50 000 métallos allemands se mobilisent pour leurs salaires

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mai 2013

 

50 000 métallos allemands se mobilisent pour leurs salaires dans Allemagne alld_0

Alors qu’Angela Merkel continue son plaidoyer

pour l’austérité, près de 50 000 métallos

d’outre-Rhin ont pris part à un mouvement

de grève, à l’appel du syndicat de la métallurgie

IG Metall.

Les grévistes réclament une hausse des salaires.

 

« Près de 50 000 salariés issus de plus de 100 entreprises ont pris part aux premières actions et grèves

d’avertissement », a déclaré le puissant syndicat IG Metall, dans un communiqué. C’est l’État régional

du Bade-Wurtemberg (sud-ouest) qui a été le plus mobilisé, il représente à lui seul plus de la moitié

des grévistes (26 500), parmi eux figurait quelques 9 000 employés du constructeur automobile Daimler.

« Les personnels ont montré à travers leur importante participation au déclenchement de la grève

d’avertissement nationale, ce qu’ils pensent de la proposition des employeurs : ça ne suffit pas ! »,

a estimé jeudi Berthold Huber, le responsable de la première centrale syndicale Allemande. Le mouvement

avait commencé dans la nuit de mardi à mercredi, lorsque près de 400 ouvriers du sous-traitant automobile

Bentler avaient débrayé leur site.

Une série de négociations avaient pourtant débuté entre IG Metall, et la fédération patronale Gesamtmetall.

Le syndicat souhaitait une augmentation des salaires de 5,5% pour les quelques 3,7 millions de salariés

du secteur de la métallurgie, secteur qui comprend entre autre l’automobile, l’électroménager et l’électronique.

Lundi 30 avril, le syndicat patronal a fait une proposition de hausse salariale de 2,3% sur 11 mois à compter

du 1er juillet. L’offre a été refusée par IG Metall qui a immédiatement appelé à des débrayages d’usines.

Augmenter les salaires pour relancer la consommation

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captureallemagne1 allemagne dans EUROPE

capture d’écran

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Les bas salaires, talon d’Achille de l’économie allemande

Le modèle allemand, un poison pour… les Allemands

Travailleurs pauvres, misère sociale, voilà le modèle allemand

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La face cachée du modèle allemand : précarisation des travailleurs et paupérisation des plus fragiles

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 mai 2013

 

Les 10% d’Allemands les plus fortunés se partagent 53% de la richesse nationale.

Les 50% les plus pauvres ne possèdent que 1% de la richesse du pays,

contre 3% il y a 10 ans.

Un Allemand sur sept est menacé de pauvreté

Le nombre de travailleurs pauvres est passé de 4,8% à 7,5%, et le taux de pauvreté

parmi les chômeurs a explosé de 41% à 68% entre 2004 et 2010.


AUSTÉRITÉ

Le modèle allemand, un poison pour… les Allemands

 

La face cachée du modèle allemand : précarisation des travailleurs et paupérisation des plus fragiles dans Allemagne pauvreteallemagnepar Bruno Odent

L’austérité et les réformes antisociales, imposées

aux citoyens allemands et de l’UE, ont un effet

boomerang sur la croissance, qui ne dépassera

pas 0,5 %, cette année, outre-Rhin.

Depuis la mi-2012 l’économie allemande stagne.

Elle affichait même au dernier trimestre de l’an dernier

un recul spectaculaire (– 06 %) du PIB. Et le rebond,

espéré par les autorités au début de l’année 2013,

ne sera pas au rendez-vous. La Bundesbank, la banque centrale allemande, a ramené ses précisions

de croissance pour cette année à 0,4 % du PIB et le gouvernement lui-même vient de faire savoir

qu’il tablait sur une hausse de seulement 0,5 % de l’activité.

Si on veut bien y regarder d’un peu plus près, c’est le « modèle » choisi par Berlin et imposé à ses partenaires

de la zone euro qui est lui-même à l’origine de cette grosse fatigue de la première économie de la zone euro.

Elle subit un double effet boomerang. D’une part, les politiques de déflation salariale adoptées depuis le début

de la décennie 2000 pèsent sur le marché intérieur et, d’autre part, les purges austéritaires imposées

aux États membres de la zone euro par le biais, notamment, du traité budgétaire, réduisent ses débouchés

à l’export.

Les salariés allemands ont subi un recul moyen de leurs rémunérations de 4,2 % sur la décennie 2000,

selon une enquête de l’institut de conjoncture DIW (alors que les revenus du capital ont affiché, eux,

une croissance à deux chiffres). Et les réformes antisociales du gouvernement de Gerhard Schröder,

poursuivies par Angela Merkel, commencent maintenant à faire sentir d’autres effets dévastateurs.

captureallemagne allemagne dans Austerite

L’Allemagne est rattrapée par la pauvreté, d’après les plus récentes

enquêtes d’Eurostat. Les minijobs à 400 euros, les travaux d’utilité publique

à 1 euro de l’heure et la réforme Hartz IV de la couverture chômage

qui fait basculer, après seulement un an, les personnes privées d’emploi

vers le régime de l’aide sociale, sont passés par là. D’où une précarité

de masse qui plombe la consommation. Quant à la crainte toujours

plus répandue de plonger dans la misère à l’âge de la retraite à la suite

des réformes successives de l’assurance vieillesse,

elle n’incite pas vraiment les ménages à puiser dans leur épargne.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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La Grèce et l’Espagne ont aidé l’Allemagne d’après-guerre à se reconstruire : cherchez la différence

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2013

 

La Grèce et l’Espagne ont aidé l’Allemagne d’après-guerre

à se reconstruire : cherchez la différence

 

Auteur : Nick Dearden

Traduit par  Thomas Coutrot

 

 

La Grèce et l’Espagne ont aidé l’Allemagne d’après-guerre à se reconstruire : cherchez la différence dans Allemagne crise1

Il y a soixante ans aujourd’hui, un accord a été conclu à Londres

pour annuler la moitié de la dette de l’Allemagne d’après-guerre.

Cette annulation, et la façon dont cela a été fait, est essentielle

à la reconstruction de l’Europe de l’après-guerre. Elle est

en contraste frappant avec la souffrance infligée aux peuples européens aujourd’hui au nom de la dette.

L’Allemagne a émergé de la seconde guerre mondiale en supportant encore des dettes originaires

de la première guerre mondiale : les réparations imposées au pays suite à la conférence de paix de Versailles

en 1919. Beaucoup, y compris John Maynard Keynes, ont fait valoir que ces dettes impayables

et les politiques économiques qui en découlaient ont conduit à la montée du nazisme et à la seconde guerre

mondiale.

En 1953, l’Allemagne avait également des dettes dues aux prêts pour la reconstruction effectués

immédiatement après la fin de la seconde guerre mondiale. Parmi les créanciers de l’Allemagne, on trouvait

la Grèce et l’Espagne, le Pakistan et l’Egypte, ainsi que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.

La dette allemande était bien inférieure aux niveaux observés en Grèce, en Irlande, au Portugal et en Espagne

d’aujourd’hui, et ne représentait qu’un quart du revenu national. Mais même à ce niveau, la préoccupation

était vive que le service de la dette obligerait à utiliser de précieuses recettes en devises et mettraient

en danger la reconstruction.

Ayant besoin d’une Allemagne de l’Ouest forte comme rempart contre le communisme, les créanciers du pays

se sont réunis à Londres et ont montré qu’ils avaient compris comment aider un pays qu’on souhaite voir sortir

des ruines. Ils ont également montré avoir compris que la dette ne peut jamais être considérée comme étant

de la responsabilité du seul débiteur. Des pays tels que la Grèce ont volontairement pris part à un accord pour

aider à créer un environnement stable et prospère en Europe occidentale, malgré les crimes de guerre qu’avait

infligé l’occupant allemand quelques années auparavant.

L’annulation de la dette de l’Allemagne a été rapide, avant qu’une vraie crise n’éclate. L’Allemagne a bénéficié

d’une annulation de 50% de sa dette. L’accord couvrait toutes les dettes, y compris celles dues par le secteur

privé et même les particuliers. Il a également couvert l’ensemble des créanciers. Personne n’a été autorisé

à s’abstraire de l’accord pour gagner plus que les autres. Tous les problèmes ont été traités par des négociations

entre égaux, plutôt que par des sanctions ou l’imposition de politiques non démocratiques.

[Lire la suite sur CADTM]

Source: http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/feb/27/greece-spain-helped-germany-recover
Date de parution de l’article original : 27/02/2013

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Lire également :

 

Publié dans Allemagne, Espagne, Grece, IDEES - DEBATS - PHILO | Pas de Commentaire »

« Le modèle allemand s’est construit grâce à la déconstruction systématique d’acquis sociaux de plusieurs générations »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2013

 

Ce mardi dans l’Humanité :

l’impasse au bout du modèle allemand

 

L’Allemagne, qui vient d’afficher une croissance

négative au quatrième trimestre 2012, est à un

tournant.

Elle commence à subir de plein fouet les effets

récessifs des réformes antisociales

des gouvernements Schröder puis Merkel.

Pour Francis Wurtz, député européen honoraire

du Front de gauche, dans un entretien croisé

avec Gregor Gysi, président du groupe

de la gauche au Bundestag :

« Le modèle allemand s’est construit grâce

à la déconstruction systématique d’acquis

sociaux de plusieurs générations ».

Extrait de l’entretien croisé :

En France, le modèle allemand est donné 
en permanence en exemple, cependant 
qu’en Allemagne

dirigeants de la CDU 
et du SPD s’érigent en juges de l’orthodoxie 
de la rigueur budgétaire.

L’Allemagne est-elle un modèle à suivre ?

Francis Wurtz. Cette notion de modèle allemand s’est construite dans une optique de classe. La référence,

c’est la politique initiée par le gouvernement Schröder (SPD) il y a une dizaine d’années et continuée

par Merkel. C’est-à-dire la déconstruction systématique d’acquis sociaux de plusieurs générations.

Ainsi, aujourd’hui 
en Allemagne il y a 7,5 millions de salariés qui doivent se contenter des « mini-jobs »,

d’un minimum de 15 heures de travail 
par semaine, payés 270 euros par mois¹. 
Des salariés pauvres

qui deviennent 
des retraités pauvres. Les conséquences pour les partenaires de l’Allemagne sont lourdes.

Le tout-export, fondé sur ces sacrifices demandés aux travailleurs allemands, se paye ensuite

par le chômage et les difficultés économiques dans les pays partenaires. 
Nous récusons le modèle allemand.


C’est tout le contraire qu’il faut faire.

Gregor Gysi. L’exemple allemand est mauvais pour l’Europe. De manière unilatérale, il place au centre

des préoccupations 
la compétitivité des États membres 
de l’Union européenne, qui ne peut être obtenue

que par la baisse des salaires 
et des pensions de retraite, une libéralisation du marché du travail

et la démolition 
des standards sociaux. Les Allemands 
sont les premiers à profiter d’une compétition ainsi

conçue. Le poids 
de leur balance commerciale augmente 
et c’est l’une des causes de la crise financière

de l’euro. Une telle politique ne favorise 
pas l’intégration mais une poursuite 
de la désintégration

au détriment 
des pays qui ne sont pas en capacité d’affronter une concurrence ruineuse.

[Lire la suite]

¹ Alors que les pays les plus riches d’Europe ont une proportion de bas salaires autour de 6 ou 7%,

le chiffre monte à 22% pour l’Allemagne. (Source)

 

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Allemagne : Le nombre de chômeurs continue d’augmenter

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 décembre 2012

 

En novembre, pour le 8e mois consécutif, 5000 nouvelles personnes se retrouvent sans emploi en Allemagne.

En tout, il y a 2 940 000 chômeurs outre-Rhin, 3800 de plus qu’il y a un an. La croissance allemande n’est plus

que de 0,2 % au 3e trimestre, les experts estimant que le ralentissement de la croissance économique

dans la zone euro a désormais un impact sur l’Allemagne.

Selon une étude de l’Institut d’économie de Cologne auprès de 2 300 entreprises allemandes, 28% estiment

qu’elles vont devoir supprimer des emplois devant la dégradation des perspectives de production et d’exportation.

(Granma, 29 novembre)

Lu sur : ptb.be

Lire également :  Quand Berlin balaye les passages critiques sur la pauvreté d’un rapport ministeriel

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L’Édito de l’Humanité : Berlin-Paris

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 novembre 2012

 

Éditorial Par Michel Guilloux

Berlin-Paris

 

L'Édito de l'Humanité : Berlin-Paris dans Allemagne 250499_230233403769965_1842027786_n1*

Les gouvernements français et allemand

ont beau assurer ce lundi qu’il n’y avait

ni « malentendu » ni craintes sur l’économie

française, après des informations de presse

affirmant que Berlin avait commandé

une étude à un groupe d’économistes

sur le sujet.

*

Dans l’édito de l’Humanité, Michel Guilloux n’en démord pas :

« Ces « recettes » ne font qu’augmenter les ravages de la crise économique et sociale ;

et, plus on concède de positions aux partisans de la jungle du tout-financier,

plus ces derniers montrent les dents en en réclamant « toujours plus ».

Qui a eu ces idées géniales : « Baisser le coût du travail », « abolir les 35 heures », « augmenter la flexibilité »,

« mettre fin aux avantages des fonctionnaires trop privilégiés par rapport aux emplois précaires »,

« réduire le poids de l’État dans l’économie », « lever les barrières à la concurrence », « baisser certains impôts »,

« réformer le système social, notamment les retraites » ? Il se trouve qu’elles émanent des cinq « sages » censés

conseiller la chancelière allemande. Et selon le Figaro, telles seraient les « pistes de Berlin pour redresser la France ».

Il n’avait pas suffi qu’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy signassent leur pacte des rapaces.

Berlin, donc, voudrait imposer ses recettes directement à la France. À l’heure où celles-ci, initiées de concert

avec le social-démocrate Gerhard Schröder en son temps, à coups de régressions sociales, commencent à trouver

leurs limites outre-Rhin même, on remarquera qu’elles ne sont guère originales. Ces « pistes »-là figurent largement

dans les programmes du Medef et de l’UMP et sont largement reprises dans les argumentaires de leurs homologues

européens comme dans les « préconisations » du FMI ou des agences de notation financières.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Union budgétaire : le « gang des quatre » abat ses cartes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 octobre 2012

 

Union budgétaire :

le « gang des quatre » abat ses cartes

 

L’adoption du nouveau traité européen, le Pacte budgétaire, n’était qu’un préalable : en vue du Sommet européen

des 18 et 19 octobre, les institutions et les gouvernements européens réfléchissent aux prochaines étapes

de l’intégration des politiques économiques des États membres.


 

Union budgétaire :  le « gang des quatre » abat ses cartes dans Allemagne arton184-75610

Jusqu’à présent, l’intégration des politiques budgétaires des États membres

de l’UE a pris la forme d’une institutionnalisation des politiques d’austérité,

à travers des contraintes de plus en plus fortes sur les budgets publics,

décidées en évitant soigneusement toute consultation populaire. Et cette fuite

en avant austéritaire n’est pas près de finir.

C’est du moins ce que suggère la lecture du projet des conclusions du prochain

Sommet, proposées le 1er octobre par le Président du Conseil européen

Van Rompuy aux États membres, élaboré en collaboration étroite avec José

Manuel Barroso (Commission européenne), Mario Draghi (BCE)

et Jean-Claude Juncker (Eurogroupe) – le « gang des quatre ».

Ce document (disponible ici) se présente en deux parties – la première sur

le Pacte de croissance, la seconde sur le « parachèvement de la zone euro ».

Si la première reprend des éléments dans la droite ligne de l’agenda européen

de compétitivité (libéralisations, dérégulation, flexibilisation, libre-échange, etc.

lire notre précédent article), la seconde présente des pistes pour les futures

évolutions institutionnelles de l’Union européenne, et notamment la mise en place d’une « union budgétaire ».

Dans la pratique, cette union budgétaire a vocation à s’inscrire dans le prolongement des efforts de « disciplines

budgétaires » et de réformes « structurelles de compétitivité ». Comme le relate un article du Monde,

des désaccords existent notamment entre Français et Allemands sur l’utilisation du budget.

Pour le gouvernement français, le budget devrait pouvoir servir à « faciliter les ajustements aux chocs affectant

certains pays » ; c’est le fédéralisme budgétaire « classique » qui consiste à organiser des transferts entre

différentes zones pour s’attaquer à des déséquilibres régionaux et nationaux que la politique monétaire,

nécessairement centralisée, ne peut résoudre.

 

[Lire la suite sur Les Dessous de Bruxelles]

 

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Allemagne :  » Pour empêcher une véritable orgie de restrictions sociales, il faut faire passer les millionnaires à la casse. « 

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 septembre 2012

 

Allemagne :

Maintenant il faut imposer lourdement les millionnaires

 

Auteur : Michael Schlecht

Traduit par  Michèle Mialane

 

Allemagne : ESM=MES en allemand.

Le « plan de sauvetage de l’euro » se dit en allemand

« parapluie de sauvetage », d’où le parapluie du juge

                    Marian Kamensky

 

Après la décision de la Cour fédérale

constitutionnelle allemande relative au MES

et au Pacte budgétaire il se fait plus urgent

encore d’imposer lourdement les millionnaires

et milliardaires. Sinon il faut s’attendre à d’énormes coupes dans les budgets sociaux, et cela pour des années.

 

Mais procédons par ordre. On a débattu au premier chef de du MES (Mécanisme européen de stabilité),

le « parachute de l’euro ». Les juges de Karlsruhe considèrent que le MES n’est conforme à la Constitution allemande

que si le droit international plafonne la participation de l’Allemagne à 190 milliards d’euros. En outre le Bundestag

et le Bundesrat doivent être amplement informés.

C’est un gain incontestable pour la démocratie et en ce sens l’intervention de DIE LINKE à Karlsruhe a été utile.

Mais le succès est bien limité. Car le MES subordonnera le versement de ses aides à des conditions sociales très

strictes, qui à l’exemple de la Grèce entraîneront une détérioration brutale au plan social et tireront le pays encore plus

vers le précipice. En outre il s’agit essentiellement de sauver des banques, sans s’attaquer aux véritables causes

de la crise de l’euro.

La Cour constitutionnelle a laissé passer sans conditions le Pacte budgétaire. Qu’il faille désormais une majorité des deux

tiers pour modifier la nouvelle réglementation n’a pas gêné les juges du tribunal de Karlsruhe.

Désormais, les États ne peuvent plus s’endetter au-delà de 0,5% de leur PIB. Cela ne concerne pas seulement le budget

fédéral, mais fondamentalement les budgets des länder et des communes. Un gros bâton pour leur imposer des coupes

claires dans les budgets sociaux et la suppression d’emplois publics.

[Lire la suite sur TLAXCALA]

Merci à Tlaxcala
Source: http://www.michael-schlecht-mdb.de/jetzt-millionare-kraftig-besteuern.html#more-3429
Date de parution de l’article original: 13/09/2012
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=8198

 

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« La poursuite des politiques d’austérité mène inéluctablement à l’éclatement de l’UE »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 septembre 2012

 

Entretien avec Thomas Coutrot, co-président d’Attac

« La poursuite des politiques d’austérité mène inéluctablement

à l’éclatement de l’UE »

 

Thomas Coutrot, co-président d’Attac et membre de la fondation Copernic

et des économistes atterrés, dresse un tableau pessimiste mais lucide

de l’avenir de l’Europe, au lendemain de la rencontre entre Angela Merkel,

François Hollande et le Premier ministre grec Antonis Samaras.

 

La chancelière allemande, Angela Merkel, puis le Président de la République François

Hollande ont rencontré l’un après l’autre Antonis Samaras, le Premier ministre grec.

Ils ont refusé le délai supplémentaire qu’il réclamait. Quel sens donner à cette décision ?

Thomas Coutrot : C’est clair : le gouvernement français partage les objectifs et la politique

du gouvernement allemand. Il n’y a pas de divergence entre les deux. Malheureusement,

il n’y a aucune d’ambigüité sur le sujet. Il s’agit de pousser la Grèce dans ses derniers retranchements. Même le gouvernement

grec s’est fait élire en promettant à sa population une renégociation du mémorandum, la réaction des dirigeants français et

allemands est extrêmement claire : il n’est pas question de renégocier quoi que ce soit de ce mémorandum.

Cela signifie-t-il que la France et l’Allemagne seraient prêtes à lâcher la Grèce à tel point qu’elle sorte de la zone euro ?

Il y a peut-être un jeu tactique de Hollande de retarder la manifestation d’une éventuelle divergence sur ce sujet de l’exclusion

de la Grèce de la zone euro. Mais s’il y a jeu tactique, le moins que l’on puisse dire est qu’il est maladroit et sans espoir car

ce n’est pas à la dernière minute, au moment où se posera la question de la nécessité d’exclure ou non la Grèce de la zone

euro, que l’on pourra commencer à mettre les divergences sur la table. Si l’on ne met pas les éventuelles différences tout de

suite sur la table, il sera trop tard lorsque la décision sera à prendre en urgence.

Personne, pourtant, ne mesure les conséquences d’une sortie d’un pays de la zone euro ? On pourrait imaginer

qu’ensuite l’Espagne, le Portugal se retrouvent dans la même situation…

C’est plus que probable. Ce qui amène la Grèce dans une situation ingérable, du point de vue macro-économique, puisque

exactement les mêmes mécanismes sont à l’œuvre en Espagne et au Portugal, mais aussi en Italie et en France. C’est donc

un engrenage, une question de temps, mais l’écart de compétitivité entre l’Allemagne et les autres pays de la zone euro est tel

que s’il n’y a pas une résorption rapide de cette écart de productivité par des politiques coopératives en Europe, la zone euro

éclatera.

Personne n’est prêt à mener cette politique ! Les peuples européens sont-ils condamnés à vivre dans une Europe

de l’austérité ?

[Lire la suite sur humanite.fr]

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Allemagne : le gouvernement veut des salaires de misère

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 août 2012

 

La moitié des travailleurs intérimaires à plein temps gagne moins de 1419 euros brut par mois

Le gouvernement allemand veut des salaires de misère

 

par Jörn Boewe

Traduit par  Michèle Mialane

Même quand des entreprises emploient presque exclusivement des travailleurs intérimaires

et les « empruntent » pour plusieurs années, le gouvernement fédéral n’y voit pas une entorse

à la loi sur le prêt de personnel. La coalition gouvernementale n’envisage aucune nouvelle 

réglementation de quelque sorte qu’elle soit. C’est ce qui ressort d’une réponse récente

du Ministère du Travail à une « petite question » de Jutta Krellmann , députée de la Linke 

(BT-Drs. 17/10432).

Cette question faisait suite à des articles de presse concernant l’entreprise Isringhausen, qui fabrique à Ludwigsfelde au sud

de Berlin des sièges pour la gamme d’utilitaires  Sprinter de Mercedes-Benz . Le Märkische Allgemeine Zeitung avait relaté

le 22 mai que cette entreprise n’employait que des travailleurs intérimaires, à l’exception de deux personnes,dont le directeur.

Sur la totalité des « travailleurs prêtés », 30 environ travaillaient depuis six ans déjà au même poste, écrivait la MAZ, citant

comme sources des personnes concernées. C’est aussi ce que dit le syndicat IG Metall local : «Mercedes exige que

le sous-traitant soit établi presque à portée de voix de l’usine, tout en offrant des prix plus proches des prix chinois ou indiens

que du travail allemand hautement qualifié », selon le site Internet du service administratif d’IGM à Ludwigsfelde.»

* »Travail intérimaire=trafic d’êtres humains ». Manifestation à Francfort

le 27 avril 2012. Photo dapd

Allemagne : le gouvernement veut des salaires de misère dans Allemagne gal_5778-300x201«L’autorisation d’employer des travailleurs intérimaires dans la même

entreprise sur une longue durée y est devenue le meilleur moyen de

faire pression sur les salaires », poursuit le syndicat sur son site Internet.

Jusqu’à Hartz I (2003), il était interdit de prolonger un emploi intérimaire

au-delà de deux ans; aujourd’hui – comme par exemple à Isringhausen -

ils restent plusieurs années dans la même entreprise. C’est donc une

équipe provisoire qui fonctionne comme du personnel permanent. Et si

l’employeur ne veut plus de vous, un simple appel auprès de l’agence

d’intérim suffit et vous disparaissez dès le lendemain. Pas de préavis, pas de plan social, pas de plainte pour licenciement abusif. »

[Lire la suite sur : TLAXCALA]


Merci à Tlaxcala
Source: http://www.jungewelt.de/2012/08-18/046.php
Date de parution de l’article original: 18/08/2012
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=8034

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