CGT Renault Douai : une histoire peu banale…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 octobre 2009

CGT Renault Douai

CGT Renault Douai : une histoire peu banale... dans Culture LogoCGTRltDouai

livre dans HISTOIRE 40 ans de combat de classe… Toujours debout !

 

0080.250 dans Luttes Peu de travailleurs, en particulier parmi ceux de la jeune génération, savent que l’usine Renault a été implantée à Douai grâce à la lutte d’anciens mineurs et de la population du Nord/Pas de Calais en 1970. Cet ouvrage, puisant dans la mémoire collective de la classe ouvrière, rappelle des pages importantes de l’histoire syndicale dans la région Nord.

L’impulsion du syndicat C.G.T. des mineurs fut déterminante pour créer le syndicat Renault-Douai en 1973. Le combat fut rude et pugnace, les avancées sociales nombreuses, grâce au sens politique les militants C.G.T., conscients d’appartenir à une classe en lutte pour faire respecter ses droits.

Quelle magnifique bataille menée face à la succession de directeurs ! Combien de stratégies, de plans machiavéliques, pour voler le comité d’entreprise en 1986, le rendant insidieusement et peu à peu antisocial… En point d’orgue à ce travail de sape, la flexibilité !

Que d’énergie chez les puissants, que d’argent pour tenter de faire tomber la C.G.T. Renault Douai! Que d’efforts pour la rendre inoffensive, docile, Renault Douai est un laboratoire, c’est là que la classe dirigeante a expérimenté ses méthodes pour remettre en cause les acquis sociaux gagnés de haute lutte. !

Vous êtes nombreux à ne pas connaître la C.G.T. Renault Douai. Pourtant, vous en avez entendu parler : rumeurs, ragots, écrits opportunistes, populistes, décrivant les militants comme des archaïques….

L’histoire du syndicat C.G.T. Renault-Douai n’est pas banale, c’est un parcours chaotique et toujours d’actualité : l’affrontement de classe est toujours aussi aiguisé. Un collectif de camarades a traversé ces 40 ans de combat. Ils ont voulu, le plus objectivement possible, vous donner leur histoire, étayée par des documents archivés à l’institut C.G.T. d’histoire sociale de la métallurgie Nord/Pas de Calais.

Ce livre est à la portée de tous, celles et ceux qui ont approché de près ou de loin la lutte syndicale… Il s’adresse aussi aux jeunes qui ne doivent pas ignorer ce qui sous-tend un affrontement de classe. Nous n’avons d’autre ambition que de permettre aux travailleurs d’aujourd’hui et à ceux de demain de continuer ces 40 ans de combat au service de la classe ouvrière, toujours debout !

Préface G. Hage

Nombreuses illustrations, parution septembre 2009

 Aux éditions « les points sur les i »

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Les mineurs grévistes licenciés en 1948-52 déboutés

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 septembre 2009

Les anciens mineurs des Houillères du Nord-Pas-de-Calais, qui demandaient réparation pour leurs licenciements à la suite de grèves durement réprimées en 1948 et 1952, ont été déboutés par les prud’hommes de Nanterre, leur action étant jugée « prescrite ».

Dans cette affaire atypique, les anciens mineurs demandaient à la justice de reconnaître le caractère discriminatoire des sanctions, car à l’époque le droit de grève était déjà inscrit dans la constitution.

Mais soixante ans après les faits, et malgré une intervention de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) en leur faveur, le conseil des prud’hommes de Nanterre s’en est tenu à une application stricte de la loi et a débouté les 17 demandeurs, dont certains, décédés, étaient représentés par leur famille.

Chaque requérant réclamait 60.000 euros de dommages et intérêts aux Charbonnages de France, l’ancien employeur, et à l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), l’établissement public créé en 2004 pour prendre en charge leurs droits sociaux.

D’après le jugement affiché au tribunal, la loi d’amnistie de 1981, qui réhabilitait les anciens mineurs, n’a pas interrompu le délai de prescription fixé à 30 ans. Le conseil des prud’hommes a donc jugé « irrecevable » l’action « sur le fondement du caractère discriminatoire de la sanction (…) imposée ».

[Lire la suite]

 A lire également l’analyse de Pierre Outterick sur la grève de 1948 dans : 
Les Cahiers d’Histoire sociale de l’Institut CGT

http://www.ihs.cgt.fr/IMG/pdf_DOSSIER-3.pdf

 

 Le 4 octobre 1948, la grève est totale dans les houillères. La répression est brutale. Le 7 octobre, premier mort en Moselle. Le 13, six femmes de grévistes sont blessées par les CRS à Forbach.

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Dans la Loire, la situation s’envenime dès le 18 octobre. Le 20, des heurts importants ont lieu à Firminy et La Ricamarie. Le 21, à Firminy, la police ouvre le feu : Antonin Barbier est tué, Goïo blessé. Il décédera plus tard de ses blessures. A Montceau-les-Mines, une centaine de CRS sont faits prisonniers !

Le 23 octobre, une quinzaine de journalistes et photographes signent à Firminy une lettre dans laquelle ils déclarent que dans l’affaire Barbier, les forces de police ont tiré sans sommation.
Le 28 octobre, le maire communiste de Firminy est révoqué.

Selon Jules Moch, alors Ministre de l’Intérieur, 4000 soldats furent déployés à Saint-Etienne. 35 000 dans tout le Nord Pas-de-Calais, 50 000 dans toute la France.

Selon Joseph Sanguedolce, dans son ouvrage « Parti pris pour la vie », 460 mineurs ont été arrêtés. 368 ont été condamnés. 20 délégués-mineurs ont été révoqués, ainsi que deux administrateurs, pour le seul département de la Loire.    (Source : forez-info.com/)

 

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Hongrie : le retour des Croix fléchées ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 septembre 2009

Publié sur Médiapart

 Budapest, Hongrie. Le cauchemar xénophobe et antisémite (Extraits)

14 Septembre 2009 Par François Bonnet

Cela, l’Union européenne ne l’a pas empêché. «Oui, beaucoup de juifs, ici, ont peur. On se dit que tout peut recommencer, que les persécutions peuvent reprendre. Chacun a dans sa tête un plan : comment fuir le moment venu, dans quel autre pays partir s’installer…» Eva Gabor est une jeune femme d’une vingtaine d’années. Elle parle calmement, pesant ses mots, ne voulant céder ni à l’hystérie ni à la dramatisation. Elle dit pourtant l’insupportable, ce qui peut encore se produire au cœur de l’Europe. Ici, à Budapest, grande capitale de la petite Hongrie (10 millions d’habitants).

[...]

« Pendant la campagne européenne, Budapest était couverte de leurs affiches“La Hongrie est seulement pour les Hongrois”. Pour eux, les roms, les gitans, les juifs ne sont pas des Hongrois, ils parlent de nettoyer le pays, expliquent que les juifs volent l’argent du gouvernement tandis que les roms ne vivent que de crimes…» 

Lire la suite sur mediapart.fr/

 

Durant la deuxième guerre mondiale, plus de 400 000 Juifs hongrois furent déportés à Auschwitz. 

« L’Album d’Auschwitz« , livre de photographies prises par deux gardiens SS du camp, témoigne de ces déportations.

Pour voir l’album, suivre ce lien

Histoire de l’album

 

Relire l’article publié le 27 mars sur notre blog  :

Le fascisme en Europe : la bête immonde n’est pas morte !

La 5ème vidéo (cliquer sur cette vidéo pour la réactiver) de cet article montre une parade de la Garde hongroise à Budapest. Cette organisation d’extrême droite, aile paramilitaire, du mouvement ultranationaliste, xénophobe et antisémite Jobbik, a été dissoute le 2 juillet 2009 par la Cour d’appel de Budapest pour des actes discriminatoires envers la minorité tzigane de Hongrie.

« Les membres de l’Association culturelle et traditionnelle de la Garde hongroise ont créé une atmosphère de crainte, alors que ses activités — comme les défilés de ses membres et les discours de ses dirigeants au sein des villes ou villages habités par les Tziganes — violent la dignité de la minorité tzigane », avait indiqué le Tribunal municipal de Budapest…
…Revêtus d’uniformes copiés sur ceux des membres des Croix fléchées* (formation nazie hongroise de la Deuxième Guerre mondiale), les membres de la Garde organisent régulièrement des défilés avec des discours virulents pour défendre la nation hongroise. (Source : blog des mardis hongrois de Paris)

Interdite comme association, la Garde s’est reconstituée comme mouvement dès le 11 juillet et continue à parader dans Budapest.

SOS Hungarian Gipsy ! No more Magyar Garda !

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1 million de Roms vivent en  Hongrie ce qui représente environ 10 % de la population de ce pays.

Ils subissent de nombreuses discriminations et sont  la minorité la plus pauvre ; 80 % de leurs enfants n’ont pas accès à l’enseignement secondaire.

Ils sont victimes de persécutions de la part d’organisations de type néo-nazi telle la Garde hongroise.

Beaucoup de leurs organisations réclament l’autonomie.

* LE PARTI DES CROIX FLÉCHÉES

Publié sur : voixautre.be/

Hongrie : le retour des Croix fléchées ? dans EUROPE ArrowCrossFlag.svg-e5534

Le Parti des Croix fléchées (en hongrois : Nyilaskeresztes Part Hungarista Mozgalom) est un parti politique hongrois fasciste, pro-germanique, antisémite, dirigé par Ferenc Szálasi, qui gouverna la Hongrie du 15 octobre 1944 à janvier 1945. Les Croix fléchées soutinrent de tout temps Hitler, jusqu’en octobre 1944 où celui-ci, perdant son influence sur le régent Horthy, leur ordonna de prendre le pouvoir. Pendant l’occupation de Budapest par l’Armée rouge, ils sont traqués et jugés par des tribunaux de fortunes, comme leur homologues un peu partout en Europe.

Le parti est fondé en 1935 par Szálasi en tant que Parti de la volonté nationale mais fut interdit deux ans après pour son radicalisme. Il fut reconstitué en tant que Parti des Croix fléchées, modelé sur le parti national-socialiste allemand : Son iconographie est similaire à celle des nationaux-socialistes allemands ; L’emblème des Croix Fléchées est un ancien symbole des tribus magyares, et qui représentent la pureté de la race hongroise, comme les Aryens représentent la pureté de la race allemande pour les nationaux-socialistes.

L’idéologie du parti est similaire à celle des nationaux-socialistes : nationalisme, promotion de l’agriculture, anti-capitalisme et anti-communisme, et antisémitisme profond. Elle souscrit également à l’idée d’une race supérieure qui, selon les vues de Szálasi, inclurait les Hongrois, les Allemands et les Japonais, et à une conception de l’ordre basée sur le droit du plus fort – Ce que Szálasi appellera « réalisme étatique brutal ».

Aux élections de mai 1939, le parti obtint plus de 25% des votes ainsi que 30 sièges au parlement hongrois devenant ainsi un des partis les plus puissants de Hongrie.

Après la guerre, de nombreux dirigeants des Croix fléchées furent capturés et jugés pour crimes de guerre. De nombreux, y compris Szálasi furent exécutés. (Source : Wikipedia )
 

 

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150ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurès

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 septembre 2009

L’année Jean Jaurès

Zebda, l’hommage à Jaurès

Pour le 150ème anniversaire de la naissance du fondateur de l’Humanité, le groupe toulousain reprend « Jaurès », la chanson de Brel. Et offre à l’humanite.fr le clip musical réalisé pour cet anniversaire. Dans l’Humanité jeudi, nos pages spéciales.

 

 

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Jean Jaurès : une pensée toujours vivante,

Jaures dans Musiqe

par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité

Extrait :

Nous célébrons aujourd’hui le 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès. Le fondateur de l’Humanité a été un journaliste actif, un professeur, un historien de la Révolution française, un parlementaire courageux.

[...]

Dans un article de l’Humanité, en février 1911, on lit sous sa signature : « Le Parlement a intérêt, pour la transformation de la société capitaliste en société socialiste, à ce que de grands services publics, administrés selon des règles de démocratie et avec une large participation de la classe ouvrière à la direction et au contrôle, fonctionnent exactement et puissamment. (…) Les services publics démocratisés peuvent et doivent avoir ce triple effet d’amoindrir la puissance du capitalisme, de donner aux prolétaires plus de garanties et une force plus directe de revendication, et de développer en eux, en retour des garanties conquises, ce zèle du bien public qui est une première forme de la moralité socialiste. »

[Article complet]

 

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La libération de Paris (3)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 août 2009

 L’insurrection parisienne dérange les plans alliés.

Pour l’armée américaine, le général Omar Bradley le dit crûment : Paris est « une simple tâche d’encre sur la carte, qu’il faut éviter ». En aucun cas, la ville n’est un objectif stratégique et Eisenhower a donc décidé de ne pas s’en emparer. 

Mais l’insurrection change la donne. Eisenhower, qui suit attentivement son évolution, va être soumis à une pression intense tant de la part du général de Gaulle que de la résistance parisienne. « De l’intérieur de la ville, les FFI ont en quelque sorte forcé les évènements » en déclenchant les hostilités, estimait (en 1999 dans « L’Humanité ») Henri Rol-Tanguy, chef des Forces françaises de l’intérieur pour l’Ile-de-France.

Selon Rol-Tanguy, Gallois rencontre le général George S. Patton le 22 août à 2h30 du matin. « Son récit et ses arguments appuyaient la pression politique qu’exerçait le général de Gaulle sur le commandement allié« , commente Rol.

(Source : info.france2.fr/ – 22 / 08 / 2008 – par  Laurent RIBADEAU DUMAS)

 

Mais Gallois n’est pas le seul à intervenir auprès des Américains. Par télégramme, Chaban-Delmas a saisi Koenig. Parodi a fait de même auprès du colonel Ollivier afin qu’il demande à Eisenhower d’accélérer le mouvement. A ces demandes parallèles, se joignent, en fin d’après-midi du 22, de nouvelles interventions et, notamment, celle écrite par le général de Gaulle.

Après un entretien entre Eisenhower et le général Bradley, commandant en chef du front de l’ouest, et porteur des informations de Gallois, la décision est prise : ordre est donné à la 2e DB de se diriger vers Paris. *

« Les Forces françaises libres à l’intérieur de la ville me forcèrent la main« , écrira plus tard Eisenhower.

 
 

Phillipe Leclerc de Hauteclocque - dessin

Dès 6h30, le 23, les 16 000 hommes, les 4 200 véhicules et les 200 chars de Leclerc s’élancent vers la capitale, soutenus par la 4e division américaine du général Barton. A 13 heures, Leclerc est à Rambouillet pour démarrer son action dès 7h le 24 août. 

Ce même jour, à 17h 15, la préfecture de police  transmet aux instances FFI, le message qui vient d’être lancé au-dessus de la capitale par un petit avion « Piper » : 

« Le général Leclerc me charge de vous dire : tenez bon, nous arrivons. Signé : colonel Crépin, commandant l’artillerie de la 2ème DB.« 

 Un peu avant 20h, Leclerc donne l’ordre au capitaine Dronne d’entrer dans Paris :

« Dronne , filez sur Paris, entrez dans Paris, passez ou vous voudrez, dites aux Parisiens de ne pas perdre courage, que demain matin la division toute entière sera dans Paris »

A 21h 22, le détachement commandé par Dronne atteint l’Hôtel de Ville, tandis que toutes les cloches de la capitale sonnent pour célébrer l’arrivée du premier détachement de la 2e DB.

Le 25, avec l’appoint des blindés de Leclerc, les FFI vont parachever la libération de la capitale après de durs et sanglants combats.

Dans l’après-midi, le général von Choltitz se résigne à la capitulation. L’acte de reddition est signé par Rol Tanguy en qualité de commandant en chef des FFI et le général Leclerc.

Dans l’après-midi, de Gaulle entre à son tour dans Paris et se rend au P.C. de Leclerc à Montparnasse où il prend connaissance de l’acte de capitulation.

Vidéo : Arrivée du général de Gaulle à Montparnasse

 

Dans la soirée, après avoir retrouvé les bureaux du Ministère de la Guerre, choisis comme siège de la Présidence du Gouvernement, et avoir inspecté la police parisienne, le général de Gaulle se rend, sous les acclamations, à l’Hôtel de Ville, où il est accueilli par le président du CNR, Georges Bidault. C’est là qu’il prononce son célèbre discours :

« Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré, libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. »

La bataille de Paris est terminée. Les forces parisiennes déplorent plus de 1 500 tués (dont 582 civils) et 3 500 blessés mais 3 200 Allemands ont été tués et 12 800 se sont rendus aux forces françaises de l’intérieur et aux soldats de la 2e DB.

L’écroulement de l’Allemagne nazie est désormais inéluctable.

La libération de Paris (3) dans HISTOIRE descente_champs_elysees

 

Le lendemain, 26 août, le chef du Gouvernement provisoire, entouré des membres du CNR, du CPL, des généraux Juin, Koenig, Valin et Leclerc, de l’amiral Thierry d’Argenlieu, de Jacques Chaban-Delmas et des préfets Flouret et Luizet, descend les Champs-Élysées dans une incroyable ferveur populaire.

 Le général de Gaulle descend les Champs-Elysées (vidéo)

 


 

Mais la libération de Paris n’est pas la fin de la guerre… les Parisiens ne vont pas tarder à s’en apercevoir :
http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/difficultes.htm

La découverte de l’horreur :

Jean Galtier-Boissière, dans « Mon journal depuis la libération », écrit à la date du 1er septembre 1944 :

Les journaux parisiens sont pleins d’atrocités nazies ; prisonniers F.F.I aux yeux crevés, aux ongles arrachés, avant d’être abattus sauvagement. Incommensurable stupidité des Boches !

http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/horreur.htm

 

 

arton16583-f52df dans HISTOIRE*  Selon une information exclusive de la BBC Radio 4, en date du lundi 6 avril 2009, les commandements américain et britannique se seraient assurés que la libération de Paris le 25 août 1944 soit perçue comme la victoire des « Blancs uniquement ».

« Il est plus souhaitable que la division mentionnée (la Deuxième Division Blindée) ci-dessus se compose de personnel blanc », écrivait en janvier 1944 dans une note « confidentielle » le chef d’Etat major d’Eisenhower, Walter Bedell Smith. « Ceci désignerait la Deuxième Division Blindée, qui ne compte qu’un quart de soldats indigènes, comme la seule formation française opérationnellement disponible pouvant être rendue cent pour cent blanche. »

Les Alliés finiront par obtenir gain de cause en faisant appel à des soldats originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Syriens), ou encore à des militaires espagnols. Les Tirailleurs sénégalais, vocable désignant les troupes françaises issues des colonies d’Afrique de l’Ouest, qui ont constitué « 65% de Forces françaises libres » et dont 17 000 soldats sont tombés lors de la capitulation française en juin 1940, n’auront pas droit à un « accueil triomphal à Paris », souligne l’article de la BBC. (Source : afrik.com/)

 

Photos : le photographe Henri Guérard se souvient

 

Vidéos:

 

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http://www.dailymotion.com/video/x1zza3

 

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19-25 août : Libération de Paris (2)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 août 2009

19 août 1944 : Une journée décisive

Dès le matin, la population montre sa volonté de lutter pour libérer Paris :

« … dans les rues presque vides, on entend des coups de feu, quelques autos circulent, garnies de jeunes gens, souvent en bras de chemise avec un brassard tricolore, armés de mitraillettes, de fusils, de grenades… Pour la première fois depuis quatre ans, des drapeaux tricolores surgissent au sommet des édifices publics que la Résistance a occupés : la Préfecture de police, l’Hôtel de Ville, Notre-Dame, le Palais de Chaillot, les lycées, les hôpitaux et les mairies. Les FFI, profitant de l’effet de surprise, s’emparent, un peu partout, de petits dépôts de matériels et de garages isolés gardés par quelques soldats, de camions en circulation ou en stationnement dont chaque occupant possédait un fusil ou une mitraillette et qui souvent en transportaient d’autres. »

 Le bilan de la journée du 19 août est très positif : Paris s’est mobilisé dans son ensemble ; les patriotes ont pris de nombreux immeubles à l’ennemi et aux collaborateurs. Ils dominent la rue. Ils ont récupéré de nombreuses armes qui, d’heure en heure, multiplient le nombre de combattants. Enfin et surtout, la preuve est désormais faite aux yeux mêmes de ceux qui sont restés passifs qu’il est possible de vaincre l’occupant.

Dans « Les FTP« , Charles Tillon brosse un tableau saisissant de cette première journée de l’insurrection parisienne :

« A sept heures du matin, la mairie du 1er arrondissement est prise (elle sera perdue à midi). Le bataillon Bara [...] s’empare des Halles, organise la défense des dépôts de vivres [...] La Poste centrale (rue du Louvre) est occupée…

A 8 heures, les mairies du 10e et du 11e sont occupées par les FFI. Celles des 14e  17e le seront à 14 heures, celle du
20e à 20 heures. [...] Toujours le 19, à 14 heures, le dépôt SNCF de la Villette, tenu par les cheminots en grève, est attaqué par les Allemands. L’attaque est repoussée [...]

A la même heure, trois chars allemands cherchent à passer place Saint Michel. L’un d’eux est détruit. Un second sera capturé peu après, après avoir canonné le portail de la préfecture. Sur toute l’étendue de la grande ville (sauf les quartiers ouest), c’est un véritable foisonnement d’opérations de toutes sortes. Ici, des groupes de choc cherchent et accrochent l’ennemi. Là, comme sur le pont de la ligne de Versailles (Boulevard Brune et Lefèvre), des patriotes jettent des  bouteilles incendiaires sur les voitures [...]. Sur les marches des entrées du métro, sous les porches, derrière les persiennes ou les portes entrebâillées, des tireurs guettent la voiture ennemie. Rue de Châteaudun, une grenade bien lancée immobilise le camion de tête d’un convoi… »

Le 19 août avait donc été une journée de forte mobilisation. Aussi, la trêve conclue dans la soirée par Alexandre Parodi, par l’intermédiaire de Nordling, consul général de Suède à Paris, avec le général von Choltiiz, fut-elle accueillie par de nombreux patriotes comme « un coup de poignard dans le dos de l’insurrection ».

Élément de division et de confusion, la trêve n’est en réalité respectée ni par les Allemands ni par les Résistants auxquels la plupart des mouvements et la direction donnent l’ordre de poursuivre les combats. L’intervention de Jean de Voguë dit « Vaillant » à la séance du C.N.R. du 21 août contribua fortement au rejet de la trêve : « Vouloir renoncer à la lutte en ce 21 août dans Paris serait aussi insensé que de prescrire à un raz de marée de regagner la rive« .

 Aussitôt la trêve rejetée, un tract appelle les Parisiens à construire des barricades. Dans la soirée, les premières barricades sont construites entre la Seine et le Palais du Luxembourg. Le lendemain, Rol Tanguy fait afficher un ordre pour la défense de la population parisienne et un appel  « Tous aux barricades !« 

 

APPEL AUX BARRICADES (22 AOUT 1944)

ORDRE POUR LA DEFENSE DE LA POPULATION PARISIENNE

LES FFI ET LA POPULATION ONT ENGAGE LA BATAILLE POUR PARIS. CHAQUE FOIS QUE NOS SOLDATS ONT RESPECTE LA TACTIQUE MOBILE, ILS ONT ECRASE L’ADVERSAIRE. CEPENDANT UN DANGER SUBSISTE : LES MOUVEMENTS RAPIDES DES CHARS ENNEMIS.

CE DANGER EST FACILE A CONJURER

IL SUFFIT D’EMPECHER LES BOCHES DE ROULER

POUR CELA, IL FAUT QUE TOUTE LA POPULATION PARISIENNE, HOMMES, FEMMES, ENFANTS, CONSTRUIRE DES BARRICADES, QUE TOUS ABBATENT DES ARBRES SUR LES AVENUES, BOULEVARDS ET GRANDES RUES. QUE TOUTES LES PETITES RUES SOIT PARTICULIEREMENT OBSTRUEES PAR DES BARRICADES EN CHICANE. ORGANISEZ VOUS PAR MAISON ET PAR RUE POUR GARANTIR VOTRE DEFENSE CONTRE TOUTE ATTAQUE ENNEMIE.

DANS CES CONDITIONS, LE BOCHE SERA ISOLE ET CERNE DANS QUELQUES CENTRES. IL NE POURRA PLUS EXERCER DE REPRESAILLES.

TOUS AUX BARRICADES !

LE COLONEL COMMANDANT DU GRAND PARIS

ROL

Source : http://pagesperso-orange.fr/stephane.delogu/2db-paris.html

 

19-25 août : Libération de Paris (2) dans HISTOIRE barricade%20%E0%20paris Le C.N.R. et le C.P.L. (Comité parisien de Libération) s’adressent également à la population :

« L’insurrection du peuple de Paris a déjà libéré de nombreux édifices publics de la capitale. Leur première grande victoire est remportée. La lutte continue. Elle doit se poursuivre jusqu’à ce que l’ennemi soit chassé de la région parisienne… » (C.N.R.)

« La population doit, par tous les moyens, empêcher la circulation de l’ennemi. Abattez les arbres, creusez des fossés antichars, dressez des barricades. C’est un peuple vainqueur qui recevra les Alliés. » (C.P.L.)

 

A partir du 22 août, Paris et sa banlieue se hérissent de barricades.

« Près de 600 barricades s’érigent dans Paris. [...] Elles ont eu pour résultant d’obliger les Allemands à rester dans leurs points d’appui. Elles n’ont pas pour objectif de libérer Paris mais de faire participer les Parisiens et Parisiennes à leur propre libération. En cela, elles ont un impact psychologique considérable et leur construction a constitué un temps fort du développement de l’insurrection. » (Christine Levisse-Touzé, Paris libéré, Paris retrouvé, Gallimard Découvertes, 1994, réédition 2004. /   http://www.paris-france.org/MUSEES/Memorial/liberation_de_paris/ )

Peu à peu les mailles du filet établi par les FTP se resserrent sur l’ennemi. Seuls les convois allemands importants, avec blindés – devant lesquels sont parfois placés des otages – réussissent à passer. Le 24 août, les Allemands se trouvent bloqués dans certains réduits qu’ils ont fortifiés.

Mais ces événements dérangent les plans alliés…

Sources : La Revue de la Résistance n°14 / Histoire de la France contemporaine, Tome VI

à suivre…

A voir : 

http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/

http://www.ugff.cgt.fr/ancien/pdf/fonct_publ/fonct_publ_110/fonct_publ_110_4.pdf

 

Vidéos

La libération de Paris : film réalisé clandestinement entre le 16 et le 26 août 1944 par une équipe de cinéastes de la Résistance. Il est présenté en 5 vidéos sur You Tube.

 

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Pour voir la première, cliquer sur le lien ci-dessous.

1 http://www.youtube.com/watch?v=hvR3YzN2RaA&feature=related

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24 août 1572 : La Saint-Barthélémy, un crime d’État

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 août 2009

 

La Saint-Barthélémy (24 août 1572)

 Un grand massacre de protestants

 

La Saint-Barthélémy

 

24 août 1572 : La Saint-Barthélémy, un crime d'État  dans HISTOIRE notrehistoire_unefoisr64_st_barthphoto_article_completAprès une tentative de réconciliation religieuse, Charles IX, poussé par les Guise, autorise l’assassinat des chefs protestants ;

la situation dégénère en un massacre général.

Voir la suite de l’article sur :  museeprotestant.org/

 

 

La Saint-Barthélémy

 

Détail du Massacre de la Saint-Barthélémy.

 

 A Paris, le massacre  fait sans doute près de 3 000 victimes : hommes, femmes et enfants sont massacrés par une population parisienne déchaînée. La tuerie dure trois jours. Cette furie meurtrière se propage en province à l’annonce de l’exécution des chefs du parti protestant. De nombreuses villes (Orléans, Lyon, Bourges, Bordeaux…) sont le théâtre de massacres similaires. Impossible à évaluer de manière précise, le nombre total de victimes dans le royaume est estimé à plus de 10 000.Le massacre de la Saint-Barthélémy déclencha la quatrième guerre de religion.  
 

 

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19-25 août : Libération de Paris (1)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 août 2009

L’insurrection parisienne

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Depuis  le 6 juin, les armées alliées étaient contenues en Normandie par la résistance acharnée de la Wehrmacht. Enfin après deux mois de combats meurtriers, le 31 juillet, elles font sauter le verrou d’Avranches. Désormais, la porte est ouverte pour la conquête de la France.

 

Pour l’ensemble de la population, la défaite de l’Allemagne ne fait plus guère de doute. Le 10 juin, le comité militaire national (CMN) des F.T.P. ordonne l’offensive générale de la guérilla et la liquidation des troupes de Darnand.  L’ordre du jour n°2 précise :

« La clé de la victoire se trouve dans la rapidité avec laquelle la mobilisation, l’encadrement, l’armement et l’entraînement au combat de millions de Français et de Françaises seront réalisés…« 

La Résistance multiplie alors les sabotages à Paris et dans la banlieue apportant, jour après jour, de nouveaux témoignages d’une libération imminente. 

Manifestation du 14 juillet à l’appel du C.N.R. : « Le signal du redoublement du combat [...] Un acte de guerre contre l’envahisseur [...] Journée de préparation de l’insurrection nationale. » (J. Debû-Bridel, de Gaulle et le Conseil national de la Résistance, p. 267 in Histoire de la France contemporaine, Tome VI)

19-25 août : Libération de Paris (1) dans HISTOIRE vi_im_115

 

La CGT sert d’état-major à la grève insurrectionnelle. Les cheminots donnent le départ le 10 août, avec comme mot d’ordre : « Pour faire reculer le Boche : grève. pour l’aboutissement de nos revendications : grève. Pour la libération totale et définitive du pays : grève. »

 

Cheminots en grève du dépôt des Batignolles

 

Charles Tillon, Ministre de la Reconstruction, lors d'un meeting en  1947

 

Au même moment,le CMN dirigé par

Charles Tillon donne l’ordre d’insurrection aux FTP parisiens.

 

 

 Du 14 au 18 août : « deux mille Allemands hors de combat ; cent camions détruits, plusieurs dépôts d’armes enlevés ». (Rapport de Rol Tanguy, commandant de la région de Paris des F.F.I., le 19 août, J. Debû-Bridel, de Gaulle et le Conseil national de la Résistance, p. 155 in Histoire de la France contemporaine, Tome VI)

Le dénouement est proche ; les grèves des gendarmeries d’Île-de-France (13 août) et de la police de la région parisienne (15 août) sont décidées par leurs organisations de Résistance.

 

rol_tanguy dans HISTOIRE

Le 15 août, Rol Tanguy  appelle toutes les forces gouvernementales

à se ranger aux côtés des FFI   et à refuser toute opération de maintien

de l’ordre ennemi.

 

Le 17 août, le commandant Gallois, envoyé par Tanguy, établit la liaison avec l’armée américaine et   la IIe D.B. du général Leclerc  qui ont libéré Dreux et Orléans et franchi la Seine à Meaux et Melun.

 


Le 18 août, les élus communistes de la région parisienne appellent « à l’insurrection

libératrice ». (Lire l’appel)

 

parodi_alexandre

 

 

Le 19 août, Alexandre Parodi , délégué général du Gouvernement provisoire de la République Française, assiste à la réunion du Conseil National de la Résistance et donne son accord à l’appel à l’insurrection malgré l’instruction précise de ne pas la déclencher sans ordre express du général Koenig. Il accepte également que l’ensemble des formations de résistance ainsi que toutes les forces de police et de gendarmerie soient placées sous les ordres du Colonel régional Rol Tanguy.

 

 

 

Investi de ce commandement, Rol Tanguy décrète la mobilisation des Parisiens de 18 à 50 ans et appelle aux armes. Dès lors, l’insurrection est enclenchée alors que le rapport des forces au plan purement militaire est nettement défavorable aux résistants. Les moyens militaires de la résistance se limitent, en effet, à quelques mitrailleuses, 250 fusils-mitrailleurs, 250 mitraillettes, 1500 fusils et à de nombreux revolvers.

Dans son livre « Libération de Paris« , Rol précise :

« Notre préoccupation dominante était d’exclure toute aventure.[...] Pour cela, il fallait éviter d’engager un combat singulier entre les forces armées de la Résistance et la garnison allemande. Il s’agissait de paralyser celle-ci, de l’investir, finalement de l’acculer à la reddition. Une fois, le combat engagé, il ne fallait pas laisser passer une heure sans prendre une initiative, sans remporter un succès , même ténu… Pour atteindre cet objectif, une mobilisation en profondeur était indispensable : LE SUCCÈS ÉTAIT FONCTION DU NOMBRE.« 

Dans le même esprit, son ordre général de mobilisation donnait aux FFI de la région parisienne la mission « d’ouvrir la voie de Paris aux armées alliées victorieuses et de les y accueillir« .

Tous ces  facteurs, militaires et politiques, concourent à ouvrir, le 19 août, la phase

ultime du combat, d’un combat ouvert et généralisé.

Sources : La Revue de la Résistance n°14 /  Histoire contemporaine de la France, Tome VI

 

à suivre…

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Bataille de Stalingrad : « l’espoir changea de camp, le combat d’âme »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 août 2009

Bataille de Stalingrad : « l'espoir changea de camp, le combat d'âme » dans HISTOIRE stalingrad1

La bataille de Stalingrad dura du 17 juillet 1942

au 2 février 1943, soit près de 200 jours et nuits.

Avec un bilan estimé à 2 millions morts, elle est

considérée comme l’un des épisodes guerriers

les plus sanglants de l’histoire.

La bataille de Stalingrad est un événement majeur

de la 2e Guerre mondiale, car il marque le tournant

de la guerre : pour les Allemands, jusque-là presque

invaincus (hormis en Afrique du Nord et en Angleterre),

c’est le début de la fin.

Cette lueur d’espoir au plus fort de la guerre a profondément marqué les populations d’Europe et

contribué au prestige soviétique au lendemain de la guerre. À la Libération, pour la plupart

des Français, la contre-attaque soviétique qui avait suivi la victoire de Stalingrad avait autant

contribué à la Libération européenne que le débarquement anglo-américain en Normandie.

Aujourd’hui, le souvenir de Stalingrad s’efface devant celui du débarquement du fait

de l’effondrement de l’URSS et de la connotation péjorative du nom « Staline »

Le 2 mai 1945 Berlin capitule face aux soviétiques !

Texte publié par Nicolas_Maury le 2 février 2009

Publié sur tagtele.com/

La bataille de Stalingrad a été un tournant majeur dans la Seconde Guerre mondiale

de par sa signification et sa nature :

Si la défaite de la Wehrmacht devant Moscou en 1941 est le tournant géopolitique de la Seconde

Guerre mondiale, la victoire soviétique de Stalingrad en constitue indéniablement le tournant psychologique.

La bataille de Stalingrad a été marquée par la brutalité et le manque de prise en compte des pertes

civiles. Contrairement au « classique » siège, elle a principalement consisté en combats urbains

dans cette ville du sud de la Russie (appelée de nos jours Volgograd) menés par les Allemands

et leurs alliés. La bataille inclut le siège allemand de la ville soviétique, la bataille à l’intérieur de la ville

et la contre-offensive soviétique. Le nombre de morts total est estimé entre 1 et 2 millions de personnes

(entre 4500 et 9000 morts par jour !).

La capitulation des troupes allemandes le 2 février 1943 devant les forces soviétiques est considérée

comme le début de la fin des forces de l’Axe, qui y perdirent un quart de leurs armées et l’initiative

sur le front est ; « l’espoir changea de camp, le combat d’âme ».

Voir sur ce site le film « La Bataille de Stalingrad » réalisé par Daniel Costelle

dans la série « Les grandes batailles ».

 

  • Vidéos

La bataille de Stalingrad (1ère partie)

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2ème partie

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3ème partie

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4ème partie

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5ème partie

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6ème partie

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A propos d’une journée de commémoration décidée par le Parlement européen…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 août 2009

UN AMALGAME PORTEUR DE TRAGÉDIES

Article publié dans LIBERTÉ – HEBDO – du 14 au 20 août 2009

 Par Pierre Outteryck, agrégé d’histoire

 

Le 23 septembre 2008, le Parlement Européen a voté une déclaration faisant du 23 août “une journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme”. Ainsi, les députés socialistes, Catherine Trautmann et Vincent Peillon, les verts, Daniel Cohn-Bendit et Hélène Flautre, les députés libéraux et conservateurs tels François Bayrou et Pierre Lellouche ont mêlé leurs voix avec les élus du Front National, Le Pen, Lang et Gollnisch… La date du 23 août n’a pas été choisie au hasard. Elle rappelle le pacte germano-soviétique signé le 23 août 1939 entre l’Allemagne hitlérienne et l’Union Soviétique.

Choix mûrement réfléchi des parlementaires européens mais mémoire particulièrement sélective !

Le pacte de non-agression germano-soviétique, qui permettait à l’URSS d’éloigner momentanément une guerre à laquelle elle n’était pas préparée, était la réponse par les Soviétiques au traité de Munich du 30 septembre 1938. Ce jour-là, les gouvernements français et britannique signaient un traité permettant à Hitler de dépecer la Tchécoslovaquie dont le premier ministre n’avait pas participé aux négociations !

Quelques semaines plus tard, le ministre français de l’Éducation, Jean Zay, était écarté d’une rencontre officielle réunissant le gouvernement français et le ministre des Affaires étrangères nazi, Ribbentrop. Jean Zay était Juif, sa présence déplaisait aux dignitaires du IIIème Reich. D’octobre à juin 1939, une délégation militaire franco-britannique partira à Moscou discuter avec les autorités soviétiques ; cette délégation n’a aucun pouvoir : son seul objectif est de lanterner les “autorités” soviétiques.

En septembre 1939, La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne nazie ; les armées alliées demeurent sur la frontière sans déclencher la moindre offensive contre le IIIème Reich, laissant l’Allemagne écraser la Pologne.

De septembre 1939 à mai 1940, les états-majors français et britanniques, comme l’a démontré dans son ouvrage l’historien Bédarida, préférèrent préparer des offensives contre l’Union Soviétique plutôt que de mener la guerre contre l’Allemagne : début mai 1940, les armées allemandes déferleront sur la France !

 

Lire la suite… »

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