Écrit contre le fascisme

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 juin 2014

 

Écrit contre le fascisme

 

CaptureHenriBarbusseHenri Barbusse

 

Après avoir dénoncé la violence ligueuse des « Jeunesses patriotes » en France,

Henri Barbusse écrit :

 » Il se passe actuellement dans le monde entier et principalement en Europe,

un événement d’une importance capitale qui exerce une influence grandissante

sur la vie sociale et politique : C’est la création et l’évolution du fascisme.

 

Qu’est-ce exactement que le fascisme ? La création et l’évolution du fascisme résultent de l’état de malaise

et d’incertitude, des difficultés grandissantes de la vie, des menaces économiques et autres, qui surgissent

de toutes parts, en un mot de la situation précaire où se débattent actuellement dans presque tous les pays

toutes les couches moyennes de la population.

Le vrai moteur du fascisme, ce sont les pouvoirs d’argent, qui ont su et qui ont pu, grâce aux moyens gigantesques

de publicité, de propagande et d’action dont disposent ceux qui disposent des richesses, attacher à leur politique

la petite et la moyenne bourgeoisie en canalisant dans le sens de la conservation et de la réaction sociale

son mécontentement, ses appréhensions et ses souffrances.

Nul ne peut contester que de nos jours, et dans les institutions actuelles, tout ce qui est fait d’essentiel est plus

ou moins conduit par les grands détenteurs du capital. Si le capitalisme, c’est à dire la mainmise de l’oligarchie

de l’argent sur les choses sociales, a toujours plus ou moins conduit les affaires humaines, cette emprise est arrivée

aujourd’hui à toute sa plénitude.

Ce ne sont pas seulement les capitalistes américains qui l’affirment (et ils ont l’autorité de le faire), ce sont

tous les économistes et tous les observateurs, à quelque opinion ou à quelque caste qu’ils appartiennent.

Or, partout le capitaliste a suscité le fascisme. Il l’a mis sur pied et lui a donné l’élan. Et ce n’est un secret pour

personne que le fascisme italien et tous les autres fascismes nationaux sans exception se sont accrus grâce à l’appui

financier de la grande bourgeoisie riche, de la grande industrie et des banques. Le fascisme sort du capitalisme.

Il en est la résultante logique, le produit organique.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

 

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9 juin 1944 : les pendaisons de Tulle

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 juin 2014

LA VOIX DES SUPPLICIÉS

TULLE 9 JUIN 1944

Jacques-Hubert FROUGIER le poète, Sébastien FARGE l’accordéoniste

et Daniel ESMOINGT le sculpteur expriment chacun dans leur art,

le drame du 9 Juin 1944 à TULLE

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

 

La voix des suppliciés (le texte)

Capturependusdetulle1Capturependusdetulle

*

Les pendaisons de Tulle, crime sans châtiment

 

Extrait de l’article

Une décharge au bord de la route, surplombant la rivière Corrèze, fut le premier lieu de sépulture des 99 pendus de Tulle, le 9 juin 1944. Un retour sur les faits : dès le 7 juin 1944, les FTP avaient investi la ville de Tulle et fini par infliger de lourdes pertes à la garnison allemande, lorsque, le soir du 8 juin, survint la division blindée SS Das Reich. Celle-ci décida de faire exemple en s’en prenant à la population civile de Tulle, pour diffuser à l’échelon régional un message de terreur et pour dissuader la population civile de soutenir la Résistance. Le commandant SS Lammerding, un habitué de la répression massive pratiquée à l’Est, décida la pendaison de 120 civils ; en fait, 99 habitants furent pendus et, le 10 juin, 149 furent déportés, dont 101 ne devaient pas revenir. Depuis lors, l’« affaire de Tulle » a été amplement utilisée par les milieux pétainistes et négationnistes pour diffamer la Résistance FTP dans son ensemble. L’auteur B. Kartheuser réfute cette version des événements en démontrant – document à l’appui – que la troupe SS était animée, a priori, d’une volonté de faire un exemple en transposant les pratiques usuelles en Europe de l’Est et que les pendaisons et les déportations des civils ressortent de la responsabilité partagée de la Wehrmacht (haut commandement à Paris et dans la région), des SS et du SD, la police politique.

Walter, agent du SD à Tulle. Tome 4, les Pendaisons de Tulle. Crime sans châtiment, de Bruno Kartheuser. Éditions Krautgarten (*), 2008, 496 pages, 36 euros.

Pendus de Tulle : « les criminels n’ont pas été châtiés »

Fabrice Grenard restitue le contexte du massacre de Tulle et les événements qui y ont concouru

Le lendemain, 10 juin 1944, la division Das Reich commettra le massacre d’Oradour-sur-Glane, à une centaine de kilomètres de Tulle.

 

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16 mai 1944 – 16 mai 2014 : 70e anniversaire du soulèvement du camp des familles tziganes de Birkenau

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mai 2014

 

Les Rroms célèbrent les 70 ans de l’insurrection de Birkenau, le 16 mai 1944.

 

Eugénie Barbezat – 18 Mai, 2014

 

insurrection gitane

Pour le 70e anniversaire du soulèvement du camp

des familles tziganes de Birkenau, la fête foraine

de l’insurrection gitane, devant la Basilique de St-Denis (93)

avait pour ambition de faire connaitre cet épisode

ignoré de la seconde Guerre Mondiale.

Reportage.

 

Au programme de ce week-end festif : un stand de tir au fusil,

des pommes d’amour à déguster, un spectacle de danse Tsigane

traditionnelle d’Europe de l’Est, et de la musique bien sûr

allant du Jazz Manouche avec la famille Rheinhart au rap Rom…

Tous les amoureux de la culture Tzigane avaient de quoi satisfaire leur passion samedi et dimanche sur le parvis

de la basilique de Saint Denis (93),  là où  il est fait mention pour la première fois de la présence des « Tziganes »

sur le territoire de France.

 

Capturetsiganes   capture d’écran

 

  Mais, sous ses airs de kermesse, cette « fête de l’insurrection

  gitane » est très lourde de sens puisqu’elle célèbre le 70ème

  anniversaire du soulèvement, le 16 mai 1944,

  du « camp des familles tziganes », d’Auschwitz II- Birkenau.

 

 

Une Histoire que nous rappelle Bill Bila, représentant de l’association La voix des Rroms

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

Le décret d’Auschwitz de  Himmler du 16 décembre 1942 ordonne la déportation à Auschwitz-Birkenau

de tous les Tsiganes qui vivent encore dans le Reich allemand. Il constitue la dernière étape d’un plan

pour l’extermination des Tsiganes. La déportation massive des Roms et Sinti allemands, autrichiens

et tchèques vers Auschwitz-Birkenau commença en avril 1943. Plus de 20 000 Roms et Sint étaient

entassés dans 32 baraques en bois dans la ”section tsigane” d’Auschwitz.

En juin 1944, 70% d’eux étaient déjà morts. Parmi les survivants, ceux qui étaient encore aptes

au travail furent transférés dans d’autres camps de concentration et les autres 2 879 détenus furent

gazés dans la nuit du 2 août 1944.

« hommes, femmes, enfants tous entièrement dépouillés de leurs vêtements, sont entassés

dans les camions. Les cris, les vociférations nous parviennent très nettement. Les SS hurlent,

les femmes ont des crises de nerf, les enfants pleurent, et les camions partent maintenant

à toute vitesse. Dans quelques instants seront consumées toutes ces vies humaines qui,

aux yeux de l’Allemagne, ont commis le crime immense et impardonnable d’être Tsigane »

(Général Rogerie)

 

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Grève des mineurs de 1948 : Quand un gouvernement socialiste usait et abusait de la répression syndicale et faisait tirer sur des ouvriers…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 mai 2014

Le bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin.

 

Mineur(s): à la mémoire des gueules noires de 1948

 

Quand un gouvernement socialiste usait et abusait de la répression

syndicale et faisait tirer sur des ouvriers…

 

Captureanzinoct48   35 000 soldats dans le Nord Pas-de-Calais

   photo : Anzin, octobre 1948

  Travailleurs. « Le renouvellement de ces attaques

  sauvages oblige le gouvernement à décider que,

  à l’avenir, les forces de l’ordre, lorsqu’elles seront

  ainsi assaillies, pourront se défendre après les sommations

  nécessaires. »

  Ainsi parle François Mitterrand.

 

Nous sommes en 1948, la grande grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais vient de s’achever

par une répression d’une rare violence, et les « forces de l’ordre » en question, au service

du gouvernement socialiste de l’époque, ont répondu aux instructions du ministre de l’Intérieur,

Jules Moch, sorte de Clemenceau au petit pied, donc plus dangereux encore que son triste prédécesseur.

Les « attaques sauvages » évoquées par Mitterrand, alors secrétaire d’État à la présidence du Conseil,

ne sont rien d’autre que des faits de grève, menés par les ouvriers des mines de France en rébellion

contre les décrets signés par Robert Lacoste, ministre de l’Industrie, qui, d’un trait de plume, venait

de leur supprimer les acquis sociaux obtenus à la Libération.

Ces travailleurs de la terre noire ne sont pourtant pas n’importe qui. Résistants pour la plupart,

militants CGT et/ou communistes, ils avaient été les acteurs courageux d’une grève pour l’histoire,

en 1941, déjà à l’appel de la CGT et du PCF clandestin, pour « du savon et du pain », acte de résistance

et d’espoir au cœur de la nuit noire. Ce sont ces mêmes hommes, ces mêmes familles, qui se battent

pour les salaires et la dignité de leurs droits, que le gouvernement socialiste de 1948 traite comme

des ennemis. La même année, la CGT a remporté haut la main les élections professionnelles et organisé,

dans la foulée, un référendum auprès des mineurs : 89 % votent pour la grève dans le Nord-Pas-de-Calais.

Ils cessent le travail le 4 octobre, dans l’unité syndicale. L’action se durcit. Le gouvernement lance les CRS,

la gendarmerie et l’armée. Bilan ? Six morts, 2 000 arrestations, autant de condamnations à la prison

et des centaines de vies brisées.

Gauche. L’histoire est bien connue des lecteurs de l’Humanité, hélas moins du « grand public »,

qui découvrira avec plaisir et stupéfaction, n’en doutons pas, le très beau livre de la journaliste

du Canard enchaîné, Dominique Simonot, Plus noir dans la nuit (éditions Calmann-Lévy), récit circonstancié

de ces événements, réalisé avec les témoignages directs des derniers héritiers vivants.

Toute leur vie, ces gueules noires ont réclamé compensation, et il leur a fallu attendre 2011¹ et un arrêt

de la cour d’appel de Versailles pour que dix-sept d’entre eux, anciens employés des Charbonnages

de France, perçoivent 30 000 euros d’indemnisation pour licenciement abusif et discrimination.

L’épisode judiciaire soldait l’une des plus longues batailles de l’histoire syndicale.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

¹  Grève de 1948 : charbons gagnants

Grève des mineurs de 1948 (Pierre Outteryck)

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Commémoration du 8 mai : « Il y a une édulcoration de la notion de fascisme » (Jean-Paul Scot)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 mai 2014

 

Commémoration du 8 mai :

« Il y a une édulcoration de la notion de fascisme »

 

Propos recueillis par Eugénie Barbezat

Extraits

jeanpaulscot

  Ce 8 mai, la France commémore le 69e anniversaire de la victoire

  des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale

  en Europe.

  L’historien Jean-Paul Scot analyse le sens de cette commémoration

  à laquelle il faut redonner du contenu politique.

 

Signée en deux temps, la capitulation de l’armée du Reich a mis fin à un conflit qui fit plus de 36 millions

de morts sur le continent. Mais « On minimise trop souvent la portée des idéologies fasciste

et nazie dont on commémore aujourd’hui la défaite », analyse Jean-Paul Scot.

Humanite.fr : Pourquoi faut-il commémorer le 8 mai 1945 ?

Jean-Paul Scot : La capitulation de l’Allemagne Nazie, c’est très différent de la fin d’une simple guerre impérialiste,

basée sur la conquête de territoires, comme l’était la première guerre mondiale. Dans le cas de 1945, la victoire est

celle contre une tentation de domination idéologique, basée sur des principes antidémocratiques, de discrimination

raciale, anti socialistes et anti-communiste. En 1945 on ne faisait pas la différence entre la victoire sur l’Allemagne

et la victoire sur le nazisme, les deux étaient intimement liées. Et aujourd’hui, combattre les fondements

de cette idéologie reste très important.

[...]

Humanite.fr : A la veille des élections européennes auxquelles se présentent des candidats

d’obédience fasciste issus de tous les pays membres de l’Union européenne, quel sens doit avoir

cette commémoration du 8 mai 1945 ?

Jean-Paul Scot : Il est plus que jamais nécessaire de rappeler que la guerre de 1939-45 n’a pas été comme les deux

précédentes (1870 et 1914), motivée par des raisons impérialistes diplomatiques ou militaristes.

Cette seconde guerre mondiale luttait contre les fascismes en général et le nazisme en particulier, c’est-à-dire

une conception du monde anti-démocratique qui repose sur  la discrimination raciale et ethnique.

Chez Hitler l’antisémitisme était consubstantiel de sa pensée et de sa politique. Mais le nazisme n’est pas réductible

à l’antisémitisme et à la Shoa. Partout où des régimes nazis ou fascistes ont sévi, cela s’est traduit par des dictatures

antisociales mises en œuvre par les  forces réactionnaires et de la bourgeoisie dominante de ces États au profit

de la domination de ces états par les puissances du capitalisme financier. Cela, on l’oublie trop souvent !

Il faut commémorer la fin de la guerre et la victoire contre le régime nazi, mais en clarifiant ce qu’est ce fascisme

dont l’aspect délétère contre la démocratie économique et sociale est trop souvent occulté.

Humanite.fr : En quoi cela peut-il être utile pour aujourd’hui ?

Jean-Paul Scot : Tous les mouvements anti-européens d’extrême droite sont fondamentalement anti démocratiques,

bien qu’ils soient susceptibles d’arriver au parlement européen par la voix des urnes. Le danger de ces nouvelles

entités politiques c’est leur populisme. Il faut absolument rappeler et faire comprendre que leurs discours sont

purement démagogiques. Ces partis sont en lien direct avec les oligarques des pays de l’Est qui les financent.

Ils ne sont pas du tout en rupture avec le système capitaliste, contrairement à ce qu’ils prétendent parfois !

Ils critiquent la mondialisation, mais seulement au nom des intérêts particuliers de groupes d’oligarques, pas de celui

des peuples !

Cela, il faut le rappeler à l’occasion du 8 mai.

*
[Article complet sur humanite.fr]

 

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Premiers « 1er mai », de Chicago à Vallauris

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 avril 2014

 

HISTOIRE

Premiers « 1er mai », de Chicago à Vallauris 

 

Philippe Jérôme – 29/04/2014

 

emeuteschicago

  Défilé chantant, discours et remise de cadeaux, banquet

  et bal populaire : à Vallauris ce 1°Mai 1909, le premier

  dans l’histoire de la cité des potiers, on est loin, très loin

  des émeutes sanglantes de mai 1886 à Chicago

  qui amèneront la II° Internationale, par la voix du français

  Raymond Lavigne, à proposer, le 20 juin 1889

 

« que soit organisée une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes

à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent en demeure les pouvoirs publics de réduire légalement

à huit heures la journée de travail… ».

« Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui ».Augustin Spies,

anarcho-syndicaliste américain, condamné à mort et pendu le 11 novembre 1886 à Chicago.

« Vous qui ne craignez pas de faire massacrer les ouvriers et de jeter en prison des membres de la CGT

sous prétexte d’entrave à la liberté du travail, nous vous demandons ce que vous allez faire devant les menaces

du syndicat patronal de Vallauris ! ». Léon Morel, secrétaire général de la Bourse du travail de Nice. Lettre

de septembre 1908 au président du Conseil, Georges Clémenceau, après le lock-out des ouvriers potiers.

 

Ainsi donc, le 1° mai 1886, suivant le mot d’ordre de l’American Federation of Labour (AFL, Fédération américaine du travail) des dizaines de milliers de travailleurs américains sont en grève afin d’obtenir la réduction horaire de la journée de travail. Le 1° mai a été choisi par le syndicat car c’est la première journée comptable pour les entreprises. Dans les défilés revendicatifs, les salariés  arborent un triangle rouge sur leurs poitrines pour symboliser le partage de la journée en huit heures de travail, huit heures de sommeil et huit heures de loisirs. Ce mouvement de grève, bien que très suivi, n’est  qu’un demi-succès car plus de 300 000 travailleurs sont obligés de poursuivre l’action  pour obtenir cette « journée de huit heures ».

L’historien américain Howard Zinn (1) a retrouvé quelques traces de ces prolongations : « à Detroit , onze mille personnes défilèrent. A New York ils étaient vingt-cinq mille à participer à une retraite aux flambeaux emmenée par les trois mille quatre cents membres du syndicat des boulangers. A Chicago quarante mille personnes firent grève, toute l’activité ferroviaire cessa et la plupart des entreprises furent paralysées. Les marchés aux bestiaux fermèrent également leurs portes. La milice de l’État avait été dépêchée sur place et la police était prête.

Le « Mail » de Chicago exigeait qu’Albert Parsons, imprimeur et August Spies, tapissier, les responsables anarchistes de l’Association internationale des travailleurs soient tout particulièrement tenus à l’œil ». C’est que, sous leur impulsion, la Central Labour Union (Union centrale du travail, anarcho-syndicaliste) avait adopté à l’automne 1885 une vigoureuse et menaçante résolution : «  qu’il soit entendu que nous appelons instamment la classe salariée à s’armer pour opposer à ses exploiteurs le seul argument réellement efficace : la violence ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Feignies : De Jaurès à aujourd’hui : Conférence-Débat de Pierre Outteryck

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 avril 2014

 

Jean-Jaures-au-Pre-St-Gervais

De JAURÈS à AUJOURD’HUI

Rassembler à gauche

contre le consensus et l’Union Sacrée

Conférence-Débat de Pierre Outterick

professeur agrégé d’Histoire et de Géographie

Lundi 5 mai 2014 à 18 h

Salle du restaurant scolaire, rue Salengro

FEIGNIES

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Il y a 80 ans, le procès de l’incendie du REICHSTAG et la libération de DIMITROV

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 avril 2014

 

Il y a 80 ans, le procès de l’incendie du REICHSTAG

et la libération de DIMITROV

 

secours-rouge-reichstag

  Ils les avaient arrêtés et accusés de l’incendie

  du Reichstag qu’ils avaient eux-mêmes déclenché

  en janvier 1933 pour parachever leur prise du pouvoir.

  Ils avaient mis en scène un procès politique, un procès

  spectacle, destiné à frapper l’opinion publique

  internationale. Mais à la fin, ils n’ont pu faire

autrement que d’acquitter les communistes.

Dans la gueule du loup, Dimitrov produit une défense extraordinaire, utilise tous les restes de légalité,

le caractère public du procès. Il démonte l’accusation point par point. Il parvient à l’emporter

en renversant le procès politique anticommuniste, en démasquant Goering et Goebbels, en détaillant

l’action politique de l’organisation communiste que les fascistes et les capitalistes considèrent,

avec raison, comme leur ennemi le plus irréductible.

[Lire la suite sur PCF Arras]

 

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Brésil : 50 ans après le renversement du président démocratique Joao Goulart, le soutien de Washington aux putschistes ne doit pas être oublié

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 avril 2014

 

Brésil :

50 ans après le renversement du président démocratique

Joao Goulart, le soutien de Washington aux putschistes

ne doit pas être oublié

 

goulart   Joao Goulart et Kennedy

  par Eric Toussaint¹

  Brésil : 50 ans après le coup d’État des militaires du 2 avril 1964

  et le renversement du président Joao Goulart, le soutien actif

  du gouvernement des Etats-Unis, de la Banque mondiale

  et du FMI aux militaires ne fait pas l’ombre d’un doute.

  Le 2 avril 2014, une organisation non gouvernementale

  aux Etats-Unis, le National Security Archive (NSA !) a rendu

  public une série impressionnante de documents officiels

déclassifiés faisant la preuve de la complicité de Washington avec les militaires brésiliens qui ont renversé 50 ans

plus tôt le régime démocratique de Joao Goulart. On trouve cette abondante documentation ici.

 

Dans la thèse de doctorat que j’ai défendue en 2004 aux universités de Paris VIII et de Liège |1|, j’abordais le soutien apporté par Washington, la Banque mondiale et le FMI aux militaires brésiliens. Je reproduis en ce 50e anniversaire un extrait de cette thèse.

Le régime démocratique du président Joao Goulart est renversé par les militaires le 2 avril 1964. Les prêts de la Banque et du FMI qui ont été suspendus pendant trois années reprennent très peu de temps après |2|.
Résumé succinct des événements : en 1958, le président brésilien Kubitschek doit entrer en négociation avec le FMI afin de recevoir un prêt de 300 millions de dollars de la part des Etats-Unis. Finalement, Kubitschek refuse les conditions imposées par le FMI et se passe du prêt des Etats-Unis. Cela lui vaut une grande popularité.
Son successeur, Goulart, annonce qu’il va mettre en pratique une réforme agraire radicale et qu’il va procéder à la nationalisation des raffineries de pétrole : il est renversé par les militaires. Le lendemain du coup, les États-Unis reconnaissent le nouveau régime militaire. Quelque temps après, la Banque et le FMI reprennent la politique de prêts suspendue. De leur côté, les militaires abolissent les mesures économiques critiquées par les États-Unis et le FMI. A noter que les institutions financières internationales considèrent que le régime militaire prend de saines mesures économiques (sound economic measures) |3|. Pourtant le PIB baisse de 7% en 1965 et des milliers d’entreprises tombent en faillite. Le régime organise une forte répression, interdit les grèves, provoque une forte chute des salaires réels, supprime les élections au suffrage direct, décrète la dissolution des syndicats et recourt régulièrement à la torture.

[Lire la suite sur CADTM]

¹ Eric Toussaint, maître de conférence à l’université de Liège, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) Belgique

 

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Exposition « Des femmes résistantes » à la Médiathèque de Feignies

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 avril 2014

 

Mardi 15 avril 2014 à 18h,

vernissage de l’exposition

 

Capturefemmesolidaires2Cliquer sur l’image pour agrandir

 

Louise de Bettignies, Marie de Croÿ

et Angèle Lecat,

des femmes résistantes dans le nord

de la France en 1914-18

 *

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Vendredi 25 avril 2014 à 18h

 Conférence de Madame Isabelle Vahé

Historienne, docteure en histoire contemporaine de l’Université Paris 8,

chargée de mission projet Maison Louise de Bettignies pour la Ville de Saint-Amand-les-Eaux.

 à la Médiathèque municipale, 17 rue de Blaton à Feignies.

 

Exposition ouverte du 15 au 26 avril 2014

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