6 août et 9 août 1945 : « La peste atomique »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 août 2009

Le 6 août et le 9 août 1945 Hiroshima et Nagasaki étaient réduites en cendres

par les deux bombardements atomiques américains.

 

Vidéo :

http://www.dailymotion.com/video/xa2zn2

 Docu-fiction :

http://www.dailymotion.com/video/x876p6_documentaire-sur-hiroshima-tf104082_tech

 

Sans Wilfred Burchett, premier journaliste à être entré à Hiroshima, le monde aurait sans doute longtemps ignoré les ravages des radiations. Ravages immédiatement niés par l’état-major américain.

Il faut attendre la capitulation du Japon, au début du mois de septembre pour que des observateurs étrangers pénètrent dans la ville d’Hiroshima, seuls sont autorisés à rentrer des correspondants agréés par les forces d’occupation. Wilfrid Burchett, journaliste du Daily Express est le seul correspondant de guerre, non agréé, qui ait réussi à visiter Hiroshima dès le début du mois de septembre. Son reportage fera la « une » du Daily Express du 5 septembre.

6 août et 9 août 1945 :

La peste atomique.

« CE QUE J’ÉCRIS EST UN AVERTISSEMENT AU MONDE ENTIER « . Les docteurs s’effondrent en plein travail. Risques de gaz mortels ; tous portent des masques.

De notre envoyé spécial Burchett.

A Hiroshima, trente jours après la première bombe atomique qui détruisit la ville et fit trembler le monde, des gens, qui n’avaient pas été atteints pendant le cataclysme, sont encore aujourd’hui en train de mourir, mystérieusement, horriblement, d’un mal inconnu pour lequel je n’ai pas d’autre nom que celui de peste atomique. Hiroshima ne ressemble pas à une cité bombardée. Elle fait penser à une ville sur laquelle serait passé un monstrueux rouleau compresseur, qui l’aurait broyée, anéantie à jamais (…).

Dans ces hôpitaux, j’ai découvert des gens qui, tout en n’ayant reçu aucune blessure au moment de l’explosion, sont pourtant en train de mourir de ses mystérieux effets.

Sans raison apparente, leur santé vacille. Ils perdent l’appétit. Leurs cheveux tombent. Des taches bleuâtres apparaissent sur leurs corps. Et puis ils se mettent à saigner, des oreilles, du nez, de la bouche.

Au début, les docteurs attribuèrent ces symptômes à une faiblesse généralisée. Ils administrèrent à leurs patients des injections de vitamine A. Les résultats furent horribles. La chair se mit à pourrir autour du trou fait par l’aiguille de la seringue. Et, chaque fois, cela se termina par la mort de la victime. C’est là un des effets différés de la première bombe atomique lancée par des hommes et ce que j’ai vu m’a suffi (…).

On a dénombré 53 000 morts. 30 000 autres personnes sont portées disparues, ce qui signifie qu’elles ont succombé sans aucun doute possible. Pendant la journée que j’ai passée à Hiroshima, 100 personnes sont mortes des effets de la bombe : elles faisaient partie des 13 000 blessés graves de l’explosion. Depuis, elles meurent, à la cadence de 100 par jour. Et, vraisemblablement, toutes sont condamnées. Il y en a encore 40 000 autres qui ont été légèrement blessées (…).

W. Burchett. Daily Express, 5 septembre 1945

L’homme qui défia la censure

Source : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/

 

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Témoignages sur Hiroshima :

puce-96d77 dans HISTOIRERécits des jours d’Hiroshima du docteur Shuntaro Hida

puce-96d77Hiroshima 54 jours d’enfer du Docteur Michihiko Hachiya

puce-96d77Futaba Kitayama, atomisée à 1 700 mètres de l’hypocentre à Hiroshima

puce-96d77Hideo Shimpo atomisé â 1 300 mètres de l’hypocentre à Hiroshima

puce-96d77Ube Makoto atomisé à 3 kilomètres de l’hypocentre à Hiroshima

puce-96d77Fleurs d’été de Tamiki Hara atomisé à Hiroshima

Ces destructions de masse de la bombe atomique ne traumatisèrent ni le milieu scientifique, ni la presse, ni l’opinion publique…
Ecoutez : « Micro-Climat » (réglez le son assez fort), une émission de Radio Libertaire du 9/8/1988 avec Roger Belbéoch sur Hiroshima et Nagasaki, 1h34 en Real 8,5 Kb.

A lire :

puce-96d77Les véritables raisons d’Hiroshima

puce-96d77Hiroshima et Nagasaki anéanties pour rien, Le Nouvel Observateur n°2125 (en PDF), 26 juillet au 3 août 2005.

A voir :

puce-96d77« Guerre du Pacifique : Nagasaki », un documentaire de Serge Viallet, 51mn en Realvideo 33Kb.

puce-96d77« Rain of ruin » un documentaire de 1 heure en Realvideo 33Kb sur les bombardements atomiques qui bien qu’entièrement aligné sur les thèses officielles américaines (centaines de millier de vies américaines sauvées, refus du Japon de se rendre etc.) est très instructif sur la préparation et les infrastructures mises en place pour arriver aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki.

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article89900

 

 

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Hiroshima-Moustaki :

http://www.dailymotion.com/video/x62i27_hiroshima-moustaki_music

 


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27 juin 1905 : Mutinerie à bord du cuirassé Potemkine

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 juin 2009

Matiouchenko
Afanasy Matiouchenko

Le 27 juin 1905, une mutinerie éclate à bord du cuirassé Potemkine qui effectuait alors des exercices au large d’Odessa. Mis en service deux ans plus tôt, le Potemkine compte environ 700 hommes, pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt.

La révolte des marins du Potemkine, immortalisée par le film de Sergei Eisenstein en 1925, éclate dans une Russie ravagée par une terrible crise économique et sociale et profondément marquée par le désastre militaire de la guerre contre le Japon. Elle marque le point culminant du soulèvement des paysans et des ouvriers de 1905, dont Lénine dira plus tard qu’il constituait « la répétition générale de 1917″.

Après le massacre du « Dimanche Rouge » le 22 janvier 1905, les grèves se multiplient dans tout le pays entraînant la constitution de soviets. Le mouvement ouvrier, qui commence à se structurer, incite les paysans à s’engager dans la lutte. C’est dans ce contexte que s’inscrit la mutinerie du Potemkine.

Tandis que le Potemkine croise au large d’Odessa, la ville est gagnée par la grève générale, qui sera violemment réprimée le 26 juin par les Cosaques sous le commandement du général Kokhanov.

Sur le Potemkine, les marins refusent de manger de la viande avariée et se soulèvent lorsque le second du navire tue Vakoulinchouk, l’un des leurs. Ils sont rejoints par huit officiers. Le commandant et plusieurs autres officiers sont jetés par dessus bord. Menés par Afatasy Matiouchenko, militant du parti social-démocrate, les mutins s’emparent du cuirassé et se dirigent vers Odessa, le drapeau rouge de la révolution flottant au mât de bâtiment.

A leur arrivée dans Odessa en fin d’après-midi du 27 juin, les marins sont accueillis en héros.

Le surlendemain, tandis que le corps de Vakoulinchkouk, exposé sur le quai d’Odessa, reçoit l’hommage de la population rassemblée sur les « escaliers Richelieu » du port, le général Kokhanov fait charger les Cosaques sur la foule. La répression est sanglante. 

A bord du Potemkine, les marins hésitent à agir.  Le 30 juin, un accord est passé entre Matiouchenko et Kokhanov pour organiser les funérailles de Vakoulinchouk. Mais à peine les funérailles terminées, les Cosaques chargent la foule. A bord du Potemkine, c’est la consternation. Les marins bombardent la ville mais ne touchent que des civils. Le 1er juillet, le Potemkine quitte le port d’Odessa.

Craignant une contagion révolutionnaire au sein de l’armée, l’état-major envoie deux navires à la rencontre du Potemkine pour mettre fin à la mutinerie. Contre toute attente, les marins fraternisent et les officiers sont neutralisés. Matiouchenko se retrouve à la tête de trois navires de guerre. Il revient vers Odessa pour aider la population mais à bord du deuxième cuirassé, le Georges-le-Victorieux, le vent tourne à nouveau et les marins se laissent convaincre de revenir à Sébastopol. Finalement Matiouchenko recule et le Potemkine regagne le large puis rejoint le port roumain de Constantza, pendant que le général Kokhanov achève d’écraser les révolutionnaires.

En 1907, le tsar Nicolas II promet une amnistie aux révolutionnaires de 1905. Les révoltés du Potemkine se méfient et restent en Roumanie à l’exception de cinq d’entre eux (parmi lesquels Matiouchenko) qui rentrent en Russie. Revenant sur sa parole, Nicolas II envoie en Sibérie les quatre mutins et fait pendre  Matiouchenko.

Le film

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27 juin 1905 : Mutinerie à bord du cuirassé Potemkine dans HISTOIRE potemkine3xc2

 

potemkine

 

 

http://ygrael.blog.toutlecine.com/4735/Le-Cuirasse-Potemkine/

 

Vous pouvez le voir (en toute légalité) ici. (version sonorisée – 1950)

 

 

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20 juin 1789 : Serment du Jeu de Paume, premier acte d’opposition du peuple face à la monarchie

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 juin 2009

 

Le serment du Jeu de Paume

Le 17 juin 1789, les députés du tiers état déclarent former l’Assemblée nationale. La souveraineté change de titulaire, la représentation change de nature, c’est la fin de l’Ancien Régime !
Le 19 juin, le clergé décide de rejoindre l’assemblée tandis que la noblesse s’y refuse. Mais, le 20 juin, le roi ayant fait fermer la salle des séances, les députés se réunissent dans la salle du Jeu de Paume où ils affirment leur volonté de fixer la Constitution du royaume et prêtent à la suite du président de l’Assemblée, Bailly, le fameux serment « de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Cette scène du serment du Jeu de Paume a été représentée par David. Un bas relief perpétue au Palais-Bourbon le souvenir de la résistance des premiers parlementaires.
L’Assemblée détermine ainsi sa mission : établir un nouvel ordre constitutionnel et politique. Le roi refuse : dans son discours du 23 juin, il déclare vouloir « que l’ancienne distinction des trois ordres soit conservée en son entier, comme essentiellement liée à la constitution de son royaume », et il proclame nulles et illégales les délibérations prises par l’Assemblée le 17 juin. Mirabeau traduit la volonté de résistance des députés en apostrophant le marquis de Dreux-Brézé qui veut faire évacuer la salle des séances : « Je déclare que si l’on vous a chargé de nous faire sortir d’ici, vous devez demander des ordres pour employer la force ; car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes. » Les députés refusent d’évacuer la salle et l’Assemblée nationale prend alors un décret sur l’inviolabilité des députés. Confirmant sa mission, elle se proclame, le 9 juillet, Assemblée nationale constituante. Enfin, affermie par le première des grandes journées révolutionnaires, lorsque le peuple prend la Bastille le 14 juillet, l’Assemblée nationale peut entreprendre la démolition de l’ancien édifice féodal lors de la fameuse nuit du 4 août.

 

L’Assemblée nationale,

Considérant qu’appelée à fixer la Constitution du royaume, opérer la régénération de l’ordre public, et maintenir les vrais principes de la monarchie, rien ne peut empêcher qu’elle ne continue ses délibérations dans quelque lieu qu’elle soit forcée de s’établir, et qu’enfin partout où ses membres sont réunis, là est l’Assemblée nationale ;

Arrête que tous les membres de cette Assemblée prêteront, à l’instant, serment solennel de ne jamais se séparer, et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides, et que ledit serment étant prêté, tous les membres, et chacun en particulier, confirmeront par leur signature cette résolution inébranlable.

20 juin 1789

Source : mjp.univ-perp.fr/

 

20 juin 1789 : Serment du Jeu de Paume, premier acte d'opposition du peuple face à la monarchie dans HISTOIRE

Mirabeau apostrophant Dreux Brézé

Versailles le 23 juin 1789.

« Monsieur, allez dire à votre maître que nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes »

 

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20 juin 1944 : assassinat de Jean Zay par la milice

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 juin 2009

http://www.planeteradicale.org/asp/contenu.asp?rub=146&id=2119&modele=detail

Avocat et journaliste, Jean Zay s’engage tôt en politique et devient à 27 ans le plus jeune député de France élu en 1932 dans la 1ère circonscription du Loiret. Situé à l’aile gauche du parti radical, favorable à l’union de la gauche, ses amis sont Pierre Cot ou Pierre Mendès-France.

Dès janvier 1936, il entre dans son premier cabinet ministériel comme secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil. Le 6 juin de la même année, il est nommé ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts. Il poursuit alors dans son ministère jusqu’en 1939 une oeuvre importante de démocratisation et de modernisation.

Il instaure la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans, l’école unique avec harmonisation des programmes et rapprochement des filières. Les effectifs sont limités à 35 élèves par classe. Avec l’aide de Léo Lagrange (Secrétaire d’État aux loisirs et aux sports), l’éducation physique devient obligatoire et les premières expériences d’ « après midi de plein air » sont créées. « J’ai tenté de répondre au désir qui veut que les enfants apprennent peut-être moins, mais à coup sûr mieux. » (Jean Zay, 1936)

 Son action dans le domaine des Beaux-Arts est novatrice : réunion des théâtres nationaux, création du Musée d’art moderne et celui des Arts et Traditions populaires, politique de lecture (création des « bibliobus »), défense du droit d’auteur, projet de statut du cinéma et d’un festival à Cannes. Dans le domaine scientifique, il favorise la création du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Il propose la création d’une École nationale d’administration (ENA).

 Franc-maçon, partisan de l’union des gauches et du soutien à l’Espagne républicaine, antimunichois, protestant d’origine juive, Jean Zay est pour une certaine droite l’homme à abattre.

 A la déclaration de guerre, il démissionne de son poste de ministre pour être affecté comme sous-lieutenant à la 4e armée. Le 20 juin 1940, il s’embarque sur le « Massilia », avec 27 autres parlementaires, pour le Maroc, dans le but de continuer la guerre en Afrique du Nord. Accusé de désertion, le régime de Vichy le fait arrêter le 16 août à Rabat. Il est condamné le 4 octobre à la déportation et à la dégradation militaire. Il est pendant 4 années détenu dans diverses prisons, Clermont-Ferrand, Marseille, puis en janvier 1941 à celle de Riom où il écrit Souvenirs et solitude.

Le 20 juin 1944, des miliciens de Joseph Darnand viennent le chercher à la prison, sous le prétexte d’un transfert à la prison de Melun et l’assassinent dans un bois, à Molles, dans l’Allier.

(Source : museeprotestant.org/)

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10 juin 1944 : Le massacre d’Oradour

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 juin 2009

« Ceux qui oublient le passé

se condamnent à le revivre. »

Georges Santayana, The last puritan

Source photo : Wikipédia

Oradour-sur-Glane a été conservé « en l’état ».

10 juin 1944 : Le massacre d'Oradour dans HISTOIRE magnify-clip

 

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Il y a soixante-cinq ans, le 10 juin 1944, une unité la division SS das Reich anéantissait le village d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), fusillant tous les hommes et brulant vif les femmes et les enfants dans l’église. 642 personnes étaient tuées. Seuls cinq hommes parvinrent à s’échapper. Le massacre d’Oradour figure parmi les plus grands crimes commis par les nazis dans la France occupée.


Les auteurs du massacre appartiennent à la 2eSS-Panzer-Division Das Reich.

Au début de la guerre, cette division blindée est composée de volontaires ayant prêté serment au Fürher. En 1943, elle incorporera de force des hommes de toutes nationalités, comme les « Malgré-nous » alsaciens.

A l’Est de l’Europe, elle instaure une véritable guerre d’extermination des populations civiles. Ses objectifs : « faire régner l’ordre par un système de terreur, anéantir toute résistance et ceci par tous les moyens (exécutions collectives, incendies et pillages des villages)… ». Ce sont ces mêmes « moyens » qu’elle utilisera à Oradour.

Le 8 juin 1944, la division blindée SS Das Reich qui se dirigeait vers le lieu du débarquement pour prêter main forte à l’armée allemande, entre dans Tulle libérée par les maquis F.T.P. (Francs Tireurs et Partisans). le 9 juin au petit matin, les SS prennent en otage des centaines d’hommes et les rassemblent dans la manufacture. Après un tri absurde et arbitraire qui durera des heures, 99 hommes de 17 à 42 ans sont pendus aux balcons de la ville dans un climat de terreur sous les yeux de la population, 149 hommes sont déportés dont 101 ne reviendront pas des camps de concentration. le 10 juin au matin la même division prend le chemin d’Oradour sur Glane. Ces hommes n’ont pas été les seules victimes. Le 7 juin, 18 gardes-voies avaient été assassinés à bout portant par l’armée allemande et le 8 juin, 6 maquisards tués par la Das Reich à Pounot de Laguenne lors d’une expédition de nuit décidée par l’Armée Secrète.

Source : pagesperso-orange.fr

 

Carte division das reich mai juin 1944.png

Document réalisé d’après le Mémoire de Géopolitique du Chef de bataillon Rémy Cadapeaud – Le crime de masse à Oradour-sur-Glane – Collège Interarmées de Défense – mars 2003 – Ouvrage à consulter sur place : à Paris, à la bibliothèque de l’Ecole Militaire (1, place Joffre).

Oradour – Le massacre

Documentaire amateur retraçant les dernières heures de la ville d’Oradour-sur-Glane

http://www.dailymotion.com/video/x2qy5j

 

Oradour – 10 juin 1944

Film réalisé par Dominique Dechaumel

http://www.dailymotion.com/video/x7o08z

 

Oradour en direct

Film en 3 parties réalisé avec de nombreuses archives

1ère partie

http://www.dailymotion.com/video/x3xmyv

 

2e partie

http://www.dailymotion.com/video/x3xn2q

 

3e partie

http://www.dailymotion.com/video/x3xn4m

 

Pour comprendre Oradour voir le site du CENTRE DE LA MÉMOIRE :

http://www.oradour.org/index.php?rubrique=5

A voir également le site : Oradour Souviens-toi  

http://oradoursurglane.free.fr/

 

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André Aliker : le combat d’un journaliste communiste

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 juin 2009

André Aliker : le combat d'un journaliste communiste dans Culture arton16167

André Aliker, détail de la fresque du cimetière du Lamentin

 » André Aliker, un journaliste engagé

et

épris de justice »

 

http://www.afrik.com/article16167.html

 

 

 

 

 
 

arton16891 dans DOM-TOM

Guy Deslauriers : « Sortir Aliker de la nuit

dans laquelle l’a plongé l’Histoire »

Le dernier long métrage du cinéaste français raconte le journalisme militant d’André Aliker

André Aliker est un « héraut » martiniquais qui donne son nom, Aliker, au quatrième long métrage de Guy Deslauriers, sorti en salles, ce mercredi. En faisant revivre à l’écran le « père du journalisme martiniquais », il rappelle que le combat avant-gardiste de cet homme dans les années 30, contre les inégalités sociales aux Antilles, est toujours d’actualité. (source : AFRIK.COM)

 

l’Humanité – 3 juin 2009

André Aliker, meurtre pour mémoire. Guy Deslauriers et Patrick Chamoiseau

Le film de Guy Deslauriers, scénario de Patrick Chamoiseau, retrace le combat du journaliste communiste. Ses assassins ne furent jamais punis. Le film lève le voile sur un pan caché de l’histoire de la Martinique.

ALIKER, de Guy Deslauriers France, 1 h 50.

Rencontre avec le réalisateur et le scénariste du film, Guy Deslauriers et Patrick Chamoiseau. De l’importance que le peuple martiniquais se réapproprie son histoire.

Suite de l’article : ICI

 

L’affaire Aliker

C’est sur la plage de Fonds-Bourlet que, le 12 janvier 1934, deux jeunes garçons qui s’amusaient là découvrent le corps d’un homme ligoté. Le procès-verbal des autorités judiciaires établit que la victime de l’assassinat est André Aliker, commerçant à Fort-de-France et gérant du journal Justice. L’émoi de la population martiniquaise est considérable. D’immenses manifestations se déroulent. Dès 1920, André Aliker, de retour des tranchées de la Grande Guerre, se consacre à l’action politique et fonde avec Jules Monnerot et Bissol le groupe Jean-Jaurès, qui deviendra le Parti communiste. André Aliker est un homme de terrain, engagé dans les luttes aux côtés des dockers ou des ouvriers agricoles. Tandis que le groupe Jean-Jaurès décide de se tourner vers le développement des syndicats, André Aliker accepte la direction du journal Justice. Aliker dénoncera, en véritable journaliste d’investigation, scandales et abus des patrons dont il devient la bête noire. Jusqu’à un scandale fiscal retentissant qui implique Eugène Aubert, le plus grand planteur et usinier de Martinique. La collusion d’Aubéry avec des politiciens, magistrats et hauts fonctionnaires de la colonie est avérée.

André Aliker sera agressé une première fois en novembre 1933. Une deuxième le 1er janvier 1934. La troisième agression signera sa mort. À ce jour, les instigateurs de ce crime sont restés impunis.

 

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Stomy Bugsy dans la peau d’André Aliker

L’ex rappeur du Ministère amer incarne à l’écran le journaliste communiste assassiné.

 Lui, le rappeur engagé auprès des sans-papiers, se reconnaît dans le combat d’André Aliker. « Il a trouvé dans le journalisme une manière de donner de l’espoir aux gens qui souffrent. Avec une feuille de papier, il arrivait à dénoncer les conditions des charbonnières et des salariés des plantations, à inquiéter les békés. » Alors, oui, l’interprète de De l’amour (1999, avec Virginie Ledoyen) estime qu’on lui a offert, avec Aliker, son « plus beau rôle ».

 

http://www.dailymotion.com/video/x7922v

 

+ d’infos sur :

http://www.alikerlefilm.com/

http://pagesperso-orange.fr/jeanpaulbernard/cv/fichinfos/aliker.html

 

dossier_de_presse_ALIKER_2008-16–1-[1].pdf

Panneau Huma 2008.pdf

Panneau_huma_2008_2.pdf

 

des extraits sur :

http://video.azzata.com/file.php?f=3943

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« Nous sommes des millions » : film de 1934 réalisé par le syndicat des métallos de New York

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 juin 2009

Vu sur : Bellaciao

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« Millions of us »

Un court métrage peu connu, redécouvert dans le fond Prelinger.

1934, Jack Smith, Tina Taylor (producteurs)

directeur assistant George Buck

d’après une histoire de Gail WEST

prise de vue de Mark

durée : 10 min.

dans les rôles :
du chômeur, Bud MacTaggart
du gréviste, Glen Neuffer
du syndicaliste, Wesley Ferguson

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Ce film de 1934 a été redécouvert dans le fond Prelinger qui est accessible au public depuis le site web www.archives.org C’est un court métrage réalisé dans les faubourgs de New York City par le syndicat des métallos. L’équipe de tournage, réduite au minimum, est dirigée par Jack Smith. Le film fut tourné sans bande son avec des moyens financiers réduits. L’histoire qui y est contée aborde la question du chômage et de la solidarité dans la misère et le besoin. La nécessaire organisation et solidarité entre les travailleurs, un sujet toujours d’actualité.

Suite de l’article sur : bellaciao.org

 

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Chant : Solidaritätslied / Solidarité

Ernst Thälmann – Strike !

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Ernst Thälmann : homme politique communiste allemand, né à Hambourg le 16 avril 1886 et assassiné au camp de concentration de Buchenwald le 18 août 1944. (source : Wikipédia)

Les paroles de « Solidaritätslied » sont de Bertolt Brecht 

Traduction : ICI (version la plus connue, postérieure à la 2e guerre mondiale)

Le chant en français : ICI

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21 – 28 mai 1871 : « La semaine sanglante »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 mai 2009

Lors de la « semaine sanglante », 21 au 28 mai 1871, le mouvement insurrectionnel est écrasé, après des combats acharnés sur des centaines de barricades. Une partie de Paris est incendiée. La dernière poche de résistance est anéantie au cimetière du Père-Lachaise où plus de 400 combattants sont fusillés contre un mur d’enceinte qui devient le mur des Fédérés (nom donné aux partisans de la Commune de Paris).
Le nombre de fédérés tués durant les combats, massacrés ou exécutés est estimé entre 20000 et 30000, contre 880 Versaillais et 484 exécutés par la Commune.

(source : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Commune_paris.htm)

 Extraits de La Commune, film de Peter Watkins

« Watkins nous plonge dans l’époque en tournant comme si l’action se passait aujourd’hui : caméra à l’épaule, une équipe de télévision filme et interviewe les protagonistes, communards, versaillais, parisiens en proie à leurs contradictions, les 200 acteurs ont presque tous choisi le rôle qu’ils souhaitaient incarner, des journaux télévisés de la chaîne versaillaise déversent la propagande du criminel Thiers, les conversations débordent sur des préoccupations contemporaines… »

Source : Jean-Jacques BirgéArticle complet :  ICI

 

L’énergie du désespoir

Le dimanche 21 mai, les troupes gouvernementales entrent dans Paris par la porte de Saint-Cloud. Pendant une semaine, les combattants de la Commune luttent quartier par quartier, maison par maison, barricade par barricade. Les versaillais fusillent tous ceux qu’ils prennent les armes à la main ; les premières exécutions massives ont lieu à la caserne de la rue de Babylone, tandis que les pompiers de la Commune éteignent l’incendie du ministère des Finances, allumé par des obus versaillais. [...] Le 26 mai, la résistance est à son comble, tandis que les exécutions sommaires par les versaillais se multiplient à mesure qu’ils avancent dans Paris. Le 27 mai, c’est le massacre des fédérés au milieu des tombes du Père-Lachaise. Cependant, le 28, Ferré, Varlin, Gambon se battent encore au cœur du Paris populaire, entre la rue du Faubourg-du-Temple et le boulevard de Belleville. À une heure, la dernière barricade tombe. Le lendemain, le fort de Vincennes capitule et ses neuf officiers sont fusillés sur-le-champ.

Un fleuve de sang

Les jours suivants, les cours martiales continuèrent à condamner à mort. Il suffisait qu’une femme fût pauvre et mal vêtue pour être exécutée comme « pétroleuse ». La Seine était devenue un fleuve de sang. Incendie de l'Hotel de VilleLe 9 juin, Paris-Journal  écrivait encore : « C’est au bois de Boulogne que seront exécutés à l’avenir les gens condamnés à la peine de mort par la cour martiale. Toutes les fois que le nombre des condamnés dépassera dix hommes, on remplacera par une mitrailleuse le peloton d’exécution. » L’« armée de l’ordre » avait perdu 877 hommes depuis le début d’avril. Mais on ne sait exactement combien d’hommes, de femmes et d’enfants furent massacrés au cours des combats ou sur l’ordre des cours martiales. On peut sans doute avancer le chiffre de trente mille victimes.
À Versailles, on avait entassé plus de trente-huit mille prisonniers…

Source :

http://durru.chez.com/lmichel/combattante.htm#Un%20fleuve%20de%20sang

 

 

 


 

mars 1871

 

    La Commune est proclamée

http://butte.cailles.free.fr/page_2_1_1871_4.htm

 

Extraits

21 - 28 mai 1871 : Le 21 mai, la horde versaillaise de Thiers arrive par le Point du Jour. Les  combats se succèdent, maison par maison. Tout communard pris en arme est fusillé sur le champ. Quiconque a les mains noires est fusillé. C’est le massacre. Toute femme mal vêtue (?) est considérée comme une « pétroleuse » et fusillée. La ville brûle autant des obus versaillais que des barricades que les fédérés enflamment. Barricade après barricade, les pelotons fusillent indifféremment hommes, femmes et enfants. Les soldats se souviennent des consignes defoutriquet_small dans HISTOIRE Thiers (« Les femmes et les enfants (…) sont l’avant-garde de l’ennemi, on doit les traiter comme tels ») Alors, pour aller plus vite lors des exécutions, on utilisera bientôt des mitrailleuses.

C’est la semaine sanglante.

 Foutriquet  (sobriquet de Thiers) jubile. Son vieux rêve de toujours se réalise. Il va nettoyer Paris de cette populace rebelle, de ces révolutionnaires, de cette Internationale, de ces assassins qui cassent du curé. Les communeux, en rétorsion des massacres, fusillent aussi tout ce qui n’est pas identifié. Les femmes (« ces femelles qui ressemblent à des femmes quand elles sont mortes » selon Dumas fils.) et les enfants érigent effectivement des barricades dans toute la ville. Les Versaillais progressent toujours. Le 23 mai, 300 fédérés sont abattus à La Madeleine. Le 24 mai, 700 sont fusillés au Panthéon… sur ordre de Boulanger (le fameux).

[...]

L’armée de Thiers s’emploie maintenant à « nettoyer » la rive gauche…  Et, ça continue rive droite… le 26 mai, la résistance s’est regroupée à Belleville. Rue Haxo, on n’a plus le temps de juger les prisonniers. Varlin s’y oppose mais on fusille les 48 otages que Thiers leur avait abandonnés. Le 27 mai, les Buttes Chaumont tombent… vient ensuite  le massacre des Fédérés au Père Lachaise. Du 27 au 28, dans la seule prison de La Roquette, 1900 (!) hommes, femmes et même enfants sont passés par les armes. Le 28 mai, à 15h, tout est fini.

[...]

Des colonnes de prisonniers, arpentent les routes vers les camps de concentration. On se bouscule à leur passage. Les convois de femmes sont les plus prisés. Les hyènes versaillaises jubilent de plaisir à regarder « ces institutrices laïques qui sifflent des petits verres d’eau-de-vie et se marient sur l’autel de la nature »… on les veut putains ou pétroleuses. Toutes les femmes sont incarcérées à la prison des Chantiers à Versailles. Les conseils de guerre font des heures supplémentaires, beaucoup de prisonniers meurent avant même d’être jugés. A Paris (Châtelet, école polytechnique, gare du Nord, de l’Est, au Jardin des Plantes…), les « cours prévôtales » égrènent leurs sentences: « la mort ». Le lac des Buttes Chaumont déborde de tous les corps qu’on y a immergés. Il y a tant d’exécutions qu’on décide désormais de « rendre justice » au Bois de Boulogne… à la mitrailleuse La Seine devenait trop rouge du sang des fédérés!… l’humus des sous-bois boira le sang de façon plus convenable.

Canon mitrailleuse Reffye à manivelle… 125 coups/minute.

 

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27 mai 1943 : 1ère réunion du Conseil national de la Résistance

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mai 2009

Première réunion : 27 mai 1943

Le Conseil se réunit en séance plénière le 27 mai 1943, chez un ami de mon frère, M. R. Corbin, 48 rue du Four. Seuls connaissaient l’adresse Moulin et les secrétaires. Des rendez-vous furent donnés en divers points de Paris, les uns devant informer les autres. Ils se rencontrèrent donc par groupes de deux ou trois et s’acheminèrent vers le lieu connu de l’un d’eux. C’est Meunier et Chambeiron qui avaient organisé ces rencontres. Ces précautions étaient indispensables pour qu’il n’y ait pas de fuites. Aussi les divers membres arrivèrent à peu de minutes de distance et se rencontrèrent au premier étage, dans la salle à manger de M. Corbin. Pierre Meunier m’a dit qu’il avait su après coup que le concierge de l’immeuble ou de celui d’en face était un agent de la Gestapo. Le danger, pour les Résistants, était à chaque coin de rue. Heureusement, ce jour-là, rien ne fut éventé.
Laure Moulin, in Jean Moulin, Presses de la Cité, 1969.

Source : http://www.musee-resistance.com/officiel/visGuid/peuHist/d-CNR/temoign.asp

Denis Kessler, ex-vice président du MEDEF qui écrivait le 4 octobre 2007 dans le magazine Challenge : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! ». (source : Mediapart – 16 mars 2009 – rimbus)

Résistances !

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.

Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste.

Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte. (…)

Sarkozy et le Medef seraient-ils visés par cet Appel des résistants ?

 

http://www.dailymotion.com/video/x39b60

 

« Créer, c’est résister.
Résister, c’est créer. »

Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.

Biographies des treize signataires de l’Appel

Le texte en PDF : http://www.alternatives-images.net/cnr/appeltxt.pdf

 

Le chant des Partisans

Printemps 1943. Un groupe de jeunes artistes, épris de liberté, veut traduire en chanson le courage des combattants de l’ombre. Joseph Kessel, un géant chevelu, discute avec un garçon pâle, svelte, Maurice Druon. À leurs côtés se tient Anna Marly, la belle chanteuse de la Résistance.
Ils se sont déjà vus. Ils cherchent depuis quelque temps les phrases et un air pour une chanson emblématique. Ils ont trouvé, enfin.
Naissance du Chant des partisans. Anna Marly chante devant les micros de la BBC.
L’air sera entonné par les résistants dans toute la France : il deviendra l’hymne de la Libération.

Joseph Kessel
Joseph Kessel, photo DMPA

Anna Marly
Anna Marly Photo CMMAT

 

 » Ami entends-tu …  » Et ce chant perdure. Non seulement dans les mémoires, mais aussi à nos oreilles : il a été récemment repris par un groupe toulousain.
Référence hier pour les combattants de la liberté, référence aujourd’hui pour des jeunes musiciens, cet hymne de la Résistance porte en lui les valeurs de la liberté, de la dignité, du courage, de l’exemplarité…
 

 

Article : ICI

Anna Marly parle du Chant des partisans

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27 mai 1943 : 1ère réunion du Conseil national de la Résistance dans HISTOIRE h-20-1537422-1242408081

 

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

 

Le CNR se réunit pour la première fois le 27 mai 1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle (installé à Londres puis à Alger comme chef de la France libre). Jean Moulin sera arrêté par les nazis en juin de la même année. Lui ont succédé Georges Bidault, démocrate chrétien, puis, à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis Saillant, CGT.

 

 


  • Le CNR regroupait :
    • huit mouvements de RÉSISTANCE intérieure : « Combat », « Libération zone Nord », « Libération (Sud) », « Francs-tireurs partisans (FTP) », « Front national » (rien à voir avec le Front national actuel), « Organisation civile et militaire » (OCM), « Ceux de la Résistance » (CDLR), « Ceux de la Libération » (CDLL),
    • les deux grandes confédérations syndicales de l’époque : CGT (réunifiée) et CFTC,
    • six représentants des principaux partis politiques reconnaissant la France Libre, dont le parti communiste, le parti socialiste, les radicaux, la droite républicaine et les démocrates-chrétiens.

Le CNR a défini son programme prévisionnel pour la Libération le 15 mars 1944. Comme vous pourrez le constater, on y trouve des objectifs d’une troublante actualité.

Voir :

LE PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

ICI

 

Une grande partie de ce programme a été effectivement appliquée après la guerre (sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des féodalités économiques à la Libération, droit à la culture pour tous, presse écrite délivrée de l’argent et de la corruption, lois sociales agricoles, etc). Ce programme de mars 1944 constitue encore de nos jours le socle des conquêtes sociales aujourd’hui menacées et méthodiquement démantelées.

 
Vidéo : Les partisans – Leonard Cohen (superbe)

http://www.youtube.com/watch?v=GziN5U2UpqA

 

Partisans et résistants

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h-20-1432345-1235250933 dans POLITIQUE

 

Francs Tireurs et Partisans (FTP)

FTP ou FTPF (Francs tireurs et partisans français) : mouvement de résistance créé fin 1941par le parti communiste clandestin.

Organisés en petits groupes, ils multiplient les actions de sabotage contre l’occupant. Ils sont traqués par la Milice et la Gestapo. Nombreux sont ceux qui seront fusillés par les Allemands tels les membres du groupe FTP-MOI Manouchian en février 1944.

Ils seront intégrés en février 1944 aux FFI (Forces françaises de l’intérieur)

 

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Les F.T.P.- M.O.I. : la guérilla urbaine

A voir sur : www.memoire-net.org/etran/etrang7.html

 

Code d’honneur du Franc-Tireur et Partisan Français :

« Francs-Tireurs et Partisans de France vous constituez sur le sol de la Patrie l’avant-garde armée de la France combattante, vous êtes couverts de la même gloire qui couvre les héroïques marins de Toulon, les soldats de Bir-Hakeim et ceux de Tunisie, la gloire de ceux qui luttent pour la délivrance de la Patrie. »

Texte : ICI

Robert Endelwelt, ancien résistant des Francs Tireurs et Partisans de la Main d’Oeuvre Immigrée, nous livre ses impressions sur la jeunesse des quartiers, après une rencontre-projection de l’affiche rouge dans un lycée d’Aubervilliers

http://www.dailymotion.com/video/x1fzin

 

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En kiosque : Siné Hebdo n° 37

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mai 2009

Siné Hebdo n° 37

Dans ce numéro, Pierre Daum relate l’histoire des 20 000 Indochinois réquisitionnés par la France dès 1939.

Publié par LDH Toulon – 15 mai 2009

immigrés de force, les travailleurs

indochinois en France 1939-1952”, En kiosque : Siné Hebdo n° 37 dans HISTOIRE immigres_force_pierre_daum-0345e

par Pierre Daum

Après soixante-dix années de silence, voici révélée une page enfouie de l’histoire coloniale française en Indochine : l’utilisation, dans des conditions parfois proches de l’esclavage, d’une main-d’oeuvre « indigène » en métropole. Pierre Daum est parti à la recherche d’acteurs encore vivants de cet épisode si peu « positif » de notre passé colonial, afin de recueillir leurs témoignages. Il nous livre le résultat de quatre années de recherche dans l’ouvrage Immigrés de force. Les travailleurs indochinois en France (1939 – 1952) publié aux éditions Solin/Actes Sud, avec une préface de Gilles Manceron.

En 2006, le film Indigènes, de Rachid Bouchareb, avait déjà révélé un aspect peu connu de l’usage des peuples colonisés comme tirailleurs lors de la Seconde Guerre mondiale. Or, à cette époque, la France n’avait pas seulement besoin de soldats, mais aussi d’ouvriers, afin de remplacer dans les usines d’armements les travailleurs français mobilisés.

Pour les travaux les plus pénibles, ceux du maniement des poudres, la France fit venir en 1939 vingt mille Indochinois de sa lointaine colonie d’Extrême-Orient. Recrutés pour la plupart de force (à la différence des tirailleurs), débarqués à la prison des Baumettes à Marseille, ces hommes furent répartis à travers la France dans les entreprises relevant de la Défense nationale. Bloqués en métropole pendant toute la durée de l’occupation allemande, logés dans des camps à la discipline très sévère, leur force de travail fut louée pendant plusieurs années par l’État français à des sociétés publiques ou privées – on leur doit le riz de Camargue –, sans qu’aucun salaire réel ne leur soit versé.

Ce scandale se prolongea bien après la Libération. Renvoyés vers le Vietnam au compte-goutte à partir de 1946, ce n’est qu’en 1952 que les derniers de ces hommes purent enfin revoir leur patrie. Un millier fit le choix de rester en France.

rubon114-4d578 dans Politique nationale

 

un camp de travailleurs coloniaux forcés à Toulon

date de publication : jeudi 5 février 2009

Par le plus grand des hasards, Alexandre Briano met la main, en 2006, sur le plan d’un campement de travailleurs coloniaux de 1940 situé au Mourillon. Après deux années de longues recherches, il en résultera un ouvrage, « Les travailleurs coloniaux. Les oubliés de l’Histoire », où Alexandre Briano évoque ce camp de travailleurs forcés qui a fonctionné au coeur de Toulon jusqu’à la fin 1942 [1].

Une histoire que les Français ont oubliée, celle des travailleurs coloniaux, arrachés par milliers à leurs familles, réquisitionnés, en 1914, puis en 1940, pour participer à l’effort de guerre, et que l’on a parqués dans des camps, un peu partout en France, dont un se trouvait à Toulon, au Mourillon.

JPEG - 18.3 ko
Travailleurs forcés originaires d’Indochine (Cnhi).

La suite : lCI

Voir également :

- http://barthes.ens.fr/clio/revues/A…

- http://www.histoire-immigration.fr/…

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