Nanotechnologies : l’évaluation des risques confiée aux… multinationales

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mai 2012

 

SANTÉ PUBLIQUE

Nanotechnologies :

l’évaluation des risques confiée aux… multinationales

 

Nanotechnologies : l’évaluation des risques confiée aux... multinationales dans Allemagne nanotechnology-300x206Par Agnès Rousseaux

Une vaste étude sur les risques sanitaires

des nanotechnologies vient d’être lancée en Allemagne.

Elle sera menée, entre autres, par le géant de la chimie

BASF, leader dans la fabrication de « nanomatériaux »…

De quoi sérieusement douter de l’impartialité des résultats.

 

 

Pourrait-on confier une étude sur les méfaits du Mediator aux laboratoires Servier ? Ou une étude sur le risque nucléaire à Areva,

ou sur les cancers de l’amiante au secteur du BTP ? C’est pourtant ce que vient de proposer le gouvernement allemand.

Le 15 mai, il a annoncé le lancement d’une étude sur les dangers pour la santé humaine des nanoparticules, notamment sur

les effets à long terme sur les poumons. La réalisation de cette recherche a été confiée à BASF, multinationale allemande,

leader mondial de la chimie, et… grand producteur de nanoparticules (et d’OGM).

BASF réalise 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année sur la vente de produits basés sur les nanotechnologies,

dans l’électronique, les additifs pour béton, les équipements médicaux, les peintures et revêtements… Comme ceux de la marque

« mincor™ » utilisés dans l’industrie textile, automobile et la construction : ce revêtement de surface de nanoparticules devient,

en séchant, hydrofuge, et permet que les surfaces « restent propres plus longtemps ».

Lésions de l’ADN

Menée en partenariat avec le ministère de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire (BMU) et l’Institut de la santé et de la sécurité

au travail (BAuA), cette étude doit durer quatre ans – pour un budget de 5 millions d’euros. « Il n’existe aucune autre étude

comparable de cette ampleur sur les effets des nanomatériaux », a souligné Andreas Kreimeyer, responsable de la recherche

chez BASF. Des recherches ont cependant déjà montré les effets des nanoparticules sur l’ADN, et leur capacité à briser la barrière

hémato-encéphalique qui protège notre cerveau. Ou les effets « similaires à ceux de l’amiante » des nanotubes de carbone

– matériau ultrarésistant utilisé dans l’industrie –, qui provoquent des lésions de l’ADN et la formation d’aberrations chromosomiques.

[Lire la suite]

Source : Basta !  21 mai 2012

 

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Est-il interdit de contester le Pacte budgétaire ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 mai 2012

 

#OCCUPY FRANCFORT

Est-il interdit de contester le Pacte budgétaire ?

 

Est-il interdit de contester le Pacte budgétaire ? dans Allemagne arton2376-2465e-256x300Par Sophie Chapelle 

Un an après le mouvement du 15M, lancé par les Indignés espagnols, c’est au

tour des mouvements sociaux allemands d’appeler à l’occupation du quartier

des banques et de la Banque centrale européenne (BCE), qui a son siège à

Francfort, du 17 au 19 mai (lire l’appel). Objectif : s’opposer à l’austérité et à

la ratification du « Pacte budgétaire » voulu par Angela Merkel, qui impose

une règle d’équilibre permanent des finances publiques, avec un déficit

« structurel » qui ne pourra plus jamais dépasser 0,5 % du PIB, interdisant

tout investissement et politique de relance.

Les autorités allemandes et les financiers de Francfort ont-ils pris peur devant

la mobilisation ? Arguant de possibles « violences », le chef de la police

de Francfort a interdit toute manifestation. Les autorités locales – la ville est depuis peu gouvernée par les sociaux-démocrates

du SPD – redoutent en particulier l’action de blocage de la BCE et du quartier des banques prévue le 18 mai. Pour les

organisateurs, « cette interdiction est une violation manifeste du droit constitutionnel à manifester » (voir la pétition¹).

« Les manifestations prévues, qui ont toujours été affichées comme pacifiques et de désobéissance civile, sont maintenues »,

assure de son côté l’organisation altermondialiste Attac France. Plusieurs départs collectifs sont prévus en bus depuis Paris,

Strasbourg, Nancy et Lille (à lire ici). Cette mobilisation est le premier rendez-vous après la présidentielle contre les plans

de rigueur et la BCE.

Si le Pacte budgétaire est voté en l’état, les sanctions contre les pays ne le respectant pas seront désormais quasi automatiques,

coupant court à tout débat démocratique. La Commission et tout État qui le souhaitera pourront traîner un autre État devant

la Cour européenne de justice pour le contraindre à réduire plus vite ses déficits. La troïka – Commission européenne, BCE,

Fonds monétaire international – pourra imposer ses « conditionnalités » à tout pays en difficulté et, comme en Grèce,

au Portugal et en Espagne, réduire les salaires, institutionnaliser la précarité et abolir la négociation collective. Désormais, même

les manifestations deviennent illégales…

Source : Basta !  9 mai 2012

URL de l’article : http://www.bastamag.net/article2379.html

Creative Commons License

¹  Signer la pétition

 

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Allemagne : les ouvriers de la métallurgie en grève pour les salaires

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 avril 2012

 

Allemagne : les ouvriers de la métallurgie en grève pour les salaires dans Allemagne metal_0-300x150

Plus de 3,5 millions de salariés du secteur de la métallurgie

réclament des augmentations de salaire en Allemagne.

Un mouvement de grève a éclaté ce weekend dans l’industrie,

porté par le syndicat IG Metall.

 

Depuis plusieurs mois, syndicats et patronat allemand s’opposent. Les 3,5 millions d’ouvriers de l’énorme secteur

de la métallurgie allemande (automobile, électroménager, semi-conducteurs…) réclament une hausse de salaire de 6,5%.

Le patronat, pour l’instant, propose 3 % sur 14 mois, ce qui est considéré par le puissant syndicat IG Metall comme

une « provocation ». « Nous demandons une offre qui prenne les salariés et leur travail au sérieux », a déclaré

dans un communiqué, Berthold Huber, à la tête du syndicat.

Le syndicat a lancé dans la nuit de samedi à dimanche, comme annoncé, une vague de débrayages dans l’industrie à travers

tout le pays. Plus de 2500 employés du secteur travaillant dans cinq régions ont cessé dans la nuit. Ces débrayages ont

notamment touché de grands groupes, comme MAN à Augsburg (sud), Siemens via sa filiale Osram à Berlin, ThyssenKrupp

à Andernach (ouest), Continental à Gifhorn (nord) ou encore Bosch à Salzgitter (nord).

IG Metall a également affirmé prévoir des grèves « massives » dans tout le pays à partir du milieu de la semaine prochaine.

IG Metall et le patronat en sont au troisième round de négociations à propos de la convention collective du secteur de la métallurgie.

Ces négociations salariales, menées en parallèle dans plusieurs Länder, sont un temps fort de l’actualité sociale allemande

et ont valeur de test pour nombre d’autres secteurs de l’économie allemande.

Début avril, au terme de plusieurs semaines de négociations ponctuées de grèves dans tout le pays, les deux millions de salariés

de la fonction publique allemande avaient obtenu des hausses de salaires de 6,3% sur deux ans. L’accord avait été critiqué par les

employeurs du secteur de la métallurgie qui y voient « un mauvais exemple » pour leurs propres négociations.

Lire aussi :

 

Source : humanitefr dans EUROPE le 30 Avril 2012 

 

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Nouveau traité européen : les magouilles d’Angela Merkel et de ses amis conservateurs

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2012

 

Le retour de la sainte alliance pour faire passer

le nouveau traité européen (O.Dartigolles)

 

Nouveau traité européen : les magouilles d'Angela Merkel et de ses amis conservateurs dans Allemagne rajoy-traslada-merkel-sarkozy-compromiso_-300x168 Un spectre hante les principales capitales européennes,

que les peuples puissent décider eux mêmes de leur avenir.

A peine François Hollande – qui a pourtant laissé passer le

Mécanisme européen de stabilité – évoque-t-il une possible

renégociation du traité européen, que voici de retour

la sainte alliance des chefs de gouvernements conservateurs

qui se reconstitue pour soutenir Nicolas Sarkozy à la présidentielle française.

 La panique gagne la droite européenne dès lors que la question démocratique est posée. Et pour cause ! Le refus

des politiques d’austérité est massif dans les pays européens, personne ne veut de ce nouveau traité¹. En Irlande,

le chef de gouvernement vient d’annoncer que les Irlandais seront consultés. En Grèce, c’est la chancelière

allemande qui fait pression sur le gouvernement pour qu’il n’y ait pas d’ élections législatives.

Les magouilles d’Angela Merkel et de ses amis conservateurs ne pourront pas mettre le couvercle sur la légitime

aspiration des européens à décider de leur avenir.

En France, le Front de gauche a mis la nécessité de consulter les français sur le devant de la scène.

Chacun des candidats devra se prononcer sur la nécessité d’un référendum. C’est aussi la possibilité d’une politique

de gauche en France qui est posée.

Source : Site national du PCF  5 mars 2012

¹Même en Allemagne, l’adoption du pacte est loin d’être acquise. Le 2 mars, Berlin a reconnu qu’en raison de la possibilité,

prévue par ce texte, de poursuivre devant la Cour de justice de l’Union européenne (UE) un pays qui ne respecterait pas

les nouvelles règles budgétaires, ce projet de loi qui porte atteinte à la souveraineté des États devra être adopté

par une majorité des deux tiers dans chacune des chambres du Parlement allemand. Sans l’accord de l’opposition

sociale-démocrate (SPD), le texte ne pourra être ratifié. (Source : LeMonde.fr, 5 mars 2012)

 

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Belgique : Les pratiques « au fumet fascisant » de l’entreprise allemande Meister

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 février 2012

 

Délocalisation

Intervention sur le site de Sprimont, en province de Liège, d’une milice privée

venue d’Allemagne et composée d’une quinzaines d’hommes armés de matraques

et de battes de baseball pour récupérer du matériel

 

Belgique : Les pratiques Du jamais vu dans un conflit social, la direction allemande

de Meister a envoyé dimanche une quinzaine d’hommes sur le site

de Sprimont, en province de Liège, pour y récupérer trois camions

remplis de matériel.

Les syndicats se sont opposés à cette « manoeuvre de force »,

déterminés à ne pas laisser sortir le convoi.

La milice est finalement sortie du site, sous escorte policière.

La tension des dernières heures est retombée, mais la colère et l’indignation des travailleurs demeurent.

Une nouvelle réunion entre syndicats et direction est prévue ce lundi.

Par C.B. avec M.-P. Deghaye et E. Dagonnier pour rtbf.be.

 

Ce dimanche après-midi, vers 14h, une quinzaine d’hommes, gilets pare-balle sur le dos et armés de matraques, de battes de baseball et de sprays lacrymogènes, se sont introduits dans l’entreprise Meister de Sprimont. Un véritable commando d’une société privée de gardiennage allemande envoyée par la direction pour récupérer des pièces de voitures fabriquées dans sa filiale belge.

Les syndicats étaient décidés à s’opposer à cette manœuvre. Les agents privés de sécurité ont sorti de force violemment le personnel. Trois ouvriers ont porté plainte pour coups et blessures. Une trentaine de policiers sont arrivés sur place. Les hommes du groupe privé ont été bloqués à l’intérieur avec trois camionnettes et deux camions. Dehors, une cinquantaine de travailleurs et de syndicalistes refusaient de les laisser sortir.

[Lire la suite sur placeaupeuple2012.fr]

 

La MWB-FGTB  « dénonce avec force des pratiques au fumet fascisant, qui constituent une agression flagrante contre le monde du travail et remettent gravement en cause les fondements mêmes de notre démocratie. »

Lire le communiqué du syndicat des métallurgistes de Wallonie Bruxelles

 

Le syndicat allemand IG Metall, par la voix de Harry Domnik, dirigeant du bureau local IG Metall à Bielefeld (nord-ouest), a « très fermement » condamné l’action de la « milice privée » dimanche à l’usine Meister de Sprimont, a indiqué lundi le syndicat CSC-Metea. « Dans une lettre ouverte adressée au management de Poppe et Potthof (maison-mère de Meister), il (M. Domnik) exige de sanctionner les personnes responsables ainsi que des excuses pour les atteintes portées aux travailleurs », ajoute la CSC dans son communiqué.

Le syndicaliste allemand a par ailleurs l’intention d’informer la presse allemande sur l’incident. (source : lalibre.be)

Voir les vidéos de la RTBF :

http://www.rtbf.be/info/regions/detail_la-direction-de-meister-envoie-une-milice-pour-recuperer-son-materiel?id=7635283  (onglet vidéos)

 

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La crise vue d’Irlande

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 février 2012

 

David McWilliams est économiste.

Il nous montre comment les Irlandais voient la crise et la cure d’austérité imposée

par le tandem Sarkozy-Merkel.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=UJrLwHZhmxo&feature=player_embedded

*

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« Faut pas prendre les gens pour des cons »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2012

 

L’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy approche.

En ces temps de campagne présidentielle, rappelons-nous ce qu’il avait promis en 2007.

http://www.dailymotion.com/video/xoia3u

par PlaceauPeuple

 

Et, pour 2012, voilà ce qu’il veut nous imposer comme modèle !

 

  • Ces retraités allemands obligés de retourner au travail

 

« Faut pas prendre les gens pour des cons » dans Allemagne 3979343309_c4cb4f2a16_z11-300x300Ils distribuent des journaux, rangent les étagères

dans les supermarchés, font des sondages

par téléphones…

Plus de 660 000 retraités allemands doivent travailler

à temps partiel pour compléter leur pension.

Un nombre en hausse constante : la multiplication

des mini-jobs et des faibles salaires donne

nécessairement des retraites de misère.

Par Déborah Berlioz pour myeurope.info.

Wolgang, 57 ans, sert des parts de gâteau à la cafétéria d’un centre de soins au cœur de Berlin. Cet homme jovial est pourtant à la retraite depuis plus de deux ans. Après deux crises cardiaques, il a du cesser son activité de chauffeur. Mais impossible pour lui de passer ses journées entre mots croisés et jardinage.

« En tant que retraité je touche 525 euros par mois. Je paye un loyer de 440 euros. Avec téléphone, le gaz, etc, il faut rajouter 150 euros. Et cela ne suffit pas. Il faut bien vivre de quelque chose c’est pour ça que je travaille ici. »

Wolgang travaille donc 20 heures par semaine dans ce centre, et cela pour 390 euros par mois. C’est ce qu’on appelle un mini-job de ce côté du Rhin. Introduits par les réformes Hartz IV au début des années 2000, ces contrats permettent aux employeurs d’être exonérés de charges tant que le salaire ne dépasse pas les 400 euros par mois.
Paupérisation

Depuis, ils n’ont cessé de se développer dans tout le pays. Et nombreux sont les retraités à accepter ce genre de postes. Selon le ministère des affaires sociales, plus de 660 000 séniors de 65 à 74 ans auraient un emploi à temps partiel. Et si certains pensent que tous ces retraités continuent de travailler par plaisir, Ulrike Mascher les contredit fermement. Elle préside de l’association pour la défense des droits sociaux VDK.

« Quand on voit dans quelles activités les retraités travaillent, ils portent des journaux à 5h du matin, ils rangent des étagères dans des supermarchés, ils font des ménages, ils travaillent comme portiers la nuit. Ce sont des activités qu’on ne fait pas parce qu’on veut rencontrer des collègues ou parce que cela nous plait mais parce qu’on a urgemment besoin d’argent parce que la retraite ne suffit pas. »

Alors certes, 660 000 retraités qui travaillent, cela ne représente que 3,3% des personnes âgées de plus de 65 ans. Un chiffre que le gouvernement a vite fait de mettre en avant pour rassurer les masses . Mais le problème c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux à faire partie de cette catégorie de population menacée de paupérisation. Ils n’étaient que 416 000 en 2000. Leur nombre a donc augmenté de plus de 58% en dix ans.
Baisse déguisée du niveau des prestations

[Lire la suite sur placeaupeuple2012.fr/]

 

  • Allemagne – 12 millions de pauvres, la face cachée du triple A

 

Extraits

« La pauvreté en Allemagne, cela ne ressemble bien sûr pas au tiers-monde, explique Anke Assig, porte-parole de l’Association nationale des soupes populaires. C’est une pauvreté cachée, une pauvreté de l’exclusion sociale plutôt que du haillon, une pauvreté que l’on n’ose pas avouer et que l’État a encore les moyens d’amortir. Mais il y a aujourd’hui près de 12 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en Allemagne, c’est-à-dire 940 € par mois pour une personne seule. Sur 82 millions d’habitants, ce n’est pas rien. » Quinze pour cent de la population, quand cette proportion n’atteignait que 13,5 % en France en 2009.

« Des soupes populaires s’installent près des écoles pour les enfants qui n’ont pas les moyens de se payer la cantine. » Anke Assig, militante associative

L’activité de l’équivalent allemand des Restos du coeur, dont le nombre de « clients » est passé de 1,3 à 1,5 million ces deux dernières années, reflète assez fidèlement le bilan dressé par le dernier rapport gouvernemental sur la pauvreté : « En Allemagne, la pauvreté n’est plus marquée par la partition entre l’Est et l’Ouest. La région de la Ruhr et des villes comme Dortmund ou Duisburg ont autant de pauvresque le Land du Mecklembourg » de l’ex-RDA, détaille Anke Assig.

Le phénomène touche majoritairement les chômeurs, les personnes en emploi précaire et les femmes seules avec enfants (lire l’encadré, p. 50). Deux millions et demi d’enfants vivent dans un foyer pauvre. « Il existe de plus en plus de soupes populaires qui s’installent près des écoles pour que les enfants qui n’ont pas les moyens de se payer la cantine puissent venir. Quand ce n’est pas possible, nous livrons aussi des paquets repas », précise-t-elle.

[...]

Aujourd’hui, on recense outre-Rhin près de 6,5 millions de « mini-jobers », avec des emplois à 400 € pour 60 heures par mois, dans les secteurs aussi variés que la distribution, le nettoyage industriel, les soins aux personnes âgés, l’artisanat, la coiffure, etc. On compte 1 million d’intérimaires et 2,9 millions de chômeurs :

« Dans certains secteurs économiques, on peut qualifier l’Allemagne de pays à bas salaires », estimait, en 2010, Ingrid Schmidt, la présidente du Tribunal fédéral du travail. Depuis, la situation ne s’est pas améliorée. Et les classes moyennes, qui en supportent largement les conséquences, fondent comme neige au soleil.

[...]

Une énorme richesse toujours plus mal répartie

Les Allemands sont très riches. Enfin, pas tous… Les statisticiens évaluent leurs avoirs à près de 8 600 milliards d’euros. Mais 25 % de cette somme appartient aux 1 % des Allemands les plus riches. Soit 825 000 personnes qui possèdent chacune 2,6 millions en moyenne. De l’autre côté, 70 % de la population, soit 57,7 millions de personnes, se contente de 9 % du gâteau : 13 414 € par personne. Ces inégalités se renforcent d’autant que la part des salaires dans les revenus des Allemands a fortement diminuée, passant de 72,2 % en 2000 à 66,4 % en 2011.

[Lire l’article complet]

 

 

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L’Allemagne dont Sarkozy n’a pas parlé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 janvier 2012

 

Le modèle allemand : les « oublis » de Sarkozy

 

  • 20 % de travailleurs pauvres
  • Pas de salaire minimum : minimum vital : 374 euros
  • 40% des Allemands ont un salaire mensuel net inférieur à 1000 €
  • 2, 5 millions de personnes travaillant pour moins de 5 euros de l’heure
  • 1 emploi sur 10 est un « minijob »:

Salaire à moins de 400 euros par mois

Aucune couverture sociale

Aucun droit à la retraite ou aux allocations chômage

  • Retraite à 67 ans
  • Plus de 660 000 retraités doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension
  • L’espérance de vie des plus pauvres a diminué de 2 ans entre 2001 et 2010
  • Une hausse des inégalités qui a peu d’équivalents en Europe

 

A lire :

 

  • L'Allemagne dont Sarkozy n'a pas parlé dans Allemagne 1325512509_AE309_couvUn modèle qui ne fait guère envie

Arnaud LechevalierAlternatives Economiques n° 300 – mars 2011

Extraits :

Croissance faible, inégalités et précarité qui explosent, investissement en panne,

démographie catastrophique…, l’évolution récente de l’Allemagne ne ressemble pas

à une success story à copier d’urgence.

L’économie allemande possède une industrie puissante, elle exporte beaucoup et a connu une reprise plus rapide que les autres pays européens en 2010 (après cependant une chute plus marquée en 2009). Du coup, elle est présentée un peu partout comme LE modèle à imiter. Pourtant, si on y regarde de plus près, ses performances n’ont vraiment rien eu d’exceptionnel ces quinze dernières années et ses perspectives d’avenir sont contrastées. Quant à l’évolution du modèle social allemand, elle est inquiétante et n’incite guère à suivre le même chemin. D’autant que la politique mise en oeuvre en Allemagne a été dommageable pour le reste de la zone euro.

[...]

… Une politique de maîtrise drastique des dépenses publiques et sociales a été mise en place, accompagnée, dans le cadre des quatre lois dites Hartz votées entre 2002 et 2004, par un changement de l’organisation et des conditions de l’indemnisation du chômage et par la promotion de formes d’emploi atypiques. Le pourcentage des chômeurs indemnisés a chuté de 80 % en 1995 à 35 % en 2008 et toutes les personnes au chômage depuis plus d’un an ont basculé vers l’aide sociale. Parallèlement, plusieurs réformes du financement de la protection sociale (taxe écologique puis hausse de la TVA) ont été mises en oeuvre afin de réduire le coût du travail.

Dans le même temps, les entreprises allemandes ont développé des stratégies de délocalisation, particulièrement dans les pays d’Europe centrale et orientale, pour réduire leurs coûts. Les exportations allemandes contiennent ainsi une part croissante de composants importés. Cela n’a cependant pas nui à la valeur ajoutée produite sur le sol allemand, mais a pesé sur l’emploi peu qualifié et les négociations salariales.

Emploi et protection sociale sacrifiés

[...]

En Allemagne, un emploi sur trois n’est désormais ni à plein temps ni à durée indéterminée et un sur dix est un minijob, des emplois à moins de 400 euros par mois non assujettis aux cotisations sociales salariées. Du coup, le nombre d’emplois qui contribuent au financement de la protection sociale reste aujourd’hui encore inférieur de deux millions à ce qu’il était en… 1991. Parallèlement, le pourcentage des emplois à bas salaires (*) a progressé de 6 points au cours des dix dernières années et se situe désormais au même niveau que dans les pays anglo-saxons. 2,5 millions de personnes travaillent pour moins de 5 euros de l’heure dans un pays qui n’a pas de Smic (9 euros brut en France).

Cette évolution vient s’inscrire dans un contexte plus général d’érosion de la protection des salariés par les conventions collectives [1] : la part des salariés couverts a baissé de 76 % à 62 % en dix ans et ces conventions ne concernaient plus que 40 % des entreprises allemandes en 2008. De plus, les syndicats ont dû concéder de multiples dérogations aux conventions collectives de branche au niveau des entreprises (Öffnungsklausel). Seul le coeur des entreprises industrielles échappe en partie à ce délitement, comme l’a illustré la préservation de l’emploi dans l’industrie au coeur de la crise en 2008 et 2009.

Globalement, l’objectif de maximisation des taux d’emploi a conduit à un éclatement de la norme d’emploi en termes de statuts, de temps de travail et de rémunération. Il en est résulté une forte augmentation des inégalités salariales et plus généralement des inégalités de revenus après redistribution, en raison des politiques fiscales et sociales menées. Une hausse des inégalités qui n’a eu que peu d’équivalents : en Europe, selon les données d’Eurostat, il n’y a qu’en Roumanie et en Bulgarie qu’elles se sont davantage accrues au cours des années 2000 !


  • Le modèle allemand est-il une réussite ?

par Frédéric Allary

Extrait :

3. Un modèle social qui souffre

Entre 2000 et 2010, la proportion de temps partiels en Allemagne a augmenté d’un tiers, alors qu’elle restait stable en France.

Sur cette période, l’Allemagne a créé 2 millions d’emplois à temps partiels (et peu à temps plein), tandis que la France en a créé 2 millions à temps plein (et très peu à temps partiel).

Désormais, avec un quart de ses salariés à temps partiel, l’Allemagne a une forte proportion de faibles revenus, ce qui pèse sur la consommation de ses ménages.

En outre, l’Allemagne n’a pas encore de salaire minimum. 20% des salariés y sont payés à un niveau inférieur au SMIC horaire français. Plus d’1 million d’Allemands touchent même moins de 5 € brut de l’heure et plus de 2 millions d’entre eux moins de 6 € brut de l’heure (Institut travail et qualification – Université Duisburg Essen).

Depuis la réforme Hartz IV, lancée par Schröder en 2004, la multiplication des petits horaires et des mini-jobs fait de l’Allemagne une puissance économique qui recule sur le plan social.

Le salaire mensuel net médian a perdu 7,4% en 10 ans. Aujourd’hui, 40% des Allemands ont un salaire mensuel net inférieur à 1000 € .

 

  • Le coût des réformes Outre-Rhin

Par Frédéric Lemaître

Extrait :

LES « MINI-JOBS » FAVORISÉS

La première loi Hartz oblige les chômeurs à accepter un emploi moins rémunéré que leur allocation de chômage. S’ils sont célibataires et sans enfant, l’emploi peut leur être proposé partout en Allemagne.

La deuxième favorise les « mini-jobs » avec l’exonération des charges salariales pour les emplois payés moins de 400 euros mensuels. Une mesure qui touche plusieurs millions de personnes.

La troisième loi rend plus difficile l’accès à l’allocation de chômage (il faut avoir travaillé un an au cours des deux dernières années) et la durée de cette allocation est réduite à un an.

La quatrième a prévu de fusionner les indemnités sociales et les indemnités de chômage de longue durée, l’équivalent allemand des RMistes que sont les « Hartz IV ».

Outre les lois Hartz, l’ »Agenda 2010″ comportait trois grandes mesures. Sur les retraites, les cotisations ont été augmentées ; l’âge minimal de liquidation des droits pour les chômeurs a été progressivement relevé ; l’âge de la retraite a été reculé à 65 ans puis, en 2007, il a été encore repoussé, à 67 ans progressivement à partir de 2012.

L’avantage fiscal dont bénéficiaient les retraités est peu à peu supprimé, des plans de retraite par capitalisation aidés par l’Etat pour les plus modestes sont mis en place.

Dans le domaine de la santé, un forfait trimestriel de 10 euros lors des consultations médicales est à la charge de patients, les remboursements sont recentrés sur les pathologies lourdes, les soins dentaires sont sortis des domaines pris en charge. Les retraités sont mis à contribution pour l’assurance-maladie. (…)

[Lire l’article complet sur lemonde.fr/]

 

  • Modèle allemand : Et moins longtemps la pauvreté durera

Extraits :

Une étude publiée récemment par le gouvernement fédéral allemand révèle que l’espérance de vie des citoyens les moins payés avait diminué de deux ans entre 2001 et 2010.

[...]

Selon le media suisse emploi.letemps.ch, l’espérance de vie des personnes aux revenus les plus faibles est passée de 77,5 ans en 2001 à 75,5 ans en 2010, diminuant de 2 ans.

« Dans les anciens länder d’Allemagne de l’Est, la chute de l’espérance de vie des petits revenus —ceux qui touchent moins des trois quarts du revenu moyen— est encore plus marquée : elle passe de 77,9 ans à 74,1 ans, sur la même période. »

Selon l’humanité du 13/12/2011 : « Les liens sont patents entre ce recul dûment enregistré de l’espérance de vie des plus pauvres et la formidable entreprise d’écrasement des coûts salariaux qu(ont constitués les réformes antisociales mises en œuvre par Gerhard Schröder puis par Angela Merkel .

Quand le recul de l’âge de départ à la retraite était justifié par l’allongement de l’espérance de vie…

Toujours selon le media suisse « Le spécialiste des retraites au sein du groupe parlementaire Die Linke, Matthias Birkwald, a souligné qu’en Allemagne « le recul de l’âge de la retraite à 67 ans avait été justifié par un allongement de l’espérance de vie », dans un communiqué. L’âge de la retraite va y passer graduellement de 65 à 67 ans, en vertu d’une réforme adoptée en 2007 par le gouvernement de coalition de l’époque qui rassemblait sociaux-démocrates et conservateurs. »

Partez plus tard, mourez plus tôt = moins de retraites à payer ?

« Selon M. Birkwald, ces chiffres signifient que l’augmentation de l’âge de la retraite « ne représente rien d’autre qu’un grand plan de réduction des retraites qui touche avant tout les plus faibles revenus et ceux qui occupent les emplois les plus pénibles ».

Quand l’UMP vante le modèle allemand…

[...]

Nul doute que l’UMP a de grands projets pour les plus pauvres : Leur éviter d’être pauvres trop longtemps tout en réduisant les déficits publics. Car, sans vouloir être cynique, en extrapolant la courbe (année-espérance de vie) de l’étude allemande sur les prochaines décennies, avec l’hypothèse :

- d’une réduction de l’espérance de vie de 2 ans tous les 10 ans

- d’un départ à l’âge de 67 ans

On peut craindre qu’à partir de 2046, un citoyen allemand de la frange des moins payés vivra en moyenne 6 mois après son départ en retraite et sera mort deux ans avant dés l’année 2055.

Et ce, sans prendre en compte la péniblité..

[Lire l’article complet sur agoravox.fr]

[L’article de l’Humanité cité ci-dessus.]

 

  • LE MIRACLE ALLEMAND À QUEL PRIX ?

La compétitivité allemande : 20 % de travailleurs pauvres

Extraits

Un euro de l’heure

… La libéralisation du marché du travail, destinée à rendre l’Allemagne plus compétitive, a d’abord eu pour conséquence de reléguer les chômeurs de longue durée dans la pauvreté.

[...]

Depuis 2005, le demandeur d’emploi doit faire des démarches « positives » bimensuelles, et peut surtout être contraint d’accepter un emploi moins payé que le précédent, plus éloigné ou en-dessous de ses qualifications sous peine de perdre ses subsides.

On a également assisté à la prolifération de deux nouveaux types de contrats:

  1. Les Mini-Jobs: des contrats à temps partiel, payés 400 euros par mois, qui permettent aux employeurs d’être exonérés de charges mais prive ses bénéficiaires d’assurance maladie et travail. Ils n’ouvrent aucun droit à la retraite ou aux allocations chômage.
  2. Les 1 euro-jobs, ces fameux contrats payé un euro de l’heure : généralement pour des travaux d’intérêt public.

 

… entre 1999 et 2009, toutes les formes de travail atypiques se sont accrues d’au moins 20%.

(…) Ces formes de contrats sont également très répandus chez les retraités : 660 000 d’entre eux combinent leurs pensions à un Minijobs.

« Dumping salarial » pour rester compétitif

En mai 2011, les statistiques officielles faisaient désormais état de 5 millions de mini-jobs. (…)

Au niveau international, l’Allemagne se distingue comme une société à deux vitesses en ce qui concerne le marché du travail (…) En Allemagne, encore plus que dans les autres pays membres, les employés sans emploi fixe sont les principales victimes de la crise. ( OCDE – janvier 2010)

2 millions de salariés à moins de 6 € l’heure

… aucune loi fédérale ne fixe de salaire minimum (chaque branche d’activité dispose de sa propre grille de salaire, négociée avec les syndicats). Une situation quasi unique en Europe. Résultat, les travailleurs pauvres représentent près de 20 % des employés allemands.

plus de 6,55 millions de personnes en Allemagne touchent moins de 10 euros brut de l’heure – soit 2,26 millions de plus en 10 ans. (…)

Par ailleurs, 2 millions d’employés gagnent moins de 6 euros de l’heure Outre-Rhin et, en ex-RDA, ils sont nombreux à vivre avec moins de 4 euros par heure, c’est-à-dire moins de 720 euros par mois pour un temps complet. (…)

Le « minimum vital digne » estimé à… 374 euros (…)

[Article complet sur fr.myeurop.info/]

 

Ces retraités allemands obligés de retourner au travail

Par  Deborah Berlioz (Berlin)

Extraits :

Ils distribuent des journaux, rangent les étagères dans les supermarchés, font des sondages par téléphones… Plus de 660 000 retraités allemands doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension. Un nombre en hausse constante : la multiplication des mini-jobs et des faibles salaires donne nécessairement des retraites de misère.

[...]

Paupérisation

ils [les retraités,ndlr] sont de plus en plus nombreux à faire partie de cette catégorie de population menacée de paupérisation. Ils n’étaient que 416 000 en 2000. Leur nombre a donc augmenté de plus de 58% en dix ans.

Baisse déguisée du niveau des prestations

Selon Ulrike Mascher, (…) : « Les prix ont augmenté dans beaucoup de domaines particulièrement importants pour les séniors, comme le chauffage ou la santé ». Cette inflation ne serait pas un souci si le niveau des pensions suivait. Mais c’est là que le bât blesse, il a plutôt tendance à diminuer.

Les pensions de l’assurance retraite allemande ont perdu 10% de leur valeur durant les dix dernières années,

précise la présidente de VdK. En cause: la hausse des mini-jobs, ou des emplois à très faible rémunération. Beaucoup de travailleurs ne réussissent ainsi pas à cotiser suffisamment pour s’assurer une retraite décente.

De plus, le gouvernement allemand a décidé en 2007 de relever l’âge légal de la retraite de 65 à 67 ans. Or l’âge effectif de départ à la retraite de ce côté du Rhin est de 62,1 ans pour les hommes et de 61 ans pour les femmes selon l’OCDE. Et le taux d’activité des personnes entre 50 et 65 ans n’est même pas de 70%. Une hausse de l’âge légal de départ ne revient donc ni plus ni moins qu’à une baisse déguisée du niveau des prestations.

[...]

Toujours pas de salaire minimum

[...]

Selon les experts, la paupérisation des séniors ne va cesser d’augmenter durant les vingt prochaines années…

[Article complet sur fr.myeurop.info/]

[Le miracle allemand/Dossier complet]

 

 

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« Miss Sophie »-Merkel et son majordome français

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 janvier 2012

Source : les échos de la gauchosphère - 3 janvier 2012

La vidéo qui ridiculise Sarkozy en Allemagne (+AAA)

La vidéo qui suit nous est révélée, une fois n’est pas coutume, par Le Figaro, journal pourtant d’extrême-droite dont le propriétaire vient de déclarer sa fidélité à notre grand (sic) ducce… en même temps que sa haine des socialistes.

“Réalisé par le comique de l’émission matinale Morgenmagazin de la chaîne publique ARD, Udo Eling, la satire remporte un franc succès sur YouTube. La chancelière allemande et le président français y portent des toasts à la santé des chefs de gouvernements européens disparus de la scène politique au cours l’année écoulée: l’italien Sylvio Berlusconi, le grec Georges Papandréou et l’espagnol José Luis Zapatero.

«Il ne reste plus de chefs d’État significatifs en Europe, souligne le narrateur. Sauf Madame Merkel». «Madame Merkel, la même procédure que le mois dernier?», intervient Sarkozy, grimé en majordome. «La même chose que d’habitude, sinon votre AAA ne vaudra plus que pour vos bouteilles de champagne», répond Merkel, en «Miss Sophie» attablée.”

 

 

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Allemagne : Les salariés les plus pauvres sont invités à travailler plus pour… vivre moins longtemps !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 décembre 2011

hq 13 décembre 2011

Source illustration ajoutée : PCF Grésivaudan

C’est un scandale !

Allemagne : le modèle qui réduit l’espérance de vie

 

Allemagne : Les salariés les plus pauvres sont invités à travailler plus pour... vivre moins longtemps ! dans Allemagne Esperance-de-vie-3

Par Bruno Odent

Les chiffres officiels montrent que les salariés les moins bien payés

vivent deux ans de moins qu’il y a dix ans.  

Une bonne partie de la presse allemande relevait hier matin

« une évolution à contre-courant » concernant les personnes classées

dans la catégorie des revenus faibles.

Alors que les statistiques ne connaissent qu’une seule tendance depuis

des années, celle d’un allongement de la durée de la vie, une évolution

négative apparaît pour la première fois chez celles qui sont au bas

de l’échelle des salaires.

 

Alors que, toutes catégories sociales confondues, une progression de l’espérance de vie demeure perceptible

outre-Rhin sur les dix dernières années, celle-ci passe de 77,5 ans en 2001 à 
75,5 ans en 2011 chez les

personnes qui ont le triste privilège de figurer parmi les moins bien payées. Et ce recul atteint même presque

quatre ans (de 77,9 ans à 74,1 ans) chez les citoyens de la partie orientale de l’Allemagne.

Entreprise d’écrasement des coûts salariaux

Ces chiffres sont tirés de la réponse qu’a dû fournir le gouvernement d’Angela 
Merkel à une « grande question »

écrite du groupe du parti Die Linke au Bundestag. Les autorités se doivent en effet de répondre à ce type

d’interpellation parlementaire de façon très précise en s’appuyant sur toutes les données dont disposent,

sur le thème invoqué, les services officiels.

Le lien est patent entre ce recul dûment enregistré de l’espérance de vie des plus pauvres et la formidable


entreprise d’écrasement des coûts salariaux, qu’ont constitué les réformes antisociales mises en œuvre

durant la décennie par Gerhard Schröder puis par l’actuelle chancelière. Les mesures adoptées ont conduit

à de terribles déclassements et ont fait grossir d’autant plus vite le nombre de travailleurs pauvres

pour lesquels il n’existe pas de salaire minimum légal outre-Rhin.

2 millions de salariés gagnent moins de 6 euros de l’heure

Lire la suite… »

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