30 mars 1854 : Loi sur la transportation des condamnés aux travaux forcés hors de France.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 mars 2009

Cette loi instituait également le « doublage« 

La loi du « doublage » oblige les prisonniers libérés à rester sur le continent le même temps que leur peine, si celle-ci n’excède pas 8 ans. Au-delà de 8 années de condamnation, c’est l’exil à perpétuité.

« Un homme ayant purgé sept ans était expulsé du camp. Pour lui, comme disaient les «  doublards  », le vrai bagne commençait avec sa libération. Tout d’abord, la ville de Cayenne lui était à jamais interdite. On le priait ensuite d’aller rejoindre les siens, au kilomètre sept, en pleine brousse et là, livré à lui-même, rongé par la vermine et la fièvre de se débrouiller comme il pouvait pour survivre. En 1921, Albert Londres en compta 2448 se traînant dans les rues de Saint-Laurent-du-Maroni et les paquets de brousses alentours.

Cette mesure honteuse avait répondu au souci de l’état français de coloniser la région. «  Amendement et colonisation  » clamaient les textes de loi. «  A leur libération, les transportés pourront recevoir une concession  ». Leur quantité (sept ou huit) était ridicule comparée au nombre des «  libérés  ». Cette chance perdue, ils n’avaient plus droit à rien et ne trouvaient de travail nulle part. Leur pire concurrence étant les bagnards, infiniment plus dociles et moins onéreux, employés par les compagnies françaises et étrangères qui opéraient en Guyane. Les particuliers embauchaient, pour rien presque, les «  assignés  », forçats de première classe, les comptoirs de commerce, en nombre réduit, une dizaine au total, en prenaient encore quelques-uns. La majorité n’ayant pas le droit de s’en aller pour trouver ailleurs du travail, végétait, couchait la nuit sous le marché couvert, arpentait les rues le jour à la recherche de quelque chose à manger, à fumer, à boire… S’ils ne trouvaient rien, ils volaient. Les malades, les blessés (les rixes étaient nombreuses), mourraient seuls, abandonnés dans un coin de brousse ou sur un trottoir. »

Philippe Nadouce

 

Le 22 novembre 1850,Louis Napoléon proclamait :  » 6000 condamnés dans nos bagnes grèvent les budgets d’une charge énorme, se dépravant de plus en plus, et menaçant incessamment la société. « Il me semble possible de rendre la peine des travaux forcés plus efficace, plus moralisatrice, moins dispendieuse, et plus humaine en l’utilisant au progrès de la colonisation française « .

En 1854, Napoléon III officialisait l’existence des bagnes coloniaux. Pourtant depuis deux années déjà des prisonniers  étaient envoyés en Guyane.

En banalisant le transfert de plusieurs milliers d’hommes vers les bagnes de Nouvelle-Calédonie et de Guyane, le sort des forçats était scellé. Pour eux, pas de retour prévu. Tout était mis en œuvre pour que les « rebuts de la société » peuplent malgré eux les colonies en servant de main d’œuvre corvéable, prenant ainsi le relais des esclaves affranchis depuis peu.

Pendant près d’un siècle, 70 000 hommes ont peuplé les geôles de Guyane mais le projet de colonisation forcée fut un échec et un désastre humain.

+ d’infos sur :

http://guyane.rfo.fr/infos/dossiers/le-bagne-de-guyane_294.html

Voir des photos sur :

http://gmarchal.free.fr/Le%20Bagne%20de%20Guyane/galerie1.htm

 

Vidéo :

Le bagne de Saint-Laurent du Maroni

http://www.dailymotion.com/video/x6n7z5

 

 

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18 mars 1871 : début de la Commune de Paris

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 mars 2009

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La Commune de Paris

Une œuvre toujours au cœur de l’actualité

18 mars 1871 : début de la Commune de Paris dans HISTOIRE carte2009

« J’envisage le sublime avenir qui s’ouvrira pour nos enfants », Charles Delescluze (1809-1871)

Quelques extraits du texte de Claude Willard, président de l’association « Les Amis de la Commune de Paris »

La Commune demeure ensevelie sous une chape de silence, bien qu’elle soit ou plutôt parce qu’elle est porteuse de valeurs, valeurs battues en brèche par les héritiers de ceux qui massacrèrent les Communards.

Une œuvre très novatrice

Bien que bornée par le temps et absorbée par les impératifs militaires, l’œuvre de la Commune est d’une richesse foisonnante.
La Commune entend réaliser l’aspiration du mouvement ouvrier français du XIXe siècle :  » l’émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes « . Fidèle à la Constitution de 1793, qui assignait à la société politique l’objectif d’établir  » le bonheur commun « , la Commune se veut  » la Sociale « . Répondant aux aspirations populaires, elle abolit le travail de nuit, interdit les amendes et retenues sur les salaires, combat le chômage, interdit l’expulsion des locataires (par ailleurs exonérés des termes encore dus), exerce un droit de réquisition sur les logements vacants.

L’armée est remplacée par la Garde nationale, c’est-à-dire le peuple en armes, élisant ses officiers et sous-officiers.

La Commune établit la gratuité de la justice, la liberté de la défense, supprime le serment politique des fonctionnaires et magistrats, eux aussi élus et révocables.

Les Églises séparées de l’État, la Commune instaure l’école laïque, gratuite et obligatoire, crée un enseignement professionnel, y compris pour les filles, et entame une réforme de l’enseignement. Pour en débattre démocratiquement, se réunissent dans plusieurs écoles instituteurs, parents d’élèves et membres de la Société pour l’Education nouvelle (soucieuse de rénover l’enseignement).

La Commune est aussi pionnière de l’éducation populaire. Elle instaure des cours publics, que Louise Michel évoquera avec enthousiasme :  » Partout les cours étaient ouverts, répondant à l’ardeur de la jeunesse. On y voulait tout à la fois, arts, sciences, littérature, découvertes, la vie flamboyait. On avait hâte de s’échapper du vieux monde.  » La Commune rouvre bibliothèques, musées, théâtres. Les concerts donnés aux Tuileries sont très prisés. Dans cet épanouissement de la culture populaire, un rôle important est dévolu à la Fédération des Artistes (avec Courbet, Daumier, Manet, Dalou, Pottier…), qui place en tête de son programme  » la libre expansion de l’art, dégagé de toute tutelle gouvernementale et de tous privilèges « .
Tout, certes, n’est point réalisé. Mais que d’anticipations !

La Commune n’est pas morte !

La répression est féroce, à la mesure de la peur et de la haine des classes dirigeantes : 25 000 à 30 000 massacrés (dont femmes et enfants), 36 000 prisonniers, 4586 déportés en Nouvelle-Calédonie.
Et pourtant, comme le chante Eugène Pottier,
 » Tout ça n’empêch’pas, Nicolas,
qu’la Commune n’est pas morte
 »
Victor Hugo exprime la même pensée :  » Le cadavre est à terre, mais l’idée est debout.  »
Dans le court terme, le spectre de la Commune hante les  » réalistes  » (tel le Versaillais en chef, Thiers) et, par là, contribue à faire échouer les tentatives de restauration monarchique. Comme le prévoyait Jules Vallès :  » Avec nos fusils d’insurgés, nous avons calé la République.  » Sans parler des futures réalisations de la IIIe République, en premier lieu, la laïcité de l’école, longtemps propre à la France.

Mais surtout, comme la Révolution française, la Commune constitue un événement fondateur. Elle inspire le mouvement ouvrier international, de la Commune de Carthagène en 1873 à la Révolution russe de 1917, à la Révolution spartakiste, à la Commune de Canton de 1927 et à la révolte du Chiapas aujourd’hui. Elle marque en profondeur tout le mouvement ouvrier français de la fin du XIXe et du XXe siècle, élément de ses spécificités. Elle hante encore la genèse du Front populaire, la Résistance et mai 1968, nos combats d’aujourd’hui et demain.

L’œuvre de la Commune demeure d’une extraordinaire actualité parce que, viscéralement démocratique, elle a su, dans les termes de son époque, poser et essayer de résoudre des problèmes qui nous tenaillent toujours. Certes, à temps nouveaux, solutions neuves. Si jamais l’histoire ne se répète, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.
Dans notre univers inégalitaire, inhumain, dominé par le pouvoir de l’argent, prônant le culte de la réussite individuelle, et où le ventre de la  » bête immonde  » engendre toujours racisme, xénophobie, fanatisme, redonnons chair et vie au triptyque gravé de façon très formaliste au fronton de nos édifices publics : Liberté, Égalité, Fraternité.
L’association des Amis de la Commune de Paris, héritière de La Fraternelle créée par les Communards à leur retour d’exil, a pour but de faire fleurir son héritage, si fécond pour nos combats d’aujourd’hui et de demain.

Lire le texte intégral sur :

http://lacomune.club.fr/pages/parent.html

Vidéos

http://www.dailymotion.com/video/x1myck

 

http://www.dailymotion.com/video/x1oh2e

 

http://www.dailymotion.com/video/x1oh2e


De nombreux textes sur :

 

http://hypo.ge.ch/www/cliotexte//html/france.commune.html

 

 

La répression.

« La tuerie a été atroce. Nos soldats ont promené dans les rues une implacable justice. Tout homme pris les armes à la main a été fusillé. Les cadavres sont restés semés de Ici sorte un peu partout, jetés dans les coins, se décomposant avec une rapidité étonnante, due sans doute à l’état d’ivresse dans lequel ces hommes ont été frappés.

Paris depuis six jours n’est qu’un vaste cimetière. »

in É. Zola, dans Le Sémaphore de Marseille du 29 mai 1871.

Un soldat versaillais a raconté à Maxime Vuillaume comment fonctionnait  » l’abattoir du Luxembourg « .

« Depuis l’entrée des troupes, on fusillait sans relâche. On fusillait derrière ces bosquets, dont le vert feuillage m’était apparu et que je revoyais criblé de gouttes de sang. Là, c’était un simple peloton. Quatre par quatre. Contre un mur, contre un banc. Et les soldats s’en allaient, rechargeant tranquillement leurs fusils, passant la paume de la main sur le canon poussiéreux, laissant là les morts.

On fusillait aussi autour du grand bassin, près du lion de pierre qui surmonte les escaliers menant à la grande allée de l’Observatoire.

- Et tous ces morts, qu’en fait-on ?

- Tous ceux qu’on a fusillés jeudi, le jour où vous y étiez, on les a enlevés la nuit suivante. De grandes tapissières ont été amenées. Je crois qu’on a tout emporté à Montparnasse (…)

- Et, lui demandai-je, on fusille toujours ?

Le sergent fixa sur moi ses yeux étonnés. Nous étions, autant qu’il m’en souvienne, à la matinée de dimanche, à la dernière agonie de la bataille.

- Certainement, me répondit-il. On n’a pas cessé depuis que nous sommes entrés à Paris. Ah! vous n’avez rien vu. Moi, j’ai commencé à voir cela à la Croix-Rouge On en a fusillé là un paquet, surtout des officiers.

Brusquement des cris éclatèrent en bas, au-dessous de nous. Le sergent se mit à la fenêtre.

- Voilà une bande de prisonniers, dit-il sans se retourner. On les conduit certainement au Luxembourg.

Les prisonniers, qui venaient du Collège de France, étaient bien une cinquantaine (…). Une foule hurlante suivait. Et j’entendis distinctement le cri féroce :

A mort ! A mort ! Au Luxembourg !

On en amène comme ça tous les quarts d’heure, dit le sergent. »

in Maxime Vuillaume, Mes cahiers rouges au temps de la Commune

Marc Ogeret : La semaine sanglante

Image de prévisualisation YouTube
La Commune de Paris en images sur :

http://www.parisenimages.fr/fr/un-evenement-en-photo.html?sujet=commune

 

« Le cadavre est à terre,

mais l’idée est toujours debout. »

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C’est arrivé un 12 mars…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 mars 2009

1894 :  aux États-Unis, Coca-Cola met en vente ses premières bouteilles.

1921 : Lénine lance la NEP (nouvelle politique économique) : retour partiel à l’économie capitaliste. La NEP sera abandonnée en 1929 par Staline.

Staline et Lenine

Staline et Lénine

 

 

 

 

1930 : le Mahatma Gandhi déclenche la « marche du sel » pour dénoncer le monopole et la taxe  britanniques sur le sel. Gandhi entame une campagne de désobéissance civile et commence sa « marche du sel ». Le 4 mai, après avoir parcouru 350 km, il atteint la mer et viole symboliquement le monopole de l’État colonial en ramassant une poignée de sel. Il est arrêté le 5 mai.

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Gandhi sur la plage de Juhu, Mumbai, en mai 1944

1938 : Hitler occupe l’Autriche : c’est l’Anschluss(le rattachement).


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La Werhmacht fait son entrée en Autriche

Les bureaux des journaux et ceux d’autres organisations juives sont saisis par les Nazis. Les mesures antisémites du Reich s’appliquent immédiatement.

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La persécution des juifs commence.

Le 1er avril 1938, 60 des 154 prisonniers politiques envoyés d’Autriche au camp de concentration de Dachau en Bavière sont juifs ; ils ne seront libérés qu’à la condition de quitter l’Autriche immédiatement.

En mai :  nouvelle vague d’arrestations visant les juifs ayant une activité politique et culturelle. 2000 d’entre eux sont envoyés à Dachau.

Le 13 mars 1938 la République autrichienne devient une province du Reich allemand.

Le 10 avril, un référendum truqué avalise l’annexion.  La France accepte l’annexion de l’Autriche.

 

 

1945 : Anne Frank meurt au camp de Bergen-Belsen.

Anne Frank écrit son journal de 1942 à 1944.

Le visage d'Anne Frank, souriante, un rien mélancolique. Quelques mots manuscrits de l'écriture d'Anne Frank 

Quelques mots manuscrits de l’écriture d’Anne Frank :

« Je vois comment le monde se transforme lentement en un désert, j’entends plus fort, toujours plus fort, le grondement de tonnerre qui approche et nous tuera nous aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que tout finira par s’arranger, quand cette brutalité aura une fin, que le calme et la paix reviendront régner sur le monde. »

Anne Frank, Journal, 15 juillet 1944 (3 semaines avant l’arrestation)

1955 : mort de Charlie Parker, surnommé « Bird ».

http://www.dailymotion.com/video/x47v3l

 

1956 : le Parlement accorde à Guy Mollet les pouvoirs spéciaux en Algérie.

1968 : indépendance de l’île Maurice.

1994 : l’Eglise anglicane ordonne ses 32 premières femmes ; la décision avait été prise en 1975 !
1999 : mort de  Yehudi Menuhin.

http://www.dailymotion.com/video/x6cmhd

 

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Pour les passionnés des années qui ont précédé la première guerre mondiale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 mars 2009

Vu sur : Il y a un siècle

 

La Belle Époque, au jour le jour, comme si vous y étiez !

12 mars 2009

12 mars 1909 : Interrogatoire d’un maquereau

 

“Maintenant, Jules la Canne, il faut parler. Qu’est devenu notre collègue, l’inspecteur Robert ?”

Les hommes de la Mondaine se fâchent. L’un des leurs a disparu dans les quartiers interlopes de Paris, du côté de la rue Saint Anne. Jules la Canne est maquereau, informateur de police à ses heures, respecté, violent et jusqu’à présent intouchable.

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Toulouse-Lautrec, le “Salon” de la rue des Moulins… et ses jolies pensionnaires

” Les renseignements que tu nous a donnés sur les Apaches ne suffiront pas à te protéger si nous ne pouvons pas savoir ce qui est arrivé à Robert ! ” Les policiers deviennent hargneux, ils défont le faux col du mac, l’attachent sur une chaise, lui passent la main dans les cheveux en signe de menace. Celui-ci glapit :

” Je ne sais rien. Laissez-moi à la fin ! Je ne m’occupe plus des filles à cent sous que fréquente votre Robert. J’essaie de faire des choses plus respectables en montant des brasseries avec des serveuses très agréables. C’est légal et ce n’est pas aussi contrôlé que les maisons à gros numéro (ndlr : les maisons closes). “

lire la suite sur :

http://ilyaunsiecle.blog.lemonde.fr/category/societe/

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Feignies : le drapeau tibétain a été hissé pour commémorer le soulèvement du peuple tibétain du 10 mars 1959

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 mars 2009

 

Feignies : le drapeau tibétain a été hissé pour commémorer le soulèvement du peuple tibétain du 10 mars 1959 dans HISTOIRE tibet50

1959-2009 : 50 ans d’occupation du Tibet par Pékin et 50 ans d’exil pour le Dalaï Lama et plus de cent vingt mille Tibétains.

2009 c’est aussi le vingtième anniversaire de l’écrasement de la révolte des étudiants chinois à Tien Anmen

10 mars 2009

Commémoration

50ème anniversaire du soulèvement  des Tibétains

 

Campagne européenne 2009 : « Drapeaux Mairies »

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Un maximum de drapeaux dans les mois qui viennent!

 

 

Chaque année,  de nombreuses communes, dont Feignies, hissent le drapeau tibétain au fronton de leur mairie pour commémorer le soulèvement du peuple tibétain le 10 mars 1959.

Le drame tibétain est toujours d’actualité. Les Tibétains vivent en exil. En exil, en Inde ou en Occident pour ceux qui ont eu le malheur et la chance d’y parvenir.
En exil, à l’intérieur du Tibet pour les autres. Car leur religion, leur culture, leur environnement continuent d’être menacés.

CONTRE L’OUBLI, POUR MÉMOIRE

 

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« Veilleur, où en est la nuit ? »,
interrogeait naguère un poète aux heures sombres d’une autre histoire.
Cette fois, c’est une voix lointaine,

« d’un drôle de pays qui n’existe plus et qui existe tellement »

(disait un jour Woeser*), qui reprend le flambeau et forme rempart contre l’oubli.
D’autres voix à travers le monde ont pris le relais et s’en font l’écho.
Pour que vive le Tibet et que cette flamme vacillante entretienne l’espoir de tous ceux qui la gardent au coeur afin d’éclairer le chemin.

Car l’histoire des hommes (et des femmes) porte témoignage que son autre nom est

LIBERTÉ

*Woeser : poétesse tibétaine

 

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10 mars 1959 : soulèvement populaire à Lhassa

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 mars 2009

 

Carte du Tibet

10 mars 1959 : soulèvement populaire à Lhassa dans HISTOIRE

Ce que représente

le 10 mars pour les

Tibétains

 

Le 10 mars, chaque année, les Tibétains commémorent le soulèvement populaire qui eut lieu à Lhassa le 10 mars 1959.

C’est au cours des années 1949/1950 que les troupes de l’armée chinoise envahirent le territoire tibétain.

 Le Tibet lança un appel à la communauté internationale qui resta sans réponse. Seule face à la Chine, une petite délégation tibétaine fut contrainte de signer, en 1951, à Pékin, l’infâme « Accord en 17 Points » dans lequel le Tibet faisait abandon de sa souveraineté. Un accord inique, qui sera dénoncé plus tard par le XIVème Dalaï-Lama. Il s’ensuivit, pour le Tibet bouddhiste et la Chine communiste, une période de neuf années de coexistence difficile.

Les Tibétains du nord-est et de l’est du Tibet, qui assistèrent les premiers à l’intrusion de l’Armée populaire de libération, fuirent devant la répression chinoise croissante et durent gagner les zones rurales. C’est là qu’une résistance armée s’organisa, laquelle se propagea bientôt dans tout le Tibet. Tristement célèbres dans la mémoire des Tibétains, les provinces de l’Amdo et du Kham furent la scène d’un cycle résistance-répression qui contraignit des milliers de Tibétains à fuir vers le Tibet central et vers Lhassa, relativement plus sûrs. Mais le ressentiment de ces populations, engendré par l’arrogance avec laquelle la Chine traitait le gouvernement tibétain, s’abreuvait encore des récits de destruction des monastères et de massacre de lamas et de moines que rapportaient les réfugiés venus du Tibet oriental. Bientôt, le mécontentement qui couvait se traduisit par une défiance ouverte à l’égard de la Chine.

Le 10 mars 1959, ce sont des dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui descendent dans les rues de Lhassa pour réclamer l’indépendance du Tibet. Ce mouvement de protestation, porté par une population déjà exaspérée, fut réprimé dans un bain de sang. Selon une estimation chinoise, près de 87 000 Tibétains furent massacrés dans le seul Tibet central. Il fallut un peu plus de trois jours à l’Armée Populaire de Libération pour venir à bout du soulèvement, mais elle ne réussit pas à étouffer le mouvement de résistance qui se répandait dans tout le Tibet.

Le soulèvement du 10 mars et sa répression inconditionnelle eurent pour conséquence la fuite vers l’Inde du Dalaï-Lama, des membres de son gouvernement et d’environ 80 000 Tibétains. Le gouvernement tibétain en exil, depuis son siège de Dharamsala, petite ville située au nord de l’Inde dans les contreforts de l’Himalaya, a développé, sous la conduite du Dalaï Lama, une résistance non violente à l’occupation chinoise, résistance qui a donné naissance à un Mouvement pour la liberté du peuple tibétain étendu aujourd’hui à l’échelle mondiale. Aussi chaque année, où qu’ils soient, les Tibétains commémorent le 10 mars, pour qu’eux-mêmes se souviennent, et pour rappeler au monde que les Tibétains qui sont morts pour la cause de la liberté ne sont pas morts en vain, que leur mort est un sacrifice juste et noble, consenti pour que puisse renaître un Tibet libre et indépendant.

Source : Bureau du Tibet

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Histoire et signification du drapeau tibétain

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 mars 2009

 
 

Histoire et signification du drapeau tibétain dans HISTOIRE img130
 
 
 
 

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                                         Historique


Au septième siècle, durant le règne du roi tibétain Songtsen Gampo, le Tibet était un des plus puissants empires en Asie Centrale. A cette époque, le Tibet disposait d’une armée de 2 860 000 soldats. Chaque régiment de l’armée avait son propre drapeau. Le drapeau du régiment Ya-ru To avait deux lions des neiges se faisant face, celui du Ya-ru Ma avait un lion des neiges debout, dressé vers le ciel, et celui du U-ru To avait une flamme blanche sur un arrière-fonds rouge.


Cette tradition a seulement pris fin lorsque le treizième Dalaï-Lama a dessiné un nouveau drapeau et promulgué son adoption par tous les établissements militaires.


Ce dessin est celui de l’actuel drapeau national du Tibet.

 

 
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                                   Symbolisme

 

1. Le triangle blanc au centre représente la montagne enneigée et symbolise le Tibet connu sous le nom de Pays des Neiges.

2. Les six rayons rouges symbolisent les six tribus originelles du Tibet.

3. Les rayons alternants rouges et bleus foncés symbolisent la détermination des deux déités protectrices du Tibet de défendre les traditions spirituelles et séculaires du pays.

4. L’une des déités protectrices, Nechung, est colorée en rouge, tandis que l’autre, Sri Devi, est colorée en noir.

5. Le soleil symbolise la liberté ainsi que le bonheur spirituel et séculaire dont jouit le peuple du Tibet.

6. La posture vaillante des deux lions des neiges symbolise la victoire complète de la politique spirituelle et séculaire du Tibet.

7. Les trois joyaux flamboyants tenus haut par les deux lions symbolisent la révérence du peuple tibétain envers les trois sources de refuge spirituel, soit le Bouddha, sa loi et la communauté monastique.

8. Le motif circulaire à deux couleurs, tenu par les lions, symbolise l’adhésion volontaire aux dix vertus divines et aux seize codes de la morale humaine.

9. Le contour jaune symbolise l’épanouissement perpétuel du Bouddhisme dans toutes les directions.

Adapté d’après The Tibetan National Flag, publié par La Bibliothèque des Archives et Ouvrages Tibétains, Dharamsala, Inde

 

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8 mars 1917 : les femmes donnent le signal de la Révolution russe

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 mars 2009

 

 

8 mars 1917 : les femmes donnent le signal de la Révolution russe dans HISTOIRE feb_1917

Il y a 90 ans, le 8 mars 1917, les femmes manifestent à Petrograd, capitale de la Russie, pour réclamer du pain et le retour de leurs proches partis au front. C’est le premier jour de la Révolution russe.

Les grandes luttes sociales n’éclatent jamais dans les périodes étales mais dans les tournants de conjoncture, quand la situation des couches populaires se détériore ou s’améliore brusquement. On connaît cette situation en Russie, en février-mars 1917 : il y a une accentuation brutale de la crise du ravitaillement en lien avec une guerre dont on ne voit pas la fin. Une augmentation soudaine des prix (+40 %) avec l’introduction de cartes de rationnement, le tout sous une température de – 20°C à – 40°C. La famine gronde, les files s’allongent et les femmes s’organisent et se mobilisent, allant jusqu’à prendre d’assaut les boulangeries et les magasins d’alimentation. D’autant plus qu’elles n’apprécient pas que leur compagnon ou leurs garçons soient au front ou en reviennent en piteux état. Elles ont souvent pris leurs places dans les usines où elles accentuent leur sens de la solidarité et acquièrent indépendance et combativité. Le tsar et les généraux, avec les lourdes défaites militaires et leurs immenses pertes en vies humaines, auraient été au plus bas dans les sondages, s’il y en avait eu à l’époque.

En une semaine, le tsarisme s’écroule…

Des militantes ont intégré la tradition datant de 1909, et interrompue depuis la guerre, de la journée internationale des femmes du 8 Mars. Ce 8 mars 1917 (23 février dans le calendrier grégorien), elles décident donc de faire grève et de descendre dans la rue, pour le pain et contre la guerre. Un tract est préparé par l’organisation unitaire inter-rayons de Trotsky (qui est à cette époque retenu prisonnier dans un camp au Canada). Les responsables bolcheviks interdisent tout appel à la grève et à la manifestation qu’ils estiment trop risquées (les grévistes de Poutilov – l’équivalent du Billancourt des années 1950-1970 – venaient d’être mis à pied.) Les militantes passent outre, celles du textile débraient et essaient de faire partir en manifestation les métallos voisins, très réservés. La manifestation draine tout de même les lock-outés. « On dirait un jour de fête », dit un observateur.

Le 9 mars, les femmes persévèrent et réussissent cette fois à entraîner les autres métallos sur la Perspective Nevsky (les Champs-Élysées pétersbourgeois), contournant les ponts gardés par la police en franchissant la Neva sur les glaces. Les affrontements avec les policiers sont nombreux, tandis que les manifestantes cherchent le contact pacifique avec les soldats, ouvriers ou paysans sous l’uniforme. L’organisation révolutionnaire clef, le parti bolchevique, est illégale, ses dirigeants sont prisonniers en Sibérie ou exilés à l’étranger. Les moyens matériels sont très limités, le premier tract ne sort que le 10 mars matin. Les événements se succèdent à un rythme fou, il faut improviser heure par heure.

Le troisième jour, la grève a gagné la totalité des usines de la capitale. Les étudiants rejoignent le mouvement. Ce sont maintenant les bolchéviks qui organisent grèves et cortèges, criant « Du pain ! », « À bas la guerre ! », « À bas l’autocratie ! » Les forces de répression ont reçu l’ordre de tirer et il y aura des morts parmi les manifestants. Le soir, un certain nombre de responsables bolchéviques sont arrêtés.

 

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Feignies : les projets de l’Association de sauvegarde du Fort de Leveau

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 mars 2009

Lors de son assemblée générale, l’Association de sauvegarde du Fort de Leveau a indiqué que la salle intermédiaire située au-dessus de la chambrée serait ouverte au public cette année.

En 2008, à l’occasion de l’anniversaire de l’Armistice plusieurs expositions ont été réalisées et 6 000 personnes ont visité le site. Le projet de reconstruction d’un canon de 12 culasses est en bonne voie et la nouvelle édition du livre « Le Fort de Leveau de 1874 à nos jours » est désormais disponible.

En 2009, la salle intermédiaire située au-dessus de la chambrée sera ouverte au public. L’étage intermédiaire permettra ainsi aux visiteurs de mieux comprendre le fonctionnement et l’architecture du fort. La pièce centrale sera la maquette du fort, des images de synthèse en 3D pourraient bientôt compléter cette maquette.

Le neuvième « rata du Poilu » aura lieu le 3 mai. A cette occasion, la cuisine roulante de 1916 préparera son célèbre rata composé d’un mélange de boeuf, de haricots et de lardons.
Voir le site :

http://fortdeleveau.site.voila.fr/

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Construit entre 1882 et 1884, le fort de Leveau fait partie de la Place Forte de Maubeuge. Il s’inscrit dans le cadre du projet défensif élaboré à partir de 1874 par le général Séré de Rivières. Le fort connaîtra les combats de septembre 1914, de mai 1940, ainsi que ceux de la libération en 1944.

De nos jours, enrichi d’une importante iconographie, il est l’un des derniers témoins de l’histoire de Maubeuge la Militaire en 1914. Propriété de la ville de Feignies, le fort a pour vocation la préservation d’un patrimoine chargé d’Histoire. Pour mener à bien cette tâche, l’association sauvegarde du fort de Leveau, née en 1993, travaille à la mise en valeur des lieux.

source : Les musées de l’Avesnois

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C’est arrivé un 4 mars…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 mars 2009

1789 : Entrée en vigueur de la Constitution des Etats-Unis et élection de George Washington comme premier président

1861 : Investiture de Lincoln. Le nouveau président des Etats-Unis exclut tout compromis avec les États esclavagistes du sud. (La guerre de Sécession devient inévitable)

1917 : Première guerre mondiale : profitant de l’effondrement de la Russie, les Allemands entreprennentun profond repli sur le front ouest

1933 :  Investiture de Franklin Roosevelt qui annonce le New Deal

32e président des États-Unis d’Amérique

 

C'est arrivé un 4 mars... dans HISTOIRE 230px-FDR_in_1933

Franklin D. Roosevelt en 1933.

source Wikipédia

 

Quelques extraits de son discours d’investiture :

« D’abord, laissez-moi vous dire que je suis intimement persuadé que la seule chose que nous ayons à craindre, c’est la crainte elle-même »
F.D. Roosevelt, discours inaugural. 4 mars 1933.
Les cours des valeurs sont tombés à un niveau inimaginable ; les impôts se sont élevés ; nos possibilités de paiement se sont effondrées ; les moyens d’échange sont bloqués dans les canaux gelés du commerce ; les feuilles sèches de l’industrie jonchent partout le sol ; les fermiers ne trouvent plus de marchés pour leurs produits ; les économies amassées pendant de nombreuses années par des milliers de familles ont disparu.
Plus important encore : une foule de chômeurs ont à résoudre le terrible problème de l’existence, et un nombre tout aussi grand peine durement pour un salaire de misère. Seul un optimisme insensé peut nier les sombres réalités du moment.
Pourtant, notre détresse ne provient pas du manque de ressources. Nous ne sommes pas frappés par la plaie des sauterelles. La nature nous offre toujours ses largesses et les efforts humains les ont multipliées. L’abondance est à notre porte [...]
 

F.D. Roosevelt, discours inaugural. 4 mars 1933

 
 



 


Roosevelt appelle à l’action….


[...] 

Notre plus grande tâche, la première, est de remettre le peuple au travail. Ce n’est pas un problème insoluble si nous l’affrontons avec sagesse et courage.
Elle peut s’accomplir en partie par une embauche directe par le gouvernement, en agissant comme en cas de guerre, mais en même temps en réalisant par cette embauche les travaux les plus nécessaires pour stimuler et réorganiser l’usage de nos ressources naturelles.

 

On peut travailler à cette tâche par des efforts précis pour élever les prix des produits agricoles, et avec eux le pouvoir d’achat qui absorbera la production de nos cités.
On peut y travailler en mettant un terme réel à la tragédie de la disparition croissante de nos petites entreprises et de nos fermes.
On peut y travailler en insistant pour amener les administrations fédérales, d’Etats et locales, à réduire énergiquement leurs dépenses. On peut y travailler en unifiant les activités de secours qui souffrent encore aujourd’hui de dispersion, de gaspillage et d’inégalité. On peut y travailler en établissant un plan national et une surveillance de toutes les formes de transports et de communications et d’autres activités qui présentent nettement un caractère de service public.

 

On peut y travailler de bien des manières, mais jamais seulement en paroles. Il nous faut agir et agir vite.»

 

 

 

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