Europe : Journée de colère contre l’austérité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 novembre 2012

 

Europe : Journée de colère contre l'austérité dans Austerite manif_3-300x150

 

 

 

 

 

 

Espagne

En Espagne, les piquets de grève agitant les drapeaux rouges des deux grands syndicats espagnols, UGT et

CCOO, ont envahi Madrid et les autres grandes villes du pays dès cette nuit. Les syndicalistes ont pris

position aux portes des usines, des commerces, des marchés de gros ou des gares pour appeler les salariés

à rejoindre le mouvement. Le pays est paralysé, des policiers anti-émeute quadrillent les grandes villes.

A Madrid notamment, des centaines des jeunes ont défile dès minuit au son des cornes de brume et des sifflets,

bloquant des artères de la capitale, obligeant les magasins encore ouverts à fermer. Des incidents ont

par la suite éclaté lorsque la police a tenté de les disperser. Sur la Gran Via, l’une des avenues centrales

de la capitale espagnole, les policiers sont intervenus pour disperser des manifestants, les repoussant

sur les trottoirs, avant qu’ils ne se regroupent un peu plus loin.

Selon le ministère de l’Intérieur, des « incidents isolés » sont survenus depuis mercredi matin dans plusieurs villes,

faisant 34 blessés dont 18 policiers, tandis que 62 personnes ont été interpellées.

L’Espagne en tête du cortège europeen contre l’austérité (vidéo)

 

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

 

Italie

Une grève de quatre heures et des manifestations dans toute l’Italie ont été organisées mercredi à l’appel

de la principale confédération syndicale, la CGIL (gauche), dans le cadre de la journée européenne contre l’austérité. 

Près d’un millier de personnes ont pris part à un cortège à Rome qui a traversé des rues du centre-ville et doit

terminer son parcours sur une petite place. A Turin et Milan, dans le nord du pays, des milliers de personnes ont

pris part à des manifestations et cortèges. Mais la manifestation principale en Italie a été organisée dans la petite

ville de Terni, en Ombrie, dans le centre du pays, en présence de la secrétaire générale de la CGIL, Susanna Camusso.

Italie : des milliers de personnes dans la rue contre l’austérité (vidéos)

 

Portugal

À l’appel de la CGTP, principal syndicat portugais, à l’origine de la grève générale, des milliers de manifestants sont

descendus dans les rues de Lisbonne pour crier leur colère contre les mesures d’austérité imposées

par le gouvernement et la « troïka ».

Selon  Armenio Carlos, secrétaire général de la CGTP, « Cette grève est une des plus grandes jamais réalisées

au Portugal. C’est la grève générale de l’indignation ! »

Des manifestations ont également eu lieu dans toutes les grandes villes du pays.

 

Grèce

Plusieurs milliers de Grecs ont manifesté à Athènes. Aux cris de : « Athènes-Madrid-Rome-Lisbonne, tout le monde

dans les rues », les manifestants brandissaient les drapeaux grecs, espagnols et portugais

 

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«Nous sommes tous dans le même bateau»

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 novembre 2012

 

Mobilisations du 14 novembre 2012

Bernadette Ségol : «Nous sommes tous dans le même bateau»

 

«Nous sommes tous dans le même bateau» dans Austerite aust21-300x150

Les manifestations contre l’austérité ont débuté

ce mercredi dans 23 pays d’Europe à l’appel

de la Confédération européenne de syndicats.

Bernadette Ségol, secrétaire de la Confédération,

explique les raisons de la mobilisation.

 

bernadet Bernadette Segol dans EspagneEntretien réalisé par 
Gaël De Santis

Pourquoi ces manifestations ?

Bernadette Ségol. L’Europe et surtout les travailleurs s’enfoncent dans 
la crise.

Le chômage augmente 
et les politiques européennes 
ne changent pas. Il faut

changer de cap. Nous avons besoin d’une politique de croissance soutenable,

avec l’emploi comme priorité.

 

Comment jugez-vous les politiques menées ?

Bernadette Ségol. Elles se concentrent sur les réformes structurelles, la baisse des salaires, la flexibilisation

du marché du travail. Les réformes structurelles sont insupportables. Elles démantèlent le modèle social

européen. En revanche, la question d’une taxation juste, de la lutte contre l’évasion fiscale ont été oubliées.

Les orientations choisies ne se soucient pas d’une politique d’investissement qui relance la croissance et l’emploi.

Le secteur bancaire a été oublié, alors que c’est lui qui a placé les économies dans l’état lamentable d’aujourd’hui.

 

Pensez-vous que les dirigeants européens prennent davantage 
en compte la dimension 


de la croissance ?

Bernadette Ségol. Dans les mots, oui. Le pacte de croissance a été signé en juin. Mais à cette heure, nous

ne voyons pas où ont été réalisés les investissements dans les infrastructures. On nous dit 
qu’en flexibilisant

le marché 
du travail et en mettant en oeuvre des réformes structurelles, on redonnera confiance aux marchés.

À la Confédération européenne 
des syndicats, nous estimons que c’est aux travailleurs et citoyens qu’il faut

redonner confiance. Nous avons toujours dit qu’il fallait revenir à des budgets sains, mais pas en

deux ans ! Ce qui se passe en Grèce, au Portugal, en Espagne montre que ce que nous disions de longue date

est juste : il faut arrêter ces politiques destructrices.

 

Cette mobilisation vise donc 
à attirer l’attention sur la nécessité d’une politique de croissance ?

Bernadette Ségol. Oui. Nous voulons aussi montrer la solidarité nécessaire avec les pays

dans cette urgence sociale. Nous soulignons que ce qui se prépare est la création d’une zone franche du point 


de vue des droits sociaux et de la négociation collective. Un appel vers le bas des conditions de travail et de salaire

va être créé.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Les syndicats CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires appellent à manifester contre l’austérité le 14 novembre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 octobre 2012

 

5 syndicats appellent à manifester contre l’austérité le 14 novembre

 

Les syndicats CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires appellent à manifester contre l'austérité le 14 novembre dans Austerite 19bd857f-300x150Manifestation contre le Traité européen du 30 septembre 2012 (photo SG/l’Humanité.fr)

Les confédérations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires ont appelé

ce vendredi les salariés, retraités et chômeurs à manifester

le 14 novembre dans le cadre de la journée européenne contre

l’ »austérité » et pour des « mesures de solidarité »

avec « les pays les plus en difficulté ».

Dans une déclaration commune, l’intersyndicale se range derrière le mot d’ordre lancé par la Confédération européenne des syndicats (CES)

et condamne les « mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique » et « ne font qu’aggraver les déséquilibres

et créer des injustices ». Les syndicats « appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation

la plus large », sans les préciser.

L’intersyndicale incite les « salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs » à « manifester leur volonté de voir apporter

des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe et en solidarité avec les travailleurs espagnols,

portugais et grecs ». Elle dénonce « les traitements de choc infligés aux travailleurs, notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal » qui

« montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux ».

Un appel à la grève générale a été lancé à cette date au Portugal et des actions sont également prévues en Grèce et en Espagne.

 

Communiqué commun CFDT-CGT-FSU-Solidaires-Unsa

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Le Portugal et l’Espagne à la pointe de la lutte contre l’austérité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 octobre 2012

 

L’Espagne et le Portugal manifestent contre l’austérité

 

Le Portugal et l'Espagne à la pointe de la lutte contre l'austérité dans Austerite espagne_manifestation2

*

 

Concert de casseroles des indignés à Madrid,

protestations de plusieurs milliers de personnes

à Lisbonne et dans d’autres villes.

La péninsule ibérique a été samedi à la pointe

des manifestations contre l’austérité.

 

 

 

Au Portugal, les protestations ont pris un aspect festif et culturel avec la participation de nombreux artistes

– comédiens, musiciens, chanteurs ou danseurs – notamment à Lisbonne où un podium a été installé sur la place

d’Espagne, l’une des plus importantes de la capitale.  »La culture est résistance, les artistes sont dans la rue »,

a été le principal mot d’ordre de cette manifestation dite « culturelle » qui devait se prolonger tard dans la soirée

et à laquelle plusieurs milliers de personnes ont assisté.

« La troïka (UE-FMI-BCE, ndlr) et le gouvernement dehors », clamait une grande banderole, « le Portugal en assez

d’être volé et humilié », pouvait-on lire sur une petite affiche. D’autres manifestations ont eu lieu à Porto et Braga

dans le nord.

« Le gouvernement ne tient plus que par un fil. Plus vite nous le couperons, plus vite le gouvernement

s’effondrera », a lancé le secrétaire général de la CGTP, Armenio Carlos. Après avoir admis qu’il ne pourrait respecter

ses engagements de réduction du déficit public, le gouvernement portugais a obtenu de la « troïka » (UE-FMI-BCE)

représentant ses créanciers un allégement de ses objectifs, mais en échange il lui a fallu s’engager à de nouvelles

mesures d’austérité : hausse généralisée des impôts, avec en particulier un taux moyen devant passer de 9,8%

cette année à 13,2% l’année prochaine.

 

espagne_manifestation pacte budgétaire européen dans Espagne

Dans le centre de Madrid environ 2.000 personnes ont

manifesté à l’appel des « indignés », en scandant

« Nous ne devons rien à personne, nous ne payerons pas », le tout

accompagné d’un concert de casseroles. 

« L’idée, c’est de faire du bruit pour qu’ils nous entendent, mais

nous savons déjà que ces dirigeants n’ont pas d’oreilles pour nous »,

expliquait Marita.

Les protestataires, hommes et femmes de tous âges, certains avec leurs enfants, étaient partis du siège

de la représentation de l’Union européenne (UE) dans la capitale espagnole pour parcourir le centre-ville

et gagner la place de la Puerta del Sol, lieu emblématique du mouvement des « Indignés ».

 

Source : humanite.fr  13 octobre 2012

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Manifestations contre l’austérité en Espagne et au Portugal

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 septembre 2012

 

Espagne : 

« Ils veulent ruiner le pays, il faut l’empêcher »

Venant de toutes les régions du pays, des dizaines de milliers de manifestants ont déferlé dans les rues

de Madrid pour dénoncer la politique de rigueur menée par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy

Lire l’article :

Espagne : contre la rigueur les manifestants déferlent sur Madrid

 

Portugal :

« Que la troïka aille au diable! »

Des dizaines de milliers de manifestants sont également attendues cet après-midi dans les rues

de Lisbonne et des grandes villes du pays pour dénoncer les nouvelles mesures de rigueur décidées

par le gouvernement de Pedro Passos Coelho (centre droit).

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Portugal : grève générale contre les mesures d’austérité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 mars 2012

 

En grève générale, les Portugais résistent à la casse du code du travail

 

Portugal : grève générale contre les mesures d'austérité dans Austerite greve-portugal-300x150Un grafiti montrant Coelho, le Premier ministre portugais,

embrassant le postérieur d’Angela Merkel

Importante journée de grève générale et de manifestations

ce jeudi au Portugal à l’appel du principal syndicat qui espère

une forte mobilisation contre les mesures d’austérité

du gouvernement responsables de la récession et du chômage.

« Manif », « Grève générale », « Basta » peut-on lire à Lisbonne sur les très nombreuses affiches, collées les jours précédents

par les militants de la CGTP, le principal syndicat portugais.

« Nous sommes convaincus que nous aurons un taux de participation significatif », a assuré Arménio Carlos, le leader de la CGTP

qui rassemble quelque 600 000 sympathisants. Beaucoup de Portugais se disent en effet solidaires des grévistes. Et ce malgré

le fait que la CGTP se soit lancée seule dans la bataille, sans le soutien de l’autre grande centrale syndicale, l’UGT, qui l’avait

pourtant épaulée lors deux précédentes grèves générales de novembre 2010 et novembre 2011.

La CGT est restée inflexible contre la réforme du code du travail qui prévoit l’assouplissement du marché du travail en matière

d’horaires et de licenciements et la suppression de jours fériés et de jours de congés, ce que l’UGT avait accepté.

Les mesures d’austérité du gouvernement ont provoqué un ralentissement de l’économie portugaise qui, selon des prévisions

officielles, devrait, cette année, se contracter de plus de 3% tandis que le taux de chômage devrait s’établir à 14,5%.

[Lire la suite sur humanite.fr/]

 

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L’affaire des esclaves d’Iscar (Espagne)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 septembre 2011

Lu sur : L'affaire des esclaves d'Iscar (Espagne) dans Espagne dazibaoueb_logo_70016 septembre 2011

publié par Marc L. (Webmaster)

 

Esclaves au cœur de l’Europe

Auteur : José Bento Amaro - Source : Publico

 

394116 dans Portugal

Partis chercher du travail en Espagne, des Portugais ont été contraints

à l’esclavage dans une ferme.

Le quotidien Público fait le récit choquant de ces pratiques d’un autre âge.

 

L’image de personnes enchaînées, couchées par terre, victimes de mauvais

traitements, malades et affamées renvoie à une réalité d’un autre temps.

Mais le récit que vous allez lire ne fait pas référence au XVIe ou

au XVIIe siècle.

 

Dans cette tragédie, il n’y a pas d’océan à franchir. Il y a seulement le Portugal et l’Espagne au début du XXIe siècle. 

L’histoire que nous allons vous raconter compte 12 esclaves et quatre « négriers ». C’est une histoire de misère,

de barbarie préméditée. Le portrait d’une zone d’ombre du pays que beaucoup méconnaissent totalement.

C’est de cela dont parle le jugement rendu le 7 avril dernier par le tribunal de Fundão

[bourgade de l'intérieur du pays], la première condamnation pour esclavage au Portugal.

L’histoire part d’une famille qui vit en Espagne et maintient des liens avec la Beira Baixa [région de l'intérieur]

- un couple originaire du Portugal et leur fils âgé de 35 ans. Avec pour modus operandi la quête d’hommes pauvres

dans les villes et villages de la région. Des « indigents », comme les qualifie le tribunal, des hommes aux

« connaissances cognitives faibles », « dépendants de l’alcool » et « issus de familles déstructurées ».

António José Fortunato Maria, plus connu sous le nom de Tó Zé Cigano, est le principal membre de la famille

esclavagiste. Pendant que ses parents sont en Espagne, dans la région de Valladolid, il parcourt le terrain en voiture

en quête de main-d’œuvre pour les fermes espagnoles. Nous sommes en 2001, les parents de Tó Zé sont au Portugal

et recrutent la personne qui, durant des années, fera office de contremaître. Ils abordent une femme

qu’ils connaissaient déjà et parviennent à la convaincre de leur confier son fils, José António Rodrigues. Ils lui proposent

donc d’être chef d’équipe dans l’agriculture pour 250 euros mensuels, plus les repas, l’hébergement et du tabac.

Un luxe pour qui n’a rien. José António, le seul parmi les 12 esclaves qui ne sera jamais battu, accepte l’offre et gagne

pendant deux ans la somme prévue. Puis, jusqu’en février 2007, lorsqu’il parvient à s’enfuir au Portugal, il reçoit

seulement 150 euros par mois. C’est lui qui raconte au tribunal les cruautés subies dans le hangar d’une ferme où,

pendant des années, des esclaves ont vécu dans la peur.

[Lire la suite sur : dazibaoueb.com/]

 

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CADTM : « Tout prêt accordé en contrepartie de l’application de politiques violant les droits humains est odieux »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 août 2011

Lu sur : CADTM : 12 août 2011

publié par reineroro (Démineuse De Tapettes à Gruyère et Pourfendeuse De Cornichons.)

 

Grèce, Irlande et Portugal :

pourquoi les accords conclus avec la Troïka sont odieux ?

Auteur : Renaud Vivien, Eric Toussaint - Source : CADTM

 

25958 dans ECONOMIELa Grèce, l’Irlande et le Portugal sont les trois premiers pays de la zone euro

à être passés sous la tutelle directe de leurs créanciers en concluant des plans

d’ « aide » avec la « Troïka » composée de la Commission européenne,

de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI).

Mais ces accords, qui génèrent de nouvelles dettes et qui imposent aux peuples

des mesures d’austérité sans précédent, peuvent être remis en cause sur base

du droit international. En effet, ces accords sont « odieux » donc illicites.

Comme le souligne la doctrine de la dette odieuse, « les dettes d’États doivent être contractées et les fonds

qui en proviennent utilisés pour les besoins et les intérêts de l’État |1| ». Or, les prêts de la Troïka sont

conditionnés à des mesures d’austérité qui violent le droit international et qui ne permettront pas à ces

États de sortir de la crise.

Tout prêt accordé en contrepartie de l’application de politiques violant les droits humains est odieux

Comme l’affirme le rapporteur spécial Mohammed Bedjaoui dans son projet d’article sur la succession en

matière de dettes d’État pour la Convention de Vienne de 1983 :

« En se plaçant du point de vue de la communauté internationale, on pourrait entendre par dette odieuse

toute dette contractée pour des buts non conformes au droit international contemporain, et plus

particulièrement aux principes du droit international incorporés dans la Charte des Nations Unies |2| ».

Il ne fait aucun doute que les conditionnalités imposées par la Troïka (licenciements massifs dans la fonction

publique, démantèlement de la protection sociale et des services publics, diminution des budgets sociaux,

augmentation des impôts indirects comme la TVA, baisse du salaire minimum, etc.) violent de façon manifeste

la Charte des Nations unies. En effet, parmi les obligations contenues dans cette Charte, on trouve notamment,

aux articles 55 et 56, « le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi et des conditions de progrès et de

développement dans l’ordre économique et social (…), le respect universel et effectif des droits de l’homme et

des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion ».

En conséquence, les mesures d’austérité et les dettes contractées dans le cadre de ces accords avec la Troïka

sont frappées de nullité puisque tout ce qui y est contraire à la Charte de l’ONU est réputé non écrit |3|.

Au-delà de la violation des droits économiques, sociaux et culturels engendrée par l’application de ces mesures

anti-sociales, c’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, consacré à l’article 1-2 de la Charte de l’ONU et

dans les deux Pactes de 1966 sur les droits humains, qui est bafoué par la Troïka.

Selon l’article premier commun aux deux pactes, « Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes.

En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement

économique, social et culturel. Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs

richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération

économique internationale, fondée sur le principe de l’intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas,

un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance. »

Or, l’ingérence de la Troïka dans les affaires internes de ces États au mépris de la démocratie est flagrante. 

[Lire la suite sur : dazibaoueb.com/]

 

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Portugal : Le PC portugais dénonce le nouveau plan d’austérité, véritable « programme de ruine économique et de misère sociale »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 août 2011

Source : Solidarite internationale PCF – 3 août 2011

Le PC portugais dénonce dans le nouveau plan d’austérité

un « programme de ruine économique et de misère sociale »

et propose une alternative à construire dans la lutte

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

mupiout2010.jpg

Mesures annoncées dans le nouveau plan d’austérité :

Plus d’exploitation pour les travailleurs :

  • Licenciements facilités et moins onéreux ;
  • Fin du paiement des heures extraordinaires ;
  • Généralisation de la précarité avec le contrat unique ;
  • Licenciements en masse notamment dans la fonction publique ;

Moins de revenus pour les travailleurs et les retraités :

  • baisse des salaires et des retraites ;
  • augmentation de l’IRS (impôt sur le revenu) et de l’IMI (taxe foncière municipale) ;
  • diminution des allocations sociales ;
  • réduction de la durée et du montant des allocations-chômage ;

Augmentation des prix des biens et services essentiels :

  • Augmentation de l’IVA (TVA) : alimentation, restauration, électricité et gaz ;
  • Augmentation du ticket modérateur et des déremboursements ;
  • Augmentation des billets et pass sociaux pour les transports ;
  • Augmentation des loyers et des prêts immobiliers ;

Plus de privatisations et de fermetures de services publics :

  • Privatisation des Correios (Poste), de l’EDP (Électricité), de la REN (Réseaux d’électricité) , de la GALP (Gaz), d’une partie de la Caixa Geral de Depósitos (Caisse des Dépôts) ;
  • Privatisation des transports publics : le Métro, CARRIS (tramway et bus de Lisbonne), la STCP (Transports urbains de Porto), TAP (Air portugal), des lignes de chemin de fer, des aéroports et des ports ;
  • Fermetures d’écoles, de services de santé, de tribunaux, de postes de police et de la Garde nationale républicaine ;

cartaz1cor.jpg

Plus de profits et de privilèges pour les Banques et les grands groupes :

  • Préservation de tous les avantages fiscaux pour le capital ;
  • 12 milliards d’euros d’aides et 35 milliards de garanties pour les banques ;
  • Financement des grands groupes économiques en réduisant leurs cotisations à la Sécurité sociale ;
  • La BPN (Banco Português de Negócios) livrée au privé, laissant l’État régler les pertes ;

Vol de la prime de Noël :

Le premier-ministre Passos Coelho a déjà annoncé son intention de retirer aux travailleurs et aux retraités

une partie de la prime de Noël. Il s’agit d’une mesure, dissimulée durant la campagne électorale,

qui enlèvera près de 800 millions d’euros à ceux qui vivent de leur salaire ou de leur retraite.

[Lire la suite sur : solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/]

 

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Casa Pia : le plus long procès de l’histoire judiciaire du Portugal

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 septembre 2010

Casa Pia : le plus long procès de l'histoire judiciaire du Portugal dans EUROPE humanitefr le 3 Septembre 2010Matthieu Alexandre

Casa Pia, vingt ans de désespoir et d’attente

Casa_Pia dans Justice

Le verdict est attendu depuis six ans. Six longues années qui ont vues défiler deux présidents de la République et quatre Premier ministre. Le plus long procès de l’histoire du Portugal devrait prendre fin aujourd’hui. Retour sur un épisode dramatique de la jeune démocratie.

Imaginez la scène. Nous sommes à Paris, des centaines d’enfants défavorisés, considérés comme pupilles de l’état, vivent dans un établissement qui leurs garantie un avenir meilleur. Un jour, une voix frêle s’élève et dénonce un vaste réseau pédophile. Une star de la télé, un ministre en vue… sont les principaux suspects. Six ans plus tard, les accusés sont libres et le verdict toujours en attente. Impossible ? En France peut-être. Au Portugal, l’établissement a un nom, la Casa Pia.

Une société à la dérive

La particularité de ce procès est qu’il touche les plus hautes sphères de la politique et du show-business. Paulo Pedroso, étoile montante du Parti Socialiste portugais, sera incarcéré pendant quatre mois et demi en 2003. Herman Jose, humoriste vedette de l’époque sera lui aussi mis en accusation. Cinq mois avant le début du procès, la cour d’appel de Lisbonne abandonnera les charges contre les deux hommes.

En 2010, on trouve donc sur le banc des accusés un ex-ambassadeur auprès de l’UNESCO, Jorge Ritto, un médecin, Ferreira Diniz, qui faisait passer des tests médicaux aux enfants pour s’assurer qu’ils ne pouvaient transmettre des maladies, une femme, chez qui les enfants étaient envoyés pour des « soirées spéciales », l’ancien directeur de la Casa Pia, Manuel Abrantes, un avocat. L’accusé le plus célèbre est sans conteste Carlos Cruz, présentateur star de la télévision portugaise. Une manifestation de sympathisants accompagnera son inculpation devant le siège de la police judiciaire. Enfin, Carlos Silvino dit « Bibi », le seul a avoir avoué ses crimes, complète la liste. Homme à tout faire de la Casa Pia, il sera le plus lourdement accusé, avec plus de six cents chefs d’accusation. Pour sa défense, il arguera que lui aussi aurait été victime de sévices, lorsqu’il était pensionnaire. Mais son rôle est encore plus monstrueux. En plus des présomptions de viol sur mineur, il aurait également servi de chauffeur, conduisant les enfants chez des particuliers où se déroulaient de véritables orgies. S’il est au centre du réseau, son rôle n’est pas nouveau. Les premiers doutes à son encontre remonte à 1975 et, déjà, la justice ignore les faits.

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

Vidéo : http://videos.lavoixdunord.fr/video/iLyROoaf8n9G.html

Le tribunal a rendu son verdict vendredi en fin de journée : 6 des 7 accusés ont été condamnés à des peines allant de 5 ans et neuf mois à 18 ans de prison.

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