Monsanto : de Hiroshima aux OGM poisons, des attaques massives contre l’Humanité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 septembre 2012

 

Tous Cobayes ? Monsanto : de Hiroshima

aux OGM poisons, des attaques massives

contre l’Humanité

 

Tous des cobayes ! C’est sûrement la devise de Monsanto, multinationale néfaste

s’il en est… Empoisonner l’humanité semble être son seul crédo : PCB (pyralène),

dioxine, DDT, Agent orange, aspartame, hormone de croissance laitière et bovine,

Roundup et OGM… et ce qu’on sait moins, les bombes atomiques larguées sur

Hiroshima et Nagasaki.

Cette firme, à l’instar de Goldman Sachs (folie de la finance), ou Halliburton (folie

criminelle des néocons), est la parfaite représentante de ce qu’est L’Empire :

une menace pour l’humanité, aux mains d’une ploutocratie où les pires sociopathes

cooptent… les pires sociopathes…

[Lire la suite sur agoravox.tv]

Vidéos :

Tous Cobayes ? le film de Hean-Paul Jaud

Le teaser de 8 minutes

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de l’étude sur la toxicité des OGM et du Roundup.

 

Publié dans Democratie, Environnement, ETATS-UNIS, Nucleaire, SANTE | Pas de Commentaire »

Le maïs OGM de Monsanto, véritable poison, selon l’étude des chercheurs de l’Université de Caen

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 septembre 2012

 

Le maïs OGM de Monsanto,

véritable poison, selon une étude inédite

 

Le maïs OGM de Monsanto, véritable poison, selon l'étude des chercheurs de l'Université de Caen dans Agriculture mais-300x150Un maïs OGM de Monsanto soupçonné de toxicité.

Selon une étude française et présentée par ses auteurs

comme une « première mondiale », des rats nourris

avec ce maïs génétiquement modifié meurent plus

jeunes et souffrent plus souvent de cancers que les autres.

« Les résultats sont alarmants. On observe par exemple deux à trois fois plus de mortalité chez les femelles traitées.

Il y a deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes », a expliqué Gilles-Eric Seralini, professeur

à l’Université de Caen, qui a dirigé l’étude. Deux cents rats ont été alimentés pendant deux ans maximum soit avec

un maïs OGM NK603 seul, soit avec ce maïs OGM traité au Roundup, soit avec du maïs non OGM traité au Roundup,

herbicide le plus utilisé au monde. Ces deux produits sont la propriété du groupe américain Monsanto.

Le maïs était introduit au sein d’un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain.

« Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation

de chacun des deux produits« , résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM

dans 30 pays.

« Le premier mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. Le première femelle huit mois avant.

Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts », détaille-t-il.

4430189-300x224 Monsanto dans EnvironnementCôté tumeurs, elles apparaissant jusqu’à 600 jours avant

chez les mâles (au niveau de la peau et des reins)

et en moyenne 94 jours avant pour les femelles (au niveau

des glandes mammaires).

Les chercheurs ont constaté que 93% des tumeurs des femelles

étaient mammaires tandis que la majorité des mâles sont morts

de problèmes hépatiques ou rénaux.

Des tumeurs plus grosses que des balles de ping-pong

[Lire la suite sur humanite.fr]

Dans l’Obs : oui, les OGM sont des poisons !

http://www.dailymotion.com/video/xtpgxd

sur dailymotion

Par LeNouvelObservateur

OGM-J-en-veux-pas OGM

WC – comment élever des paysans

http://www.dailymotion.com/video/x5i40t

sur dailymotion

Par Mar666999

monsantoclaus

 

TOUS COBAYES ?

La bande annonce du film

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par

 

Après « Nos enfants nous accuseront » et après « Severn », le troisième long métrage de Jean-Paul Jaud

s’attaque une nouvelle fois aux défis environnementaux, en donnant la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima,

sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants.

Autant de personnes qui s’expriment librement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE.

Narré par Philippe Torreton, ce film apporte une vision transversale entre ces deux technologies, génétique et nucléaire.

Il apporte des alternatives positives, mais surtout des réponses sans appel sur l’irréversibilité et la contamination

inévitable du vivant.

Source : http://cdurable.info/Tous-Cobayes-Jean-Paul-Jaud-Film-OGM-Nucleaire-Torreton.html

 

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Sortis par la porte, les gaz de schiste reviendront-ils par la fenêtre ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 septembre 2012

 

Sur les gaz de schiste, élus et associations préparent la riposte

 

Sortis par la porte, les gaz de schiste reviendront-ils par la fenêtre ?  dans Austerite gaz-de-schiste1-300x150Face au lobbying actif des pétroliers,

les opposants à la fracturation hydraulique s’inquiètent.

Et fourbissent leurs armes.

Sortis par la porte, les gaz de schiste reviendront-ils par la fenêtre ?

C’est ce que craignent de nombreux élus et associations, témoins

(ou victimes) du lobbying intense des pétroliers sur le sujet.

« Les sociétés pétrolières n’ont jamais renoncé à l’exploitation du gaz de schiste. C’est dans leur logique

de prolonger les forages existants pour gagner quelques années », explique ainsi le sénateur PCF Michel Billout,

membre du groupe d’études sur l’énergie, et opposant actif au permis accordé en 2009 à la société Toreador,

près de Meaux (Seine-et-Marne).

 « On les attend de pied ferme », prévient de son côté Guillaume Vermorel, du Collectif ardéchois

« Stop au gaz de schiste ». Car selon lui, la « fracturation propre, ça n’existe pas, c’est du marketing.

Dans tous les cas, il faut broyer la roche mère. »

Le collectif sera présent à la journée mondiale contre les gaz de schiste prévue le 22 septembre prochain. Le mot d’ordre :

pas de gaz de schiste, « ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui, ni demain ». En attendant, l’association entraîne

ses militants aux actions de blocage de sites d’exploitation et de routes, à la manière de Greenpeace. « Sauf que toute

la population, ou presque, est derrière nous », s’enorgueillit Guillaume Vermorel.

[Lire la suite sur humanite.fr]

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Gaz de schiste, ce n’est pas fini !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 septembre 2012

 

ÉNERGIES

Au secours, les gaz de schiste reviennent !

 

Gaz de schiste, ce n'est pas fini ! dans Environnement arton2621-0f0c7-300x225Par Ivan du Roy  13 septembre 2012

Ambiguïtés ministérielles, lobbying intensif

de l’industrie pétrolière et gazière,

appels pressants d’éditorialistes et de

chroniqueurs en faveur de leur extraction,

multiplication de permis d’exploration,

camions sismiques en attente d’autorisation…

 

Alors que s’ouvre la conférence environnementale, les gaz de schiste sont loin d’être

définitivement enterrés. Retour sur une bataille qui se joue en coulisse depuis un an.

Il est déjà loin le temps où les leaders socialistes s’opposaient fermement aux gaz de schiste. « Une fausse bonne

idée aux risques écologiques démesurés », expliquait il y a un an Arnaud Montebourg [1]. Lors du débat sur la loi

du 13 juillet 2011, interdisant la fracturation hydraulique, le futur ministre du Redressement productif, le futur Premier

ministre et le futur Président – alors dans l’opposition – ont même signé une proposition de loi « visant à interdire

l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, à abroger les permis exclusifs de recherche

de mines d’hydrocarbures non conventionnels et à assurer plus de transparence dans le code minier ». C’était avant

d’arriver au pouvoir.

Depuis, tout a soudainement changé : « Le débat n’est pas tranché », explique Jean-Marc Ayrault le 22 août.

« Le 14 septembre va s’ouvrir une conférence environnementale et […] il faut qu’on mette sur la table les différentes

solutions qui pourraient exister et [établir s’il faut ou non] les utiliser » [2]. Arnaud Montebourg s’est également dit prêt

à reconsidérer la question, le 11 juillet, à l’occasion d’une réunion de la Conférence nationale de l’industrie. Delphine

Batho, devenue ministre de l’Écologie après l’éviction de Nicole Bricq, doit se sentir bien seule. « Je pense que

la transition énergétique, ce n’est pas d’aller chercher de nouveaux hydrocarbures », a-t-elle déclaré lors des journées

d’été d’Europe écologie – Les verts, à Poitiers, où elle était invitée.

Des permis toujours valides

La loi du 13 juillet 2011, votée sous le gouvernement Fillon, interdit bien « l’exploration et l’exploitation des mines

d’hydrocarbures liquides ou gazeux par des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche » (Article 1). Mais

le texte laisse quelques fenêtres ouvertes. D’abord, la fracturation hydraulique – la seule technique d’extraction

possible, excessivement gourmande en eau et comportant des risques de pollution chimique (lire notre article) n’est

pas clairement définie. Ensuite, la loi crée une « Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation

des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux » en vue « d’évaluer les risques

environnementaux ». Sa composition a fait l’objet d’un décret publié au Journal Officiel le 22 mars 2012 [3], mais

la commission n’a toujours pas été installée. Enfin, la loi autorise la « mise en œuvre d’expérimentations réalisées

à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public ».

[Lire la suite sur Basta !]

bandeauf dans France

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Abeilles : le massacre autorisé (pétition)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 septembre 2012

 

Aurélia, la directrice de Pollinis, vous explique comment les abeilles sont sacrifiées, et avec elles

notre alimentation et tout l’écosystème, pour servir les intérêts à court terme des multinationales

de l’agrochimie.

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

ou sur :

http://www.pollinis.org/

 

Vidéo réalisée par Pollinis, un réseau de conservatoires d’abeilles et pollinisateurs créé

pour essayer de sauver durablement les abeilles, et avec elles, le travail colossal de pollinisation

dont elles s’acquittent et qui assure la survie et la reproduction de plus de 80% des espèces

de plantes à fleurs qui existent dans le monde.

 

Signez la pétition :

http://www.pollinis.org/petitions/petition_neonicotinoides.php

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Les derniers éléphants de Sumatra sont assassinés au nom des biocarburants

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 juillet 2012

 

Les derniers éléphants de Sumatra sont assassinés

au nom des biocarburants

 

12 éléphants ont été empoisonnés ces derniers mois sur l’île de Sumatra (Indonésie) parce qu’ils venaient

sur les plantations de palmiers à huile. Leur habitat naturel (comme celui de l’Orang-outan) a été détruit

pour laisser place  à d’immenses plantations stériles.

Les derniers éléphants de Sumatra sont assassinés au nom des biocarburants dans ASIE palmoilL’organisation WWF propose que les compagnies qui possèdent

les grandes plantations empruntent au ministère des Forêts

des éléphants dressés pour effectuer des patrouilles et repousser

les éléphants sauvages qui menacent les palmiers. Il faut aussi,

selon Nazir Foead, directeur du bureau indonésien de panda.org

cesser de développer des plantations dans les couloirs de migration

des éléphants, sinon les conflits se multiplieront et tout le monde,

hommes et bêtes, en sortira perdant.

(lire l’article original sur Kompas.com)

Il ne resterait plus qu’entre 2 400 à 2 800 éléphants à Sumatra, soit 50 % de moins qu’en 2007.

 

elephant-mort éléphant de Sumatra dans EnvironnementLes immenses plantations de palmiers  à huile qui couvrent

presque la totalité se Sumatra et de Bornéo répondent

à une demande internationale toujours croissante. L’augmentation

du prix de l’huile prive les populations locales de cette ressource

vitale (la cuisson se fait exclusivement à l’huile de palme sur ces îles

d’Indonésie). L’augmentation de la consommation d’huile de palme

pour la fabrication de « biocarburant » aggrave dangereusement

ce phénomène de destruction et de déforestation.

 

[Lire la suite sur dazibaoueb.com]

Publié par : LGV - Source : http://www.legrandvillage.com

Lire également :

L’éléphant de Sumatra en danger critique d’extinction

Jean Ziegler condamne les agrocarburants

 

Publié dans ASIE, Environnement | Pas de Commentaire »

Politique écologique du gouvernement : « La croissance à la matraque »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 juin 2012

 

La croissance à la matraque

 

Politique écologique du gouvernement : Le premier jet de gaz lacrymogène lancé par le gouvernement socialiste

aura donc visé des paysans et des écologistes :

 jeudi 21 juin, les gendarmes ont tiré à Notre Dame des Landes

(Loire-Atlantique) des grenades sur des opposants au projet d’aéroport.

Mercredi 20 juin, d’ailleurs, les forces de l’ordre avaient

 évacué à Chefresne (Manche), un local, pourtant loué par le maire

à des opposants au projet de ligne électrique du réacteur EPR en construction à Flamanville.

Jeudi, on apprenait que l’exploration de pétrole au large de la Guyane serait autorisée, alors que la ministre de l’écologie

Nicole Bricq avait souhaité la mise à plat du dossier. Ex ministre, au demeurant, puisque Mme Bricq a été délogée le même

jour par surprise lors du remaniement ministériel, le ministère de l’écologie étant confié à une jeune femme, Delphine Batho,

talentueuse mais aussi ignorante des dossiers de l’écologie – à l’exception de celui des OGM – que démunie d’expérience

ministérielle.

Voilà donc des débuts fracassants pour la politique écologique du premier ministre, M. Ayrault. La couleur est annoncée

– notamment pour le débat à venir sur l’énergie : les intérêts des grandes entreprises sont prioritaires. Et l’objectif qui

détermine tout, comme l’explique une parlementaire PS écologiste (cela existe), « c’est de faire des points de croissance ».

Du béton pour les aéroports et pour les centrales nucléaire, c’est de la croissance, donc, vive le béton.

Les dirigeants français, hélas, ne font que refléter la pensée des classes dominantes de tous les pays, qui s’est exprimée à Rio.

Contrairement à ce que l’on pense, il s’est passé quelque chose au Sommet de Rio : la victoire de l’idéologie croissanciste

sur l’approche écologiste. Ce triomphe est inscrit dans la déclaration finale adoptée vendredi 22 juin, où le mot qui revient le

plus fréquemment est « croissance » (vingt-quatre occurrences). Le seul engagement pris dans l’introduction, intitulée

« Notre vision commune », est celui-ci : « Nous nous engageons à travailler ensemble en faveur d’une croissance économique

durable ». Ni le changement climatique, ni la biodiversité ne sont cités dans cette introduction. Plus tard seulement, on lit :

« Nous reconnaissons que les changements climatiques sont à l’origine d’une crise transversale et persistante ».

Le nouveau développement durable ? Croissance über alles. Vous n’êtes pas d’accord ? Matraque et gaz lacrymogènes.

 

Auteur : Hervé Kempf - Source : Reporterre.net

Photo : Lors de l’ouverture de l’enquête publique à Notre Dame des Landes le 21 juin 2012 (Nantes Maville)

Vu sur  Dazibaoueb

 

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Rio+20 : Nouveau raté sur la question environnementale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 juin 2012

 

Rio + rien (ou presque)

 

Rio+20 : Nouveau raté sur la question environnementale dans Environnement rio_20_by_jdpena_1-9513f-300x199

par Sophie Chapelle| 22 juin 2012

Vingt ans après le sommet initial qui avait jeté les bases

de la notion de développement durable, Rio+20 sonne

comme un échec retentissant. Après la Conférence sur

le climat de Copenhague en 2009, c’est un nouveau raté

sur la question environnementale. Dans lequel se confirme,

au passage, la « bascule géopolitique » qui voit les pays

émergents prendre toute leur place parmi

les puissants de la planète.

 

Les signes ne manquent pas autour du centre de conférence des Nations Unies sur le développement durable pour marquer

la présence des 130 chefs d’État et de gouvernement du 20 au 22 juin. Alors que la police anti-émeute est alignée devant l’entrée

principale et que des troupes armées patrouillent dans des canots sur le lac voisin, les frégates marines dessinent l’horizon.

Dans cette enclave sécuritaire située à une vingtaine de kilomètres du Sommet alternatif organisé par la société civile, personne

ne cache sa déception autour du texte adopté le 19 juin par l’ensemble des négociateurs. Pas même Ban Ki Moon, le secrétaire

général des Nations unies, pour qui « nos efforts n’ont pas été à la mesure des défis qui nous attendent. La nature n’attend pas.

Elle ne négocie pas avec les humains ».

Intitulé « le futur que nous voulons », ce texte de 49 pages était censé déterminer une feuille de route sur la mise en

œuvre d’une « économie verte », définir des « objectifs de développement durable » (ODD) clairs, et s’accorder sur la

mise en place d’un cadre institutionnel ambitieux pour ce faire.

[Lire la suite sur regards.fr]

Photo :  »le peuple gouverne! », mercredi 20 juin, à Rio, une manifestation a réunit 80 000 personnes

selon les organisateurs (photo : Jean de Peña – Collectif à-vif(s)

Lire également :

 

Publié dans Environnement | Pas de Commentaire »

Christophe Bonneuil : « On voit se dessiner les contours du projet néolibéral pour financiariser la gestion de l’ensemble de la biosphère et l’atmosphère… Et il y a de bonnes raisons de s’y opposer ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 juin 2012

 

Économie verte

Comment s’enrichir en prétendant sauver la planète

 

Christophe Bonneuil :

Par Sophie Chapelle

La planète, nouvel objet à but lucratif ?

Demain, des ONG pourront acheter des quotas de baleines pour les protéger.

Les parcs naturels pourront être évalués par des agences de notation.

Les performances des forêts en matière de recyclage du carbone seront

quantifiées. Des produits financiers dérivés vous assureront contre l’extinction

d’une espèce.

« Nous sommes en train d’étendre aux processus vitaux de la planète les mêmes

logiques de financiarisation qui ont causé la crise financière », dénonce

le chercheur Christophe Bonneuil, à la veille de la conférence Rio+20.

Entretien.

 

Basta !  : Cela fait vingt ans, depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, que l’on se préoccupe

davantage de la biodiversité. Quel bilan tirez-vous de ces deux décennies ?

Christophe Bonneuil [1] : Ce qui a été mis en place en 1992 n’a pas permis de ralentir la sixième extinction actuellement

en cours [2]. Le taux de disparition des espèces est mille fois supérieur à la normale ! Cette érosion de la biodiversité est

essentiellement due à la destruction des habitats naturels, à la déforestation, aux changements d’usage des sols.

La Convention sur la diversité biologique (CDB) adoptée à Rio il y a vingt ans se souciait certes de la biodiversité, mais

son premier article indique clairement que la meilleure façon de la conserver suppose le partage des ressources liées à son

exploitation. Il s’agit donc de conserver la biodiversité par la mise en marché de ses éléments, à savoir les « ressources

génétiques ».

La CDB entérine dès cette époque la notion de brevets sur le vivant. Les textes préfigurent déjà un modèle marchand qui pense

que l’on ne conserve bien que ce qui est approprié, breveté et marchandisé. Tout en mettant en avant qu’une partie de ces profits

seront redistribués par un mécanisme de partage des avantages vers les communautés locales. Mais il a fallu plus de quinze ans

pour qu’il y ait un accord sur ce mécanisme, lors de la conférence des parties sur la biodiversité à Nagoya en 2010. Il semble

que les firmes n’étaient pas pressées d’avoir un mécanisme qui contrôle le retour des royalties vers les populations locales.

Les États se sont-ils donné les moyens de préserver la biodiversité ?

Il n’existe pas de fonds mondial que chaque État ou une taxe mondiale sur les biotechnologies auraient pu abonder. Les États

ont misé exclusivement sur la bioprospection [3] des firmes pharmaceutiques. Un des contrats les plus médiatisés a été celui

qui liait la multinationale allemande Merck à INBio, l’Institut national de la biodiversité au Costa Rica. Inbio devait fournir à Merck

les substances chimiques extraites des plantes et les insectes prélevés au Costa Rica. En contrepartie, Merck versait 500 000

 dollars par an, ce qui permettait à INBio d’avoir des ressources pour financer ses actions de conservation. Cet accord a fait

énormément de bruit mais il n’a pas été suivi par beaucoup d’autres initiatives de ce type. Les grandes entreprises comptent

davantage sur les énormes banques de molécules dont elles disposent, pour innover en laboratoire. Le paradigme de Rio 92,

de conservation de la biodiversité par la bioprospection et la biotechnologie, créant un nouveau marché des ressources biologiques

tout en rémunérant les communautés locales pauvres a fait la preuve de ses limites.

Concrètement, comment se déroule cette privatisation de la protection de l’environnement ?

[Lire la suite sur Basta!]

 

Publié dans ECONOMIE, Environnement, IDEES - DEBATS - PHILO | Pas de Commentaire »

Sommet des Peuples : « Nous ne gagnerons rien sans une campagne radicale contre le capitalisme financier international. » (Pablo Solon)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 juin 2012

 

Le Sommet des peuples remonté contre celui de la Terre

 

Sommet des Peuples : « Nous ne gagnerons rien sans une campagne radicale contre le capitalisme financier international. » (Pablo Solon) dans Environnement dsc_0047-300x199De notre envoyée spéciale à Rio.

Les travaux ont démarré au Sommet des Peuple de Rio.

Dans les allées, l’ambiance reste à la détente.

Mais le ton monte sous les chapiteaux, où les intervenants

récusent les dirigeants mondiaux.

« Nous ne gagnerons rien sans une campagne radicale contre le capitalisme

financier international. » Pablo Solon, ambassadeur bolivien, n’a rien

perdu de sa verve. C’est lui qui, en 2010, lors de la  16ème conférence

des parties sur le climat, avait voté, au nom de son pays et seul face au monde, contre un accord politique qui préludait la fin

du Protocole de Kyoto. Il officie cette année dans le cadre du Sommet des peuples, où, si la récréation continue dans les allées,

les travaux ont bel et bien démarré sous les chapiteaux.

Droit des travailleurs, préservation des bien communs, lutte contre l’accaparement des terres ou pour la souveraineté alimentaire :

les séances plénières se sont enchainées dans le parc de Flamengo. A deux brassées de la plage, quasi vide en dépit du soleil,

et alors que les traverses grouillaient de visiteurs, les délégués internationaux n’ont pas lâché la tâche qu’ils se sont assignée,

lors de débats aux horaires certes flottants, mais qui ont tous fini par se tenir.

Avec la même bête noire en ligne de mire : l’économie verte. Celle là même sur laquelle doit se pencher le Sommet de la Terre,

conférence des Nations unies qui s’ouvre officiellement mercredi et autrement baptisée Rio+20.

« Ceux qui ont promu la financiarisation du carbone, sont en passe d’en faire de même avec l’eau et la biodiversité », poursuivait

Pablo Solon lors d’une rencontre où la colère vis-à-vis des dirigeants mondiaux a tonné.

 

dsc_0390-300x199 Sommet des peuples de Rio dans Environnement« Nous n’avons plus rien à faire des négociations (du Rio+20, NDLR)

et des promesses de l’ONU », tambourinait ainsi Wahu Kaara, responsable

d’une organisation kényane, lors d’une intervention furieusement applaudie.

« Depuis vingt ans, on n’a fait que nous mentir. Il ne faut plus rien attendre

d’eux et avancer avec nos solutions, en reprenant notre pourvoir. »

De l’autre côté de la ville, dans le très réservé Rio centro – où les cariocas

ne seront sans doute pas invités à se promener -, les travaux préliminaires

à la conférence onusienne sont, eux, en passe de s’achever.

Le texte qui sera présenté mercredi au 193 États a été achevé dimanche dans sa mouture définitive. Sans surprise, il consacre

un large chapitre à l’économie verte. Il opère également un retour en arrière sur la reconnaissance d’un certain nombre de droits,

dont ceux à l’eau et à l’énergie. Pas de quoi, donc, rasséréner les protagonistes du Sommet des peuples. Vingt ans après

la conférence de Rio de 1992 qui, en consacrant la notion de développement durable, avait obtenu un relatif consensus en sa faveur,

celle de Rio 2012 pourrait bien signer le divorce entre société civile et ONU.

>>> Le plus : le reportage en images de notre envoyée spéciale à Rio

humanitefr le 18 Juin 2012

 

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