Le gouvernement prêt à vendre une partie de ses bijoux de famille

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 avril 2013

 

Le gouvernement prêt à vendre une partie de ses bijoux de famille

 

Le gouvernement prêt à vendre une partie de ses bijoux de famille  dans ECONOMIE monte2

EDF, Areva, ou France Telecom ?

L’État envisage de céder des participations

dans des entreprises dont il est actionnaire

pour « assainir ses finances ».

Et c’est au Wall Street Journal

qu’Arnaud Montebourg est allé l’annoncer.

« Dans le cadre de la restructuration budgétaire et la modernisation des politiques publiques,

nous réfléchissons en effet à un changement de nos participations », a déclaré le ministre du Redressement

Productif dans une interview au quotidien financier américain, le Wall Street Journal. « Nous n’excluons

pas ce genre d’action, mais nous ne voulons pas perdre notre influence sur les entreprises ».

Il  a refusé de dire quelles participations pourraient être mises en vente… EDF, GDF Suez ou Areva ?  

France Télécom, Air France-KLM, ou Renault ? L’État a déjà annoncé la semaine dernière la vente

d’une participation de 3,12% dans l’équipementier aéronautique Safran pour 448,5 millions d’euros.

Selon le quotidien, un autre officiel Français aurait répondu que le choix le plus évident serait de vendre

des parts d’EDF. Un choix que les financiers jugent intéressant, l’action d’EDF a pris 12 % cette année

et l’État pourrait envisager de réduire sa participation de 85 % à 70 %.

Que le ministre qui défendait la nationalisation de Florange en France, aille évoquer la vente de parts

d’entreprises publiques dans le grand quotidien financier américain peut étonner. On peut également

se rappeler du candidat François Hollande qui évoquait « l’ennemi sans visage » de la finance, juste avant

d’aller voir les banquiers de la City pour leur expliquer qu’il ne serait pas dangereux.

 

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Hausse du chômage, baisse du pouvoir d’achat… Il est urgent de changer de politique !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mars 2013

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d’achat, croissance nulle…

Et si on changeait de politique ?

 

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat... Il est urgent de changer de politique ! dans Austerite chomage_2

La dernière livraison de l’INSEE est sans appel.

L’économie française a eu une croissance nulle

pour 2012 et les prévisions de croissance

pour 2013 et 2014 sont tout aussi sombres.

Mais comment pourrait-il en être autrement ?

La politique d’austérité et de baisse des coûts

salariaux se traduit par une pression sur l’emploi

au nom de la compétitivité, qui fait exploser

le chômage au point de presque atteindre

les records de 1997.

Elle contribue à transférer le poids de la fiscalité des entreprises sur celle des ménages (10 milliards d’euros

par le CICE) ce qui réduit d’autant leur pouvoir d’achat et pèse sur leur consommation. Elle diminue

la dépense publique en ponctionnant les services publics nationaux et locaux, au point de les empêcher

de fonctionner, de répondre aux besoins de la population et de financer l’activité locale. Autant de mesures

qui enferment de fait la France dans la stagnation.

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d’achat, croissance nulle… Et si on changeait de politique ?

Demain soir, lors de son intervention télévisuelle, François Hollande ne peut se contenter d’un exercice

d’autopromotion d’une orientation économique et sociale qui conduit droit à l’échec. Il est possible et urgent

de faire autrement. C’est pourquoi avec ses partenaires du Front de gauche, le PCF veut ouvrir sur l’alternative :

  • Face à la « flexicurité », avançons la lutte pour une sécurisation de l’emploi et de la formation

construite sur la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés et une expansion de la dépense de formation ;

  • Face à la baisse du « coût du travail », travaillons à la baisse du coût du capital, plutôt que

la baisse des « charges sociales » optons pour celle des charges financières du crédit aux entreprises,

avec la lutte pour un Pôle financier public et un nouveau crédit sélectif pour les investissements créateurs

d’emplois et de formations ;

  • Face au pacte budgétaire (TSCG), opposons la lutte pour le financement d’une relance massive

des services publics grâce à la création monétaire de la BCE, via un Fonds social, solidaire et écologique

de développement européen et une réforme radicale de fiscalité ;

  • Face à l’augmentation de la CSG, obtenons une refonte des prélèvements obligatoires notamment

par une nouvelle fiscalité incitatives à l’essor de l’emploi, des qualifications, des salaires et pénalisant

les placements financiers ;

  • Face aux privatisations, engageons la lutte pour une nouvelle maîtrise sociale des entreprises

publiques et la promotion de Pôles publics d’impulsion et de coopération favorisant un redressement

des filières industrielles et de service.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

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La Commission européenne veut jeter la SNCF en pâture au marché

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2013

 

Nous nous opposons 
à la libéralisation totale du rail

 

La Commission européenne veut jeter la SNCF en pâture au marché dans EUROPE s-n-cf

Par Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Younous Omarjee,

Patrick Le Hyaric, députés au Parlement européen (GUE/NGL).

Janvier 2013 a été une nouvelle fois l’occasion de voir les prix

des transports ferroviaires exploser pour les usagers. Refusant de

prendre en considération les conséquences des premières étapes

de la libéralisation, faite dans le prétendu intérêt des consommateurs

pour faire baisser les prix, la Commission européenne persiste et

signe. Elle vient de proposer, avec le quatrième paquet ferroviaire,

la libéralisation totale du rail pour 2019.

 

 

La Commission européenne néglige les conséquences désastreuses des premiers paquets ferroviaires,

pourtant frappantes. La libéralisation du fret ferroviaire (deuxième paquet, 2004) a conduit à une baisse

catastrophique du fret ferroviaire au profit du transport par la route, ayant un impact environnemental lourd.

La libéralisation du transport ferroviaire international (troisième paquet, 2007) a fait flamber les prix

pour les usagers. À titre d’exemple, un Paris-Bruxelles en Thalys de 1 h 15 coûte désormais 99 euros (soit près

d’un euro la minute !), la ligne ordinaire ayant été supprimée.

Ces libéralisations successives ont également entraîné une dégradation généralisée des conditions de travail

pour les salariés des entreprises ferroviaires publiques et des conditions de sécurité, qui se dégradent.

La division entre opérateurs de transports et gestionnaires de réseaux permet aux entreprises de profiter

des parts de marché, alors que la gestion du réseau de rails, coûteuse, reste bien sûr à la charge de l’État

et donc du contribuable. Symptômes classiques du capitalisme :

la privatisation des profits et la socialisation des pertes.

Comble, la SNCF lance désormais Ouigo, des trains formules charters, low-cost, avec des conditions limitées

de bagages et des trains desservant en priorité des gares en périphérie de grandes villes,

comme Marne-la-Vallée par exemple. Que les plus modestes aillent donc prendre le train en banlieue !

C’est là le signal qui est lancé.

Le train devient un luxe alors qu’il est le moyen de transport le plus écologique.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Les 29 grandes lignes que l’État veut laisser tomber

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 décembre 2012

 

Info l’humanité


L’État s’apprête à abandonner 29 lignes de trains utilisées par les Corail intercités, Téoz et Lunéa,

aux Régions asphyxiées budgétairement et qui ne pourront pas faire face à ces nouveaux coûts.

300 trains de jour desservant 367 villes dans 21 régions sont en jeu.

A voir dans l’Humanité de ce jeudi :

  • la nouvelle carte des lignes dédiées aux trains dits d’équilibre du territoire l’État voudrait conserver :

–> Avant le projet de loi de décentralisation                                  –> Après l’adoption de ce projet de loi

Les 29 grandes lignes que l'État veut laisser tomber dans ECONOMIE train0                     train1 dans France

 

Pour Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, les mesures évoquées

par l’avant-projet de loi léseraient collectivités locales, usagers et cheminots.

« Le désengagement 
de l’État avec le transfert de 
la charge aux régions, déjà soumises 
à des contraintes

budgétaires, 
fait peser un risque de rupture dans l’égalité de traitement des usagers 
sur le territoire.

Certaines lignes 
de trains d’équilibre du territoire 
ne pourront plus être assurées 
et devront être transformées

en ligne de bus, ce qui pose problème 
à la fois pour les usagers et d’un point de vue écologique.

Les régions riches pourront mettre en place 
une tarification sociale, les autres devront augmenter les tarifs.


Cet avant-projet de loi permet aussi aux régions de passer des conventions avec des entreprises de fret privé,


c’est la porte ouverte à une plus 
grande privatisation, en se servant 
de l’argent public…

Lire la suite de l’entretien dans l’Humanité de ce jeudi.

 

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