« 2010-2020 : une armée de chômeurs contre une armée de policiers »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mai 2010

Publié le 20 mai 2010 par :

2010-2020 : une armée de chômeurs contre une armée de policiers

arton10614-9b073 dans IDEES - DEBATS - PHILO

Pascal SACRE

Philippe Dessertine, professeur à Nanterre, directeur de l’Institut de Haute Finance, comparant la crise actuelle à celle de 1929, nous situerait actuellement vers … 1937. “Le temps presse,” dit-il, “si l’on veut éviter la guerre” (1).

Plus prosaïquement, dans la série Starwars (La Guerre des Étoiles), nous serions à l’épisode n°2, The Empire Strikes Back (L’Empire Contre-attaque).

 

Grèce

Gel, après réduction, des pensions de retraite des fonctionnaires et des salaires du public comme du privé (réduction de 7% en moyenne des pensions de retraite).
La TVA passe de 19 à 21%.
Les taxes sur l’alcool augmentent de 20%.
Le prix des cigarettes augmente de 63%.
Le prix de l’essence monte de 8 centimes au litre, et le diesel de 3 centimes, alors qu’un mois plus tôt le prix des carburants avait déjà augmenté de 25 centimes.
Et ce n’est pas fini : « De nouvelles solutions devront être envisagées en 2011 et 2012 », prévient le Finlandais Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.
Taux de chômage prévu : 18%.

Irlande

Réduction des salaires dans la fonction publique (de 5 à 15%).
760 millions d’euros d’économie dans les dépenses sociales, réduction des allocations sociales.
2 milliards d’économie dans les dépenses de fonctionnement et d’investissement.
Une taxe carbone et une taxe sur l’eau (jusqu’ici gratuite) s’ajoutent à une hausse générale d’impôt sur le revenu.
Hausse du chômage.

France

Gel des dépenses d’État pour les trois prochaines années. Baisse de 10% des dépenses de fonctionnement.
Démantèlement des services publics : protection sociale, justice, santé…
Un million de chômeurs  [en fin de droits, ndlr] d’ici la fin 2010, dont 400 000 sans aucune ressource.

Portugal

Hausse de la TVA.
Surtaxes sur les ménages et les entreprises.
Gel des salaires dans la fonction publique pendant quatre ans, suppression de certaines allocations, avec à la clé, un vaste plan de privatisations, dans les transports, l’énergie, les assurances ou la poste…
Augmentation des impôts sur le revenu.

Espagne

Réduction des salaires et retraites dans la fonction publique (baisse de 5%).
Gel des embauches dans la fonction publique.
Baisse des indemnités de licenciement.
Report de l’âge de départ à la retraite de 65 à 67 ans.
Réduction de 600 millions d’euros de l’aide au développement en 2010-2011.
Réduction de 6,045 milliards d’euros d’ici 2011 de l’investissement public.
Le gouvernement va demander aux régions et aux municipalités de faire 1,2 milliard d’euros d’économies supplémentaires.
Hausse de la TVA
20 % de la population active au chômage.

Royaume-Uni et Italie sont dans la ligne de mire, ainsi que les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Allemagne.

L’expression fétiche de nos “experts” est “se serrer la ceinture”.

L’Empire : la finance internationale et ses quartiers généraux, Wall Street et la City of London, ainsi que tous les heureux propriétaires de fonds spéculatifs ou Hedge Funds et tous les grands banquiers occupés à trader quand ils ne sont pas ministres ou aux commandes des Banques Centrales, oui l’Empire déploie ses griffes et se prépare à déchiqueter tous les progrès sociaux de nos démocraties : institutions publiques, sécurité sociale, pensions, allocations, dépenses publiques, investissements dans les infrastructures, les écoles, les hôpitaux, les routes, la formation de professeurs, de juges, d’infirmiers…

L’Empire, lui, a desserré sa ceinture et se prépare à banqueter.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

 

Sur le même thème :

http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/750-milliards-chroniques-d-une-fin-74927

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/grece-euro-europe-crise-et-75220

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Les « marchés » alliés du capitalisme dans sa guerre contre les peuples

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 mai 2010

Lu sur : Les

publié par roland (webmaster) le 11 mai 2010

Avec le putsch des marchés,

le capitalisme impose sa dictature… et la guerre

 

Auteur : Yves Barraud - Source : Actuchomage

 

Il y a 3 ans, une première salve était tirée. La «crise financière» a mis sur le carreau plusieurs dizaines de millions de travailleurs de part le monde. Aujourd’hui, la deuxième salve ne vise plus seulement les chevilles ouvrières mais la tête des états. Ce putsch des marchés renforce la dictature du capitalisme et nous conduit à une guerre… que nous avons d’ores et déjà perdue.
poissons dans EUROPE

En Grèce, comme en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, les ultra-libéraux se frottent les mains.

Les «réformes» forcément impopulaires qu’ils s’apprêtaient à mener pour sceller une bonne fois pour toutes – si besoin était – la victoire des classes aisées sur les classes populaires, s’imposent aujourd’hui d’évidence.

Nos dirigeants ne sont plus en première ligne pour mener cette «cure d’austérité» qui les démange depuis longtemps, cette rigueur budgétaire qui risquait de les confronter à la résistance sociale et à son corollaire : la sanction électorale.

La crise, puis les diktats des «marchés», se chargeront de mettre tout le monde au pas.

Pour cela, nul besoin de mener bataille face à des syndicats et à une opinion réfractaires. Les arguments massues tombent du ciel, comme par enchantement.

L’année dernière, la «crise» financière puis économique justifiait toutes les largesses accordées aux banques et au patronat, qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros d’aides directes et d’exonérations de cotisations en tous genres.

Aujourd’hui, ce sont les «marchés» et les agences de notations qui enfoncent le clou et sifflent la fin des discussions. Partout, dans toute cette Europe trop sociale, il est temps de remettre les compteurs à zéro.

Le capitalisme triomphant impose sa loi, celle du moins-disant. Comme son intérêt n’est pas de tirer vers le haut les salaires et droits sociaux des nouveaux géants de l’économie, il décide de mettre à genoux les pays qui ont fondé leur système sur des valeurs plus égalitaires, plus protectrices.

Partout en Europe, la contrainte «extérieure» exercée par la nébuleuse des marchés financiers et par la concurrence internationale, imposera de travailler plus longtemps, de bloquer les salaires (de les baisser même) et, plus globalement, de déréglementer les acquis sociaux : santé, éducation, retraite, indemnisation du chômage…

[Lire la suite sur : dazibaoueb.fr/]

Document iconographique  Actuchomage

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L’industrie parasitée par la finance : 1 chômeur sur 4 de la zone Euro vit en France !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 mai 2010

PCF Nord

 

Débat sur l’industrie

Alain Bocquet à l’Assemblée Nationale

Télécharger l’intervention :

PDF - 1.1 MoAlain Bocquet

Notre groupe des députés communistes et du parti de gauche a demandé ce débat, parce qu’il y a urgence pour notre industrie qui est dans l’œil du cyclone. Medef et gouvernement feignent de s’interroger sur l’avenir d’une France sans industrie. Où sont les responsables politiques et patronaux qui prônaient l’ère postindustrielle ? Quand les députés communistes défendaient l’industrie et le « produire français », on les traitait de ringards mais en huit ans, notre part dans la production industrielle européenne a baissé de 25 %. Et notre industrie ne représente plus que 3,8 % de l’exportation mondiale.

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Grèce : C’est la population qui paie le prix fort

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 avril 2010

Fabien Perrier

Les voix grecques tonnent calmement avant la tempête


Une majorité de Grecs estime que le recours au FMI pour sortir de la crise est néfaste au pays, indique un sondage publié vendredi. Les discussions à huis clos entre autorités grecques et des équipes du FMI, de la Commission européenne et de la BCE devraient durer une dizaine de jours. Reportage.

Athènes, envoyé spécial.

En ce 22 avril, au cœur d’Athènes, deux longs cortèges défilent sous un éclatant soleil. L’un est mené par le PAME, la branche syndicale proche du parti communiste grec, l’autre par l’Adedy (le syndicat du secteur public) et par le syndicat des employés territoriaux. Plusieurs milliers de personnes les composent. Mais plus aucune ne croit à un avenir rose, promis par Georges Papandreou lors de sa campagne électorale. Aujourd’hui Premier ministre, ce dirigeant du Pasok (le parti social-démocrate grec) affronte la crise, la colère des 27 car les comptes de son pays sont hors des clous du pacte de stabilité, et la défiance des marchés.

La recette appliquée ? La dérégulation sociale, le libéralisme, les privatisations. Le gouvernement, mis sous la tutelle de l’Union Européenne, s’apprête à faire appel au « plan de soutien » développé par les 27 le 25 mars. Les mesures qu’il contient (gel voire réduction des salaires, augmentation de l’âge de la retraite et diminution des pensions, hausse de la TVA…) contribueront à freiner la demande alors que l’inflation persiste. La population est enfoncée dans une inquiétante précarité. En témoignent les chiffres du chômage pour janvier 2010 que le gouvernement a divulgués le 21 avril alors qu’arrivaient à Athènes les experts de la Commission européenne, de la BCE et du FMI. La hausse est vertigineuse : en janvier, 11,3% de la population active était sans emploi, contre 9,4% un an plus tôt, et 10,2% en décembre 2009. Le 22, les chiffres du déficit public étaient revus à la hausse et l’agence de notation Moody’s baissait la note attribuée à la Grèce… au risque de provoquer plus encore des augmentations des taux d’intérêt.

C’est pourtant la population qui paie le prix cher. La crise qui sévit touche plus particulièrement les plus précaires et les classes moyennes.

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

 

Signez en ligne notre pétition de soutien au peuple grec

 

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« Fitch ratings »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 mars 2010

Vu sur :

publié par roland (webmaster) – 25 mars 2010

 

Fitch ratings

Auteur : Gérard Filoche - Source : Le blog de Gérard Filoche

Gérard FilocheFouiller quelques secondes sur Internet vous révélera ce qu’est l’agence « Fitch ratings ». Le 19 mars dernier Le

Monde révélait que, du côté de l’Elysée, on estimait que si la France ne faisait pas une vraie réforme des retraites

elle perdrait son « AAA + » (AAA : arnaque des actionnaires anonymes) et devrait donc emprunter plus cher aux

banques et sa dette s’accroîtrait d’autant (catastrophe !).


Incroyable, n’est-ce pas, tout dépend d’une agence de notation, l’un de ces repaires de charlatans qui ont

si bien noté les banques jusqu’à ce qu’elles s’écroulent sous les subprimes en 2008.

Ce n’est plus Trichet qui dirige la BCE, ni Barroso, ce sont ces agences « privées » de type agence « Fitch ratings »

l’une des deux plus grandes agences de notation au monde  : il suffit que les économistes incompétents de Fitch ratings

décident que tel pays est devenu « moins solvable » et ledit pays, comme l’Argentine, par le passé, devient moins « crédible »

et ses capacités à emprunter comme un vulgaire ménage de banlieue sont immédiatement dégradées.

Ce qui est arrivé à la Grèce suite à un tour de bonneteau scandaleux : la banque Goldman Sachs qui avait aidé la droite Grecque

à maquiller les comptes de l’état, a ensuite révélé, quand la gauche a gagné les élections, la manœuvre aux agences de notation

qui ont enlevé le fameux « AAA » à Athènes.  Du coup la Grèce emprunte à 6 % au lieu de 1 %. Et le chef de la BCE Trichet qui

prête à 1 % refuse de prêter à la Grèce.

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Europe : Choc frontal entre les marchés financiers et les peuples

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 mars 2010

 

Grèce, Portugal, Islande…

Un choc frontal entre la finance et les peuples

Par Bruno Odent – L’Humanité – 12 mars 2010

 

Grève générale en Grèce, référendum islandais :

les peuples refusent de payer la note de la crise.

La dictature financière est désormais un talon de fer pour les

nations elles-mêmes.


- C’est le dossier de l’Humanité, vendredi.

La précipitation vers des superplans d’austérité provoquée par le surendettement des États — la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie

ou l’Irlande ne figurant en fait qu’aux avant-postes européens — exprime l’entrée de l’Europe dans une nouvelle phase de la crise

entamée avec le krach de 2007-2008, celle d’un choc frontal entre les marchés financiers et les peuples.

Ce sont les grands acteurs de la finance, les Kommerzbank, BNP Paribas ou autres Goldman Sachs, créanciers des États, qui

exigent des citoyens des différents pays qu’ils règlent l’addition de la crise. Des exemples très concrets permettent de comprendre

comment on en est arrivé à cette situation explosive, l’impasse étant si totale pour tous ceux qui entendent rester dans les rails du

système — entendez dans le respect des normes du pacte de stabilité — qu’ils ne conçoivent plus d’autre issue que celle d’une

épreuve de force comme aujourd’hui avec le peuple grec. Les banques françaises sont particulièrement bien placées parmi les

acteurs qui ont parié sur les difficultés des États. Elles figurent ainsi parmi les plus grosses détentrices de titres de dette grecque —

plus de 55 milliards d’euros à la fin de l’an dernier, selon la Banque des règlements internationaux (BRI).

Un placement très lucratif puisque le taux de l’ardoise hellène (bien supérieur dès le départ à celui de la France) a

explosé avec la spéculation, passant aujourd’hui à plus de 6 % (sur les marchés, la rémunération du placement

grimpe avec le risque présumé pris par les « investisseurs »). Et comme les traders de Natixis, BNP Paribas et

autres ont pu réaliser leurs opérations en empruntant eux-mêmes à un taux dérisoire (1 %) auprès de la Banque

centrale européenne (BCE), on mesure les gains qu’ils ont pu réaliser sur ce seul écart de taux. Sur le dos des

contribuables grecs.

[Lire la suite sur : humanite.fr/]

 

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