Communiqué du CVUH à propos de « Metronome ».

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 juillet 2012

 

 

Communiqué du CVUH à propos de Le CVUH souhaite revenir brièvement sur les raisons de son soutien

aux critiques du métronome impulsées par William Blanc (les Goliards)

et Christophe Naudin (Histoire pour tous).

La mise en scène médiatique d’un face à face Blanc/Deutsch, depuis

la dénonciation d’un élu FDG du soutien officiel de la mairie de Paris

à l’ouvrage de Lorànt Deutsch, couvre l’importance de la critique déjà faite

et à poursuivre.

Nous ne considérons pas que l’histoire appartient aux historiens et qu’il convient de traquer toutes les contre-vérités historiques

des ouvrages relevant du champ historique. En revanche, qu’un livre comme  Métronome, vertement antirépublicain et truffé

d’erreurs grossières, connaisse un tel succès, ne peut que nous interroger.

En ce sens, le travail de déconstruction entamé par William Blanc et Christophe Naudin procède d’une nécessaire vigilance

sur les instrumentalisations et détournements de l’histoire à des fins politiques. Pointer les réseaux éditoriaux, médiatiques

et politiques de soutien et promotion à des ouvrages comme  Métronome ne relève pas d’un pointillisme sourcilleux,

mais du souci de s’inscrire dans un débat démocratique sur les finalités critiques et civiques de l’histoire.

Laurent Colantonio, Sylvie Aprile, Anne Jollet, Fanny Madeline, Laurence de Cock, Véronique Servat,

Jean Vettraino, (membres du CA du CVUH) et Michèle Riot-Sarcey.

CVUH : Comité de Vigilance face aux Usages publics de l’Histoire

 

Lire également :

« Métronome » : un succès historique ?

 

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Dans l’Humanité de ce lundi : se souvenir du Vel’ d’Hiv

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juillet 2012

 

 

Dans l'Humanité de ce lundi : se souvenir du Vel' d'Hiv dans France 2012-07-15vel-d-hiv-hqIl y a 70 ans débutait la rafle du Vel’ d’Hiv’.

Du 16 au 17 juillet 1942, 13.152 Juifs étrangers réfugiés

en France sont arrêtés.

Ce crime signe la participation de l’État français à la politique d’extermination

des juifs d’Europe.

L’Humanité de ce lundi poursuit le travail de mémoire.

A lire dans notre édition :

- Rafle du Vel’ d’Hiv, « Pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez… »

- « La participation de la France, une tâche indélébile« , entretien avec Annette

Wieworka, historienne française spécialiste de la Shoah

- Le long chemin vers la reconnaissance d’un crime d’État dans la déportation

- Rachel, Léon, Henri, Lena, Jacob, Lola, Addy, Jean, Maurice… des enfances volées :

témoignages de rescapés des rafles issus du coffret DVD Nous étions des enfants

A lire aussi sur l’Humanité.fr:

Tous nos articles consacrés à la résistance et à la Seconde guerre mondiale

Les cérémonies du souvenir du Vel’ d’hiv. Une cérémonie aura lieu ce lundi à partir de 11 heures à la cité de la Muette,

devant l’ancien camp d’internement d’où furent déportés vers les camps d’extermination des milliers de Juifs, victimes notamment

de la grande rafle de juillet 1942. La commémoration officielle aura lieu le dimanche matin 22 juillet sur les lieux de l’ancien Vel’d'Hiv’,

à Paris, détruit en 1959, en présence du président de la République François Hollande. Deux expositions consacrées aux enfants

de la Shoah se tiennent à Paris, au Mémorial de la Shoah et à l’Hôtel de Ville. Une troisième, intitulée « La rafle du Vel’d'Hiv’

les archives de la police » s’ouvre lundi à la mairie du IIIe arrondissement de Paris.

 

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Fonds audiovisuels du PCF : une mine d’or pour historiens et curieux en tous genres

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 juillet 2012

 

Films du PCF :

des documents inestimables accessibles à tous

 

« La Vie est à nous » – Réal : collective sous la direction de Jean Renoir – 1936

Fonds audiovisuels du PCF : une mine d’or pour historiens et curieux en tous genres dans Cinema vie_est_a_nous_2_0Les fonds audiovisuels du Parti Communiste

français et du mouvement ouvrier et

démocratique sont rassemblés sur le site

cinearchives.org.

Cette précieuse base de données, ouverte

à tous, est aujourd’hui actualisée pour une plus

grande clarté et un meilleur accès.

La mission du site est simple : conserver et promouvoir ces archives. Avec plus de 1200 sources audiovisuelles, Ciné-Archives

est une mine d’or pour historiens et curieux en tous genres. Intéressés par la Seconde Guerre mondiale ? Des films exceptionnels

sur la mobilisation des maquisards ou sur la Libération sont archivés. De même pour les évènements de 1968, l’outil audiovisuel

est tout indiqué pour témoigner du bouillonnement étudiant et ouvrier de ce mois de mai, et permettre aux jeunes générations

de se rendre compte de l’effervescence de cette situation si unique. 

Depuis 1928, le Parti Communiste a produit ou recueilli de nombreux films ou documentaires audiovisuels. Ceux-ci ont été

réalisés pour différentes raisons : appuyer les mouvements sociaux, communiquer des théories et des mesures voulues

par le Parti, mais surtout  pour des raisons culturelles et plus largement pour l’histoire. Ces documents constituent en effet

des sources historiques essentielles. C’est un véritable voyage dans le temps qui est permis grâce à ces archives. Le plus

vieux film témoigne de la Fête de Garches, fête qui remplace celle de l’Humanité entre 1925 et 1932. Le préfet de Paris refusant

de laisser à l’usage du PCF les parcs domaniaux, c’est l’union des Syndicats de la Région Parisienne (C.G.T.U) qui organise

l’événement. L’Humanité y tient toutefois un stand, qu’on peut apercevoir dès le début de l’extrait proposé. Le film déroule

ensuite toutes les activités proposées par la fête et met en évidence le succès de l’événement par l’important nombre de

participants.

 

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Hors-Série l’Humanité : Algérie 50 ans d’indépendance

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2012

 

Hors-Série l'Humanité : Algérie 50 ans d'indépendance dans Algerie algerie_3-227x300

L’Humanité a lancé, lundi 5 mars 2012 , un hors-série dédié

au cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie.

Un numéro d’histoire, d’analyses et d’entretiens sur la fin

de la guerre, jusqu’à l’Algérie d’aujourd’hui, confrontée

au vent des révoltes dans les pays voisins.

Ce hors-série comprend, également, le DVD du film

« Le Peuple en marche », un documentaire de René Vautier avec,

en bonus, les courts-métrages « Techniquement si simple »,

« La Caravelle » et la « Loi du silence ».

 


http://www.dailymotion.com/video/xp87zx

www.dailymotion.com/video/xp87zx

Hors-série de l’Humanité : Algérie, 50 ans d’indépendance par BerbereTV
Le nouveau hors-série de l’Humanité “Algérie, 50 ans d’indépendance” est disponible dans les kiosques

 

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L’Histoire de l’Union Européenne en 5 vidéos

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2012

 

En ce weekend de ratification d’un nouveau traité européen, voici en vidéo un exposé

sur l’histoire de l’Union Européenne et de ses institutions, afin de comprendre comment

nous en sommes arrivés là.

La leçon est proposée par Gaël de Santis, journaliste spécialisé sur l’Europe

et actuellement envoyé spécial de l’Humanité à Bruxelles.

 

http://www.dailymotion.com/video/x8kbz9

www.dailymotion.com/video/x8kbz9

Gaël de santis 1/5 par cn-pcf_formation

 

Pour voir les autres vidéos, cliquez sur les liens ci-dessous :

 

 

Source : humanite.fr/  3 mars 2012

 

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Ambroise Croizat, le « ministres des travailleurs »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 février 2012

 

Ambroise Croizat, moderne penseur de la solidarité

 

Ambroise Croizat, le Ambroise Croizat, le « ministre des travailleurs », selon l’affectueux surnom qui lui fut donné

de son vivant, « fut de ces personnalités politiques auxquelles notre pays, notre République

et notre démocratie doivent leurs plus belles conquêtes sociales du Front populaire puis

de la Libération ». Et d’en donner la liste : Sécurité sociale, généralisation des retraites,

des congés payés et de la semaine de 40 heures, des conventions collectives, du régime

des prestations familiales, des comités d’entreprise, du statut des délégués du personnel,

de la médecine du travail, de la reconnaissance de maladies professionnelles, de la prévention

et du traitement des accidents du travail, du statut des électriciens et des gaziers, de celui de la fonction publique…

Une liste correspondant mot à mot au travail de sape entamé par la droite, qui a détruit en cinq ans beaucoup de ce que

des décennies de lutte avaient créé pour le bien commun.

« En octobre 1950, nous rappelle l’historien Michel Etiévent, Ambroise Croizat prenait pour la dernière fois la parole

à l’Assemblée nationale », et « prononçait des mots que nous, communistes de 2012, faisons entièrement nôtres, poursuit

Pierre Laurent.

Jamais, nous ne tolérerons que soit renié un seul des avantages de la Sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir,

et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès ».

Extrait de l’hommage rendu par Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

(Article de l’Humanité du 20 février 2012)

 

Association Ambroise Croizat

http://www.dailymotion.com/video/xldu8t

www.dailymotion.com/video/xldu8t

par nouveauxmessagers

*

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Hommage à Ambroise Croizat

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2012

 

Ambroise Croizat, ministre communiste, ministre des travailleurs,

créateur de le sécurité sociale

Hommage à Ambroise Croizat dans HISTOIRE 1602628479

 

La protection sociale est une des avancées majeures de la Libération.

C’est un ministre communiste qui a eu le courage et la volonté de les

imposer de les mettre en œuvre à un moment où tout le pays était à

reconstruire .

A l’heure des graves remises en cause des garanties collectives des

financements de la protection sociale par Nicolas Sarkozy ,

le Parti communiste tient à honorer la mémoire d’Ambroise Croizat

et son œuvre .

La solidarité, le financement par cotisations sont modernes et d’actualité . Dans un monde d’exclusion

la protection sociale est un rempart à consolider et à promouvoir . Ambroise Croizat l’a inventée .

Le Parti communiste français vient de lui rendre hommage, vendredi 17 février, au cimetière

du Père Lachaise à Paris en présence de Pierre Laurent.

 

BIOGRAPHIE

2654216034 Ambroise Croizat dans PCF

Ambroise Croizat le bâtisseur de la Sécurité sociale,

celui qui avait donné le goût de la dignité au peuple de France.

Ouvrier métallurgiste à treize ans, député communiste

du Front populaire, il participe à l’élaboration, dans la clandestinité,

du programme du Conseil national de la résistance qui débouche,

à la libération, alors qu’il est ministre du Travail, sur la création

de la Sécurité sociale.

 

[Lire la suite]

arton2105-269x300 Pierre Laurent

 

Michel Etiévent (*)

(*) Auteur d’Ambroise Croizat ou l’invention sociale

et de Marcel Paul, Ambroise Croizat, chemins croisés d’innovation sociale.

Livres disponibles auprès de l’auteur, 520 avenue des Thermes,

73600 Salins-les-Thermes (25 euros l’un + 5 euros de port l’unité).

 

 

Source : PCF Evry « communiste comme un grand ciel »  19 février 2012

 

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8 février 2012 : Charonne, on n’oublie pas !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 février 2012

 

8 février 2012 : Charonne, on n'oublie pas ! dans HISTOIRE 8-2-20122-300x147

 

Le 8 février 1962, neuf personnes tombaient au métro Charonne sous les coups de la répression policière

d’une rare férocité, alors que 60 000 manifestants défilaient contre les attentats de l’OAS.

Cinquante ans plus tard, l’Humanité de ce mercredi 8 février 2012 rappelle cette sanglante page

de l’histoire française à travers un cahier de quatre pages de témoignages d’une rescapée, de témoins

et d’un journaliste de l’Humanité présent.

A lire :

  • « Après le massacre, la situation a basculé »: militant communiste du XXe arrondissement de Paris, Henri Malberg, alors âgé de 32 ans,

se trouvait au métro Charonne

  • « La liste des victimes s’allongeait, c’était vraiment affreux. Nous étions en rage » : entretien avec Jean Le Lagadec, journaliste

de la rubrique politique de l’Humanité

  • « Je pensais juste à respirer » : en février 1962, la sociologue Maryse Triper a 16 ans. Rescapée de la manifestation, elle a toujours tu

son histoire, jusqu’à ce que deux auteurs en fasse une bande dessinée

  • « J’étais un jeune étudiant communiste du lycée Buffon »: témoignage de Nicolas Devers-Dreyfus, qui avait quinze ans à l’époque.

 

9-une-lead7-200x300 Charonne dans Hommages10-ont-tue-209x300 l'Humanité dans POLITIQUE

Une non-censurée de la première édition

de l’Humanité du 9 février 1962

 

Pour voir les autres documents, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dans l’Humanité : Il y a 50 ans, le massacre de Charonne

 

 

 

 

Source :humanitefr le 7 Février 2012

 

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« Charonne, n’oublions jamais » : 50e anniversaire de la répression de la manifestation de Charonne contre la guerre d’Algérie

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 février 2012

Le 8 février : 50ème anniversaire de Charonne

 

« Charonne, n'oublions jamais » : 50e anniversaire de la répression de la manifestation de Charonne contre la guerre d'Algérie dans HISTOIRE charonne_le_8_fevrier_2_web-205x300

Après avoir semé la terreur en Algérie l’OAS, organisation criminelle

d’extrême droite, va étendre l’insécurité sur le territoire métropolitain.

Les attentats se développent et prennent de l’ampleur en novembre,

décembre 1961, en janvier 1962.

Le 7 février 1962, dix attentats au plastic sont commis par l’OAS suscitant

une profonde réprobation dans l’opinion publique.

Le 8 février 1962, à l’appel des UD CGT Seine et Seine et Oise, de l’Union

Régionale CFTC, de l’UNEF, du SGEN, de la FEN de Seine et Oise,

une manifestation est organisée avec le soutien du PCF, du PSU,

des Jeunesses Communistes, des Jeunesses Socialistes Unifiées

de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne et du Mouvement de la Paix.

Cette manifestation pacifi que contre les attentats de l’OAS, la complicité du gouvernement et la poursuite de la guerre en Algérie

est réprimée avec une violence terrible et meurtrière.

Neuf syndicalistes tombent sous les coups des forces de police placées sous l’autorité de Papon, Préfet de police et Frey,

Ministre de l’intérieur ; des centaines d’autres sont gravement blessés.

Ainsi, Anne-Claude Godeau, Fanny Dewerpe, Suzanne Martorell, Daniel Fery, Jean-Pierre Bernard, Edouard

Lemarchand, Hyppolite Pina, Maurice Pochard et Raymond Wintgens sont lâchement assassinés.

Le 13 février, un million de Parisiens leur rendant hommage au cours d’obsèques grandioses, de la République au Père

Lachaise, élevait une protestation solennelle : paix en Algérie, droit du peuple algérien à son indépendance.

Le massacre de Charonne s’inscrit dans une période plus large de brutalités policières et de luttes contre la colonisation.

La plus sauvage des répressions est marquée par des dates :

Le 14 juillet 1953, sept manifestants dont 6 algériens sont tués par la police.

Le 17 octobre 1961, des milliers de manifestants algériens défilent pacifiquement à Paris, plusieurs centaines seront

assassinés par la police de Papon.

Derrière les auteurs, n’y a-t-il pas des responsables à ce moment là aux plus hauts niveaux de l’Etat ?

Charonne va constituer un tournant, un basculement de l’opinion publique française qui va aboutir le 19 mars 1962 à la

fin de la guerre et au 1er juillet 1962 à la proclamation de l’indépendance de l’Algérie.

En donnant leurs vies pour la justice, la liberté et la paix ces militants ont oeuvré pour que vivent toutes les valeurs du progrès

social d’antiracisme, de solidarité.

Celles-ci sont pleinement d’actualité au moment où tant de peuples se révoltent et cherchent des voies nouvelles pour

la démocratie et la coopération internationale, au moment où l’extrême droite en France et en Europe relève la tête de façon

inquiétante.

En une période où le besoin d’histoire est si prégnant dans la société française, où est revendiquée une exigence de vérité,

il n’est pas inutile de se souvenir, de s’indigner et d’agir.

Se souvenir pour honorer la mémoire de ses hommes et femmes, faisant le choix de surmonter leur peur pour refuser

le colonialisme et proclamer leur attachement à la démocratie.

Agir pour exiger justice et vérité, reconnaissance par les plus hautes autorités de la France de ces crimes commis

par l’État que furent le 17 octobre 1961 et Charonne le 8 février 1962.

 

Organisations signataires

Comité Vérité et Justice pour Charonne – Union Régionale CGT Île-de-France – Fédération Syndicale Unitaire – Parti Communiste Français – ACCA (Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui) ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) – FNACA Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie – Paris) – UJRE (Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide) – AACCE ( Association des Amis de la Commission Centrale de l’Enfance) – ANPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS) – Institut d’Histoire Sociale CGT Île-de-France – Mouvement Jeunes Communistes de France – CGT RATP – UNEF (Union Nationale des Étudiants de France) – Les amis de Max Marchand, Mouloud Feraoun et leurs compagnons ….

Source :  humanitefr dans Hommages le 3 Février 2012

À midi, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF prononcera une allocution lors du rassemblement organisé par le comité Charonne sur les lieux du massacre au métro Charonne – Paris XI

La cérémonie sera suivie d’une manifestation jusqu’au cimetière du Père Lachaise.

 

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Fernando Hernández Sánchez : « Guerre ou révolution. Le PCE dans la guerre civile »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 février 2012

 

Entretien avec l’historien espagnol Fernando Hernández sur le rôle

du PCE dans la guerre civile :

« Le PCE fut le meilleur des partis républicains de l’histoire du pays »

 

Entretien avec Fernando Hernández Sánchez, auteur du livre

‘Guerre ou révolution. Le PCE dans la guerre civile’

« Le PCE est devenu pendant la guerre le meilleur parti républicain de l’histoire de l’Espagne »

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Mario Amorós / Le Monde Diplomatique (édition espagnole)

Fernando Hernández Sánchez :

« Le PCE fut, sans aucun doute, une des colonnes maîtresses de la mobilisation de masse

pour faire face à l’effort de guerre à l’ère de la ‘guerre totale’. Il s’est érigé en pilier de l’effort

de guerre républicain, contribuant à rendre possible ce qu’aucune autre nation européenne

n’avait mis en œuvre avant elle : résister avec les armes à l’imposition du joug fasciste.

Il est resté loyal jusqu’à la fin envers le gouvernement Negrin, qui se proposait de mener

jusqu’au bout la bataille en sauvegardant la dignité nationale et les vies des combattants

engagés. »

 

Voilà une des conclusions que Fernando Hernández Sánchez (Madrid, 1961), docteur en

Histoire contemporaine pour l’UNED, expose dans la dernière partie de Guerre ou Révolution.

Le Parti communiste d’Espagne dans la guerre civile (Critica). Fruit d’un travail de plusieurs années,

avec un examen rigoureux de la documentation issu de neuf centres d’archives, de la presse de l’époque et d’une vaste

littérature citée en 979 notes, ce livre de 574 pages, très bien écrit, met fin à 70 ans de manipulations et de propagande

et est déjà l’œuvre de référence sur le sujet qu’il traite.

Auteur également du livre sur le dirigeant communiste Jesús Hernández et co-auteur avec Angel Viñas de l’indispensable

La Construction de la république. Hernández Sánchez, professeur à l’IES Sefarad de Fuenlabrada (Madrid) arrive à l’heure

à notre rendez-vous aux Archives historiques du Parti communiste d’Espagne.

Avec la proclamation de la IIe République, le PCE a retrouvé la légalité, mais est une force marginale.

Quelles raisons expliquent sa croissance dans la période suivante ?

C’est une histoire étonnante, le passage d’une position ultra-périphérique dans le système politique à une position centrale

dans une période très courte, et cela a beaucoup à voir avec la dynamique de ce moment historique. Sur le plan de la politique

communiste, il y eut plusieurs événements déterminants. D’une part, le remplacement en 1932 de l’ancienne direction qui restait

attachée à l’idéologie radicale « classe contre classe » et du « social-fascisme », qui était alors la ligne de l’Internationale

communiste, par la nouvelle direction de José Diaz, de la Pasionaria, d’Hernandez, d’Uribe… Et, d’autre part, le tournant d’une

très grande importance qui se produisit en 1935 avec le VIIe Congrès de l’Internationale communiste et la constitution des fronts

populaires. Le PCE a cessé d’être une force symbolique, qui entretenait un discours ultra-radical et idéaliste, pour adopter

des positions plus pragmatiques et se rendre plus visible pour la classe ouvrière, surtout à partir de la revendication

des événements d’octobre 1934 en Asturies.

Un parti ne conquiert pas seulement un espace politique parce qu’il le mérite, mais aussi parce que d’autres le lui cède.

Dans ce cas-ci, le Parti socialiste et Largo Caballero ont renoncé concrètement à se revendiquer de ce qui s’était produit en

Asturies, qui fut un exemple de résistance face à ce qui aurait pu être la mise en place d’un totalitarisme par la voie parlementaire,

comme cela finit par arriver en Allemagne ou en Autriche. En revanche, le PCE a développé une campagne très intense et efficace

d’agitation autour des prisonniers, de leurs familles, des orphelins… ce qui a commencé à en faire une force politique plus visible.

Que fut son rôle dans la naissance du Front populaire, créé pour les élections de février 1936 ?

La formation du Front populaire a bénéficié de ce changement de ligne politique des communistes à l’échelle internationale,

mais étant donnée l’influence limitée qu’avait alors le PCE, il reposait essentiellement sur l’alliance des républicains

et des socialistes. Dans le cadre de ce pacte, Largo Caballero a vu dans le rapprochement avec les communistes et les autres

forces de gauche une façon de faire contre-poids aux traits réformistes que l’aile centriste de son parti et les républicains

bourgeois désiraient imprimer au Front populaire. Comme il n’était pas assez fort pour lui apporter un contenu socialisant,

l’engagement fondamental du PCE dans ce pacte fut de garantir, par son travail de mobilisation et d’intensification de sa présence,

que son contenu réformiste soit mené à bien intégralement.

Dès les premières semaines de la guerre, le Parti communiste, qui avait créé le Cinquième régiment des milices populaires,

avait misé sur la formation d’une Armée populaire avec discipline et unité de direction, la mise à niveau de l’industrie de guerre,

l’organisation de fer des arrières pour assurer la production et l’approvisionnement…

[Lire la suite sur solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/]

 

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