16 juin 1881 : la loi rend gratuite pour tous l’école primaire publique

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juin 2011

16 juin 1881 : la loi rend gratuite pour tous l’école primaire publique dans Education nationale logo-huma 10 juin 2011 - Claude Lelièvre, historien de l’éducation

 

16 juin 1881 :

img.jpg

la loi rend gratuite pour tous l’école primaire publique

 

Les débats qui opposent, à la fin du XIXe siècle, les élus qui défendent le principe

de l’école payante et ceux emmenés par Jules Ferry qui se battent pour la gratuité

de son accès résonnent encore à nos oreilles.

Les arguments des uns et des autres restent d’une troublante actualité.

La loi du 16 juin 1881 a dûment décidé le principe que la scolarisation primaire devait être désormais « gratuite »

dans les écoles communales. Avec la loi du 28 mars 1882 (sur « l’obligation » et « la laïcité »), elle fait partie

dans notre mémoire républicaine du moment fondateur de l’école « gratuite, laïque et obligatoire ».

Pour apprécier vraiment la portée de cette loi, il faut d’abord savoir que, en 1880, les deux tiers des élèves étaient

déjà affranchis de la « rétribution scolaire » que l’on devait aux instituteurs. La loi Guizot de 1833, qui avait imposé

à chaque commune une école primaire élémentaire, avait, en principe, exempté tous les enfants pauvres ;

et la loi Dury de 1867 avait autorisé les communes à fonder l’enseignement primaire gratuit au moyen

d’une imposition communale de quatre centimes additionnels.

Jules Ferry choisit en 1881 de légiférer pour généraliser l’accès gratuit aux écoles primaires publiques. Et il refuse

la proposition du député de l’opposition de droite Chesnelong qui lui demande de « mettre des bons à la disposition

des parents qui désireraient envoyer leurs enfants dans les écoles libres » en répondant immédiatement

et catégoriquement : « Non ! Non ! Car je n’admets pas la théorie des écoles libres subventionnées par l’État. »

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

Fac-similé du Journal officiel du 17 juin 1881 :
http://www.senat.fr/evenement/archives/D42/1881cap.pdf

Publié dans Education nationale, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

« Chants de lutte, chants révolutionnaires »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 juin 2011

Source : Rebellyon.info/Publié le 5 juin – Maj le 12 juin

Chants de lutte, chants révolutionnaires 

 

Allez, avouez-le, après avoir trainé vos savates dans les cortèges lyonnais,

vous les avez entendus, ces chants, mais les paroles, vous ne les connaissez pas

ou l’histoire de ces chants vous échappe.

C’est certes un peu du folklore, mais toujours de l’histoire populaire,

du patrimoine de lutte sociale, et de quoi se donner du baume au chœur dans la lutte.

Petit cours de rattrapage…

Sommaire

- Le chant des Canuts
-
 A las bar­ri­ca­das
-
 La Semaine san­glante
-
 L’Internationale
-
 Combien on vous paye ?
-
 Autres

[Lire la suite sur : rebellyon.info/]

 

Publié dans Culture, HISTOIRE, Luttes | Pas de Commentaire »

Gréve des mineurs de mai-juin 1941 : A « Calonne la Rouge », le mouvement ouvrier rend hommage à ses martyrs !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 juin 2011

Lu sur : http://Le blog de Jacques Tourtaux31 mai 2011

Calonne la Rouge :

Le mouvement ouvrier rend hommage à ses martyrs !

Une première à Calonne-Ricouart devenue, au fil d’une histoire marquée au sceau de la lutte des classes,

Calonne la Rouge !

L’Union locale CGT d’Auchel, la municipalité communiste et son maire André Delcourt,

les Amis d’Edward Gierek et les sections PCF du secteur ont, avec le soutien de l’association

Front solidaire, rendu un vibrant hommage aux héroïques grévistes de Mai-Juin 1941.

27887-ouvriers-1.jpg

Du 27 mai au 10 juin 1941, 100.000 mineurs du Nord-Pas-de-Calais

défièrent l’occupant nazi, le patronat des Mines et l’administration vichyste.

Une grève pour du pain, de l’huile du savon mais aussi pour exiger la fin

des brimades et des pressions exercées par des porions et ingénieurs des

Mines qui savourent alors leur revanche sur 1936.

Le rôle héroïque des « ménagères » qui défilent dans les cités ou bloquent

l’accès des puits aux rouffions. La place des travailleurs étrangers, Polonais,

Tchécoslovaques, Belges… qui donnent à ce mouvement un caractère de masse

et lui permet de s’inscrire dans la durée.

Le rôle incontournable du Parti communiste (PCF) clandestin qui, sous la houlette de militants, comme Auguste

Lecoeur ou Julien Hapiot, rompus à la lutte antifasciste en Espagne, impulse la grève avant d’en assurer la propagation

à l’ensemble du bassin. 

La répression impitoyable exercée par les nazis qui, en juillet, acheminèrent 244 Gueules noires vers le camp de

Sachsenhausen au nord de Berlin… 130 y périrent à l’instar de Simon Afanasjew et Paul Jendryka de Marles-les-Mines,

de Georges Delattre, Adrien Delobelle, Jules Pontier, François Salembier (Auchel) ou encore de Léon Lefebvre

(Saint-Pierre-les-Auchel) dont le martyr fut évoqué.

Cette grève revendicative, mais aussi patriotique, antifasciste et internationaliste fait assurément partie du patrimoine

ouvrier de l’Hexagone.

C’est au son de l’Internationale, poings levés pour certains, qu’après un dépôt de gerbes au pied du monument aux morts,

une partie de l’assistance gagna Bruay-la-Buissière, jadis en Artois. Au programme : une action revendicative orchestrée

par les communaux CGT du Pas-de-Calais aux portes d’une ancienne friche minière.

Ou tout l’art d’associer les luttes d’hier à celles d’aujourd’hui. Résistance toujours !

[Merci à l'association "Les amis d'Edward Gierek"]

http://www.politique-actu.com/osons/calonne-rouge-mouvement-ouvrier-rend-hommage-martyrs/272020/

 

+ d’infos sur la grève de 1941 :

La grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais sur : centriris.fr/

 

Publié dans HISTOIRE, Hommages | Pas de Commentaire »

Plateau des Glières 2011 : Intervention de Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’Homme

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mai 2011

Source : Ligue des droits de l’Homme23 mai 2011

Plateau des Glières : Résistance, engagement, démocratie

 

Plateau des Glières 2011 : Intervention de Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'Homme dans Democratie arton3601-71489 La LDH était présente les 14 et 15 mai au rassemblement du plateau des Glières,

haut lieu de la Résistance.

Intervention de Jean-Pierre Dubois, président de la LDH « Il y a un peu plus d’un

an, un homme est venu ici. Il avait déjà amené, trois ans plus tôt, sur ce plateau

des Glières, bien des micros et des caméras, pour transformer les morts en

bulletins de vote. Mais l’année dernière il a fait pire encore… »

Il y a un peu plus d’un an, un homme est venu ici. Il avait déjà amené, trois ans plus tôt, sur ce plateau des Glières,

bien des micros et des caméras, pour transformer les morts en bulletins de vote. Mais l’année dernière il a fait pire encore :

c’est à l’endroit précis où la barbarie nazie a massacré ceux des Glières qu’il a osé répéter, comme en 2009 à

la Chapelle-en-Vercors, ce discours insupportable sur l’« identité nationale », aux relents vichyssois. C’est ici même

qu’on l’a entendu prononcer des phrases telles que celle-ci : « un Français reconnaît d’instinct une pensée française »…

Et trois mois plus tard, à Grenoble, un autre discours ouvrit les yeux et les oreilles des plus inattentifs :

haro sur les Roms accusés de délits qu’ils n’avaient pas commis, haro sur les Gens du voyage, sur les Français naturalisés,

et bien entendu sur les immigrés et leurs descendants. Oui, c’est le président de la République française qui a,

en juillet 2010, accrédité le vieux mensonge lepéniste « immigration = insécurité ».

Alors, puisque nous, nous revenons aux Glières non pour récupérer, pour déformer, pour trahir la mémoire de la Résistance,

mais pour la faire vivre, souvenons-nous.

Rappelons-nous que sans le fichier anthropométrique des tsiganes et des Gens du voyage institué par une loi de 1912,

il aurait été infiniment plus difficile de les rafler dans les années 1940 et de les expédier dans les camps de la mort.

Car c’est en amont que se prépare ce qui rend possible, ensuite, l’innommable.

[Lire la suite sur : ldh-france.org/]

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans Democratie, France, HISTOIRE, Hommages, LIBERTES, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Les Charbonnages s’acharnent contre les grévistes de 1948

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mai 2011

Les Charbonnages s’acharnent contre les grévistes de 1948   dans HISTOIRE logo-huma 23 mai 2011

Les Charbonnages s’acharnent contre les grévistes de 1948

Par Tiennot Grumbach, avocat.

charbon dans Justice

C’est Norbert Gilmez, un retraité toujours militant ayant participé

à la grève des mineurs de 1948 qui nous a prévenus, le 17 mai.

Les Charbonnages de France « élèvent » le contentieux devant

la chambre sociale de la Cour de cassation. L’arrêt rendu sur le

fond par la cour d’appel de Versailles, le 10 mars dernier,

est frappé d’un pourvoi. 
Il avait apporté aux survivants et à leurs « ayants droit » une réparation morale.

Si elle ne compensait pas l’intégralité des préjudices subis, elle marquait l’espérance qu’enfin soient

reconnus les droits et la dignité 
de ceux des mineurs qui avaient été licenciés en raison de la grève.

Les services de la Halde avaient considéré l’existence d’une discrimination. Ils avaient recommandé une

médiation. Les parties l’avaient acceptée. Les Charbonnages de France ont fait traîner la procédure.

Ils semblaient jouer la montre jusqu’à l’échéance prévue pour la liquidation amiable, déjà programmée

par le gouvernement. Un protocole d’échec de la médiation a donc été régularisé. On le comprend mieux

aujourd’hui, ce n’était pas tant le montant des dommages et intérêts qui était en jeu, que la portée

symbolique du litige. Le pourvoi qui vient d’être régularisé le donne à voir. Après tant d’années, ne pas

avoir accepté que l’arrêt rendu par les magistrats d’appel mette un terme à cette saga qui 
a marqué

l’histoire de toute la région du Nord fait sens. J’enrage !

Pourtant, la ministre des Finances, brillante avocate de droit des sociétés, a su régler, en un temps record,

les affaires d’un ancien ministre et hommes d’affaires. C’était à ses yeux un mode banal de règlement du

litige en harmonie avec les pratiques habituelles des dirigeants du monde de la banque, des assurances et


des affaires. Il n’est donc nul besoin de la taxer de malhonnêteté personnelle. C’est plus grave.

Nos ministres agissent en parfaite cohérence avec la déontologie du droit et du secret des affaires. Quant à

nous, nous privilégions le débat public, chaque fois que faire se peut. « Ces gens-là, Monsieur », ne croient

pas que la justice ait à se mêler de leur commerce. Ils entendent être garantis contre toute forme

d’indiscrétion qui pourrait mettre en cause l’idée qu’ils se font de la liberté du commerce et de l’industrie.

Rien donc que de plus ordinaire que de régler dans une même période des centaines de millions d’euros à

Tapie et de se refuser au règlement d’une condamnation judiciaire à hauteur de 520 000 euros, à répartir

entre 17 familles. Une telle condamnation leur semble insupportable comme si elle venait légitimer les

luttes 
du mouvement syndical. Qui peut croire que les Charbonnages 
de France, qui n’ont plus la moindre

existence industrielle, aient pu prendre une telle décision sans le feu vert 
du pouvoir politique et de leur

ministre de tutelle ? Quelle que soit la valeur de la cause des mineurs et de leurs familles, les tenants du

pouvoir actuel ne veulent pas que ce regard 
de justice, porté sur ce passé 
de luttes, éclaire notre présent.

Sur le même sujet :

Grève de 1948 : Charbons gagnants

 

Publié dans HISTOIRE, Justice, Politique nationale | Pas de Commentaire »

« Anastasie* » fait son entrée à la La Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mai 2011

* ANASTASIE : nom donné à la censure postale et journalistique durant la guerre 14/18.

Lu sur : PCF Grésivaudan - 23 mai 2011


Article original :

http://www.regards.fr/migrations/esther-benbassa-accuse-la-cnhi-de

 

La Cité de l’immigration est accusée de censurer

un historien critique de Sarkozy

 

Esther Benbassa accuse la CNHI de censure

Par Emmanuel Riondé

esclavage-afrique dans HISTOIRE

La publication d’un dossier sur la France postcoloniale dans la revue

Hommes et migrations et les débats prévus les 20 et 21 mai

à la Porte Dorée, n’auront pas lieu. Entre la Cité nationale de

l’histoire de l’immigration (CNHI) et Esther Benbassa, le torchon

brûle : cette dernière, à l’origine du dossier, a souhaité tout annuler

après que le comité de rédaction de la revue a refusé de publier l’un

des articles. Elle parle de censure ; la rédactrice en chef de la revue

évoque, elle, une «  incompréhension« .

« Si l’on cède une fois, on cédera toujours. » Pour Esther Benbassa, directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes

études (EPHE, Sorbonne) et « intellectuelle publique », ce sont les questions de « liberté d’expression » et de « censure »

qui sont aujourd’hui posées. En cause : le refus par le comité de rédaction de la revue bimestrielle Hommes et migrations,

édité par la CNHI, de publier un article de Nicolas Bancel, professeur à l’Université de Strasbourg.

Consacré à « la racialisation postcoloniale des discours publics », cette contribution intitulée « La brèche »et dont on peut lire

les trois premières pages était programmée parmi les dix articles du dossier intitulé « La France en situation postcoloniale ?

Prise en compte de l’héritage colonial dans la société française ». Dossier coordonné par Esther Benbassa

(et composé notamment d’actes d’un colloque de mai 2010) qui aurait dû paraître dans le n°1291 de la revue daté mai-juin 2011.

Lire la suite

 

Publié dans Democratie, HISTOIRE, POLITIQUE, Sans Papiers - Immigration | Pas de Commentaire »

La Commune de Paris : Appel commun pour le Mur des Fédérés

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 mai 2011

Source : Les amis de la Commune de Paris

Samedi 28 mai

Montée au Mur des Fédérés

 

A partir de 1880, année de l’amnistie et du retour d’exil ou de déportation des anciens Communards, la manifestation de mai devant le Mur des Fédérés au cimetière du Père Lachaise est une tradition du mouvement ouvrier et démocratique. Cette  «montée au Mur » est l’occasion de rendre hommage aux Communards, de perpétuer leurs idéaux et de montrer la modernité de leur œuvre démocratique et sociale.
Depuis plusieurs décennies, les Amis de la Commune proposent à toutes les organisations du mouvement ouvrier et démocratique (associations, syndicats, partis politiques) de s’associer à cette cérémonie.

Rendez-vous à 14 h 30, devant l’entrée du cimetière du Père Lachaise, rue des Rondeaux, Paris 20e ; Métro Gambetta (*)

 

Appel commun pour le mur des Fédérés

Ils ont sauvé la République et fait vivre la démocratie.

Réhabilitons les communards

 

LES AMIS DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

 

« L’histoire finira par voir clair et dira que nous avons sauvé la République ». Ces paroles d’Eugène Varlin,

prononcées la veille de sa mort, le 28 mai 1871 raisonneront à nos oreilles 140 ans plus tard, ce prochain 28 mai,

quand nous effectuerons la « Montée au Mur ». En tête de leurs écrits, les Communards affirmaient les principes

qui motivaient toute leur action : Liberté, Égalité, Fraternité la devise de République française, pour laquelle

ils luttaient.

La glorieuse épopée de la Commune inspire les combattants d’aujourd’hui pour la démocratie, la paix, le progrès

social, les droits au travail, à un logement décent, à la santé, à une vie et une vieillesse heureuses, des services

publics accessibles à tous, la laïcité, la culture, un enseignement de qualité pour tous les enfants et adolescents,

et aussi pour les adultes qui en ont été privés. Ces droits, nous les revendiquons pour toutes celles et ceux qui

vivent dans notre pays, quelles que soient leurs origines, leur sexe, leur nationalité, la couleur de leur peau,

leurs opinions philosophiques ou religieuses. Lors de ces luttes d’aujourd’hui, nous avons en mémoire l’œuvre et

les idéaux toujours vivants de la Commune de 1871, sa modernité et son actualité.

Il y a 140 ans, au printemps de 1871, le peuple de Paris prenait le pouvoir. Pour les représenter, les Parisiens

choisissaient, parmi leurs voisins et compagnons de travail, les hommes qui avaient lutté les années précédentes

contre le régime policier et guerrier du Second Empire, contre la féroce exploitation dont ils étaient victimes,

pour de meilleures conditions de vie et de travail. Un tiers de ces élus du peuple étaient des ouvriers, un taux qui

n’a jamais été atteint dans aucune assemblée élue depuis cette époque mémorable. Les femmes et les étrangers

ont participé formidablement à la Commune. En soixante douze jours, les élus de la Commune et la population

parisienne ont réalisé une œuvre démocratique, sociale, culturelle, humaniste, considérable qui a inspiré

l’ensemble du mouvement ouvrier et démocratique du XXe siècle et nous interpelle encore aujourd’hui.

Lire la suite

 

A (re)lire sur notre blog :

“Peuple de Paris Souviens-toi du sang versé En 1871 Pour la liberté !”*

 

La Commune de Paris : Appel commun pour le Mur des Fédérés dans Democratie sacreC

 

Signer la pétition initiée par les Amis de la Commune pour exiger la réhabilitation des Communards. (voir ce texte)

 

Les 3 dernières semaines de juin à Roubaix (59), la Fédération des associations laïques (FAL) présentera l’exposition des Amis de la Commune à la mairie.

Publié dans Democratie, France, HISTOIRE, PETITION | Pas de Commentaire »

Tchernobyl, 25 ans après

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 avril 2011

 

Des ouvriers sacrifiés pour éviter la catastrophe nucléaire

Tchernobyl, 25 ans après dans HISTOIRE tchernobyl-

Le monde a commémoré mardi les 25 ans de Tchernobyl, la plus grave

catastrophe de l’histoire du nucléaire civil, survenue en Ukraine. 

Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de

Tchernobyl explosait. Son explosion provoqua des rejets d’éléments

radioactifs d’une intensité équivalente à au moins 200 bombes de

Hiroshima et contamina une bonne partie de l’Europe.

 

Lire : futura-sciences.com/25 ans après, les conséquences de Tchernobyl 

Lire également : agoravox.fr/Le mensonge nucléaire

 

Visite au cœur de la zone interdite de Tchernobyl
Image de prévisualisation YouTube

 

Voir également : http://tvbruits.org/ »Les sacrifiés de Tchernobyl »  Film de Wladimir Tchertkoff (2003), prix du meilleur documentaire scientifique et d’environnement.


Publié dans HISTOIRE, Hommages | Pas de Commentaire »

96ème anniversaire du génocide arménien

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 avril 2011

Dimanche les Arméniens ont commémoré le 96ème anniversaire des massacres qui eurent lieu dans l’Empire ottoman

à partir du 24 avril 1915.

armenews.com/ Paris : 7 500 Arméniens commémorent le 24 avril sous le signe de la colère

 

Entre 1915 et 1916, un million et demi d’Arméniens furent exterminés sur les deux millions qui vivaient en Turquie.

« Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence,

aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l’âge, ni du sexe. Les scrupules

de conscience n’ont pas leur place ici. » Talaat Pacha (ministre de l’intérieur)

Le génocide proprement dit commença le samedi 24 avril 1915 : dans la nuit, toutes les personnalités arméniennes intellectuelles et politiques de Constantinople

furent arrêtées puis déportées et exécutées sans jugement.

Articles parus en 1915 dans le New York Times : http://www.imprescriptible.fr/archives/usa/EU_traduction-2.htm 

« Les massacres d’Arméniens qui ont constitué si longtemps le fond de la politique hamidienne, et que l’Europe libérale croyait avoir supprimés

par le projet de réforme de 1913, ont redoublé. Sous la domination des Jeunes Turcs, depuis surtout la guerre actuelle, les souffrances de

l’Arménie ont été portées au comble : le sang arménien a coulé à torrents ; jamais la barbarie n’avait atteint ce degré d’horreur.

Les Jeunes Turcs, en leur délire, ont juré l’extermination de ce peuple, d’une civilisation si ancienne, et poursuivent implacablement leur but. »

(Extrait d’une lettre de Louis Martin, Sénateur du Var, à Aristide Briand, Président du Conseil, Ministre des Affaires étrangères – 1916 ; Source : imprescriptible.fr/)

+ d’infos :

 
http://www.dailymotion.com/video/xid37z

« Aghet : 1915 – Le génocide arménien »

film d’Éric Friedler visible gratuitement jusqu’au 28 avril 2011 sur :

videos.arte.tv/fr/videos/aghet_1915_le_genocide_armenien_attention_programme_reserve_a_un_public_averti

 

Musée du Génocide arménien à Érevan
Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans HISTOIRE | 1 Commentaire »

1er mai 2011

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 avril 2011

  • Source : CGT – 11 avril 2011

Solidarité internationale et progrès social

COMMUNIQUE COMMUN CFDT – CGT – FSU – Solidaires – UNSA

Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures. 

Les organisations CFDT – CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté.

Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les

Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de

tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées

fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites. (lire la suite sur cgt.fr/)

PDF - 211.7 ko

 

texte en pdf

 

Histoire des Communistes et des premiers mai

 

1ermaifourmies.jpg

Luttes sociales et débouchés politiques

 

Le premier premier mai : 1886

 

Des coups de fusils dans la foule. Des orateurs  sont arrêtés et jugés. Cinq seront

condamnés à mort et, le 11 novembre 1886, quatre d’entre eux seront pendus

(le cinquième s’étant “suicidé” en prison).

Ils s’appelaient Spies, Parson, Fisher, Engel, Lingg. Nous les connaissons aujourd’hui, non plus

par leur patronyme, mais sous le vocable collectif de “Martyrs de Chicago”. A ce titre, ils sont

les précurseurs des Premiers mai fêtés aujourd’hui dans le monde et, l’épitaphe gravée sur

la tombe de l’un d’eux augure bien de l’avenir de cette journée de grèves et de manifestations :

“Un jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui.”

 

14 mai 1891 : Fourmies …*

A Fourmies, ville textile du nord de la France, la troupe, équipée récemment de fusils Lebel tire sur les manifestants qui veulent libérer des grévistes

arrêtés le matin. Près de 10 morts sont relevés, dont de nombreux jeunes. Montéhus, le célèbre chansonnier écrit :

“C’est sur une gamine que le Lebel fit son premier essai”, tandis que E. Voillequin rédige “Les martyrs de Fourmies

(musique de Georges Poivilliers), rendant hommage à deux jeunes filles qui “distribuaient des fleurs des champs/lorsque soudain sifflent

les balles/qui les frappent de tous côtés”. 

A l’Assemblée nationale, la gauche réclame l’amnistie pour tous les manifestants. Leur proposition sera repoussée,
alors qu’un procès condamne 9 d’entre eux pour entrave à la liberté du travail, outrages et violences à agents
.

[Lire la suite sur : pcfmaubeuge.unblog.fr/]

027.jpg

 


023.jpg

Publié dans HISTOIRE, Luttes, PCF, POLITIQUE, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

1...89101112...23
 

ahmed remaoun |
Fabrice FRICHET |
LE BLOG EDUCATIF |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ALGERIE/ PARTIS POLITIQUES/...
| MATTNA
| Bloc-notes de Raoul d'Andrésy