La justice australienne donne raison à trois collectivités locales contre une filiale de la banque Lehman Brothers

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 septembre 2012

 

3 collectivités australiennes gagnent

leur procès contre Lehman Brothers

 

C’est un procès important, qui remonte aux origines de la crise.

La banque, bien que disparue aujourd’hui, a été condamnée via

sa filiale pour  avoir caché dans des produits financiers opaques

(CDO) mais vendus comme sûrs, des crédits immobiliers à haut

risque.

Dans le rendu de sa décision, le juge Steven Rares, de la Cour fédérale, estime

que ces produits, des titres dérivés adossés à des crédits immobiliers (CDO),

étaient essentiellement des « paris sophistiqués » à très haut risque, alors qu’ils étaient

présentés par la filiale de Lehman Brothers comme des placements sûrs et aisément

convertibles en cash.

Ce sont les fameux crédits immobiliers accordés à des américains insolvables

(subprimes) qui ont été mêlés, mélangés, découpés dans des produits financiers

ultra-complexes (les CDO), vendus comme sûrs. La malhonnêteté de cette banque

est enfin juridiquement reconnue, espérons que d’autres procédures judiciaires

pourront faire condamner Goldman Sachs, mais aussi les agences de notations,

pour complicité. Car il ne faut pas oublier que c’est à cause de l’incompétence,

de la complicité ou de l’irresponsabilité des Standard & Poor’s et autres Moody’s,

qui aujourd’hui donnent des leçons aux Etats, et qui ont noté triple A (la meilleure

note possible) ces produits pourris, que la catastrophe est arrivée.

La justice australienne a donc donné raison ce vendredi à trois collectivités locales,

tête de pont d’une plainte collective contre une filiale de la banque Lehman Brothers,

qu’elles accusent de leur avoir vendu des produits d’investissement complexes.

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Les Bourses préparent de nouvelles émeutes de la faim

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 septembre 2012

 

Spéculation

Alimentation :

Les Bourses préparent de nouvelles émeutes de la faim

 

Les Bourses préparent de nouvelles émeutes de la faim dans Agriculture somalia_0-300x150Depuis mai, le prix 
du blé a augmenté 
de près de 40 %, 


celui du maïs de plus de 60 %. Le soja suit la tendance.

Ces hausses spéculatives se traduiront par une flambée

des prix alimentaires.

Les paysans français, acheteurs de céréales pour

leur bétail, sont les premiers à payer 
la facture.

Une spéculation durable est engagée sur le blé, le maïs et le soja depuis plusieurs semaines. Par effet de contagion,

la hausse des prix touche aussi les céréales secondaires, comme l’orge et les oléagineux, et les plus cultivés en Europe :

le colza et le tournesol. Depuis juin, le prix du blé a augmenté de près de 40 % et celui du maïs de plus de 60 %

à la Bourse de Chicago. La tendance est la même sur les autres places financières où s’échangent chaque jour des milliers

de tonnes de grains sans bouger de leurs silos. Plus sidérant encore, les récoltes de 2013, 2014 et même 2015 peuvent être

partiellement prévendues sur le marché à terme très au-dessus de 200 euros la tonne car une sécheresse sévère sévissant

aux États-Unis, en Russie, en Ukraine et au Kazakhstan pousse les spéculateurs à considérer que les prix resteront élevés

plus longtemps que lors de la crise de 2007-2008, qui déboucha sur des émeutes de la faim dans près de 40 pays.

Pour le blé, la production mondiale pourrait être cette année de 662 millions de tonnes, auxquels s’ajoute un stock de report

de fin de campagne de 177 millions de tonnes. Il n’y a donc pas de risque de pénurie. Mais les stocks sont inégalement répartis.

Les pays structurellement déficitaires n’étaient guère enclins aux achats, ces dernières semaines, car ils voulaient connaître

la qualité des blés récoltés avant de s’engager. Dans le même temps, les trois gros pays exportateurs que sont la Russie,

l’Ukraine et le Kazakhstan ont une récolte en baisse de 34 % par rapport à 2011. Dès lors, leurs capacités d’exportation seront

moindres. La Russie a déjà beaucoup exporté cet été et le souci de stabiliser les prix des denrées alimentaires sur leur marché

intérieur peut inciter ces trois pays à relever leurs stocks de sécurité. Il n’en faut pas plus pour qu’on anticipe d’énormes profits

en spéculant sur les céréales dans les salles de marché.

S’agissant du maïs, les États-Unis tablent désormais sur une récolte de 273 millions de tonnes, au lieu des 375 millions

de tonnes envisagés au mois de mai dernier. Comme ce pays utilise 40 % de son maïs pour produire de l’éthanol destiné

aux véhicules, la part des réservoirs entre en concurrence avec celles de la consommation humaine et animale. Du coup,

les spéculateurs tablent aussi sur une pénurie de maïs et sur des prix en forte hausse.

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Cinq leviers à actionner pour stopper le racket sur l’essence

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 août 2012

 

Carburants

Cinq leviers à actionner pour stopper le racket sur l’essence

 

Cinq leviers à actionner pour stopper le racket sur l’essence  dans ECONOMIE essence_11Un rapport de l’inspection des finances

sur le prix du carburant doit être remis

ce matin au ministre de l’Économie.

L’Humanité a décrypté la composition

du prix.

Conclusion : le pétrole cher n’est pas

une fatalité.

 

 

De l’extraction à la fabrication et jusqu’à la pompe, tout au long du processus

de production, les compagnies pétrolières organisent la spoliation.

1. Coût d’extraction : l’opacité

Première explication avancée par les majors pour justifier les prix : il faut creuser de plus en plus profond et aller dans

les zones de plus en plus difficiles d’accès pour pouvoir exploiter l’or noir. Du coup, les coûts d’extraction seraient de

plus en plus élevés. En vérité, le coût d’extraction des gisements varie en fonction de l’endroit où ils sont forés. Pour un baril,

le coût de production peut aller de 20 à 80 dollars. Pourtant, sur le marché du Brent (forage en mer du Nord), les compagnies

pétrolières établissent un prix unique du baril au niveau du gisement dont le coût est le plus élevé, soit 80 dollars. Elles

s’assurent ainsi une marge confortable, dans la mesure où une grande partie de leur production leur revient moins cher.

Problème : à ce niveau de l’élaboration des prix, l’opacité règne. « Il faudrait fouiller dans les comptes des compagnies

pétrolières pour connaître le coût d’extraction de chacun des puits mais également ce qui est mis véritablement sur le marché.

Or, c’est une véritable boîte noire », explique Céline Antonin, économiste à l’OFCE.

2. Prix du baril : la spéculation permanente

Second argument : tension géopolitique et forte demande asiatique provoquent de graves déséquilibres entre l’offre

et la demande et une explosion du prix du baril. Le 21 juin, le baril était coté à 89 dollars mais, depuis, il a progressé de plus

de 30 %, alors que 
la conjoncture économique 
est mauvaise et que la demande en pétrole des marchés émergents tend

à diminuer. Dans ce marché en tension, la spéculation « est permanente, même s’il est difficile d’en évaluer le montant »,

note l’économiste de l’OFCE. Avec l’amas de liquidités émises par les banques centrales et la crise de la zone euro,

les boursicoteurs sont tentés de se tourner vers cet actif. Résultat, le prix de la matière première atteint des records.

3. Raffinage : le coût de la dépendance

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Le spectre d’une crise alimentaire plus grave qu’en 2008

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 juillet 2012

 

Le spectre d'une crise alimentaire plus grave qu'en 2008 dans AFRIQUE secheresse_0-300x150Les mauvaises récoltes attendues de maïs, blé et soja dues

à la sécheresse aux États-Unis font craindre l’envolée

des prix aidée par la spéculation financière, ainsi que

des crises alimentaires et des émeutes de la faim.

« Alors qu’il y a quelques semaines nous étions optimistes, la situation

s’est retournée d’un seul coup et nous sommes maintenant inquiets »,

reconnaît Abdolreza Abbassian, économiste pour l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Sécheresse aux États-Unis

Principale raison: la sécheresse qui s’est abattue depuis début juin sur les grandes plaines des États-Unis, acteur agricole

majeur qui représente plus de la moitié des exportations de maïs dans le monde, un quart de celles de blé et un tiers

de celles de soja.

« Les stocks mondiaux de céréales disponibles sur le marché sont à leur plus bas niveau historique. Le garde-manger n’est

plus aussi rempli », a reconnu Marc Sadler, un expert de la Banque mondiale. Les cours ont commencé à flamber : 

en un mois les prix du maïs, du blé et du soja se sont envolés de 30 ou 50% et ont atteint des niveaux proches ou même

déjà au-delà de ceux de 2008, année où les pays importateurs les plus pauvres avaient été secoués par des émeutes

de la faim.

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A voir :

  • Vidéo :
Image de prévisualisation YouTube

sur youtube.com

  • A voir aussi :

Jean Ziegler: « Dix sociétés transcontinentales décident de qui va vivre ou mourir »

Jean Ziegler: « Un enfant mort de faim est un enfant assassiné »

Jean Ziegler: « Les citoyens peuvent faire beaucoup »

 

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Paris : Manifestation des « découpés » pour une loi contre la vente à la découpe

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 mai 2012

 

Logement

Les découpés font le siège de la BNP pour peser sur les futurs élus

 

Paris : Manifestation des Une cinquantaine de locataires ont manifesté mercredi

devant l’assemblée générale des actionnaires de la BNP,

qui veut vendre leur immeuble appartement par

appartement pour accroître son profit.

Une action qui vise avant tout à demander à la nouvelle

majorité politique une loi contre ces pratiques spéculatives

dévastatrices.

« C’est amoral ! », dit spontanément Guy quand on lui raconte qu’une société créée par BNP Real Estate, elle-même filiale

de BNP Paribas, va tirer profit de la vente à la découpe de quatre immeubles parisiens achetés en bloc à la société Gecina,

avec le risque de chasser des dizaines de locataires de leurs foyers. « S’il y a un vide juridique, il faut légiférer », va même

jusqu’à dire, à notre grand étonnement, cet actionnaire de la BNP Paribas, rencontré au sein même de l’assemblée générale

des actionnaires de cette banque, organisée mercredi au Palais des congrès de Paris. « Avec six actions de cette société en

poche, nuance-t-il immédiatement, il est une cloche », de même que la très grande majorité de la salle, « des petits porteurs

qui ne représentent que 7 % du capital ». Quand ils ne dorment pas lors du discours du grand PDG, beaucoup de retraités

de cette assemblée, qui votent à plus de 99 % les résolutions, ne semblent être venus là que pour écouter « de grands

dirigeants », récupérer une bouteille de vin, un peu de foie gras, et passer le temps.

Ogre financier

Quant aux « institutionnels », ces actionnaires en costume au premier rang de l’auditorium, qui détiennent la plus grande part

des actions de cet ogre financier, ils n’ont de toute façon jamais vu les futurs découpés qui, au même moment, manifestaient

devant la porte.

lolo2-300x187 BNP Paribas dans LuttesIls n’ont pas vu Laurent Muntlak, président du comité des locataires

du 166-172, quai de Jemmapes, réduit à acheter dans les prochaines

semaines l’appartement où il vit depuis 30 ans, ou à le quitter d’ici

six ans. Ils n’ont pas croisé Anne Blériot, du 46, boulevard de Reuilly,

qui vient d’apprendre par la mairie de Paris qu’elle recevra congé

de son logement si elle ne l’achète pas à un prix très élevé, comme

à la villa Alexandrine de Boulogne. Là-bas, les locataires devront

débourser entre 8500 et 12 500 euros le mètre carré pour rester chez eux. Tous ces drames personnels et sociaux provoqués

par la spéculation, expulsant des catégories intermédiaires ou modestes de la capitale, resteront inconnus des actionnaires

de la BNP.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire également :

Communiqué d’Alain Lhostis, Conseiller de Paris communiste

Logement : Cécile Duflot, ministre très avertie

La CGT s’engage et appelle ses organisations et les salariés à s’emparer de la question du logement

Publié dans Logement, Luttes, SOCIETE, Speculation | Pas de Commentaire »

« Battre Sarkozy et briser la spirale austérité-récession »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 mai 2012

 

« Battre Sarkozy et briser la spirale austérité-récession » dans Austerite 20124ballouheymuguet2-249x300Économistes, nous avions, le 20 avril dernier,

appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche.

À l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, pour

battre Nicolas Sarkozy le 6 mai prochain, nous mettrons un bulletin

de vote François Hollande dans l’urne, sans rien lâcher

de nos exigences et sans nous rallier à son programme économique.

Notre appel du 20 avril, diffusé dans la presse, s’est à présent élargi

à d’autres collègues économistes qui nous ont rejoints, et compte

plus de 50 signataires prouvant ainsi que la dynamique du Front de

gauche est en marche pour une alternative aux politiques actuelles

afin de sortir de la crise.

Quel que soit le résultat du scrutin, il n’y aura pas d’état de grâce. Le futur gouvernement va être très vite confronté à la crise

des dettes publiques qui n’en finit pas. À cause de la crise financière et de leur détention par les marchés financiers,

l’augmentation de la plupart de ces dettes dans la zone euro a déchaîné la spéculation contre l’euro et constitue l’argument

central des politiques d’austérité, ici comme dans beaucoup d’autres pays : l’endettement public mondial a cru de 45 % ces quatre

dernières années, notamment parce que les États se sont portés au secours des banques. À tout moment, et sous l’effet de la

spéculation qui mise d’ores et déjà sur l’éclatement de la zone euro, un risque de défaut (dette publique, une grandes banque

européenne) peut survenir. La contagion sera alors immédiate. Or, à la différence de la crise de 2007-2008, les États sont devenus

exsangues et, outre une profonde réforme fiscale, ne pourront donc efficacement soutenir les banques et l’activité économique

qu’avec une autre intervention de la BCE. Les organismes créés dans l’urgence par l’Union européenne pour faire face à cette

crise (Mécanisme européen de stabilité, Fonds européen de stabilité financière) ne feront que l’aggraver la situation, puisque

leurs prêts sont conditionnés à la mise en œuvre d’une austérité drastique et à la mise sous tutelle des pays par la sinistre Troïka

(Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Conseil européen).

L’enjeu économique actuel est la confrontation majeure avec les marchés financiers, sans accepter le scénario noir d’un repli,

avec un éclatement de la zone euro, une relance de la spéculation, des difficultés immédiatement accrues pour les peuples,

l’enfoncement des économies les plus faibles et tous les risques d’affrontement.

Pour sortir de la crise, il faut rompre avec les dogmes des politiques d’austérité qui engendrent les cercles vicieux de la dette

et de la déflation. Il faut rompre avec les dogmes de la compétitivité anti-salariale consistant à flexibiliser le marché du travail et à

rogner sur les droits sociaux. Il s’agit pour les néo-libéraux de baisser les « coûts du travail » pour mieux protéger les dividendes

et les prélèvements bancaires sur la richesse produite. C’est pourtant cette vision du monde qui l’a mené dans la situation

extrêmement précaire où il se trouve.

Il est fondamental de briser le cercle vicieux austérité-récession qui entraîne l’Europe vers le chaos. C’est pourquoi nous nous

opposons au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), signé le 1er mars dernier. Il ne touche pas au statut

de la BCE ni à sa politique monétaire et, au contraire, les sanctuarise. Il véhicule et grave dans le marbre, avec la prétendue

« règle d’or », la vision d’une Europe sans solidarité ni transfert ; où chaque nation serait individuellement tenue à l’équilibre

budgétaire et, sinon, sanctionnée automatiquement. Ce traité veut verrouiller l’intervention démocratique des peuples et empêcher

toute expansion sociale, tout développement social de qualité et même toute croissance réelle nouvelle nécessaire à une

réorientation de l’économie en Europe, gage d’une dynamique de reconversion écologique et d’une sortie de crise.

Pour rompre avec l’austérité, il faut battre Nicolas Sarkozy, soutien majeur du capitalisme financier, l’un des deux artisans

majeurs du TSCG et de la mise sous tutelle anti-démocratique des pays les plus en crise comme la Grèce par la BCE, le FMI

et le Conseil européen. Le 6 mai, nous mettrons le bulletin de vote François Hollande pour commencer à dégager l’horizon.

Pour autant, il ne faut surtout pas rivaliser avec la droite dans l’application d’une prétendue règle d’or, de déficit zéro avant tout.

[Lire la suite sur placeaupeuple]

URL article original :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/02/battre-sarkozy-et-briser-la-spirale-austerite-recession_1693337_3232.html

Illustration ajoutée par nous ; vue sur : LAIT d’BEU

 

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Banques privées : où sont les 1000 milliards d’euros de la BCE ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 avril 2012

 

En décembre 2011, la Banque centrale européenne (BCE) a déversé une manne financière exceptionnelle

dans le circuit bancaire, au motif d’éviter une nouvelle crise. Les banques privées de la zone euro ont

ainsi empoché plus de 1 000 milliards d’euros de prêts, à un taux historiquement bas de 1 %.

Que sont devenues ces liquidités ? Par Thierry Brun sur politis.fr.

 

Banques privées : où sont les 1000 milliards d’euros de la BCE ? dans ECONOMIE fond-copie-300x201Le capitalisme financier regorge d’idées pour tirer profit de

la dette publique des États européens.

Le système bancaire européen peut remercier l’un de ses éminents

représentants, Mario Draghi, président de la Banque centrale européen

(BCE) et ancien de Goldman Sachs, banque qui s’est fait une spécialité

de spéculer sur la dette des pays en difficulté. Car le système bancaire

européen a bénéficié, fin décembre 2011 et fin février de

1 018 milliards d’euros de prêts à trois ans de la BCE,

à un taux historiquement bas de 1 %, ce qui a mis en appétit les marchés financiers.

Mardi 17 avril, l’Espagne est en effet parvenue à emprunter avec succès plus de 3 milliards d’euros,

soit plus qu’escompté. Mais à quel prix ? Les taux d’intérêt exigés par les marchés financiers sont en nette hausse. Par

exemple, le rendement moyen de l’emprunt à 18 mois a atteint 3,1 % contre 1,7 % précédemment. Cela signifie que l’Espagne

alourdit au fil des mois la charge de sa dette publique, laquelle devrait s’envoler cette année, grimpant de 68,5 % du PIB à la fin

de l’année 2011 à 79,8 % à la fin de l’année 2012, selon les prévisions du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.

Pour tenter de réduire les déficits dès cette année, le même gouvernement cherche à récupérer 27,3 milliards d’euros. Il s’agit

de ramener le déficit public à 5,3 % du PIB cette année puis à 3 % en 2013, après 8,51 % en 2011.

Résultat : le pays est frappé par un chômage record et a renoué avec la récession au premier trimestre, selon la Banque

d’Espagne.

Après une faible croissance, de 0,7 %, en 2011, le gouvernement a prévu un recul du 1,7 % du PIB sur l’ensemble de 2012.

Selon ses prévisions, le taux de chômage devrait bondir jusqu’à 24,3 % à la fin 2012.

Ainsi, les seules sommes qui seront engouffrées cette année dans les intérêts de la dette, soit 28,8 milliards d’euros, ou encore

dans le montant des indemnités chômage (28,5 milliards) sont équivalentes aux économies promises par l’Espagne. Difficile dans

ces conditions de redresser la barre de l’économie. Depuis quelques mois, les objectifs gouvernementaux ont donc été jugés peu

réalistes par les marchés qui ont fait de la dette espagnole un produit spéculatif, certes à risque.

Pour les marchés, la France est logée à la même enseigne : la dette publique française augmente

toujours. Le 5 avril, le taux d’intérêt des emprunts d’État (OAT à dix ans) a grimpé à 3,05 %, et ces derniers jours, il était encore à

plus de 3 %.

Conséquence, la prévision du montant des intérêts des emprunts doit être revue à la hausse par le ministère du Budget. Une hausse

non négligeable : la première estimation était fixée à 45 milliards d’intérêts à acquitter pour l’année 2011. Aujourd’hui, les experts

tablent sur 49 milliards.

[Lire la suite sur placeaupeuple]

 

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Jean-Luc Mélenchon devant l’AMF pour dénoncer les ravages de la finance

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 avril 2012

 

Happening de Jean-Luc Mélenchon devant l’AMF pour dénoncer la finance

 

Jean-Luc Mélenchon devant l'AMF pour dénoncer les ravages de la finance dans ECONOMIE happening-300x1501er tour de l’élection présidentielle, J-9.

Devant le siège de l’Autorité des marchés financiers (AMF),

le candidat du Front de gauche à la présidentielle et plusieurs

dizaines de militants, ont dénoncé lors d’une opération

« Vendredi 13, pas de chance pour la finance », les ravages de la finance

et le lancement d’un nouveau contrat à terme sur la dette française.

« En organisant un marché à terme sur la dette française, la Bourse allemande a organisé un moyen de prendre à la gorge

le peuple français sitôt qu’elle en aura l’intention », a dénoncé Jean-Luc Mélenchon. « La finance s’apprête à sauter à la gorge

de notre pays, dès que l’élection aura lieu, et peut-être même avant! », a poursuivi le candidat. La société Eurex, spécialiste

des produits dérivés et filiale du groupe boursier allemand Deutsche Börse, doit lancer lundi un contrat à terme

sur les obligations d’Etat françaises de long terme « une nouvelle qui va offrir des moyens considérables aux spéculateurs

pour attaquer notre pays », a précisé, hier, le candidat de Front de gauche dans un communiqué.

S’adressant au président de l’AMF, Jean-Pierre Jouyet, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, et par ailleurs camarade de promotion

du candidat PS François Hollande à l’ENA, il a déclaré : « J’ai bien noté que lui partageait notre analyse en disant que c’était le

plus mauvais signal qui est donné par cette Bourse ». « Je le mets en garde, il ne faudra pas que son passé d’ancien ministre

de monsieur Nicolas Sarkozy le conduise à quelque douceur ou tendresse que ce soit à l’égard des conspirateurs financiers,

car il nous en rendra compte personnellement! A bon entendeur salut! », a-t-il conclu.

Jean-Pierre Jouyet avait estimé jeudi que le lancement d’un contrat à terme sur la dette française n’est pas un bon signal dans

le contexte actuel, et qu’il risquait d’être considéré comme spéculatif.

Source : humanite.fr  13 avril 2012

 

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Prix de l’essence : « Le gros de la pompe à fric revient à l’État qui prélève environ 60 % de taxes »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 mars 2012

 

Une vidéo à voir ou à revoir pour décrypter

ce qui se passe derrière la hausse du prix de l’essence….

http://www.dailymotion.com/video/xmilql

Ep.4 : En 2012, on va leur faire un dessin -… par CN-PCF

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Jean-Luc Mélenchon chez Arkéma

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2012

 

Les salariés d’Arkéma du pôle vinylique ont rencontré Jean-Luc Mélenchon pour lui faire part

de leur grande inquiétude quant à la vente de leur pôle à un certain Gary Klesch,

financier installé à Malte et à Gersey.

http://www.dailymotion.com/video/xoo38v

épisode 94-Arkéma rencontre Mélenchon par PlusbelleslesLUTTES

 

http://www.dailymotion.com/video/xoowem

épisode 95-Mélenchon chez Arkéma : RÉSISTANCE par PlusbelleslesLUTTES

Cet épisode est la suite du N° 94 où l’on voit Mélenchon intervenir devant les salariés d’Arkéma,

puis de nous donner un interview exclusif et enfin on le retrouve en meeting à Villeurbane où il parle encore des Arkéma.

http://www.plusbelleslesluttes.org/

Publié dans CGT, ECONOMIE, Jean-Luc Melenchon, POLITIQUE, Speculation | Pas de Commentaire »

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