRE canuts

Lire également :

http://rebellyon.info/21-novembre-1831-debut-de-la.html

A (re)lire sur notre blog :

Lyon, novembre 1831, 1ère révolte des canuts :

“Vivre en travaillant ou mourir en combattant”

 

Publié dans HISTOIRE | Pas de Commentaire »

Marseille : Pour la reconnaissance du Génocide Tzigane

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 novembre 2011

PCF 137 novembre 2011

Reconnaissance du Génocide Tzigane :

Lancement officiel des travaux du Comité d’Action

 

Reconnaissance du Génocide Tzigane : Lancement officiel des travaux du Comité d'Action

 

À l’époque de la mondialisation, nous devons œuvrer

à une compréhension mutuelle de l’histoire de chaque

peuple et ainsi faire en sorte que le respect de l’autre

soit le ciment d’un monde libre qui assume son passé.

C’est dans ce sens qu’œuvre le Comité d’Action pour

la Reconnaissance du Génocide Tzigane.

C’est au nom de ces valeurs universelles et de leur

rayonnement, et sans vouloir donner de leçon à qui que

ce soit, que nous avons la responsabilité de faciliter

activement l’expression du devoir de mémoire à travers

le monde, sans aucune exclusive et sans se voiler la face

dans notre pays.

Tout comme nous avons reconnu la Shoah,

reconnaissons le génocide tzigane.

 

Lundi 07 Novembre 2011, les membres du CARGT ont lancé officiellement leurs travaux, en présence

notamment de :

- Véronique Labbe, Présidente de l’Association Notre Route, - Gérard Ferrer, parrain de l’association,

- Frédéric Dutoit, ancien Député, Président du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen de Marseille,

- Michel Bourgat, Adjoint au Maire de Marseille, - Pascal Chamassian, Conseiller municipal apparenté PS,

Secrétaire national du Conseil Représentatif des Organisations Arméniennes de France,

- Sébastien Barles, Conseiller municipal de Marseille (verts-Europe écologie).

—> L’article de Médiapart — > Frédéric Dutoit sur MCM — > L’article de La Marseillaise

 

LCM : Entretien avec Frédéric Dutoit, conseiller municipal PCF.

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans France, HISTOIRE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

14-18 : Même les morts de Verdun n’ont plus le droit au respect

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 novembre 2011

Site national du PCF11 novembre 2011par Olivier Dartigolles

Projet de loi pour le 11 novembre :

un détournement inacceptable de l’Histoire

 

un détournement inacceptable de l'Histoire

De l’instrumentalisation de la lettre de Guy Môquet

en début de mandature aux dernières cérémonies

du 11 novembre avant les prochaines élections

présidentielles, Nicolas Sarkozy n’aura cessé de

vouloir réécrire l’Histoire. Aujourd’hui, il entend ainsi

imposer que

« chaque 11 novembre, tous ceux qui ont donné

leur vie pour la France, que ce soit pour la

défense de la patrie ou lors des opérations

extérieures auxquelles notre pays participe, seront

également associés à cet hommage solennel de la nation ».

Nicolas Sarkozy détourne l’hommage aux victimes de ce qui a été une immense et inutile boucherie pour justifier,

l’engagement hier contre des peuples colonisés en lutte pour leur liberté,et, aujourd’hui, la participation de

soldats français à la guerre en Afghanistan. C’est inacceptable. Les peuples européens ne doivent jamais oublier

l’immense horreur de celle qu’on a appelée malheureusement à tort :« la der des ders ».

 

Lire également :

sur agoravox.fr/Sarkozy et le jour national de mémoire : une manipulation

A voir :

sur dazibaoueb.com/ Tombés au front

Publié dans HISTOIRE | Pas de Commentaire »

1...678910...23
 

ahmed remaoun |
Fabrice FRICHET |
LE BLOG EDUCATIF |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ALGERIE/ PARTIS POLITIQUES/...
| MATTNA
| Bloc-notes de Raoul d'Andrésy